Mises en garde et dangers : les effets de l'oranur* et du dor.

Un des problèmes courants rencontrés lors de l'utilisation de l'accumulateur est la difficulté de trouver un environnement énergiquement propre où s'en servir. L'énergie orgonale de l'atmosphère est très sensible à certaines formes de perturbation ou d'agitation. De manière assez semblable au protoplasme vivant, l'énergie orgonale peut être excitée ou irritée, et certaines influences environnementales peuvent l'amener à un état toxique. Si l'atmosphère énergétique de votre maison ou de votre voisinage a été ainsi rendue toxique, l'usage d'un accumulateur est déconseillé ou conseillé seulement avec de grandes précautions, car il sera très difficile d'accumuler autre chose qu'une charge toxique.

Par exemple, des accumulateurs d'orgone, particulièrement ceux destinés à des expériences biologiques ou à un usage sur l'être humain, ne doivent jamais être utilisés dans des pièces contenant des appareils irritants pour l'orgone tels que :

L'accumulateur d'orgone ne doit pas même pas être utilisé dans un bâtiment où les appareils les plus puissants de la liste ci-dessus (comme les machines à rayons X) sont utilisés ou bien ont été récemment utilisés. Les expériences réalisées par Reich et, plus récemment, par d'autres dans de grands hôpitaux d'Allemagne, ont démontré que les équipements à rayons X annihilent les effets revitalisants de la radiation orgonale. De plus, on note un effet de persistance de la toxicité énergétique pendant un certain temps après que les appareils irritants ont été éteints et sortis de la pièce ou du bâtiment. Les accumulateurs d'orgone doivent de même ne pas être utilisés dans le voisinage immédiat ou à proximité des installations suivantes

Reich et d'autres chercheurs associés à ses travaux émirent des mises en garde à propos de la nocivité de ces équipements dès les années 1940 et 1950 mais ce n'est qu'aujourd'hui que des études épidémiologiques viennent corroborer leurs observations à propos de effets négatifs sur les êtres vivants. Une partie du problème provient de ce qu'en montrant la corrélation entre deux événements, on ne prouve pas qu'il existe entre eux une relation de cause à effet. On doit seulement montrer ou démontrer en quoi consiste le mécanisme et démontrer objectivement chaque étape séparant les deux éléments corrélés, pour prouver qu'il existe bien un lien de cause à l'effet. Dans la plupart des cas, c'est une méthode très sage mais qui est très inégalement appliquée dans le domaine scientifique. Les théorèmes orthodoxes sont rarement soumis à un examen critique relatif à la question de savoir s'ils répondent ou non à ce critère strict (ex. : " mauvais gènes ", " virus ", etc.) tandis qu'on refuse de financer ou qu'on rejette ou qu'on réprime purement et simplement les théories hétérodoxes pour la moindre de leurs faiblesses. Il arrivera de même que les pollueurs industriels utilisent cet argument pour ne pas assumer la responsabilité des dommages qu'ils ont causé à l'environnement.

En ce qui concerne les questions énergétiques, selon les meilleurs calculs des physiciens, un faible rayonnement ne devrait pas avoir d'effet délétère sur un organisme vivant. L'énergie présente dans un rayonnement de faible intensité, tel qu'elle est détectée avec les instruments conventionnels de détection du rayonnement atomique, n'est tout simplement pas suffisante pour causer des dommages significatifs. Or ces dommages ont lieu. J'insiste sur le problème que posent les " instruments conventionnels de détection du rayonnement atomique " parce qu'une des grandes erreurs de la physique provient de ce que si un instrument ne mesure pas un désordre environnemental, ce désordre ne s'est pas produit. L'erreur réside dans la fausse hypothèse selon laquelle leurs instruments de détection d'énergie doivent mesurer 100 % de n'importe quelle perturbation. Cette hypothèse invérifiable est bien sûr remise en cause par les manifestations biologiques et épidémiologiques qui montrent qu'il y a bel et bien un effet. Qui plus est, il y a une grande méfiance du corps dans les sciences modernes, comme en témoigne le fait que lorsque le commun des mortels est rendu malade par les appareils irradiants modernes il n'est pas cru, ou est considéré avec suspicion.

