" (en) être, ou ne pas (en) être "

 

Voici la shakespearienne interrogation qui était mienne, ces derniers jours, alors qu’une joyeuse confrérie s’apprêtait à se livrer à son annuelle joute éthylico-électorale. A peine remis des beuveries de ces dernières semaines, il faut se livrer à de païennes bacchanales (je ne veux pas dire par là que Jean-Sébastien était un trou-de-balle !).

Merde ! me dis-je (vous me pardonnerez ma grossièreté mais il m’arrive encore de parler de moi à la première personne), après St-Nicolas, Jésus, Lothar, Y2K, voilà que j’ai l’épi fané à l’heure de fêter l’Épiphanie. Quel rapport me direz-vous entre l’état de ma tige et cette virile bande de " gay " lurons ! Aucun, pensais-je, mais je n’allais pas me priver d’un lamentable jeu de mots. J’avais tort ! Il y a deux excellentes raisons de descendre au-dessous de la ceinture :

Enfin, revenons à nos croupions, ... et pose le tube de Vicks, c’est bon, elles sont redescendues (les esprits les plus alertes auront compris jusqu’où les miennes étaient remontées). Nous voici donc en ce premier week-end de janvier, à tirer les Rois (c’est pas de ma faute, c’est une expression). Les membres (là aussi, j’y suis pour rien !) avaient pour principales préoccupations la vélocité du serveur et le résultat de l’élection.

Le premier fut relativement bon. La seconde, finalement, ... aussi. Vous avez eu chaud les mecs, ce sera pas à vous d’organiser la suivante : c’est le Zurichois qui s’y colle ! L’élection, disais-je, s’est donc bien déroulée. Il restait donc, pour les " non-cons " la question de savoir s’ils allaient demander à en être, ou non. Vu que j’étais déjà bourré, je l’avoue, j’ai hésité.

Mais comment être introduit ? (pose le beurre, je parle pas de ça, bon sang !) Comment convaincre la majorité de cette poivrotte élite que je serais digne d’en être ? Et suis-je suffisamment imbibé pour supporter l’éventuel affront d’un refus ?

La question, finalement, ne se posa pas ! Ou plutôt, elle fut posée tellement rapidement que même le plus lèche-cul des " satellites " aura renoncé à se porter candidat. La bande ne s’agrandira donc pas cette année. Tant pis. On ne va pas s’arrêter de picoler pour autant.

Il reste une question qui me turlupine (ça va encore être de ma faute s’il y a " turlu " dans turlupine). Il y a donc un point qui me tarabuste* : faut-il en être, ou pas ?

Finalement, l’important n’est pas de savoir qui se pose la question mais plutôt qui va donner la réponse. Mais les Cons veulent-ils seulement agrandir le cercle de leurs amis (cette sodomite allusion me fera toujours rire !) ? Ce n’est pas certain. Ma question liminaire et lumineuse (j’aime bien faire croire que je confonds liminaire avec luminaire !!!) n’était pas pertinente, je la remets donc dans ma culotte.

Sachez, chers Cons, que j’ai passé une excellente soirée (malgré une nuit passée à régur-gerber) et que je me réjouis de la prochaine.

Un " non-con "

 

 

 

 

 

 

 

 

*mais non, Cue, " Tara Buste ", c’est pas la reine du fist-fucking !