V


La vie est comme un arc-en-ciel: il faut de la pluie et du soleil pour en voir les c o u l e u r s.


Ne lis pas cette phrase, elle ne veut rien dire…trop tard !

Je m'intéresse à l'avenir parce que c'est là que je vais passer le reste de ma vie.

 

C'est pas parce qu'ils sont nombreux à avoir tort qu'ils ont raison!

 -         Si le voyage vers le passé avait été inventé quelque part dans le futur, nous aurions déjà sûrement reçu la visite d'un homme de l'avenir.

-          

"Le temps est le problème fondamental de l'existence... Le temps est succession... Exister, c'est être le temps, et nous-mêmes, nous sommes le temps... Je veux dire qu'il est impossible de le mettre entre parenthèses... Notre conscience passe continuellement d'un état à un autre, et c'est cela, le temps, la succession".

-Barjavel: - Il a tué son ancêtre?
Donc il n'existe pas.
Donc il n'a pas tué son ancêtre.
Donc il existe.
Donc il a tué son ancêtre.

Donc il n'existe pas... (Le voyageur imprudent)

 

                                            "Le nombre des atomes qui composent le monde est, bien que démesuré, limité, et susceptible en tant que tel d'un nombre limité (bien que démesuré lui aussi) de combinaisons. En un temps infini, le nombre des combinaisons possibles doit nécessairement être atteint et l'univers doit forcément se répéter. A nouveau tu naîtras d'un ventre, à nouveau ton squelette grandira, à nouveau cette même page arrivera entre tes mains identiques, à nouveau tu suivras toutes les heures jusqu'à celle de ta mort impensable". C'est sous cette forme que se présente ordinairement ce raisonnement, de son prélude insipide jusqu'à sa fin menaçant.

 

-         Chuangtse: Il y eut un commencement. Il y eut un temps avant ce commencement. Et il y eut un temps avant le temps qui était avant ce commencement. Il y eut l'être. Il y eut le non-être. Il y eut un temps avant ce non-être. Et il y eut un temps avant le temps qui était avant ce non-être. Soudain, il y a l'être et il y a le non-être, mais je ne sais pas qui de l'être et du non-être est réellement de l'être ou du non-être. Je viens de dire quelque chose, mais je ne sais pas si ce que je viens de dire dit réellement quelque chose ou ne dit rien. et immense. (La doctrine des cycles)

 

- Voyager dans le temps, c’est changer de présent.

 

-         Cooney et Altieri: Prenez le temps qu'il faudrait pour réduire en poussière l'Himalaya en le frottant avec un voile de soie tous les mille ans, multipliez-le par le nombre d'étoiles qui illuminent le ciel par une belle nuit d'été, et vous obtiendrez une parcelle du temps contenu dans l'éternité, comparable à la parcelle que représente un seul grain de sable pour tous les déserts de la terre.

-         Eckhart: - Les jours qui se sont écoulés depuis six ou sept jours et les jours qui furent il y a six mille ans sont aussi proches d'aujourd'hui que le jour qui fut hier. Pourquoi? Parce que le temps est là, dans un actuel présent.

 

Si le temps s’arrête, plus rien n’existerais, plus de « il y a ».  

  "C’est l’homme tout entier qui est le temps incarné, un temps à deux pattes qui va, qui vient et qui meurt"

Eternité, ton Nom est NON !

 

 La réalité est-elle la lune, le reflet de la lune ou la lumière de la lune? Mes sens ne sont informés que par cette lumière, constituée de vibrations. Sans l'écoulement de la durée, elle n'aurait aucune existence. La couleur des choses ne se manifeste que par les ondes qu'elles réfléchissent, et ces ondes ne sont définies qu'en fonction du temps. Celui-ci est un constituant du réel. Dans l'instant sans épaisseur que nous appelons le présent, toute dynamique est impossible; rien de ce que nous appelons la réalité n'y peut trouver place. L'instantané, c'est le néant".

