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La Formule 1, une cerise sur le gâteau. 
Ce qui devait arriver arriva. La consécration du brésilien
sera pour l'année 1993 lors des ses débuts en Formule 1 au
volant de la Jordan Hart. Il est ainsi aligné dès le 1er GP
de la saison, en Afrique du Sud. Toutefois, les performances moyennes de l'écurie
de Eddie Jordan le feront terminer à la 18ème place
finale du championnat n'ayant marqué que 2 points au GP du Japon.
Cette même année, l'une des plus grandes frustrations de sa
carrière l'attendra à Sylverstone lorsque 3ème,
devant Prost et Senna, il connaîtra la mésaventure
d'une panne sèche à 2 tours de l'arrivée alors qu'il
avait pourtant démontré des capacités exceptionnelles
sur un circuit détrempé.
La saison 1994 commencera bien mieux. Au premier GP de la saison, au Brésil, il effectuera une remontée formidable. Parti 14ème sur la grille il terminera 4ème devant "son" public. En grande confiance il réussira dès le GP suivant, le premier podium de sa carrière au Japon en ayant terminé 3ème. La mort de son idole ! Cette même année il sera victime d'un accident malheureux lors des essais libres du vendredi à San-Marin. Blessé au visage et au bras Rubens sera condamné à assister à ce Grand-Prix allongé. Admirant son idole, Ayrton Senna, il aura l'horreur de le découvrir sortir du terrible Tamburello et frapper le mur à pleine vitesse. La fin d'un mythe pour tout le Brésil et le sport automobile. Lourdement touché par ce décès, Rubens aura de la peine à s'en remettre. Pourtant, il réussira à Spa-Francorchamps, la première pole-position de sa carrière en Formule 1. Malheureusement il ne terminera pas la course, sorti de la piste par un concurrent. En terminant ce championnat sur les chapeaux de roues, Rubens finira 6ème au classement général avec 19 points en marquant notamment 5 fois une 4ème place. L'année 1995 et ses promesses. Rubens reste chez Jordan confiant qu'il est en le nouveau moteur choisi par son équipe, le tout nouveau Peugeot. C'est pourtant les pneumatiques qui poseront régulièrement problèmes cette année là, ne permettant au brésilien de signer qu'un 11ème rang final en ayant toutefois réalisé une 2ème place au Canada. 
1996, toujours Jordan équipé alors d'un V-10 toujours de chez Peugeot. C'est encore des problèmes mécaniques qui priveront Rubens de bons résultats. Successivement au Brésil, en Espagne, au Canada ou encore en France il devra abandonner pour des problèmes de boites de vitesses ou encore de freins. Cette mauvaise saison le verra terminer 8ème. Mécontent de son véhicule il restera alors en froid avec Eddie Jordan. Les rumeurs iront bon train l'annoncant en Formule Indy (Etats-Unis) chez TWR, Ligier et même Sauber . Rubens déclarera avoir regretté de ne pas avoir joué les premiers rôles à cause de sa mauvaise voiture. Les tensions au sein de Jordan sont de plus en plus présentes et Rubens prend alors officiellement, la décision de quitter Jordan. Vers un regain de confiance et un esprit d'équipe
Parmi les nombreuses propositions qu'il aura reçues, Rubens choisira Stewart entousiasmé par l'optimisme de Jackie Stewart. Pourtant rapidement, le moteur Ford ne rivalisera pas avec les autres. La saison 1997 ne sera pas exceptionnelle pour Rubens toujours à cause de problèmes de voitures. Il se placera 5ème sur la grille de départ du GP d'Argentine, mais devra abandonner à mi-course une nouvelle fois. L'équipe va mal, mais le moral reviendra à Monaco quand Rubens finit 2ème et récolte ainsi les premiers points de son équipe. Dans ce Monaco sous la pluie, Barrichello a encore démontré son insolence et sa grande maitrise. Il terminera 13ème du championnat. L'année suivante, toujours chez Stewart il se classera 12ème au final avec seulement 4 points. Sa plus belle saison il la connaîtra en 1999. Aux côtés d'un brillant Herbert il finira 7ème avec 21 points, ratant de peu une première victoire. Dès la fin de l'année 1999 une rumeur de l'AFP annonce Barrichello chez Ferrari. Puis plus rien... Après une longue attente, on apprends enfin la confirmation de cette rumeur. Barrichello remplacera Irvine chez Ferrari dès la saison 2000.
Sa première saison commence plutôt bien. Il termine 2ème du premier grand-prix de la saison. Malgré le fait qu'il soit totalement désavantagé par rapport à son coéquipier, Barrichello parvient à signer une des victoires les plus folles de l'histoire à Hockenheim après être parti 18ème. La saison 2001 sera un peu moins brillant, Barrichello se confondant en prétextes et en déclarations accusatrices. Il faudra attendre la saison 2002 pour que Barrichello atteigne la perfection sur la Ferrari. Dans une équipe où il se sent désormais parfaitement à son aise, Rubens raflera 4 nouvelles victoires lors d'un championnat qui ne marquera toutefois guère les mémoires tant la domination des Ferrari était flagrante, sans oublier l'épisode scandaleux du Grand-Prix d'Autriche où Barrichello, pourtant archi-dominateur, cède la place de vainqueur à son coéquipier pour lui assurer le titre. Le brésilien se vengera de manière discutable et dans la confusion la plus totale lors du grand-prix d'Indianapolis en venant dépasser pour 11 milièmes de seconde son coéquipier qui ralentissait pour la photo d'arrivée. |
