AVANT PROPOS

Le but de l'article est de mettre en lumière les divers combats que mena Alexandre et les différents personnages de son époque. Ainsi que d'essayer d'expliquer la vie de ce Conquérant de légende que fut Alexandre III de Macédoine - ou Alexandre le Grand - comme on le nome toujours, né en 356 av. J.C, mort de paludisme en 323, au retour d'une fabuleuse expédition.

Il n'est peut-être pas inutile de préciser que la Macédoine antique n'était guère plus vaste que la Macédoine moderne (Etat issu de l'explosion de la Yougoslavie en 1992 dont la capital actuel est Skopje.). C'était comme de nos jours, un état continental, montagneux, sans accès à la mer, situé au cœur des Balkans. Elle avait pour voisins : à l'est la Thrace[province actuelle de Grèce], dont elle était séparée par le fleuve Strymon [la Struma de nos jours] ; à l'ouest l'Epire [la moderne Albanie] ; au nord l'Illyrie [l'ex-yougoslavie] ; au sud la Thessalie [province Greque], dont elle était séparée par le massif du mont Olympe.

Les Macédoniens avaient la même origine que les Grecs ; ils s'étaient fixés dans la région au VIII^éme siècle av. J.C. Y avaient fondé un royaume, sa capital au début de son histoire était Aigéai, sur lequel régnait la dynastie des Argéades, instauré en 696 av. J.C et qui connut son apogée sous le règne de Philippe II, père d'Alexandre.

Après sa mort, nombreux fut les écrits publiés sur lui que sa mémoire ne tarda pas à se déformer. Les auteurs principaux étants les suivants :
- Ptolémée de Pella, un de ses généraux qui devint par la suite roi d'Egypte.
- Aristobule de Cassandria, qui avait également servi sous ses ordres.
- Callisthéne, neveu d'Aristote, qui fut pendant quelques temps attaché à son état-major en qualité d'historiographe officiel.
- Euméne de Cardie, son chancelier, chargé aussi de tenir les journaux officiels.
- Diotote d'Erythrée, qui assistait Euméne dans son travail.
- Marasyas de Pella, ami d'enfance.
- Néarque de Crète, ami et amiral de la flotte Macédonienne.
- Onésiorite, officier de marine qui pilota la nef royale à la descente de l'Indus.

Chronologie : Chaque cité a un calendrier qui lui est propre et le moins mal connu est celui d'Athènes. Mais leurs complexités et leurs inégalités font qu'il est

presque toujours impossible de traduire les dates. De ce fait, les dates absolues proposées ici ne sont que des hypothèses vraisemblables, l'ordre des événements est à peu prés assuré.