Synchronicités. Une expérience scientifique réalisée simultanément en 1901 dans plusieurs pays démontra que par rapport à une série de tests d'intelligence donnés, les souris méritaient une note de 6 sur 20. Reprise en 1965, dans les mêmes pays et avec exactement les mêmes tests, l'expérience accorda aux souris une moyenne de 8 sur 20.
Les zones géographiques n'avaient rien à voir avec ce phénomène. Les souris européennes n'étaient ni plus ni moins intelligentes que les souris américaines, africaines, australiennes ou asiatiques. Sur tous les continents, toutes les souris de 1965 avaient obtenu une meilleure note que leurs aïeules de 1901. Sur toute la Terre, elles avaient progressé. C'était comme s'il existait une intelligence «souris» planétaire qui se serait améliorée au fil des ans.

Il y a une fable qui touche l'intime fugacité de la vie: la fable du moine qui s'en alla dans les bois, écouta un oiseau amorcer son chant, prêta l'oreille à un ou deux trilles, et à son retour se retrouva étranger à la porte de son couvent; car il avait été absent durant cinquante ans et de tous ses compagnons ne survivait qu'un seul pour le reconnaître.

Je dis ce que je veux, mais ce que je veux dépend de ce que je suis qui dépend de ce qui m’a fait.
Totalement nécessaire, partiellement libre.

 

Les amoureux s’enlacent et ne s’en lassent pas !

Zénon: Il n'y a point de mouvement, car il faut que le mobile arrive au milieu de son parcours avant d'atteindre la fin.

"Un trou noir c'est troublant..."

« Dans le laboratoire terrestre, il faut, pour progresser, aimer apprendre et apprendre à aimer. »

 
«Si t'aimer est un rêve, alors laisse moi dormir.» 

« Il faut deux ans pour apprendre à parler, mais toute une vie
pour apprendre à se taire. »

 
« La mort n'est qu'un changement d'état. Le corps physique n'est qu'une 

chrysalide libérant, après la mort, son papillon humain. »

  

« En naissant, tu pleurais et tout le monde riait autour de toi. Conduis ta vie de telle

sorte qu'en mourant tu souris et que tout le monde pleure autour de toi. »

 
« La nature de Dieu est un cercle dont le centre est partout et la circonférence nulle part. »


Nous ne sommes pas car on ne fait que changer.
Nous sommes car nous changeons.


" seul en ce monde dont il est le seul absent ". 
Toute durée est mémoire du passé.

Une histoire de Fou !

De doctes gens, sous un arbre assemblés, papotent pour se faire du vent. Passe un Enfant qui demande naïvement :
- Quel est le sens de la vie ?

Tout le monde se gratte un moment la tête, l'air de dire : « Il y a bien longtemps que je ne me suis pas posé la question ».
Le théologien est le premier à rompre le silence. Tout de noir vêtu, austère et sûr de lui, il répond posément :
- Mon enfant, vois-tu, seul Dieu sait la réponse. Il t'observe, et à ta mort, te jugera pour le bien et le mal que tu auras faits.
- Foutaises, mensonges et superstitions, invective le savant avec force gestes malhabiles qui font ressortir sa tenue dépareillée, laquelle doit manifestement plus au hasard qu'au bon goût ! Tu n'inventes dieu et la vie après la mort que pour mieux tenir les hommes sous ta coupe. Ecoute plutôt ceci, petit : un jour, par hasard, s'est produite une sorte de grande explosion d'où est née la matière… bla-bla-bla… les atomes ont fusionné pour former les étoiles… bla-bla-bla… sur notre planète, encore par hasard, des molécules se sont assemblées qui ont donné la vie… bla-bla-bla… par une suite d'évolutions au hasard, l'homme à son tour est apparu… bla-bla-bla… par hasard toujours, un spermatozoïde a rencontré un ovule, et ainsi tu es né.
- Halte-là, s'exclame le philosophe ! Tu prétends que le sens de la vie, c'est au fond le hasard. Mais les choses sont encore bien plus simples : la vie est absurde ! Car si je dis que nous avons tous été créés il y a cinq minutes avec toute notre mémoire, ou bien que je suis le seul à être conscient et que vous autres n'êtes que des robots énonçant des phrases sans conscience, rien ne permet de trancher. La vie est absurde, tout simplement absurde.
Et il sombre dans une profonde mélancolie. Ses doigts caressent une longue barbe hirsute où s'accrochent quelques vieux restes de repas, créés sans doute eux aussi il y a cinq minutes par un robot sans conscience.
- Tout n'est que rêve, et les rêves rêvent de rêves, renchérit timidement le poète, qui sombre lui aussi dans une profonde mélancolie et s'absorbe dans la contemplation de son soulier percé.
L'Enfant se tourne alors vers l'ascète, silencieux et figé dans une impeccable posture.
- Et toi, connais-tu le sens de la vie ?
Pendant un long moment, on n'entend que le bruit de sa respiration qui va et qui vient lentement. Et puis enfin il sort de son extase et daigne prononcer quelques mots :

