Surmoi, culpabilité et fin d’analyse

Hervé GISIE

Dans un article de 1933 intitulé “ Transfert et Amour ”, Jekels et Bergler font la présentation de l’intuition clinique suivante : il y aurait un rapport étroit entre l’amour et la culpabilité. Ce n’est pas seulement que l’amour est souvent coupable, disent-ils, c’est qu’on aime pour échapper à la culpabilité. L’amour dans son fond ne serait pas simplement besoin d’être aimé, mais besoin d’être aimé par qui pourrait vous rendre coupable. Et, justement, si l’on est aimé par celui ou celle-là, tout va considérablement mieux.

Même si la culpabilité n’est pas toujours présente dès le début du déclenchement d’un amour, voire dans un coup de foudre, “ il arrive avec le temps que viennent se centrer sur l’objet aimé tous les effets d’une censure active. Ce n’est pas simplement qu’autour de lui se regroupe tout le système des interdits, mais aussi bien que c’est à lui que l’on vient — fonction si constitutive de la conduite humaine — demander la permission. Il convient de ne point du tout négliger, dans des formes très authentiques, de la meilleure qualité, de la relation amoureuse, l’incidence, je ne dis pas de l’idéal du moi, mais bel et bien du surmoi comme tel, et dans sa forme la plus opaque et la plus déroutante ”. (1)

A côté de cette observation clinique, Jekels et Bergler s’efforcent, tout au long de l’article, de répondre aux difficultés que pose la théorie du narcissisme quand on la considère dans son rapport à tout investissement libidinal possible. N’ayant pas les registres du Réel, du Symbolique et de l’Imaginaire à disposition, les auteurs se fourvoient dans une impasse et doivent admettre que l’introduction de l’idéal du moi complexifie amplement la structure du sujet.

Quoi qu’il en soit, cet exemple intéressant montre que, si anodine soit-elle, la simple opération de distinction entre amour et culpabilité fait immédiatement entrer en jeu le surmoi, l’idéal du moi, la question de l’objet et du narcissisme ainsi que celle du transfert.

Déjà largement introduit par Mélanie Klein, le surmoi ne peut véritablement pas être appréhendé que sous son seul volet œdipien. Pour rendre compte de la clinique, l’existence d’un surmoi pré-œdipien est indispensable à considérer. La prise en compte d’un surmoi pré-œdipien inhérent à la prise de l’enfant dans le discours de l’Autre est d’une grande pertinence car elle vient rappeler que l’aspect le plus restrictif de la parole est d’ordre surmoique. Toutefois, le surmoi et l’idéal du moi sont communément défini comme étant deux des héritiers du complexe d’Œdipe. Profitant de cette position, elle va plus aisément permettre la mise en lumière d’un aspect essentiel ; que les origines du surmoi ne sont pas séparables de celles de l’idéal du moi. Tout en étant distinctes, elles sont couplées. Le surmoi renvoyant toujours à l’idéal du moi, instance symbolique qui ancre le sujet.

 

Fascination collective

En 1921, dans “ Hypnose und Verliebtheit ”, chapitre de Massenpsychologie und Ich-Analyse, Freud introduit la fonction possible de l’idéal du moi dans l’état amoureux, l’hypnose et la “ constitution libidinale d’une foule ” qui a un meneur. La question cruciale est de savoir, nous dit-il, si l’objet est mis à la place du moi ou de l’idéal du moi. Bien qu’assez ambigu au premier abord, Freud distingue bien l’état amoureux de l’hypnose en ceci que “ la relation hypnotique est un abandon amoureux illimité, la satisfaction sexuelle étant exclue, alors que dans l’état amoureux celle-ci est repoussée pour un temps et demeure à l’arrière-plan à titre de but possible ultérieurement ” L’hypnose serait donc l’état amoureux avec exclusion des tendances directement sexuelles. Plus tard, en regard de l’élaboration de l’objet a, Lacan radicalisera cette différence entre amour et hypnose. Dans l’amour, en tant que mirage spéculaire ayant essence de tromperie, c’est l’objet narcissique, le i (a), qui est impliqué. En revanche, dans l’hypnose, c’est l’objet a qui est en cause. Il y a ainsi une différence essentielle entre l’objet défini comme narcissique, le i (a), et la fonction du a.

