Titre : Amertume

Auteur : val-rafale@club-internet.fr

Série : Weiss kreuz

Pairing : Crawford x Schuldig

Genre: Yaoi

 

 

 

 

 

Amertume

 

 

 

Crawford regardait à travers la fenêtre la pluie qui tombait depuis maintenant deux jours. Cela le rendait sombre. Et surtout, il se sentait seul. Seul dans ce monde sans surprise. Il avait beau vivre avec trois personnes, il se sentait seul. Aucun de ses compagnons ne le connaissait réellement. Le pire, c’était que personne ne le comprenait. De toute façon, personne n’avait voulu connaître son obscur passé, c’était tant mieux, il préférait que cela reste secret. Il remonta ses lunettes sur son nez en soupirant. Il se demandait par moment ce qui pouvait le raccrocher à sa vie. Il se posait encore la question d’ailleurs. Il n’avait rien. Pas même quelqu’un, à qui, il pourrait donner de l’amour ou, ne serait ce une personne qui tienne à lui. Il pouvait se tirer une balle dans la tête. Personne ne le regretterait. C’était ce qu’il pensait.

~ Tu en es sûr ? ~

Cette voix dans son esprit le fit revenir à la réalité. Crawford vit alors l’image de Schuldig se refléter dans la fenêtre. Le jeune homme était derrière lui. Crawford ne l’avait ni entendu entrer, ni approcher. Il ne prit même pas la peine de se retourner. Il le fixa dans la glace. L’allemand arborait une expression sérieuse ce qui était plus que choquant. Il n’y avait pour une fois aucun sourire sur ce visage.

Crawford se retourna vers son associé, lui lançant un regard noir.

Crawford commença à se diriger vers la porte. A ce moment là, Schuldig le saisi par le bras. L’américain le foudroya du regard.

Crawford se défit brutalement de l’emprise du télépathe. Il essaya de lui décocher un coup de poing au visage. Schuldig l’évita et lui envoya un crochet du droit qui atteignit sa cible à la mâchoire. L’oracle aveuglé par sa colère ne l’avait pas vu venir. Il se retrouva donc au sol, légèrement sonné par le coup qu’il venait de recevoir. Il voulut se relever pour faire payer ça à Schuldig mais il n’en eut pas le temps. L’allemand posa ses mains sur ses épaules et le plaqua sans douceur au sol. Il s’assit ensuite à califourchon sur son ventre. Crawford lui lança un regard plein de haine.

Crawford fut surpris par la dureté du ton de son compagnon et le regard qu’il lui lançait. Il était rempli de colère envers son leader.

Crawford restait sans rien dire. Il était sous le choc des paroles prononcées par Schuldig et aussi de le voir les larmes aux yeux. Il finit par sortir de sa torpeur et regarda son compagnon.

Schuldig ne pu retenir ses larmes. Crawford posa sa main sur sa joue.

L’allemand fixa son leader, surpris. C’était la première fois qu’il l’entendait s’excuser. Crawford reprit.

Crawford regarda Schuldig, intensément, surpris par ces mots. Il glissa ensuite sa main derrière le cou du jeune homme et l’attira à lui doucement, l’obligeant à s’allonger sur son torse. Il lui serra la tête contre lui. Il ferma les yeux.

Schuldig redressa la tête et observa l’américain. Ce dernier lui prit le visage entre ses mains et l’attira vers lui. L’allemand se laissa faire. Leurs lèvres s’unirent. Les deux hommes frémirent en même temps à ce doux contact. Crawford fit glisser ses mains jusqu’à la taille de son ami et tout doucement, retourna leur situation. Il approfondit ensuite leurs baisers. Il passa sa main sous la chemise de Schuldig et caressa sa peau si douce. Le jeune homme se laissa envahir par les sensations de plaisir que lui donnaient les caresses de son leader. Il avait attendu ça depuis leur première rencontre. Et maintenant, son rêve devenait réalité. Il sépara leurs lèvres et tous deux se regardèrent.

Crawford embrassa à nouveau son partenaire et commença doucement à défaire les boutons de sa chemise. Puis il quitta ses lèvres pour descendre dans son cou et ensuite sur son torse en partie découvert. Il dévora chaque parcelle de peau de l’allemand, tout en continuant son travail de déshabillage. Il finit par ouvrir complètement sa chemise. L’américain arrêta alors tout. Il se redressa et observa son futur amant. Ce dernier s’assit à son tour. Crawford posa ses mains sur son torse et les laissa vagabonder dessus. Schuldig soupira. Son leader enleva lui-même sa propre chemise. Il se colla ensuite contre lui, le serrant très fort dans ses bras.

Crawford fit se rallonger à nouveau son amant. Il se coucha ensuite sur lui et plongea sa tête dans son cou. Il descendit à nouveau sur ses pectoraux puis sur son ventre musclé. Il embrassait délicatement la peau de l’allemand, le faisant frémir de plaisir. Tout doucement, il fit glisser son pantalon vers le bas. Ceci fait, il remonta et reprit possession de ses lèvres, tout en continuant à caresser le corps de son amant. Après plusieurs minutes de caresses mutuelles, l’américain enleva son pantalon et après avoir bien préparé Schuldig, s’insinua en lui. Ses mouvements furent d’abord lents et doux. Puis, il accéléra le rythme à la demande de son compagnon. Au bout d’un certain temps, les deux hommes se libérèrent en même temps. Crawford s’écroula épuisé sur son amant et se retira doucement. Schuldig lui caressa doucement les cheveux en signe de tendresse et enroula ensuite ses bras autour de lui dans une étreinte purement possessive. Crawford se redressa légèrement pour pouvoir le regarder dans les yeux.

Crawford resta silencieux un instant avant de reprendre.

Crawford ferma les yeux un instant puis les rouvrit pour contempler le beau visage de son amant.

Schuldig sourit.

Ils s’embrassèrent à nouveau.

 

 

OWARI

 

NDA : J’ai failli verser une larme. Je suis émotive pour ce genre de choses.

 

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