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Elf Aquitaine

Et Dieu créa les Africains et la France créa Elf : Elf est une association de malfaiteurs

Pilier de l'influence de Paris en Afrique, le groupe pétrolier Elf Aquitaine étend exploite, saigne et dévaste l'Afrique depuis quarante ans. Un véritable système d'ingérence financière et politique s'est constitué. Cette activité, les plus ignobles et les plus sanguinaires, fait l'opbjet d'investigations judiciaires.

Elf est une association de malfaiteurs, certes. Rarement trois lettres auront fait parler d'elles, si ce n'est les sigles de la CIA ou du KGB. C'est un crime contre les peuples d'Afrique : De Georges Clemenceau au général de Gaulle, l'ambition d'un approvisionnement sans pavillon national hante paris. Le miracle gabonnais va offrir à la France gaullienne les moyens de ses ambitions loin des concessions qu'il faut négocier avec les angloo-saxons (qui détiennent 70% du pétrole mondial) dans les terres réservées du Proche-Orient.

Elf Aquitaine est née en 1965, une appelation qui fleure pour exploiter le pétrole africain : Gabon, Congo-Brazzaville, Cameroun, Tchad, Angola, Nigéria. Mais la province pétrolière du gabon, comme le reste de l'Afrique postcoloniale, sera sécouée dans les années 1960

l'ancien président congolais, est un homme d'honneur, un patriote. Le Congo Brazzaville ou tout simplement "Congo Elf quitaine". Commençons par le commencement, c'est à dire au mois de juin 1992, lorsque Pascal Lissouba est élu président de la République, il gagne, en même temps, les élections législatives. Au mois de septembre 1992, constatant que son pays va mal : un medecin pour 9000 habitants, mortalité infantile élevée, dette extérieure 6 milliards de dollars, retard de paiement de salaires des fonctionnaires, Pascal Lissouba se demande où passe l'argent du pétrole congolais? Il convoque aussitôt, les responsables de la Multinationale Elf Aquitaine pour gagner un plus de pognon, afin de subvenir aux besoins des congolais, améliorer les conditions de vie de ces citoyens. La destabilisation de Pascal Lissouba commence. Sans le pétrole africain, que va devenir la France ? Car, 60% du pétrole mondial concernent les Etats-unis d'Amérique. 85% de ce pétrole congolais est déstiné à la multinationale française. En demandant un plus d'argentpour son peuple, Pascal Lissouba ne pouvait plus assurer normalement une bonne gouvernance.

L'opposition, soutenue par Elf, conteste les élections législatives. Au mois de mai 1993, de nouvelles élections législatives. Le résultat est favorable à Pascal Lissouba. Elf réagit, il est contesté automatiquement par l'opposition qui demande l'annulation du scrutin. Pascal Lissouba refuse d'annuler ce dernier. Elf Aquitaine monte Bernard Colelas et Dénis Sassou NGuesso contre Pascal Lissouba. Kolelas hésite, mais il faut savoir que l'enveloppe d'Elf méritait d'être corrompu. Pour Elf, il fallait que Pascal Lissouba quitte le pouvoir. L'armée a été divisée entre partisans de Kolelas, de Sassou NGuesso et de Pascal Lissouba. Elf Aquitaine met tous les moyens nécessaires pour aider Sassou et Kolelas, afin de destabiliser Lissouba. Des barricades ont été dressés dans les quartiers favorables à l'opposion. On compte de nombreuses victimes dans la capitale Brazzaville. Lissouba décrète à plusieurs reprises l'état de siège dans la capitale(au mois de juillet 1993). Les protagonistes se rendent au Gabon pour une possible réconciliation. C'est impensable. Comment Omar Bongo, peut-il, réconcilier Pascal Lissouba et Dénis Sassou NGuesso sans les intérêts de la multinationale française? Alors que ce dernier n'a pas un pouvoir légitime dans son propre pays à cause de la Multinationale française(85% du pétrole gabonnais appartient à Elf Aquitaine). Difficile pour le président gabonnais de trouver une issue positive dans cette affaire.