C’est à partir de l’hypnose que Freud tente d’expliquer l’énigme de la fascination collective. A partir de ses observations, il donne la formule de la constitution libidinale d’une foule en ces termes : “ Une telle foule primaire est une somme d’individus, qui ont mis un seul et même objet à la place de leur idéal du moi et se sont en conséquence, dans leur moi, identifiés les uns aux autres ” (3).

Bien que Freud qualifie la relation hypnotique de formation en foule à deux, il émet toutefois un certain nombre de réserves à la considérer comme strictement identique à la formation en foule. Trop de choses restent selon lui incomprises dans l’hypnose pour que l’on puisse se permettre de faire cette équivalence. Contrairement à la formation en foule, il relève entre autres qu’il est fréquent que la “ conscience morale ” de la personne hypnotisée se montre résistante. De plus, en soulignant que l’hypnose s’écarte de la formation en foule par la limitation du nombre, Freud semble pressentir que la fonction du nombre est en soi une donnée essentielle. Comment rendre compte alors du fait que dans l’hypnose individuelle, certaines limites surmoïques ne peuvent être franchies alors que dans la formation en foule, les actes les plus monstrueux peuvent être commis sans l’ombre de culpabilité ?

Pour peu que ce soit le cas, la différenciation des instances (moi, idéal du moi, moi idéal, surmoi…) engendre chez le sujet une culpabilité inconsciente ou angoisse de culpabilité. Le symptôme permet d’arrimer une part de l’angoisse de culpabilité, mais il en reste néanmoins une part résiduelle non canalisée. Et c’est dans la possibilité de se décharger de cette culpabilité résiduelle qu’il faut comprendre l’un des ressorts principal et spécifique de la fonction de la psychologie des foules par rapport à la psychologie individuelle.

La mise en place d’un leader permet à chaque sujet de décharger sur lui cette culpabilité résiduelle. Croyant être préalablement en rapport direct avec le meneur, les individus vont ensuite pouvoir s’identifier mutuellement.

Par quelle opération cette décharge peut-elle se réaliser ? Le surmoi peut être considéré comme l’instrument qui sans cesse mesure l’écart entre le moi et l’idéal du moi pour faire contrainte. Il est cette instance dynamique agissante qui vient garantir ce jeu de comparaison inconscient entre le moi et l’idéal du moi. Le moi n’étant jamais à la hauteur de l’idéal du moi, c’est de cet écart que naît la culpabilité. Dans le cas de la psychologie des foules, l’objet extérieur idéalisé venant tout d’abord se coller à l’objet du moi en rendant l’“ intégrité ” du moi inutilisable, se conjoint de cette façon à l’idéal du moi. Grâce à cette opération de suture permettant l’identification mutuelle de chaque individu, l’écart entre moi et idéal du moi est élidé et la levée de toute culpabilité en est l’effet résultant.

Sans que Freud puisse vraiment les articuler, il reste à souligner que le plein succès de cette opération requiert encore l’intervention d’autres facteurs qui sont absents de la sphère de l’hypnose individuelle. Un certain type de discours et sa théâtralisation ainsi que la pression due au nombre d’individus en sont les figures de proue.

L’efficacité de la tempête discursive promulguée tient à son caractère injurieux et stéréotypé. Alliant slogans et propagande, ce bain discursif intègre tonalité, musicalité, rythmicité et pulsation. De poids éminemment surmoïque, cet archaïsme du discours qui a rapport à la pure jouissance des mots va réussir ce véritable tour de force. Que l’objet extérieur va pouvoir venir prendre valeur d’incarnation même du surmoi, dans une entière collusion avec l’idéal du moi (4).

Songeons alors à ce que Lacan introduisait dès les premières pages du Séminaire XX, Encore (1972-1973). “ Rien ne force personne à jouir, sauf le surmoi. Le surmoi, c’est l’impératif de la jouissance — Jouis ! ” Autant dire pour terminer que le leader n’aura aucune difficulté à pousser à la jouissance, et ceci dans une totale éradication de la dimension du désir.