C'est précisément ici que les découvertes de Reich sur l'énergie orgonale apportent une clarification, puisque l'énergie vitale (et les perturbations qu'elle subit) ne peut pas être détectée avec les appareils de détection nucléaire ou électromagnétique ordinaires. On doit modifier les instruments pour la capter ou utiliser des méthodes entièrement différentes. L'orgone est aussi un continuum d'énergie qui établit une connexion entre les installations ou appareils perturbateurs (centrale nucléaire, émetteur radio et micro-ondes, lampe fluorescente, poste de télévision) et la créature vivante qui est affectée. Comme le champ orgonal local de la terre, ou le champ énergétique d'une maison, est gravement perturbé par ces équipements, le champ énergétique de la personne située dans cet environnement est perturbé lui aussi.

La physique moderne reconnaît en partie l'existence de ces connections ; on dit en effet que les bombes nucléaires, les réacteurs nucléaires et les installations qui y sont liées émettent en énormes quantités des neutrinos théoriques, indétectables et contre lesquels il n'y a pas de protection. Ces neutrinos s'échappent à grande vitesse de ces installations, pénétrant toute forme de blindage anti-radiations et affectant le corps de tout individu se trouvant à des kilomètres à la ronde. En théorie, ils ne causent aucun dommage mais c'est une simple hypothèse. Le fait majeur observé selon les meilleures théories de la physique classique, c'est que le cÏur du réacteur nucléaire laisse constamment échapper une énergie significative qui traverse le lourd bouclier du réacteur et se répand dans la campagne environnante, et qu'aucun détecteur de radiation classique ne permet de déceler. À partir des découvertes de Reich, il apparaît que cette énergie perdue ne se décharge pas sous forme de " particules " mais est déchargée directement dans le continuum énergétique de l'orgone cosmique, lequel se retrouve grandement agité et surchargé. Étant donné la capacité de l'énergie orgonale de pénétrer les substances matérielles, ces troubles énergétiques sont rapidement propagés vers l'extérieur à travers le bouclier du réacteur, pour affecter les créatures vivantes et le climat dans la zone environnante.

Il en est de même à propos du dilemme concernant les maladies provoquées par un électromagnétisme de faible intensité. Ce rayonnement ne devrait pas rendre les gens malades, mais il les rend bel et bien malades. Ici la difficulté théorique vient de ce que la physique affirme que les ondes électromagnétiques sont transmises à travers la campagne et autour du globe sans aucun médium de transmission. Cette position est identique à celle de quelqu'un qui travaillerait sur les ondes sonores ou les vagues, en niant l'existence de l'air ou de l'eau. Or les " ondes de particules " nucléaires et électromagnétiques ont besoin d'un médium dans lequel se propager. Le grand mythe de la physique moderne est que ce médium n'aurait jamais été découvert ; c'est l'erreur dont nous avons parlé au chapitre précédent.

Les équipements et installations nucléaires et électromagnétiques ont bel et bien des effets délétères sur la santé de gens qui y travaillent et qui habitent aux alentours, qu'on admette ou non le point de vue bioénergétique décrit ici. En général, les risques pour la santé ne sont pas également répartis au sein d'une population donnée. Certaines personnes ayant une énergie très élevée ou très basse, et généralement les sujets très jeunes et très âgés sont plus sensibles à ces énergies toxiques et y réagissent plus vite et plus fortement. On peut citer quelques cas. J'ai rencontré une secrétaire qui fut incapable de passer d'une machine à écrire à un ordinateur à traitement de texte. À chaque fois qu'elle s'asseyait devant l'ordinateur, elle ressentait un goût métallique dans la bouche et devenait nauséeuse. Cet effet durait plusieurs semaines après une seule exposition à l'ordinateur. Son patron et ses amis pensèrent qu'elle était folle, mais elle était simplement plus sensible qu'eux. Dans un autre cas, j'ai rencontré un individu qui vivait à un kilomètre et demi d'une grande station d'émission radio qui répandait sur la région entière une forte dose d'électromagnétisme à des fréquences radio et micro-ondes. Quand il eut compris le danger de sa situation, ses enfants avaient contracté une leucémie et il dut quitter la région. Les praticiens qui sont confrontés à de tels symptômes n'émettent habituellement pas un diagnostic se fondant sur l'écologie énergétique de l'environnement résidentiel ou professionnel du patient. Dans un chapitre à venir, je donne une liste des moyens pratiques à utiliser pour se protéger et protéger son accumulateur de ces risques environnementaux.