De 1993 à 1997, Pascal Lissouba n'a pas pu faire ce qu'il voulait faire. Il a été complètement destabilisé par la Multinationale. C'es normal, car le pétrole congolais échappait, de jour en jour, cette dernière. Elf Aquitaine, soutenant l'opposition, exaspérant Lissouba, semant des troubles partout avec ses agents secrets, la gouvernance de Pascal Lissouba est devenue insuportable. C'est en ce moment que Pascal Lissouba décide de retirer complètement le contrat qui le liait avec la multinationale, pour une autre multinationale anglosa-xonne. Paris averti, Pascal Lissouba est convoqué à Paris, au Quai d'Orsay, au Ministère des Affaires Etrangères. Il refuse catégoriquement de se présenter. Il l'avait déjà fait avec Mitterand, lors de son élection à la présidence de la République du Congo. Je me pose cette question : le Congo Brazzaville est-il un pays indépendant ? Quelle est la différence entre ce Congo, les Antilles ou la Corse ? Donc, Pascal Lissouba ne s'est pas présenté, il faut l'éliminer ou le dégager. La dernière solution est la bonne. Elf Aquitaine arme Sassou NGuesso qui dégage "sauvagement" Pascal Lissouba.

Le pillage caractéristique de la période coloniale et celle du néocolonialisme s'est substitué un système d'exploitation pour alimenter l'économie française. Les richesses du Congo Brazzaville ne sont pas en reste. La FRance, elle, impose la démocratie aux Africains, mais exploite leur richesse légalement comme au tant du colonialisme. C'est son bien le plus légitime. En tant que chef d'Etat, garant de la souveraineté de son peuple, comment peut-on accepter que 85% de la richesse de ce même peuple soit accaparée lâchement par une multinationale étrangère ? Certains chefs d'Etat peuvent l'accepter. Par contre d'autres, comme Pascal Lissouba, ne pourront jamais se coucher contre ce crime contre son peuple. Il a eu le courage singulier de revendiquer, singulièrement, le pétrole de son pays qui est le bien légitime des populations congolaises. Cet ancien président, dégagé aujourd'hui lâchement par Elf Aquitaine, a toujours fait preuve d'une grande personnalité. Ainsi, le 26 avril 1966, il abandonne ses fonctions de Premier ministre, suite à désaccords avec son président. De même, en 1973, suite à des divergences avec Marien NGouabi, il quittait le comité central de son parti, la PCT. Son combat pour la démocratie et la souveraineté de son peuple ne date pas d'aujourd'hui.

Dès le 26 juillet 1968, en compagnie de Pierre Thystère Tchicaya, Henri Lopez et Jean Sathoud, il suggerait au président Massamba Débat de remplacer le dogme sacro-saint du marxisme-Léninisme et de la dictature du prolétariat par l'idée de démocratie nationale. A l'époque, il fallait le faire. Dans le même d'ordre d'idées, Pascal Lissouba publiait, en 1972,une étude intitulée "conscience du développement et et démocratie". Un discours panafricaniste. Il sera condamné à mort en 1977 après l'assassinat de Marien NGouabi. Il sera grâcié, mais connaîtra la prison à plusieurs reprises, un challenge pour l'Afrique, un homme de conviction. Quoi de plus simple que les aspirations de nos peuples : se nourrir de leurs biens, de leur sous-sol, de vivre libre, ne pas craindre pour leur sécurité; protéger nos acquis et nos richesses et les transmettre à nos enfants. Cette ambition est-elle excessive ? Quant à Bernard Kolelas, il n'est qu'un "fossile politique", un béni oui oui, une marionnette, un point c'est tout. Sassou NGuesso, il respire Paris, il est là pour la France, rien que pour la France, uniquement pour la France. Il ne veut que le pouvoir, son propre pouvoir soutenu par la France. Un néocolonialiste, un arriviste, un égoïste qui ne pense qu'à lui seul. Des dictateurs, comme Sassou NGuessou, l'Afrique n'a rien à cirer. Les Congolais doivent s'unir pour décider définitivement de leur pétrole. Quant à Pascacal Lissouba le BON, il a été dégagé lâchement par Elf Aquitaine, la BRUTE Sassou NGuesso est là et le TRUAND, Beranard Kolelas, a tout perdu. Donc, l'histoire du Congo Brazzaville est une histoire du BON(Pascal Lissouba), de la BRUTE(Sassou NGuesse) et du TRUAND(Bernard Colelas).

