Le 12 Avril 2002



Aujourd'hui est un autre jour, certes. Le cafard s'est transformé... en peur. Peur d'avoir tout raté, de n'être rien, non pire, de n'être personne. Un pantin qui passe entre les mains d'enfants qui, au matin s'en amusent, à la mi-journée commencent à s'en lasser et la lune se montrant l'abandonnent. Un pantin bien vivant pourtant mais qui peut-être n'est qu'un pinochio, c'est son image qui est un mensonge; aux yeux des gens, les vrais, il apparaît drôle, "marrant", plein de joie de vivre, mais au fond un pantin vide qui ne vaut rien, que l'on voit mais qu'aucun oeil ne regarde. J'ai peur, peur d'être trop à part, pas original non, à part, exclus, dans un autre univers, que personne d'autre ne peut se résoudre à explorer.

J'ai peur et je tente de me réfugier dans des mots, des mots qui ne résonnent, sourds et sans échos, qu'entre les murs étriqués qui cloisonnent mon environnement et ma vision.

La peur se mêle à l'espoir aussi. Un espoir effrayant? Une terreur optimiste? Une angoisse espérée? Un voeu redouté? Des questions qui se bousculent (ah les questions qui naissent, se succèdent et s'interpellent)  au portillon de la connaissance, de l'envie et de l'oubli; des wagonnets lancinants qui cherchent un moteur plus audacieux, dans le tunnel méandreux de mon esprit... Aujourd'hui est un autre jour qui fait place à une autre nuit. 

 

 

Baff. - en vacances ; écrivez si vous le voulez -

 


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