Un autre élément essentiel est la foule elle-même. Rien que du fait qu’un sujet se retrouve sous la pression d’une foule, sa singularité se trouve fragilisée. En faisant vaciller l’idéal du moi d’un sujet, la dynamique de la foule a pour effet de mettre l’ancrage symbolique du sujet à rude épreuve, voire de le mettre radicalement en défaut.

L’identification à l’idéal du moi se fait toujours par ein einziger Zug. Le noyau originaire de l’idéal du moi, c’est le trait unaire, d’ordre strictement symbolique. Cet entre-deux du signifiant qui permet qu’il y ait du signifiant est mis en défaut dans la dynamique de la foule. Et c’est dans ce défaut qu’il y aurait comme une distraction d’une part du père symbolique qui ne consistera plus à cet endroit qu’en l’espèce du père premier, archaïque, que Freud appelle esquissement viril — celui de l’incorporation — qui n’offre aucun arrêt à la désintrication des pulsions de vie et de mort (5).

C’est à cet endroit que la voie est ouverte à l’institution d’un père archaïque tout puissant, un grand A non barré féroce et obscène. Révélant l’absence même de mots, cette part non symbolisée pourra s’actualiser par un trait qui viendra capter l’être tout entier. Que se produit-il donc pour que chaque individu entre dans cette sorte de fascination qui permet la prise en masse, la prise en gelée d’une foule ? Pour que tous les sujets aient collectivement, au moins un moment, le même idéal, qui permet tout et n’importe quoi, il faut que l’objet extérieur soit pris en tant qu’ayant un trait commun, einziger Zug. Ainsi en convoquant du trait unaire, l’idéalisation du leader articule la question de l’idéal du moi et de l’identification. Ce serait cette homogénéité d’essence des valeurs qui se suturent (idéal du moi et trait unaire) qui garantit le “ succès ” du mécanisme tout à fait particulier de la fascination collective.

De l’hypnose à la psychanalyse

Contrairement à la psychologie collective où la dimension de l’objet est absente et reste à constituer, l’hypnose est à comprendre différemment. En reprenant le schéma de Freud, la lecture de Lacan va substituer l’objet freudien par l’objet a issu de sa perspective où il donne place au pulsionnel. De cette manière, il donne son statut à l’hypnose individuelle en superposant à la même place l’objet a comme tel et ce repérage signifiant qui s’appelle l’idéal du moi. Après les quatre séances consacrées à la spécificité accordée dans le Séminaire XI (1964) à la pulsion scopique, Lacan montre que l’objet a peut être identique au regard. Nous pouvons dès lors comprendre que le nœud de la relation hypnotique, c’est le regard de l’hypnotiseur en tant qu’objet a représenté par le bouchon de cristal, ou n’importe quoi d’autre, pour peu que ce soit brillant.

“ Définir l’hypnose par la confusion, en un point, du signifiant idéal où se repère le sujet avec le a, c’est la définition structurale la plus assurée qui ait été avancée ” (6). Or, nul n’est sans ignorer que c’est en se distinguant de l’hypnose que la psychanalyse s’est instituée. Destiné à rester suturé dans l’hypnose, le ressort fondamental de l’opération analytique est de mettre l’idéal du moi, I, le plus à distance de a.

Le schéma optique

Lacan commence son retour à Freud en partant de cette métaphore optique de la “ projection ”. Le corps, c’est l’imaginaire. L’enfant, n’ayant qu’une expérience morcelée de son propre corps, anticipe l’image totale de son propre corps grâce à la visualisation du corps de l’autre. Telle est la première appréhension freudienne de Lacan. “ Mais Lacan n’en restera pas là. Il va prendre deux directions, l’une du côté de l’identification, l’autre du côté de la jouissance, pour en montrer leur opposition, chacune renvoyant à son propre pôle ” (7).