"L'affaire du Congo-Brazzaville pose problème. S'il s'agit pour nous de ne plus intervenir avec notre mission militaire de coopération, ou par les accords de défense, mais par l'intermédiaire d'une société pétrolière, en l'occurrence Elf, je ne vois pas où est l'avantage en fin de compte". "Aujourd'hui encore, la France, dans certains pays d'Afrique, se confond avec Elf", diagnostiquaient en 1994 trois journalistes très informés. Au Gabon et au Congo, "Elf est depuis les années soixante, années des indépendances, plus qu'une simple compagnie pétrolière : tout à la fois la banque et le parrain des pouvoirs locaux". C'est toujours vrai. Cela risque de l'être davantage avec le doublement de puissance du groupe Elf-TotalFina." Le Monde" osera-t-il encore titiller l'un de ses plus gros actionnaires ? Son questionnement restait timide mi-1997, mais il avait le mérite d'être posé : "Avant d'incriminer la démocratie [dont, selon certains, la crise congolaise confirmait l'inadaptation à tout ou partie du continent africain], mieux vaudrait s'interroger sur l'influence déstabilisatrice qu'a pu avoir la seule vraie puissance économique du pays : Elf [...]. Si la France peut quelque chose au Congo, c'est sans doute de ce côté-ci qu'il faut regarder".

La France des "décideurs" s'en gardera bien. Peut-elle regarder Elf dans les yeux sans en être aveuglée ? Visé lui aussi par les enquêtes des juges Joly et Vichnievsky alors qu'il était encore président du Congo-Brazza, Pascal Lissouba se serait rebiffé : "Si je suis impliqué officiellement, je ferai des révélations fracassantes qui ne manqueront pas d'avoir de graves répercussions intérieures françaises". Il avait demandé à Jacques Sigolet, un associé du président d'Elf-Gabon, André Tarallo, de créer une Société Financière Congolaise (SFC), théoriquement destinée à aider les petites et moyennes entreprises. En pratique, selon un audit réalisé par le cabinet Ernest & Young, la SFC aurait plutôt servi de "caisse noir", pour récompenser en France les prestations de "professionnels" et de personnalités politiques amies.

Plus ennuyeux pour Elf, la justice française a fait saisir durant l'été 1998 les comptes de trois de ses filiales, dans une affaire à rebondissements. En septembre 1993, par l'entremise d'une société luxembourgeoise LMC, l'Etat brazzavillois obtient de plusieurs banques internationales un "prêt" de 150 millions de dollars, en principe destiné à construire des lycées, moderniser la justice et relancer l'économie. Le prêt est garanti, entre autres, par Elf-Congo. Ni les lycéens, ni les juges congolais ne voient la trace de cet argent. A Brazzaville, l'Etat ne l'a pas vu passer, mais ne porte pas plainte ! Les banques non plus, sans doute discrètement remboursées. Seul s'agite l'intermédiaire, le gérant de LMC Francis Le Perven, floué de sa commission. Victime d'intimidations, convoqué par la DST, il finit pourtant par obtenir un jugement qui contraint la caution - le groupe Elf - à le dédommager. C'est ainsi qu'on apprend, par des familiers du dossier, que l'argent du prêt a "abouti chez des proches de Pascal Lissouba, mais aurait également servi à financer des campagnes électorales françaises". Avec près d'un milliard de francs, on peut en effet diversifier les "investissements".