Les observations de Reich sur les aspects négatifs pour les êtres vivants de ces équipements et installations ne peuvent pas s'expliquer à l'aide les théories conventionnelles de la physique et de la biologie, mais elles ont été confirmées dans une mesure plus grande ou moins grande. Les divers dispositifs et appareils électromagnétiques et nucléaires de la liste ci-dessus sont connus pour irriter l'énergie orgonale, et la mettre dans un état de violence sauvage, frénétique que Reich appela l'effet oranur. L'oranur fut découvert par inadvertance après qu'une petite quantité d'une matière nucléaire eut été introduite dans un puissant accumulateur d'orgone. Reich entreposait plusieurs grands accumulateurs à 20 couches à l'intérieur un accumulateur encore plus grand, de la taille d'une pièce, dans son laboratoire de la zone rurale du Maine. Lorsqu'il introduisit la matière radioactive dans cet environnement fortement chargé, le champ d'énergie orgonale de l'ensemble de la région montagneuse où se situait son laboratoire fut plongé dans un état d'agitation violente, immédiatement sensible et visible. Les laborantins tombèrent assez gravement malades et les souris de laboratoire élevées dans un autre bâtiment moururent en grand nombre.

Reich observa que l'effet oranur persistait longtemps après que la matière nucléaire eut été ôtée des accumulateurs du laboratoire, rendant les installations inutilisables pendant plusieurs années. Soumise à cette agitation oranurique persistante l'énergie orgonale finissait par être immobilisée et par " mourir ". Reich donna à cet état de mort énergétique le nom de dor, qui est l'abréviation de deadly orgone [orgone mortel]. Une pièce chargée de dor semble insupportablement étouffante, et on a du mal à y respirer. On s'y sent aussi constamment déshydraté, du fait de la nature hygroscopique du dor. Quelques personnes réagissent au dor par des Ïdèmes, et Reich et ses collaborateurs identifièrent une forme particulièrement grave de mal-de-dor : l'organisme réagit par la léthargie, l'immobilité et l'absence de contact émotionnel. Ces effets sont tout à fait tangibles, sensibles et mesurables.

Cet accident expérimental fut riche d'enseignements sur l'énergie vitale de l'atmosphère, et une publication de Reich de 1951, intitulée L'expérience oranur, décrit cet événement crucial. Plus tard, Reich identifia un certain nombre d'autres sources d'oranur plus ou moins intense qui peuvent troubler l'énergie orgonale dans une maison, un bureau, un bâtiment, un quartier ou une région.

Dans la plupart des logements, les sources les plus courantes d'irritation de l'orgone sont le poste de télévision, le four micro-onde et les lampes fluorescentes de tous types (les lampes dites " à spectre solaire " sont moins nocives mais n'éliminent pas ce problème). Les lampes fluorescentes produisent souvent des plantes hyper-actives avec des feuilles très larges, surdimentionnées et incitent faussement à penser que ces lampes sont " bénéfiques ". Quelques études ont montré que les êtres déprimés voient activité ou leur métabolisme stimulé lorsqu'ils sont exposés à des lampes fluorescentes. Nous en voyons des exemples lorsque les victimes de dépression hivernale, de dépression post-partum ainsi que la " dépression " des employés de bureaux, constatent que leur degré d'activité augmente temporairement lorsqu'ils sont soumis à l'oranur des tubes fluorescents. Dans de nombreux cas, l'accroissement de l'activité est liée à la fréquence ou à la couleur de la lumière, qui exercent aussi une influence. Mais les études de ces problèmes ne considèrent généralement pas que l'excitation par l'oranur des tubes fluorescents soit un facteur à prendre en compte. Or l'oranur est produit par tous les types de lampes fluorescentes, de postes de télévision et de fours à micro-ondes. On peut le mesurer objectivement par la perturbation du potentiel électrique d'une plante d'appartement exposée à ces appareils, par l'utilisation d'un compteur Geiger chargé à l'orgone, ou en procédant à des mesures nombreuses des fonctions de l'accumulateur et en observant des perturbations qui apparaissent dans les conditions d'oranur ou de dor.

