Création Grand-Bornand 99 Festival
"AU BONHEUR DES MÔMES"
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La joyeuse bande du Balafon a mis le
feu au Grand Chapiteau, faisant swinguer les petits. |
La
troupe du Balafon entraîne les enfants dans une promenade musicale,
voyageant entre la télévision et la cour d'école. |
Ca
commence comme un de ces mercredis après-midi ensoleillés
ou
il serait doux de rester devant
la télévision s'il n'y avait pas maman pour ordonner une
sortie...
Et puis les copains arrivent,
troublent la bonne concentration de Pierre en pleine osmose avec les Tortues
Ninja. Et c'est parti pour une heure de délire au pays des préoccupations
enfantines...
Les quatres musiciens emportent
les petits dans une promenade musicale, alternant entre la valse et la
bossa, le rock et le ska! Chemise jaunes, vertes ou bleues, ils se prennent
au
jeu avec tout l'entrain et la fougue qui caractérisent les enfants,
tant et si bien que l'on oublierait presque que certains portent la barbe
et les cheveux longs.
Ils se racontent des histoires,
s'envoient des pics, s'enthousiasment pour "la vespa de tonton Alain" sur
laquelle Pierre fait le mariol. Comme les artistes, les enfants se déhanchent,
profitant d'un "bal à fond" qui leur ressemble. Non, il ne faut
pas tirer les cheveux des filles. Oui mamie-gâteau est parfois un
peu embarrassante, mais qu'elle est belle quand elle danse... |
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Les
questions préocupantes et si insolites des mômes trouvent
dans "Manger de la télé" un echo drôle et rarement
dénué de sens.
Messages au parents, en passant,
sur l'intolérence, exultant sur un air de bossa ce que beaucoup
d'enfants pensent peut être tout bas: "Eh papa, quand tu votes
pense à moi". Et qu'arrive-t-il au bout d'une heure passée
avec ses amis; Pierre à oublié la télévision,
le meilleur étant qu'elle ne lui à pas manqué!
"Manger de la télé"
est une sorte de comédie musicale spécialement crée
pour le "Bonheur des mômes", joyeusement interprétée
par des habitués-- ils sont techniciens bénévoles
de ce festival: Pierre Castellan, Bertrand Lefebvre, Pierre Leloup, et
l'incroyable Nanard. La misce en scène, dynamique et enjouée,
est l'oeuvre de Daniel Gros.
Alors, parents, maintenant
ne laissez plus inopinément vos bambins devant le petit écran,
car ils ingurgitent "tous ces trucs pas toujours façile à
digérer, si tu crois qu'après on peut encore réver!"
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Le Dauphiné Libéré, 26 août 1999
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