- Par la concentration du souffle, on apaise le mental; par l'apaisement du mental, on atteint à la suprême vacuité. Alors, le Silence, total, absolu.
Un rire tonitruant se fait soudain entendre, et un personnage aux manières quelque peu étranges entre en scène. On le dirait fou bien que ses habits soient tout à fait ordinaires. Mais n'est-ce pas le propre des fous de vouloir passer pour normaux ? Quoiqu'il en soit, il est merveilleusement lumineux, vivant et présent.
- Ha ha ha ! Quelle vie magnifique il se fait celui-là sur son coussin, à se torturer le corps et réprimer ses désirs ! Ha ha ha !
- Qui es-tu, demande l'Enfant ?
- Oui, qui es-tu, toi, pour oser ainsi interrompre cette assemblée ?
- Je le reconnais, c'est le Fou. Je parie qu'il ne sait même pas où il est.
- Quelle question ! Je suis Ici bien sûr !
- Ha ha ha, s'exclame en cœur l'assemblée.
-Et il ne sait sûrement pas l'heure qu'il est.
- A ma montre, il est Maintenant, indubitablement !
- Ha ha ha !
- Et que fais-tu, Ici et Maintenant ?
- Je fais l'HOMME, pas vous ?
- Faire l'HOMME ? Tu aurais donc La Réponse à ma question, toi, Le Fou, demande l'Enfant en écarquillant les yeux ?
-La Réponse ? Ha ha ha ! J'en ai une en tout cas qui me convient, pleine de joie, d'amour, et de surprises. Viens voir par ici, petit.
Il s'approche d'une jeune plante, et entreprend… d'uriner copieusement dessus.
- Ha ha ha ! Voilà qui fait du bien ! Ma vessie était pleine, je l'ai soulagée; cette jeune pousse avait soif, je l'ai abreuvée. Ha ha ha !
- Qu'es-tu en vérité, demande l'Enfant ?
- Je joue à être tour à tour prêtre, savant, poète, philosophe, ascète. Je joue à être homme et femme, arbre, soleil et eau. Je suis Le Fou plein de vie. Je suis ton futur, créateur inépuisable et éternel, créateur de bonheur, créateur d'univers. Ha ha ha ! Je crée, je joue, je jouis ! Je joue, je jouis, je ris ! Je jouis, je ris, j'applaudis ! Et je rejoue !

Le Fou saisit l'enfant et l'embrasse tendrement, comme une mère embrasse son petit. Celui-ci a soudain envie d'uriner à son tour. Mais seules trois petites gouttes s'écoulent, qui tombent en courbe et s'accrochent à une toile d'araignée, et qui, reflétant le Soleil, forment un triangle parfait. Il rit, et se met en devoir de poursuivre et de rattraper ce merveilleux futur, bien décidé à en faire son présent.


Nous utilisons le temps comme microscope afin de voir son âme.



Quand il croit, il ne croit pas qu’il croit, et quand il ne croit pas, il ne croit pas qu’il ne croit pas.
« Que toutes tes pensées soient telles que si on te demandait à tout instant ce que tu penses, tu puisses toujours l'avouer sans honte. »

 

 

« Être normal dans un monde de fous, n'est-ce pas là être fou soi-même ? »  

Si vous êtes heureux comme ça, tant pis pour vous !

La vie ; un rien qui invite à la stupeur.

J'hésite

Penser est un acte religieux. Pour tout homme pensant, Dieu ne peut être qu'un pléonasme.

« Les plus belles années d'une vie, c'est celles qu'on n'a pas encore vécues. »

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