[Graphique page 54]

Ci-dessus : perturbation énergétique de l'atmosphère ambiante créée par une lampe fluorescente, détectée par la mesure du champ bioélectrique d'un philodendron à l'aide d'un multimètre/millivoltmètre sensible (H.P. 412-A VTVM) avant et après allumage de la lampe.

Ci-dessous : perturbation semblable provenant d'un poste de télévision. Dans les deux cas, ni lumière de la lampe fluo ni celle du poste de télévision n'atteignait directement la plante, qui était dissimulée par un carton épais.

Dans n'importe quel quartier d'une grande ville, les émetteurs et réémetteurs radio, les radars d'aéroport et les relais de communication téléphoniques constituent aussi des dangers, étant producteurs d'oranur. Comme les fours à micro-ondes et les postes de télévision, ils laissent échapper des quantités relativement élevées de rayonnement dans leur environnement immédiat. Les détecteurs à infrarouges des portes à ouverture automatique, ou les interrupteurs automatiques, fonctionnent aussi dans la plage des micro-ondes du spectre infrarouge, tout comme les lecteurs de code-barre des bibliothèques ou des magasins installés pour révéler les petits larcins. Ces petits détecteurs sont suffisamment puissants pour déclencher le détecteur de radar policier de votre voiture à plusieurs centaines de mètres, et constituent un danger pour les travailleurs obligés de rester à côté jour après jour ; dans ce cas, le risque réel est tout simplement inconnu. Comme les fours à micro-onde et les postes de télévision, ils sont susceptibles d'exposer la personne " moyenne " à une dose " moyenne " qui est irrationnellement jugée inoffensive. Jusqu'à ce qu'on en sache plus, autant opter pour la prudence. N'installez pas votre accumulateur à proximité d'un de ces appareils.

De même, les centrales nucléaires sont autorisées à ventiler (ou plutôt, à décharger) des quantités significatives d'une radiation mesurable dans l'eau de refroidissement et l'air de ventilation qui traversent ces installations. À part le fait que la population locale respire, et souvent boit, ces rejets, qui s'accumulent dans la chaîne alimentaire, il y a le problème de l'oranur et du dor. L'un et l'autre sont créés par les centrales nucléaires, et l'énergie atmosphérique de ces zones s'en trouvera affectée, un état qualitatif l'emportant sur un autre. Les gens sensibles peuvent littéralement sentir la différence quand un réacteur nucléaire a fonctionné dans une région pendant un certain temps, et des observations minutieuses révèlent parfois des modifications du climat.

Les essais nucléaires souterrains causent peut-être le plus de ravages, parce qu'il frappent et agitent le champ de l'énergie orgonale de toute la planète. Certains éléments donnent à penser que les accès climatiques, tels que la sécheresse ou les fortes tempêtes, auxquelles s'ajoutent les épidémies de " grippe ", pourraient être déclenchés par les essais nucléaires souterrains, du fait de la perturbation générale du champ énergétique terrestre. Quelques éléments de preuve, actuellement à l'étude, inclinent à penser que la Terre entière est perturbée dans sa dynamique de rotation et que la haute atmosphère est surchauffée et troublée par les essais nucléaires. Ces effets n'ont pas de sens du point de vue de la biologie ou de la physique classiques, qui nient l'existence d'un quelconque principe énergétique vital et partent de l'hypothèse que l'espace est " vide ". Du point de vue la biophysique de l'orgone, ces effets ont en revanche un sens.