Elf, garant de l'opération, n'en aurait rien su ? Le Congo rompu et corrompu, son économie et ses finances ravagées servent depuis longtemps de maison de tolérance. Ou de "loge" annexe à la GLNF, ce qui revient à peu près au même, vu le laxisme du recrutement de cette obédience maçonnique. Un député gaulliste, informateur du Canard Enchaîné, leur expliquerait que les fausses factures du RPR parisien font de fréquents détours par ce pays. L'auteur présumé de ces documents de complaisance, l'entrepreneur Francis Poullain, ne manquait pas de se rendre au Congo-Brazza, accompagné du bras droit de Michel Roussin à la Coopération, Philippe Jehanne. Dans une ambiance très fraternelle. La très opaque Banque française intercontinentale (FIBA), qui croise les intérêts d'Elf et du président gabonais Bongo, continue de servir de "chambre noire" pour les redevances pétrolières : "une sorte de tiroir-caisse qui permet des mouvements de fonds, souvent en liquide, à coups de valises bourrées de billets, entre la France, le Gabon, le Congo et la Suisse". Mais au-delà, une grande partie du système bancaire français vient soutenir le régime de Brazzaville. Avec l'appui de l'Elysée, le Crédit agricole a monté fin 1998 un préfinancement de 60 millions de dollars en faveur du Congo, basé sur 1.200.000 tonnes de pétrole.

L'opération se réalise avec la Banque française de l'Orient, installée avenue George V. Dans le même immeuble que la FIBA... Début 1999, juste après les massacres de Brazzaville, Paribas a consenti un crédit de 30 millions de dollars à Sassou II. En septembre, avec la remontée du prix du baril, le régime s'apprêtait à recevoir dans des banques françaises d'importantes rallonges financières, de plusieurs centaines de millions de francs. Paribas était encore de la partie avec un montage sophistiqué d'un demi milliard, dont 300 millions à décaissement rapide. Paribas, la banque chérie de Mobutu. Cette bouffée d'oxygène coïncidait avec un nouveau durcissement du régime, qui mettait en échec de discrètes négociations de paix... François-Xavier VERSCHAVE, FxV, NOIR SILENCE, édition Les Arènes, 2000.

MON COMMENTAIRE Cette affaire Sassou-Lissouba-Oxy-Elf qui touche à la fois la Fiba de Bongo, Elf, la françafrique et Sassou lui-même, pourrait aboutir successivement à un françafriquegate, à un fibagate, à un Congogate et à un Elfgate. Cet aboutissement pourrait même conduire à une déchéance de la société Elf de sa capacité à exploiter dorénavant le pétrole congolais. Ce nouveau procès relancerait d'une manière ou d'une autre, une première plainte déposée en 1997 par Bernard Kolélas contre Elf; pour association de malfaiteurs et crimes en bande organisé, pour laquelle plainte Elf s'en était sorti à coup de corruption des magistrats en charge de ce dossier. Les juges ayant invoqué le titre de premier ministre alors encore utilisé par Bernard Kolélas pour prétexter de la non recevabilité de cette plainte. Ce qui est évidemment scandaleux au regard du préjudice subi par le Congo. Bref, quoiqu'il en soit, Elf serait par la plainte de Sassou, rattrapé par la justice française. Voilà ce qui explique l'agacement de ce responsable d'Elf-TotalFina à l'encontre de Sassou : "ou bien il est fou, ou bien il est très naïf, mais en tout état de cause, il n'est pas normal".

