LE ROSSIGNOL





Introduction

Ce poème appartient au recueil Poèmes saturniens (1866). C'est le premier recueil de Verlaine où il se cherche et subi des influences.
Il est aussi influencé par Baudelaire qui rend ces poèmes plus symbolistes.

Lecture

Annonce des axes

Etude

I - La structure syntaxique

- 1 seul vers avec un point-virgule (vers 14), qui coupe la phrase
- 1ere partie de la phrase (vers 1) est une subordonnée de comparaison, puis une proposition principale (vers 2) ; " s'abattent " est répété 3 fois.
- vers 3 :avec beaucoup de compléments
- vers 7 :il est tout seul car il y a une virgule
- " sur moi " marque de lyrisme et personnel
Puis proposition principale (vers 7) avec un enjambement
- vers 10 : proposition subordonnée de conséquence
- vers 11 à 14 :on passe du silence à un bruit. Verlaine procède par élargissement en exprimant un glissement mais sans rupture.
- 2eme partie (vers 15 à 20) a une structure plus simple
- vers 15 et 16 : complément qui indique le temps et la lumière
- vers 16 et 17 : contre rejet avec " une "
- vers 17 et 18 : groupe sujet
- dans cette partie, il n'y a pas de glissement, le poème s'achève sur un tableau figé


II - Le développement de l'image

- vers 1 : indique le comparant
- vers 2 : indique l'idée du comparé
- cœur : comparé à un arbre : " feuillage jaune ", " tronc plié d'aune "
- les Regrets = surface liquide, " de l'eau ". Le cœur se reflète dans l'eau des Regrets
- les souvenirs s'éteignent petit à petit, il ne reste plus que le rossignol (=amour perdu)
- temps : clair de lune et il fait nuit
- représentation allégorique


III - L'interprétation

- état de malaise : " criard " (péjoratif avec violence)
- feuillage jaune = automne (saison de la mélancolie) le cœur apparaît comme torturé par des souvenirs du passé
- " violet " : couleur de deuil
- " Regrets " : important et allégorique
- eau : glissement et sentiment de permanence (Les Regrets ne s'arrêtent pas)
- apaisement grâce à une sorte d'endormissement
- vers 11 : amour amplifié. L'Absente est le souvenir de la femme
- " - ô si … " : coupe très importante et marque de lyrisme. " Si " marque une fore d'intensité
- vers 13 :verbes au passé simple, coupé du présent donc il y a une rupture.
- mélange de tristesse et de beauté : " splendeur ", " blafarde "


Conclusion

Verlaine aime les demi-teintes avec des évocations de sentiments car il a des états d'âme ambiguë et complexe.


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Merci à Stéphanie qui m'a envoyé cette fiche...