Sur le plan biophysique, l'effet d'oranur est perçu par les personnes sensibles comme une sensation d'énervement, de surexcitation, voire de chaleur ou de légère fièvre. Telle personne ressentira une agitation continue ; telle autre va se contracturer légèrement lorsqu'il se manifeste ; il arrive aussi qu'il provoque des explosions de colères. Un oranur accentué affecte chaque personne à son point faible et tend à amener des symptômes médicaux latents à la surface. Il arrive aussi que la paume des mains présente une moiteur caractéristique ou qu'il soit presque impossible de trouver le sommeil. On observe aussi une tendance à ne pas pouvoir se concentrer de manière cohérente sur un travail ou sur une autre activité. La manifestation atmosphérique de l'oranur est également celle d'une surcharge. Le ciel garde une couleur bleue intense, mais une vapeur caractéristique finit par apparaître à l'horizon. En cas d'oranur, les nuages ne s'agrègent ni ne grossissent , en partie à cause de la forte charge et de la grande agitation de l'atmosphère qui ne peut pas se contracter, et parce que la charge à l'intérieur des nuages les empêche de croître au delà d'un certain point. Les vents peuvent devenir chaotiques comme s'ils étaient inquiets. Les orages commencent ordinairement à se fragmenter ou se disperser lorsqu'ils approchent une région touchée par l'oranur. L'atmosphère paraît " anxieuse " ou " tendue ", comme si elle reflétait les conditions générales de surcharge. Les pluies diminuent, particulièrement lorsque l'oranur finit par céder la place à un état de dor, immobile, mortel.

Le dor se manifeste aussi dans l'atmosphère, et lorsqu'il est suffisamment étendu, il s'accompagne de phénomènes de sécheresse ou de désertification. Il apparaît dans le paysage sous la forme d'une vapeur gris-métallique qui réduit la visibilité, rend la lumière solaire brûlante, rend les pluies acides ou empêche totalement la pluie de tomber. Il réduit les nuages à l'état de lambeaux, pareils à de la charpie de coton légèrement salie et les empêche de grossir au-delà d'une certaine taille, assez faible. De petits nuages inhabituels de couleur noire ou gris foncé apparaissent parfois ; contrairement aux autres petits nuages de la zone frappée, ces nuages grisâtres conservent leur couleur terne même lorsqu'ils sont directement éclairés par le soleil. Il s'agit de ce que Reich a appelé des nuages de dor. Souvent ils se forment et se reforment continuellement au-dessus de certaines régions comme s'ils étaient liés énergétiquement à cet endroit.

Si l'oranur et le dor coexistent souvent dans une région donnée, l'une de ces formes prédominera généralement sur l'autre. Comme il s'agit de phénomènes énergétiques, l'oranur et le dor ne peuvent pas être " balayés " par le vent, quoique un bon orage réussisse parfois à les capter et les chasser. Dans les cas d'oranur ou de dor exceptionnellement intenses, les orages sont bloqués et déviés, causant une sécheresse prolongée. Les régions désertiques sont généralement chargées de grandes quantités de dor, particulièrement dans les zones déprimées de la topographie. Les régions comportant plusieurs installations de production d'énergie, de retraitement et de stockage de déchets nucléaires auront tendance à être fortement chargées à la fois en dor et en oranur. Ces régions connaissent souvent des périodes de sécheresse répétées, étant donné que l'énergie vitale y est rarement dans son état naturel et est régulièrement surexcitée ou anéantie.

Comparons les descriptions ci-dessus des états d'oranur et de dor avec l'énergie orgonale dans son état scintillant et palpitant normal. Lorsque le continuum orgonal conserve un état de pulsation atmosphérique sain et vigoureux, on observe des cycles réguliers d'alternance entre la pluie et le beau temps. L'atmosphère est propre et transparent, lumineux et croquant, sans brume notable dans l'atmosphère. Il existe un bon contraste entre les nuages et le ciel bleu jusqu'à l'horizon. Le ciel dégagé est d'un bleu profond et la limite des nuages est nette et précise. Les nuages conservent une forme arrondie comme des pousses de choux-fleurs, et se maintiennent verticalement sans pencher sur les côtés ni s'effondrer. Les montagnes lointaines présentent une coloration bleutée ou violette. La végétation est également luxuriante et craquante, pleine de vie. Les oiseaux sont actifs, ainsi que les autres espèces animales. Le soleil chauffe mais ne brûle pas immédiatement. La sensation subjective globale par beau temps est celle d'une grande expansion, d'une abondance d'énergie, d'un contact direct avec la nature et d'une vitalité débordante. Respirer est si facile que l'air semble littéralement envahir les poumons. La plupart des gens se sentent exceptionnellement vivants et alertes, et plus détendus que d'habitude. Tout ce qui vit pousse vers le haut, contre la pesanteur, comme pour exprimer le surgissement et la nature doucement expansive de l'énergie vitale. Par temps de pluie, on se sent peut-être moins rempli d'énergie ou somnolent, mais cela reste agréable. La pluie tombe avec une régularité cyclique.

