La chasse a l'alouette

 

 

Faisant naître une vraie passion dans le cœur de certaines personnes la chasse à l'alouette n'en est pas moins menacée, car de nos jours une catégorie de personne se disant protectrices de la nature ; font tout pour éradiquer ces styles de chasses ancestraux ainsi que leurs pratiquants.

Dans un passé pas si lointain des hommes se sontbattus contre des seigneurs assoiffés de pouvoir et d'orgueil ; contrôlant tout autour d'eux ; faisant croireà leurs bons sujets qu'il ne voulaient que leur bien, des hommes sont morts pour que les générations futures ; leurs génération puissent eux aussi jouir des plaisirs des riches : la chasse.

Devront-nous ; nous aussi nous battre pour garder nos droit de libertée

si chèrement payées par nos ancètres ? ....

Dans les Landes de nombreux oiseaux passent lors de leurs migrations l'alouette en fait partie.

Peu de gens pratiquent encore cette chasse qui demande savoir , ruse et patience

La chasse à l'alouette doit se situer sur un terrain dégagé a cet effet, soit dans une plaine de maïs soit au milieu de champs de verdures. Le sol de celle-ci sera labouré et semé de régras une herbe rase que les passereaux aiment bien.

Une cabane camouflée sera disposée; afin de pouvoir s'abriter les jours de pluies; et pour pouvoir entreposer le matériel nécessaire, cages, fusil, eau,et casse-croûte.

 

 

Une paire de ressorts est enterrée face à face en terre, de chaque coté du terrain face à la cabane ,sur ceux-ci sont fixée une barre de fer qui sont reliées entre elles par un câble d'acier; ou l'on fixera un filet. Un système de retenue empêche les filets de se refermer un fois les ressorts bandés.

Ce même mécanisme est commandé depuis la cabane.

 

Un appeau vivant attaché à une patte sur un balancier fait en bambou, servira à attirer ses congénères.

Le balancier étant relié au poste de chasse ; celui ci sera activé par le chasseur lorsqu'un vol d'alouette se montrera dans le ciel ; afin de simuler un oiseau se posant au sol.

Un sifflet servira lui aussi à attirer l'oiseau tant convoité.

L'art de sifflet les alouettes s'apprend de génération en génération; ce sera le père qui apprendra au fils et le fils qui apprendra à son propre fils à chanter les louanges aux passereaux, cela dure depuis des générations , jusqu'à quand gardera-t-on cette mémoire collective?

La chasse à l'alouette se pratique durant le mois d'octobre jusqu'à la mi novembre. C'est à ce moment là que les oiseaux commencent leurs migrations ; nombreux sont les passereaux qui migrent vers le sud, quittant les régions nordiques de l'Europe recherchant la douceurs des pays chauds.

Les alouettes en font parties ;

Tôt le matin le chasseur d'alouette doit tendre ses filets, dans le brouillard matinal le chant des alouettes se fait entendre ; l'œil asseyant de percer l'épaisse brume, est aidée d'une ouïe au aguets, un petit vol de cinq allouettes se détachent du brouillard, très vite le "chioullare " se met à attirer les oiseaux grâce à son sifflet, accionnant les appeaux fixés sur les raquettes grâce à des ficelle ; le bal commence. Les migratrices font un premier passage sur la chasse, puis dédaigne la nourriture que pourrait leur apporter l'herbe fraîchement poussée ; le chant du chasseur les séduisent pourtant, celles ci se posent finalement dans le pré.

Dans un élan euphorique le chasseur détant ses ressorts sur les oiseaux qui se font prisonnières sous les filets.

Les premières alouettes sont attrapées, elles serviront d'appeaux à la place de leurs congénères captives depuis des ans, qui vont grâce à ces nouvelles détenues retrouver la libertés. Notre homme leur doit bien ça, elles ont chassé avec lui pendant une saison.

Ainsi en sera t'il pendant un mois notre nemrod vivra au rythme de la nature et de la migration scrutant le ciel , observant le vol des palombes, des passereaux en tous genres : Sipo, coutyouli, des palombes.

Se mettant dans sa cabane les jours de pluie et profitant du soleil lorsque celui-ci ferrât tomber les feuilles jaunies des maïs.