Pour montrer clairement la distinction entre le moi-idéal et l’idéal du moi et pour expliquer le processus de la cure analytique, Lacan, dès le Séminaire I (1953-1954), utilise un modèle physique bien connu sous le terme de schéma optique. Ce dernier montre qu’au miroir doit s’ajouter l’idéal du moi, grand I de valeur symbolique, point d’où je peux me voir comme satisfaisant en mon image. Le schéma optique sera longuement réutilisé plus tard en s’enrichissant des commentaires des séminaires successifs. S’appuyant sur ce schéma, Lacan donnera une représentation partielle du travail analytique.

L’effacement progressif de cet Autre comme miroir de 90° entraîne le sujet $1 en $2 dans l’espace de ses signifiants “ derrière le miroir ”, jusqu’en I. Grâce à l’opération analytique, le sujet $ percevra en I, directement a et l’illusion du vase inversé en même temps que son reflet i’(a) dans le miroir A horizontal.

Bien que ce schéma illustre que la perspective de l’opération analytique est bien de distinguer I de a, Lacan indique toutefois que ce modèle trouve sa limite dans l’impossibilité de rendre compte de la non-spécularité de l’objet a.

Il faut attendre le Séminaire IX, L’Identification (1961-1962) pour que Lacan élabore la topologie d’un objet a non spéculaire, d’un objet qui ne peut pas se retrouver dans le miroir. C’est la topologie du plan projectif ou cross-cap. Ce cross-cap se découpe en effet en une part spéculaire, la bande de Moebius, et en une part non spéculaire, la rondelle caractéristique de l’objet a.

Une année plus tard, dans le Séminaire X, L’Angoisse (1962-1963), il utilise pourtant encore une fois une nouvelle forme du modèle optique à propos de l’objet a. Ce schéma exprime que “ tout l’investissement libidinal ne passe pas par l’image spéculaire ”, “ il y a reste ”, c’est ce reste que le phallus caractérise et ce phallus ne peut se repérer que sous la forme d’un manque (- phi). C’est ce manque qui est cerné d’une coupure au niveau de l’image spéculaire, précisément en regard de l’objet a.

Opération analytique et fin d’analyse

Cependant, Lacan se dégagera peu à peu de cette perpective présentifiée par le schéma optique en donnant de plus en plus de place au pulsionnel et à son objet : l’objet a. Avançant dans cette voie nouvelle, il accorde dans le Séminaire XI, Les Quatre concepts fondamentaux de la psychanalyse (1964) une attention toute particulière à la pulsion scopique et à son “ objet/sujet ”, le regard. Et ceci, car contrairement aux autres, sa spécificité est que tout en se situant dans le visuel, le scopique fait échec à l’idéal du moi comme fondement et garantie de cette image spéculaire qu’est le moi.

“ Grand I, ce point d’où je me vois comme satisfaisant en mon image, est frappé d’impossible. Cet impossible qu’est le réel est introduit par le pulsionnel ” (8).

Position de l’analyste

Ainsi, “ toute conception de l’analyse qui s’articule — et Dieu sait si elle s’articule avec innocence — à définir la fin de l’analyse comme identification à l’analyste, fait par là même l’aveu de ses limites. Toute analyse que l’on doctrine comme devant se terminer par l’identification à l’analyste révèle, du même coup, que son véritable moteur est élidé. Il y a un au-delà à cette identification, et cet au-delà est défini par le rapport et la distance de l’objet petit a au grand I idéalisant de l’identification ” (9).

Si dans le premier temps du transfert, l’analyste est appelé par l’analysant à incarner I, point d’où il se sentira aussi satisfaisant qu’aimé, le désir de l’analyste devra, dans un second temps, être en mesure d’isoler le a séparateur. “ L’opération et la manœuvre du transfert sont à régler d’une façon qui maintienne la distance entre le point d’où le sujet se voit aimable, — et cet autre point, où le sujet se voit causé comme manque par a, et où a vient boucher la béance que constitue la division inaugurale du sujet ” (10).

Dire que le transfert est la quête de sa cause revient à dire que sa “ liquidation ”, c’est son analyse. Le transfert procède de cette collusion de I et de a et s’exerce dans le sens de ramener la demande à l’identification. Et c’est pour autant que le désir de l’analyste, qui reste un x, tend dans le sens exactement contraire à l’identification que le franchissement du plan de l’identification est possible, par l’intermédiaire de la séparation du sujet dans l’expérience.