Que l'argent du pétrole congolais ait abouti chez des proches de Lissouba et servi à financer des campagnes électorales françaises n'est pas une surprise. Cette information ne ferait que confirmer les informations selon lesquelles Pascal Lissouba aurait financé la campagne électorale d'Edouard Balladur en 1995 contre Jacques Chirac. C'est à cela aussi qu'aurait servi un des voyages à Dolisie de Charles Pasqua (alors pro-balladurien et artisan des lois racistes contre les Noir de France). Le soutien de Chirac à l'action criminelle de Sassou Nguesso apparaît alors comme une expédition punitive pour ce crime de lèse majesté commis par Lissouba. De la même manière que François Mitérrand avait fin des années 80, puni Sassou pour son soutien au financement de la campagne électorale de Chirac lors des présidentielles de 1988. Une action judiciaire conduite depuis Paris est interprété par les américains de la plus puissante société pétrolière Oxy comme étant une déclaration de guerre. Si l'administration Clinton avait pu faire cadeau de Brazzaville à la France (contre Kinshasa), l'administration Bush quant à elle, risque bien d'être tenté de revoir sa politique africaine en passant à nouveau à l'offensif pour s'emparer de toutes l'Afrique centrale. C'est ce qui explique la panique de ce conseiller de Lionel Jospin qui n'a pas caché son courroux face Sassou : "qu'il cesse de nous prendre pour des imbéciles, ce n'est ni la France, ni Elf qui iront construire le Congo à sa place". Les républicains qui viennent d'annoncer leur intention de se doter d'un bouclier antimissile (la fameuse guerre des étoiles), pour se venger de l'humiliation subie des russes qui ont inauguré le tourisme spatial en lieu et place des américains, ne sont en effet pas réputés pour leur tendresse en matière de représailles. Et c'est dans cette atmosphère sulfureuse que Sassou s'apprêterait à voyager aux USA.

Le régime de Sassou, plus spécialisé dans le crime politique que dans le jeu démocratique, semble avoir une mauvaise connaissance de la politique internationale et sa diplomatie est assurément en panne. Du côté du régime de Brazzaville qui a décidé de jouer avec le feu avec le risque d'être lui-même emporté par les vagues, force est de constater que ni le trésor public congolais, ni la population n'a vu la trace des 100 millions de dollars liés à la hausse du prix du baril de pétrole en 1999-2000. Encore moins les milliards octroyés par le Crédit agricole et Paribas. L'affaire Sassou-Lissouba-Exy-Elf apparaît donc comme une situation dans laquelle deux voleurs se disputent le magot. Qu'un voleur (supposé ici Lissouba) se fasse détrousser par pire voleur que lui (c'est à dire en l'occurrence Sassou Nguesso) ne peut guère être satisfaisant pour le Congo. Il faut donc qu'un jour, ces fonds retombent dans les caisses de l'Etat et servent à la fois, à être redistribués à la population pour relancer la croissance et à réparer le préjudice subi par les congolais durant toutes les guerres provoquées par Sassou.

Au delà, le régime de Brazzaville plus spécialisé dans l'extermination des populations civiles que dans les droits de l'homme, plus spécialisé dans les procès en sorcellerie contre ses opposants politiques que dans la justice, s'est trouvé incapable de mener son propre audit financier ou ses propres enquêtes. Il veut s'abriter derrière la justice française pour régler ses comptes personnelles. Mais le plus surprenant est que le régime de Brazza ait eu le culot de se servir du livre de François-Xavier Verschave (qu'il venait de traîner devant les tribunaux français, non sans avoir perdu la face) pour étayer sa plainte. Y trouverait-il maintenant des vertus ? Comment Sassou peut-il une nuit attaquer un combattant des droits de l'homme (Verschave) et une autre nuit se servir de ses travaux pour fonder une action judiciaire cette fois-ci à son profit ? Ne reconnaît-il pas en fin de compte que tout ce qu'a dit Verschave dans son livre NOIR SILENCE, n'est que bien fondé ? Voilà des informations qui, si elles parvenaient aux oreilles de VERSCHAVE et de son éditeur, leur feraient bien sourire. Sassou Nguesso est ainsi pris en flagrant délit de tricherie.

SASSOU PRIS EN FLAGRANT DELIT DE PLAGIAT Il y a quelques jours, l'on apprenait par la presse que Sassou Nguesso, soupçonnant Pascal Lissouba d'avoir détourné l'argent du pétrole, entendait engager une action judiciaire contre ce dernier et la puissante société pétrolière américaine EXXON (AJOURD'HUI du lundi 23 avril 2001). Denis Sassou Nguesso aurait-il plagié le livre de François-Xavier VERSCHAVE ? C'est ce que semble indiquer certaines sources. Car d'après ces sources, Sassou aurait fondé ses accusations contre Exxon et Lissouba, sur des informations récoltées dans NOIR SILENCE de François-Xavier Verschave, notamment dans ses pages 57, 58 et 59

Ibrahima BAH