PROPOS DE CAMPAGNE
Dominique Voynet (Verts): "Les socialistes continuent
dֹêtre petrifies devant les chasseurs qui pourraient perturber la
campagne. Comme si les non chasseurs ne votaient pas" (Marianne).
Chaque
jour la gauche plurielle se detruit toute seule sans que lֹopposition
nֹest besoin dֹagir, merci aux Verts, aux Chevenementistes et aux
Communsites !!!
Jean-Pierre Chevenement:
"Lֹun, le roi faineant Jacques Chirac, lֹautre le maire du
palais Lionel Jospin, se sont defaits de tous les leviers des commandes, ils
ont brouille les reperes, ils ont mis la France en pilotage automatique quand
ce nֹest pas a la remorque" (France 3).
Critiquer
un Premier Ministre qui lui a donne un des principaux ministere releve de
lֹhypocrisie alors quֹil etait encore, il y a un an, un defenseur
ardent de lֹunion de la gauche.
Jean Glavany, futur directeur de
campagne de Jospin: "Je nֹimagine pas une seule seconde que
Jean-Pierre Chevenement, le soir du premier tour, puisse se tromper et ne pas
rejoindre la gauche. Sֹil le faisait, ça ce serait une trahison, mais je
nֹy crois pas" (Grand jury RTL-Le Monde-LCI).
Jean
GLAVANY demontre a lui seul que CHEVENEMENT nֹest pas un homme du centre
et encore moins un homme de droite heritier du gaulisme.
Francois Hollande, premier secretaire du PS: " un president
sortant qui, dans toute democratie exigeante, serait hors dֹetat
dֹobtenir la confiance de son camp pour briguer une nouvelle candidature,
un septennat manque, marque par deux ans dֹechec et cinq ans
dֹinaction"
(Congres extraordinaire du PS a la Mutualite dimanche 24 fevrier).
On note
bien que la strategie du P.S. dans la campagne des presidentielles nֹest
que de se poser en juge de lֹordre moral et surtout comme donneurs de
lecons alors quֹils nֹapportent aucun argument aux propos presque
injurieux quֹils tiennent.
Francois
Hollande, premier
secretaire du PS, a appele ses troupes a se mobiliser pour "permettre a un
socialiste exemplaire de poursuivre sa mission de citoyen en devenant president
de la Republique".
Apres 5
ans dֹexercice du pouvoir, la hausse constante du chomage, de
lֹinsecurite, des deficits publics, de la grogne sociale, des inegalites
et de lֹaffaiblissement du pouvoir de la France dans le monde, monsieur
Jospin semble effectivement « exemplaire » et merite que les naïfs
lֹaident a poursuivre « sa mission ».
Renaud Muselier, depute RPR des
Bouches-du-Rhône: "Je suis medecin de formation. Si lֹon regarde
morpho-psychologiquement son visage (NDLR: celui de Lionel Jospin), avec ses
yeux, son harnais blanc, son rictus en coin de levres, il ne paraît pas un
personnage tres sympathique" (Radio Classique).
Jacques Chirac:
"Lֹinstrumentalisation des affaires à des fins politiques est
inacceptable". Ces "methodes sont celles de tous les extremismes et
de tous les fascismes. Cela fait des mois que lֹon voit resurgir de
vieilles methodes qui consistent à salir un homme à des fins politiques, à
defaut dֹêtre capable de le battre autrement. On ne trouve jamais la
verite dans les poubelles" (Figaro).
Elisabeth Guigou: les propos de
Jospin sur Chirac ne sont pas des "insultes" mais "des
constats". Jacques Chirac "donne lֹimpression depuis quelque
temps dֹun homme las, qui a perdu son ressort", quֹ"il
nֹy a pas de strategie, quֹil y a beaucoup de flottement, que le
chef ne commande pas ses troupes. On lֹa connu comme un battant,
cֹetait même sa marque de fabrique" (Europe 1).
Madame
GUIGOU aura-t-elle, elle aussi, le courage de reconnaître, comme Jospin, que ses
propos ont depasse ses penses et que ceux-ci ne sauraient refleter sa vrai
personnalite ; si tenté que nous ayons encore des doutes !!!
