Rubens Barrichello. Son histoire de ces origines à l'arrivée en F1...

Naissance d'une légende...

Les origines de la famille Barrichello sont italiennes, hé oui ! La famille Barichello (avec un seul 'r') est originaire de Castel di Godego près de Venise. Dans ce minuscule village, une trentaine de familles s'appellent Barichello. Et c'est de là, qu'un certain Pietro Barrichello, grand-père de notre Rubens, a décidé de quitter son pays pour le Brésil. Au service de l'immigration, on ajoutera un "r" afin de coller un peu plus à la prononciation portugaise.

Rubens Barrichello senior donne alors naissance à Rubens Gonçalves, le 23 mai 1972. A 6 ans déjà, il lui offre son premier kart. Sa carrière peut commencer, alors qu'il étudie encore dans des écoles d'Interlagos, la-même ou trône un circuit de F1.

Rubens commence la vraie compétition de karting à l'âge de neuf ans. Il sera 5 fois champion du Brésil dans cette catégorie. Après huit ans passés en formule Kart il sent le besoin de faire avancer sa déjà brillante carrière. Nous sommes en 1989 dans le championnat du Brésil de Formule Ford. Dès sa première (et unique) année dans ce championnat, il signera la 4ème place au classement final.
 
 




Cette même année il est invité par deux équipes différentes, à tester la Formule Opel en Europe. Dès ses premiers essais il bat le record du circuit sur lequel il s'entraîne. Il est alors engagé, pour la saison 1990 à courrir dans le team Draco par le "boss" de ce dernier, Adriano Morini.

Cap sur l'Europe...

Sa première saison en Europe se déroulera on ne peut mieux. Sur 11 courses il en gagnera 6, signera 7 poles-positions et 7 meilleurs tours parmi lesquels 3 records de circuits au volant de sa Draco.

Une anecdote amusante d'ailleurs à ce sujet. Quand il a commencé de rouler en Europe il n'avait juste pas encore les 18 ans recquis pour faire de la compétition à ce niveau. Le rusé brésilien se servira alors de la carte d'identité de son père qui, tenez vous bien, non seulement porte le même prénom, mais est né le même jour et le même mois que son fils... à quelques années près bien entendu.

Un parfum de prestige

Les années suivantes il sera engagé par Dick Bennett dans le team West Surrey Racing dans le déjà prestigieuse Formule 3 britannique. Nous sommes alors en 1991 et Rubens cours déjà avec toutes les stars montantes du sport automobile. Néanmoins il gagnera le championnat en signant 4 victoire, 9 pole-positions et sept meilleurs tours parmi lesquels, à nouveau 3 records de circuits.




Vous l'imaginez bien, le nom de Barrichello circule déjà bien dans le monde des courses automobiles. La Formule 1 n'est plus très loin pour un Rubens qui a déjà fait ses preuves dans toutes les hiérarchies de ce sport si difficile. 

Rubens est encore jeune, du haut de ses 20 ans ses débuts en karting son néanmoins éloignés et l'expérience qu'il a glanée au cours de ces 11 ans de carrière lui permettent d'envisager un futur des plus prometteurs.

Quitte ou double...

C'est ainsi qu'en 1992, Rubens tente un nouveau pari. Sans doute le plus audacieux de sa carrière jusqu'à présent. Il signe en Formule 3000 (ultime étape avant la F1) dans la toute jeune et inexpérimentée équipe Il Barone Rampante.

Cette équipe vieille de 2 ans à peine propulsée par un moteur Judd Zytec ne fera pas le poids par rapport aux autres. Tant et si bien qu'à mi-saison, l'équipe change de motoriste et opte pour un Ford Mader. Comme par magie les résultats arrivèrent. Rubens, malgré la première moitié de saison calamiteuse réalisera une performance d'antologie en terminant 3ème de ce championnat bien devant Olivier Panis (10ème). Déjà bien connu de la presse, il sera alors reconnu comme un des plus rapides et prometteurs du championnat.

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