Ce décollement du pôle signifiant du pôle de l’objet a, c’est aussi traverser le fantasme qui tend intrinsèquement à la suture, $ à a. Car, “ à poser le fantasme dit fondamental comme une pure séquence signifiante, à négliger la place de l’objet, à éviter le mouvement entre l’objet a et l’image spéculaire i (a), il y a risque de construire un nouveau Golem analytique, où se déchaînerait le retour du réel. […] La séparation reste en suspens. […] Considérer la traversée du fantasme comme pure reconnaissance d’une chaîne signifiante et non comme la manière dont l’objet écorne le sujet c’est perdre de vue la subdivision entre une jouissance phallique et une jouissance Autre ” (11). “ Traverser le fantasme, ce n’est pas s’en laver les mains, c’est toujours reparcourir le chemin de la levée des erreurs sur l’objet a qui institue la séparation, comme décollement de la parure ” (12).

Lacan soulignait que si le transfert est ce qui de la pulsion écarte la demande, le désir de l’analyste est ce qui l’y ramène. De cette façon, après le repérage du sujet par rapport au a, l’expérience du fantasme fondamental devient la pulsion. Comment un sujet qui a traversé le fantasme peut-il vivre la pulsion ? En réponse à cette question qui pose l’au-delà de l’analyse, peut-on parler de sublimation en tant que développement de mécanismes différents du refoulement ? Le pousse-à-témoigner surgissant dans de nombreuses fin de cure ne viendrait-il pas attester d’un changement de trajet de la pulsion ?

Du surmoi

Qu’en est-il alors du surmoi dont nous avons dit qu’il était toujours intimement articulé à l’idéal du moi ? Se situant topiquement entre l’idéal du moi et l’endroit où le sujet se voit causé comme manque par a, le point de séparation est difficile à manier dans la mesure où tout en étant différencié, il reste toujours dans une grande proximité de l’exigence surmoïque. Ne pourrait-on pas alors définir la psychanalyse, dans les termes de la seconde topique “ comme la déprise du caractère insensé, aveugle, tyrannique de l’exigence surmoïque : hydre du surmoi qui détermine les symptômes est ce point où le sujet est joué par la loi. Lieu où convergent les arêtes de la jouissance. […] Le surmoi est obéré par le système du langage et donc par le registre de la loi ; il en est à la fois la figure “ obscène et féroce ” et sa méconnaissance. […] Le pousse-à-témoigner de fin de cure ne serait-il pas la levée, par l’effet de parole, d’une partie du voile de cette méconnaissance de la loi ? Le déchirement du scénario fantasmatique qui préside à cette loi “ incomprise ” désarrime le sujet de son fantasme ” (13).

Le pousse-à-témoigner dans son étrange rapport à la théorie analytique n’est-il pas le sceau d’une victoire sur le jugement surmoïque ?

1. Jacques Lacan, Le Séminaire, Livre VIII, Le transfert, Le Seuil, Paris, 1991, p. 395.

2. Sigmund Freud, Essais de psychanalyse, “ Etat amoureux et hypnose ”, Payot, Paris, 1981, p. 180.

3. Ibid., p. 181.

4. Jean-Richard Freymann, “ Symptômes et délires ”, Cours ULP, Strasbourg, 1996-1997.

5. Jacques Hassoun, Les Passions intraitables, Aubier, Paris, 1993, p. 55.

6. Jacques Lacan, Le Séminaire, Livre XI, Les Quatre concepts fondamentaux de la psychanalyse, Le Seuil, Paris, 1973,

7. Philippe Julien, “ Image du corps et fin d’analyse ”, in revue Apertura, n° 14, consacrée au thème : Le corps, p. 130.

8. Ibid., p. 122.

9. Jacques Lacan, op. cit., p. 244.

10. Ibid., p 243.

11. Jean-Richard Freymann, Les Parures de l’oralité, Arcanes, Strasbourg/Paris, 1992, p. 32.

12. Ibid., p. 42.

13. Ibid., p. 41.