Peut-être que la famille socialiste a pour habitude de dire des choses qui,
comme le dit Jospin « ne sont pas eux » !
Bernard Kouchner sur les propos de Jospin: "Ce nֹest pas son
style. Je lֹai entendu tres different, je lֹai entendu au contraire
proposant, debattant, nֹattaquant jamais la personne, attaquant les
idees. Cֹest cela le debat politique et je pense quֹil sֹy
tiendra" (RTL).
Les bonnes intentions semblent rester lettres mortes au sein
du P.S. Que dire des amis de Jospin qui font tout pour abattre Chirac en ne
sֹarmant que de collibes et dֹinvctives au détriment du debat
dֹidees. La population jugera messieurs les peres la morale !
Georges Tron, depute RPR de lֹEssonne et
membre de lֹequipe de campagne de Chirac: "Les propos tenus par
Lionel Jospin à lֹencontre du president de la Republique demontrent une incapacite
à maîtriser ses sentiments, incompatible avec la fonction quֹil pretend
exercer" (communique).
Roselyne Bachelot a denonce
"la triste arrogance" de Jospin. "On est bien loin du socialisme
humaniste". "Lionel Jospin a choisi de se situer sur le terrain du
microcosme mediatique. Cette maniere de proceder contraste singulierement avec
la campagne de Jacques Chirac" qui a adopte "une strategie de
presentation de son projet" (point de presse).
Jacques Chirac :
"Jֹaurai lֹoccasion dֹaller mֹexprimer dans
lֹîle (NDLR : La Corse) dֹici le premier tour pour dire à la
population corse combien, apres ces longues annees de drames, je suis determine
à trouver avec elle les voies dֹun developpement harmonieux dans le cadre
de la Republique" (le Republicain lorrain)
Serge Lepeltier, secretaire
general du RPR : "Lionel Jospin est bien le candidat de la desunion de la
gauche. Il a reussi ce week-end un veritable tour de force politique" en
parvenant à "rassembler les Verts, si souvent divises, contre lui"
(communique dimanche 24 mars 2002).
Jean-Pierre Chevenement : "On
entend (Arlette Laguiller) depuis dejà 1974 mais (elle) aurait pu reprendre le
même refrain en 1850 (...). (Elle peut) cristalliser des suffrages desesperes
qui se porteraient sur elle comme sur un pis-aller" ("Vrai
Journal" sur Canal + dimanche 24 mars 2002).
Il est vrai que les electeurs qui ne sauraient trouver leur
bonheur dans le programme de Chevenement, pourtant construit à partir du
programme de quasiment tous les candidats à la presidentielle, nֹauront
quֹArlette comme recours sֹils sont reellement en panne de
clairvoyance. En jouant la carte du pivot de la politique française,
Chevenement montre bien son ambition de pouvoir plutôt que ses reelles capacite
à proposer un programme realiste non demagogique et surtout assumant son passe
dֹhomme de gauche.
Noël Mamere : "On nֹest pas là pour
courber lֹechine face au PS. Il sera difficile à nos electeurs de se
reporter sur Jospin sֹil nֹy a aucun geste" sur le nucleaire
(declarations en marge de la convention des Verts à Paris).
Apres Robert Hue, les verts montrent maintenant leur desunion
au sein de la gauche plurielle qui nֹa plus de plurielle que le nom et
dֹunion que lֹutopie salvatrice tant souhaite en ces periodes
dֹelections.
Jean-Christophe Cambadelis : "Je ne
peux pas penser une seule seconde que Noël Mamere mettra ses menaces à
execution. Ce sont des propos de campagne. Il ne peut pas priver la gauche de
lֹapport des ecologistes" (Le Figaro).
Lֹequipe Jospin aurait-elle peur de ne
pouvoir cristalliser suffisament de votes au second tour pour faire gagner leur
candidat trotskiste ? A trop vouloir axer les debats sur les petites
phrases, Jospin alimente la mutinerie de la gauche plurielle.
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