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extraits audio / vidéo, photos et afiches en bas de page
du
6 au 8 novembre 2001
Programme
:
- Mardi : INDEX
1ère partie
présentations des nouveaux morceaux
2ème partie
meadley national avec des invités prestigieux (Lotfi Attar de
"Raïna Raï" et Hocine Boukella de "Cheikh sidi
bémol").
- Mercredi : Gaâda
de Béchar
- Jeudi : Cheikh sidi
bémol et Zalamite
Présentation
:
Bledstock repart en 2001 avec une FILOZOFI inchangée à savoir
:
- Initier des rencontres autour du thème des musiques actuelles
- Mettre en scène des musiciens des deux rives de la Méditerranée
et de différentes générations
- Défendre les nouvelles tendances musicales algériennes
dans leur substances folklorique et traditionnelle et promouvoir sur le
plan international leur discours devenu incontestablement universel
En 2001, Bledstock
visera aussi à revenir sur les événements passés
en présentant à son public les enregistrements réalisés
lors des éditions précédentes mais également
en présentant les albums des groupes et artistes qui y ont participé
ou qui s'inscrivent dans la même logique.
Spécificité
de l'édition 2001 :
Cette édition se veut un périple à travers les racines
de la musique berbéro maghrébine et qui s'acheminerait peu
à peu vers des ambiances plus PUNCHY , plus groovy, plus universelles.
- Pour défendre l'aspect traditionnel nous ouvriront le bal avec
un authentique diwan celui de GAADA de Béchar.
- Le deuxième soir sera consacré à une jeune formation
qui se veut à mi chemin entre le trad et la pop , ce groupe qui
n'a plus rien à prouver sur ses capacités à communier
avec tout les publics et qui ne refuse jamais une occasion de mettre le
feu, n'est autre qu'INDEX.
- La clôture sera laissée aux soins de deux formations qui
ont choisi de fusionner en une seule c'est Cheikh Sidi Bémol &
Zalamite. (des étincelles en perspectives) ; Cette dernière
soirée sera l'aboutissement du voyage. Une soirée sous le
signe des rythmes gnawi et maghrébins exécutés avec
une fougue qu'on ne peut que qualifié de ROCK 'n Roll.
Présentations
de groupes :
Diwan
de Béchar :
Venus
en France dans les années 60, de cette métropole minière
du sud-ouest algérien anciennement nommée Colomb-Béchar,
les musiciens du groupe Gaâda ont apporté avec eux une
tradition ancestrale dont ils ne sauraient se passer : le diwan (*).
Régulièrement organisé ici comme là-bas,
le diwan est une assemblée conviviale où les personnes
- hommes, femmes, jeunes et moins jeunes, de toutes conditions ou
origines - sont accueillies généreusement autour de
la musique et conviées à la danse.
Le diwan est l'héritage
de traditions du sud algérien, point de rencontre des cultures berbères,
arabes et africaines.
Aujourd'hui ouverts à d'autres musiques d'Afrique et d'Amérique,
les musiciens de Gaâda ajoutent à la leur les sonorités
du banjo, des congas et du djembé.
Hocine
Boukella, alias Elho, biologiste de formation est un musicien et dessinateur
autodidacte.
En 1985, il vient à Paris pour suivre des études de
Génétique des Populations. En 1988, Il abandonne sa
carrière de scientifique et se consacre entièrement
à ses deux passions : le dessin et la musique.
Il fonde le groupe Sidi Bémol qui tourne surtout en région
parisienne, publie trois recueils de dessins, participe en tant que
graphiste, parolier ou musicien à divers albums (Youcef, Gnawa
Diffusion, ONB, Djamel Laroussi, Takfarinas )
En
1998, il enregistre son premier album "Cheikh Sidi Bémol".
Il dirige le collectif " L'Usine " et participe à
la fondation des groupes " Thalweg " (celto-berbère)
et " Zalamite " (groove berbère).
Groupe formé
par trois musiciens : Abdenour Djemaï guitare, chant Hichem Takaoute basse, chant Hervé Le Bouché batterie, chant
Une grande complicité musicale lie ces musiciens et les a amenés
à monter leur groupe pour interpréter leurs propres
compositions. Résultat, un répertoire original, d'une
fraîcheur surprenante, mêlant flamenco, salsa, reggae,
rock et chaâbi.
La musique de ce trio
(souvent extensible car ils aiment avoir des invités) peut être
qualifiée de groove afro-berbère. Elle vous convie à
un voyage de Kingston à Paris en passant par Alger.
Un
journaliste décrivait, il y a peu, le parcours comme une superbe
incidence du destin. Celle d'avoir eu vingt ans en au début
des années 90 ; décennie où il fallait tout reconstruire
culturellement. Ils avaient choisi de la faire avec des guitares,
des claviers et autres basses et batterie mais aussi avec des karkabou,
des bendir et des goumbri. En mêlant aussi des textes occidentaux
pour chanter avec dérision les maux des jeunes et des mots
en algérienne pour dire leur aspiration à être
universel.
INDEX, c'est la chance
d'avoir découvert, rencontrer et jouer auprès de nouvelles
idoles, celles qui sans complexe nous ont montré comment être
algérienne et citoyen du monde à la fois.
C'est ainsi qu'en moins de deux ans, ils auront brillé aux côtés
de Cheikh sidi bémol, de Gnawa diffusion, de Raïna-Raï
de Karim Ziad et de Aziz Sahmaoui (de l'ONB).
que pour l'incidence du destin ne casse pas sa trajectoire, ils ont décidé
de donner rendez-vous à un public de plus en plus grandissant au
prochain festival Bledstock et d'y lever le voile sur leur nouvel album.
INDEX, l'empreinte d'une génération sûrement
une autre histoire de destin.