La plupart des gens âgés se rendent compte que cette qualité de l'atmosphère devient de plus en plus rare. On l'observait plus communément dans le passé qu'à présent. Les états brumeux, stagnants de dor deviennent de plus en plus la " norme ", à tel point que beaucoup de jeunes gens, surtout dans les grandes villes polluées, ne savent pas ce que peut être une véritable journée de grand beau temps. Par exemple, les vieux pilotes de ligne se souviennent de l'époque où la brume de dor n'était présente que sur quelques zones industrielles de nord-est des États-Unis. Aujourd'hui, en revanche, on peut observer la brume de dor sans solution de continuité, de la côte est à la côte ouest, ainsi que très loin au large ! De même, avec la déforestation et la désertification rampantes en cours sur toute la surface du globe, les déserts liés au dor s'étendent à des régions qui étaient autrefois luxuriantes et humides. Dans les régions humides, à mesure que l'atmosphère se dorise, les orages réguliers sont remplacés par un crachin brumeux acide. Des naturalistes ont observé que l'éclat bleu de l'orgone qui surplombait les montagnes disparaissait environ deux ans avant la mort massive de la forêt, phénomène qui est lié lui aussi à la pollution brumeuse et stagnante de l'air. En effet, l'éclat orgonal bleu des océans, des rivières, des forêts et l'atmosphère disparaît à une vitesse inquiétante, annonçant l'effondrement d'écosystèmes entiers. Juste à ce moment où l'on identifie l'énergie vitale, elle est en train de disparaître sous l'effet de la pollution.

Pour décrire les états énergétiques de l'oranur et du dor, Reich utilisa l'exemple d'un animal sauvage placé dans une cage. Au début, l'animal réagit avec fureur pour essayer d'échapper à l'enfermement. Ensuite, il s'épuise et devient inerte et léthargique. Cette réaction, observée par les gardiens de zoo du monde entier, a été également confirmée par John Ott dans son ouvrage Health and Light (Santé et lumière). Ott a démontré que les souris de laboratoire exposée aux radiations perturbantes d'un poste de télévision commençaient par être surexcitées ; ensuite les même souris devenaient inertes et léthargiques, et finissaient par être frappées de maladies dégénératives. Ott donna de nombreux exemples où les conduites agressives des animaux d'élevage, tels que les visons et les poissons d'aquarium, cessaient dès qu'on ôtaient les lampes fluorescentes génératrices d'oranur. Les lampes fluorescentes installées dans les salles de classe produisent des effets similaires sur les écoliers. Certains maîtres d'école ont observé qu'il était souvent facile d'interrompre le chahut dans une salle de classe en éteignant les lampes fluorescentes.

J'ai observé une réaction identique chez des enfants qu'on laissait passer d'énormes quantités de temps à " regarder " la télévision. Dans les premières phases de l'exposition à la télévision, souvent l'enfant ne se concentre guère sur l'émission. Il veut simplement que la télé soit allumée, et il s'occupe souvent à autre chose tout en étant installé devant. On observe souvent cette conduite étrange dans des familles entières où, le soir, ou le week-end, l'activité familiale tourne autour de la grosse télé couleur. Personne ne semble prêter attention à l'émission en cours, du moment que la télévision est allumée. Comme les souris de laboratoire cocaïnomanes, les enfants et les adultes peuvent souffrir d'accoutumance par l'effet d'oranur du poste de télévision. Par la suite, comme les souris d'Ott, ils plongent dans un état d'inertie, de léthargie ou d'immobilité &emdash; ce qu'on appelle familièrement le couch-potato syndrome (syndrome du télé-scotché) qui est parfois annonciateur d'une maladie dégénérative. Certes, il y a là un élément émotionnel à l'Ïuvre, les adultes et les enfants tendus utilisant la télévision pour échapper à une situation sociale ou familiale malheureuse. Mais rappelons-nous la découverte de Reich selon laquelle l'orgone est l'énergie des émotions. L'effet de la télévision n'est pas une simple fuite " cognitive " ; il est aussi bioénergétique.

