Membre de ClickFR, Reseau francophone Paie-Par-Click

 

 

 

           Page Principale

 

              Actualités

 

          Armée de Terre

 

           Armée de l'air

 

         Marine Nationale

 

                Missiles

 

  Dossier militaire français

 

   Dossier militaire internationale

 

                   Liens

 

                  Forum

 

              Écrivez moi

 

 

Le Vextra (futur VBCI français)

 

Dans cinq ans, les fantassins des unités blindées-mécanisées combattront à bord du Véhicule blindé de combat d'infanterie (VBCI). Répondant aux futurs besoins d'engagement de l'Armée de terre, ce blindé constituera un système d'armes mobile et de haute technologie.

Destiné à remplacer l'AMX 10 P pour le transport et l'appui des fantassins, le Véhicule blindé de combat d'infanterie (VBCI) sortira des chaînes de montage en 2006, trois ans après les premiers prototypes. Décliné en deux versions, véhicule de combat d'infanterie (VCI) et véhicule poste de commandement (VPC), le VBCI s'adaptera aux missions futures de l'Armée de terre. D'ici 2006, 54 VCI et 11 VPC seront construits, puis une centaine d'engins seront assemblés chaque année, pour atteindre en 2013 une production totale de 700 unités (550 VCI et 150 VPC).

En phase de développement depuis cette année, il sera produit par un " groupe momentané d'entreprises " rassemblant Giat Industries et Renault Véhicules Industries. Le VCI équipera les régiments d'infanterie et, grâce au système d'information régimentaire (SIR), le VPC servira de véhicule de commandement pour les régiments de chars et d'infanterie des brigades blindées et mécanisées. Dans une logique d'optimisation et de remplacement du matériel actuel, au profit d'engins répondant aux exigences des conflits futurs, un cahier des charges a été élaboré par l'Armée de terre, en collaboration avec la DGA et l'industriel.

 

Caractéristiques

En premier lieu, le VBCI doit être doté d'une mobilité tactique et stratégique élevée, afin d'être engagé au plus près de l'adversaire. A l'inverse de son prédécesseur chenillé l'AMX 10 P, il sera équipé de 8 roues, avec deux essieux directeurs à l'avant. Ce choix est le fruit d'un compromis entre les impératifs budgétaires liés aux coûts des engins à chenilles d'un côté, et les exigences de mobilité et les améliorations techniques que les véhicules à roues peuvent apporter, de l'autre.

De 7,6 m de long sur moins de 3 m de large et un peu plus de 3 m de haut avec la tourelle, le châssis en aluminium supportera les 26 tonnes du blindé en ordre de combat. Son moteur élaboré par RVI sera dérivé de la gamme civile : un groupe motopropulseur (GMP) avec chaîne cinématique à ponts centraux. Il atteindra une vitesse de 90 km/h sur route, et dispose d'un large rayon d'action avec 750 km d'autonomie. Cette mobilité opérative ira de pair avec une bonne mobilité stratégique puisque le VBCI sera projetable sur de longues distances, par voie aérienne, ferrée ou maritime.

Combat

      De plus, le véhicule de combat devra impérativement être capable d'embarquer " un module significatif d'infanterie ". Un groupe de 11 combattants équipés du système FELIN1 devra pouvoir s'y installer dans des conditions d'ergonomie satisfaisantes. Un chef de groupe et 8 fantassins pourront débarquer, tandis que le pilote et le chef de bord resteront à bord du blindé. Dans le cas du VPC, l'équipage sera composé du chef du PC, du pilote et de 4 opérateurs des systèmes d'information et de communication intégrés à bord.
Ensuite, le VBCI devra avoir un niveau de protection et une puissance de feu substantielle. Son blindage, qui pourra au besoin être renforcé, résistera à toutes les menaces du champ de bataille, jusqu'au moyen calibre - tirs d'armes légères d'infanterie ou de blindés légers. Pour l'appui des fantassins débarqués, il sera armé d'un canon de 25 mm, d'une mitrailleuse calibre 7,62 mm et d'un lanceur de fumigènes. Des moyens d'acquisition optique, infrarouge et télémétrie renforceront la vue du tireur. Contre les tirs fratricides, la tourelle intégrera le dispositif d'identification au combat (DIC) et sera compatible, pour la formation, avec le simulateur de tirs de combat (STC). Enfin, le VCI disposera du système d'information terminal (SIT) avec sa cartographie digitale, couplée à un navigateur GPS pour l'aide au positionnement.
Le VBCI sera donc armé et équipé pour trouver avantageusement sa place dans un champ de bataille numérisé, où la maîtrise de l'information constitue l'une des clés de la conduite des opérations.