Auteur : arc-en-ciel Date : 03/04/2002 21:29
Les adultes qui ont vécu les fessées et les giffles considèrent cela comme "normal" et transmettent cette habitude (pas toujours mais souvent) à leurs enfants.
La fin justifie-t-elle les moyens ? C'était le thème d'une autre discussion mais cela tourne autour de la même idée...
Même s'il est possible "d'apprendre une leçon" de cette manière, le souvenir VIVACE DE LA DOULEUR reste là, et il faut ensuite un long travail de pardon, de compréhension (le simple fait de savoir que les parents eux-mêmes ont appris cela dans leur enfance) pour qu'il ne reste pas un gramme de haine. Or la haine est un venin à l'intérieur de l'âme. A défaut de haine il peut rester une certaine rancoeur, même si l'on affirme haut et fort le contraire.
Le jour où elle se libère, et où l'on peut dire enfin à ses parents, quoi qu'ils nous aient fait subir "JE T'AIME", un flot de larmes peut surgir, c'est une énergie qui est restée bloquée, nouée, un non dit qui dure parfois des années, et même bien souvent toute une vie au point que le pardon arrive trop tard hélas. Je dis hélas car pardonner à ses parents ne nous libère pas nous-mêmes seulement, mais ces parents AUSSI, et quelque part c'est plus important encore, tant il est vrai que bien des parents culpabilisent. Alors à ces parents viennent aussi des larmes souvent, tant l'amour de leurs enfants les submerge.
Je sais Atil, il n'y a rien de "Zen" dans tout cela, et le mieux est encore un amour équilibré, qui ne fait dans les larmes, ou alors juste des larmes de joie simple, la joie de s'écouter, se comprendre, partager, s'entraider, etc.
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