On observe très nettement cette forme bioénergétique d'accoutumance électromagnétique/oranurique quand quelqu'un essaye d'éteindre le poste de télévision. Les enfants agités ou léthargiques qui baignaient dans le rayonnement de la télévision, mais ne prêtait qu'une attention distraite à l'émission, se mettent soudain à protester vivement parce qu'on essaie de l'éteindre. Même les adultes souffrant de ce syndrome sont troublés à l'idée d'éteindre la télévision, qui les obligerait à sortir de cet état de légère catatonie pour établir un contact émotionnel (bioénergétique) avec d'autres êtres humains. Certes, le contenu de l'émission joue aussi un rôle : plus les sollicitations sont violentes, cruelles et sexuellement excitantes, plus elles touchent les attentes sexuelles refoulées et la colère rentrée qui affectent les gens dans notre société pour nourrir davantage encore leur syndrome. Les télé-scotchés, adultes comme enfants, ne regardent que rarement, voire jamais, les chaînes éducatives.

Autre réaction du même type, celle de l'enfant qui n'a plus de pièces de monnaie ou à qui l'on ordonne de quitter une salle de jeux vidéo. Ce sevrage provoque l'angoisse et même de violents éclats chez l'enfant comme chez l'adulte. Ott a montré que ces appareils, en particulier les postes de télévision et les tubes fluorescents, provoquent souvent l'hyperactivité chez les enfants. D'autres chercheurs actuels ont observé des troubles du comportement similaires, qui renforcent l'isolement social et la rigidité affective chez les jeunes enfants qui sont intoxiqués par leur ordinateur. Certains enfants drogués d'ordinateur souffrent désormais de cataracte du fait de l'exposition constante au CTR (tube à rayon cathodique) des ordinateurs, et la leucémie pourrait aussi être une maladie liée à la technologie. L'oranur dans les salles d'ordinateurs scolaires et dans les salles de jeux vidéo est si intense qu'il en devient immédiatement sensible. Les rayons télévision des grands magasins, qui comptent aussi beaucoup de tubes fluorescentes, frappent également le passant occasionnel d'une grande quantité d'oranur.

J'ai observé personnellement un cas évident d'intoxication au rayonnement de la télévision chez trois enfants hyperactifs qui passaient des heures chaque jour devant le poste mais n'accordaient qu'une légère attention au contenu des émissions. Dès l'instant où ils rentraient de l'école, le poste devait être allumé. Lorsque la télévision fut finalement éteinte (la mère exaspérée dut couper le fil électrique pour venir à bout de ses gosses ingénieux), on entendit une plainte de protestation douloureuse et une période d'agitation pire encore s'ensuivit. Cependant, au bout d'une semaine environ, les enfants finirent par se calmer et commencèrent à se trouver de nouveaux amis et de nouvelles activités, et leur hyperactivité disparut complètement. La mère se débarrassa du gros téléviseur couleur et se procura un petit poste noir et blanc. Même si les enfants eurent par la suite la permission de regarder le poste noir et blanc autant qu'ils le désiraient, ils ne retombèrent jamais dans le même piège et le syndrome d'hyperactivité ne réapparut pas. Dans tous ces exemples, le système énergétique de l'être humain était devenu intoxiqué à l'agitation électromagnétique/oranurique, qui exigea un effort conscient et déterminé pour la surmonter.

