Jusqu'à la révolution idéologique du XV (en fait commencée au XVI), la pensée est sous le signe de l'autorité. [autorité : c'est vrai parce que …..l'a dit]. Depuis les années 1640, Blaise Pascal travaille sur la pression atmosphérique, ce qui l'amène à traiter un sujet sensible : le vide. Pour " l'autorité ", le vide n'existe pas ó Blaise Pascal se heurte de front à l'Eglise et aux savants " officiel ". Il lui faut donc argumenter sur le sujet : dans quelle mesure l'autorité est-elle valable ?
Lecture du texte
Annonce des axes
Analyse :
1) "Chacun son métier"
Pour Pascal, il y a une opposition fondamentale entre la raison et le cœur, entre ce qui se découvre par la science et ce qu'on se contente d'admettre :
ð employons l'autorité là ou elle a un sens (il ne s'agit pas de la refuser). Employons la raison là où l'autorité n'a pas sa place.
2) la religion.
La religion est au centre de ce texte :
* le problème est un problème religieux
* les textes sacrés sont par excellence l'autorité ( indiscutée).
Raisonnement de Blaise Pascal : La religion n'est pas de l'ordre du rationnel, donc on ne peut comprendre que grâce à Dieu (les textes sacrés).
3) Audace et prudence.
Blaise Pascal est obligé d'équilibrer son argumentation : audace §1, prudence §3 (fin).
4) Le progrès
L'esprit humain peut découvrir des choses révolutionnaires jusque là.
=> idée révolutionnaire des connaissances de capitalisation. Il y a une sorte d'humanisme les généralisations se " font la chaîne " pour améliorer leurs savoirs. C'est l'idée de progrès infini, physique du XVIIIème.
Conclusion :
L'habileté de Pascal réside en deux procédés :
- il ne conteste pas " en bloc " l'autorité
- Il se place délibérément (mais il n'a pas le choix ) d'un point de vue de savant chrétien.
à Au XVIIème : il est exclu d'être ouvertement athée. Il faut au contraire montrer que l'on est encore + chrétien que son adversaire.
Merci à Pauline qui m'a envoyé cette
fiche...