A une époque aujourd'hui
provisoirement révolue, l'empire humain traversait l'une des plus
grandes crises de son histoire. En effet, les vagues successives des armées
du chaos réduisaient à néant tous les effort que les
mortels avaient mis en oeuvre pour construire un semblant de civilisation,
massacrant et détruisant tout sur son passage.
C'est en ces périodes de troubles que
naquit l'El Haya, celui qui allait devenir le fléau du vieux monde.
Chapitre 1 : chasse au gobelin.
Kru passa ces premières
années dans une ferme de la province du Middenland, loin du tumulte
de la guerre. Si il avait déjà entendu parler des combats
féroces et des fait héroïques de ses pairs, il n'avait
encore jamais encore connu la guerre, car il vivait en des terres montagneuses
assez reculées. Ses parents lui inculquèrent une bonne éducation
et son frère, soldat de la Reikguard, lui appris l'art de la guerre.
Sa vie était régie par les moissons et il ne lui arriva aucun
fait notable jusqu'à ses quatorze ans.
Un jour qu'il rentrait des
champs, il trouva ses parents en pleurs. Ils étaient accroupis devant
un chevalier en armure baignant dans son sang. Il compris aussitôt
qu'il s'agissait de son frère, la fièreté de la famille,
chevalier de la garde rapprochée de l'empereur. Il avait perdu la
vie sur le chemin de la chaumière de ses parents, alors qu'il venait
leur rendre visite en compagnie de plus fidèle ami. Des gobelins
avaient surgit d'un fourré et les avaient écrasé sous
le nombre. "Il en a tué au moins vingt", lui dit son père
en le voyant apparaître dans l'embrasure de la porte. "C'était
un vrai guerrier du Middenland, il avait la rage du loup en lui. Ton frère
est mort en brave et il est aux côtés d'Ulric à présent.",
ajouta-t-il, en tentant désespérément de cacher ses
larmes."Au moins vingt", répéta-t-il, comme pour s'en persuader.
L'enfant savait à quel point son père aimait son frère
et à quel point sa douleur devait être forte. Il connaissait
aussi la valeur de son frère et son courage. "Sûrement bien
plus", crut-t-il bon d'ajouter".
" -Va chercher les soldats
auxiliaires du village, on va nettoyer la colline.
-Je
veux venir avec vous.
-Non,
il pourrait bien avoir des orcs avec eux. C'est trop dangereux.
-Les
orcs me font pas peur ! Ces peaux vertes ont tué mon frère,
et je le vengerai, même je dois pour cela affrnter toute la tribu
!
-Qu'il
en soit ainsi, tu viendra avec nous"
Son père tira l'épée du
cadavre ensanglanté de son frère de son fourreau. Il la lui
tendit : "C'est Lame des Steppes, l'épée de ton défunt
frère. L'empereur lui avait offerte en main propre, pour le remercier
de lui avoir sauvé la vie. Elle te revient de droit à présent.".
La petite troupe serpentait
sur le chemin qui longeait la colline du Pré Aboyant. La grande
majorité du contingent était en fait des paysans du village.
"On se demande pourquoi ils sont dans l'armée de réserve
!", pensa l'enfant en souriant. En effet, les uns était trop gros,
les autres trop petit...Aucun n'obéissait aux critères de
recrutement de l'armée régulière impériale...
Seul lui et son père se détachaient du reste du groupe :
grands, beaux et biens bâtis, ils faisait figure de champions comparés
aux autres.Il émanait d'eux une aura de réussite et de gloire
qui inspirait la confiance."De vrais Middenheimers", pensa-t-il.
Ils débouchèrent
bientôt sur une clairière où des gobelins avaient visiblement
séjourné. L'herbe, auparavant d'un vert magnifique avait
était brulée par les nombreux feux allumés par ces
petits êtres cupides. Un partie de la forêt avait apparemment
pris feu, sûrement à cause de braises mal éteintes.
De la chaire faisandée gisait un peu partout aux alentours du groupe,
dégageant une odeur infecte.
"Les
saloperies", siffla un soldat,visiblement ébahi par tant d'inconscience.
Soudain, un bruit discordant de cor primitif
retentit, accompagné par les piaillements des petits être
hystériques :
"On
va leur péter la gueule !"
"Ils
sont foutus !"
Les gobelins semblaient cependant parler ainsi
pour se donner du courage, car aucun d'entre eux n'osait s'élancer
le premier. Opposés à un rempart d'êtres rachitiques,
les Middenheimers se concertèrent du regard et s'échangèrent
un sourire malsain. Ils chargèrent des gobelins tremblants de peur,
et les hachèrent jusqu'au dernier.
Redenscendants de la colline,
les hommes se recontaient leurs exploits. L'un d'eux interrogea l'enfant
: "Et toi, combien ?"."Bien plus que vingt, bien plus", répondit
l'interressé en fixant Lame des Steppes d'un regard dément...
Chapitre 2 : L'exode
Les années passèrent
rapidement et l'enfant devint un homme. Il était devenu lunatique
et aggressif, et ses amis s'en méfiaient.
Un jour, lors d'un tournoi
organisé par le comte électeur du Middenland, IL accomplit
des prouesses. IL avait décidé d'y participer non pour la
gloire ou l'argent, mais pour défendre l'honneur de son village,
humilié l'année précédente. Il faut cependant
noter que les tournois du Middenland n'ont rien des joutes des fières
bretonniens et qu'ils tiennent plus de la rixe et du pugilat... Au cours
de la mêlée finale, IL se trouva isolé, tous les siens
ayant sombré dans les limbes de l'inconscience. Semblant soudain
libérer toute sa puissance contenue, IL déroba l'épée
d'un des gardes du comte qui se trouvait derrière les barrières
délimitants la zone de combat et moissona les crânes de ses
malheureux adversaires. Tous les gardes intervirent pour le stopper, mais
la plupart s'écroulèrent au sol, le corp lacéré
de coups... Une fois maîtrisé, il fut promptement amené
devant le comte électeur. Quand celui-ci l'interrogea sur les raisons
de son acte, IL répondit d'une voix sourde : "Bien plus que vingt,
bien plus...".
Le comte électeur le banni du Middenland
pour l'éternité, car il répugnait à éxécuter
un combattant de sa valeur.
L'histoire s'arrête
là pour l'instant, je n'ai pas envie d'être le seul à
me creuser les méninges...Envoyez-moi la suite de cette amorce chapitre
par chapitre et je publierai les meilleurs !