Quand on utilise un accumulateur d'orgone dans un environnement oranurique ou dorique, toutes les considérations ci-dessus sont de la plus haute importance, étant donné que l'accumulateur amplifie les conditions énergétiques présentes dans l'environnement local, quelles qu'elles soient. Si de l'oranur ou du dor est présent, l'accumulateur amplifiera ces tendances et conférera un caractère toxique, nocif à sa charge. Dans certains cas, les effets de l'oranur et du dor sont à la fois persistants et répandus et ne peuvent pas être modifiés par une simple modification de objets dans votre maison. C'est souvent le cas dans les grandes villes polluées et toujours le cas dans les régions proches de centrales nucléaires. En ce qui concerne les centrales nucléaires, une distance d'environ 50 à 80 kilomètres est un minimum pour se protéger des effets biologiques des émissions de radiations faibles ainsi que pour utiliser un accumulateur. De même, si vous vous trouvez à quelques kilomètres de lignes à très haute tension, ou d'un grand émetteur de radio, l'utilisation d'un accumulateur est déconseillée. Pareillement, n'utilisez pas un accumulateur si votre zone a été récemment victime d'un accident nucléaire ou de retombées radioactives.

Dernière série de recommandations. On ne devra jamais utiliser un accumulateur dans un mobile-home ou une maison couverte d'une enveloppe ou de panneaux d'aluminium. L'aluminium donne un caractère nocif à l'énergie orgonale, et il est conseillé de ne pas vivre à l'intérieur de telles structures, même si un accumulateur n'y est pas construit ou entreposé. Les mobile-homes avec des parois de bois sont sans danger. Cependant, on notera que certains mobile-homes et bâtiments sont isolés avec de la fibre de verre qui comporte un renfort en aluminium. Si cette sorte d'isolation est utilisée en grande quantité, elle aura quasiment le même effet que des parois en aluminium et fera de la maison un grand accumulateur en aluminium. De même, les maisons à toiture métallique ou les nouvelles constructions à armature en acier et non en bois agirons un peu à la manière d'un grand accumulateur. J'ai vécu dans de telles structures durant de courtes périodes et, même sans accumulateur, elles ont tendance à accumuler de fortes charges. Elle peuvent troubler le cycle du sommeil et entraîner une amplification de l'effet d'oranur en cas d'utilisation de tubes fluorescents, de fours à micro-ondes ou de postes de télévision. Les maisons modernes conçues pour réaliser des économies d'énergie ont souvent une ventilation insuffisante, ce qui aggrave encore la situation énergétique. Personne n'aurait envie de vivre à l'intérieur d'un accumulateur, et la surcharge qui apparaît spontanément à l'intérieur de telles structures aura tendance à rendre à moitié fou la plupart des gens sensibles.

Apprenez à reconnaître le dor et l'oranur, de sorte que si jamais vous vous sentiez mal à l'intérieur d'un bâtiment ou d'un accumulateur, vous puissiez prendre les dispositions adéquates pour en éliminer les effets. Aérez la pièce et vérifiez qu'il n'y a aucun poste de télévision, tube fluorescent et autre appareil en fonctionnement dans les pièces voisines ou aux étages supérieur ou inférieur. S'il y a déjà un accumulateur dans les lieux, aérez-le aussi et apprenez à le laver à l'eau. Suivez les indications fournies au chapitre suivant pour " Nettoyer votre environnement énergétique ". La sensation subjective éprouvée dans un accumulateur devrait être une sensation de chaleur, de bien-être et de détente. D'où l'extrême importance d'apprendre à connaître son environnement énergétique ainsi que la sensation de son propre corps et de ses organes. Il est clair que les facteurs liés à la vie " civilisée " ont souvent des effets nettement négatifs sur le champ énergétique orgonal de la terre, comme sur votre maison et sur vous-même. Tout ce qui peut troubler ou agiter le champ énergétique orgonal de l'atmosphère terrestre, ou de votre maison affectera gravement aussi votre propre énergie vitale. Le prochain chapitre est centré sur ce qui peut être fait pour diminuer ou éliminer ces effets toxiques.

*le DOR (dead orgone) est l'orgone totalement épuisé, mort, et l'ORANUR (orgone/uranium) est l'orgone surexité, frébrile, "énervé".