L'EGYPTE AU TEMPS DES PHARAONS

 

La pyramide Saqqarah

  Le temple d'Abou Simbel

Le site Gizeh

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La pyramide de Saqqarah.

À SAQQARAH IMHOTEP INNOVE

La première pyramide - la plus ancienne construction gigantesque en pierre de l'histoire - a été édifiée à Saqqarah pour le pharaon Neterikhet-Djoser, vers 2680 av. J.-C. Elle avait été conçue par l'architecte Imhotep, dont la mémoire est aussi célèbre que celle du pharaon. Cette pyramide à degrés est la superposition de six mastabas, édifices funéraires de forme rectangulaire. Creusées profondément sous la structure, dans la roche du sol, se trouvent les chambres où reposaient Djoser et onze membres de sa famille. Celle du pharaon était habillée de granit rose et scellée, par une pierre de trois tonnes, ce qui ne l'empêcha pas d'être pillé dès l'Antiquité.

 

 

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Le Temple D'Abou Simbel

Abou Simbel, célèbre site archéologique, aussi appelé Ibsamboul au XIXe siècle, constitué de deux temples construits sur la rive gauche du Nil, au sud d'Assouan, dans le sud de l'Égypte. Ces temples sont des hypogées, ou plus exactement des spéos creusés dans une falaise de grès vers 1250 av. J.-C. au cours de la trentième année du règne de Ramsès II et dédiés au roi et à la reine. La construction de deux temples couplés masculin-féminin comme symbole de la théologie du couple royal avait été utilisée pour la première fois une centaine d'années plus tôt, par Aménophis III (v. 1402 av. J.-C.-1364 av. J.-C.), qui avait fait ériger des temples à Soleb et à Sedeinga.

Temple du Roi

Le plus grand des deux temples est appelé le temple du Roi. Ramsès II le consacra à Amon et Horakhty, tous deux associés au dieu Rê, et à Ptah, les trois principaux dieux de l'Empire, adorés plus particulièrement à Héliopolis, Karnak et Memphis. Le temple fut aussi dédié à la forme divinisée de Ramsès II. La façade de grès rose du grand temple est ornée, de part et d'autre de la petite porte centrale, de quatre statues de Ramsès II assis, taillées dans le roc et mesurant chacune plus de 20 m de haut. Ramsès II est représenté coiffé du pschent, symbolisant la réunion des couronnes de la Basse-Égypte et de la Haute-Égypte. Au-dessus de la porte trône une statue du dieu Rê-Horakhty à tête de faucon et à corps d'homme. Deux des statues de Ramsès II, situées sur le versant sud, portent des inscriptions laissées au VIe siècle av. J.-C. par des mercenaires grecs de l'armée de Psammétique II (v. 594 av. J.-C.-588 av. J.-C.), et qui sont parmi les plus anciennes inscriptions grecques datées. Le temple a une profondeur de plus de 55 m et comprend une série de couloirs et de chambres conduisant à un sanctuaire central. Une première salle souterraine contient deux rangées de quatre piliers, auxquels sont adossées des statues d'Osiris à l'effigie de Ramsès II. Sur la paroi nord figure une série de bas-reliefs dépeignant la bataille de Qadesh, qui opposa les Égyptiens et les Hittites en l'an 5 du règne de Ramsès II. Les parois de la deuxième salle, ou hypostyle, sont enrichies de scènes rituelles montrant le roi Ramsès II accompagné de son épouse Néfertari. La troisième et dernière salle, ou sanctuaire, est consacrée aux trois dieux Amon-Rê, Rê-Horakhty et Ptah. Ramsès II se fit représenter à l'image des dieux et instaura de son vivant le culte de sa personne divinisée. Le pharaon devint alors lui-même un dieu et plus seulement le fils d'un dieu. Le temple est orienté vers l'est, de telle façon que, pendant les équinoxes, les rayons du soleil levant viennent illuminer, dans cette dernière chambre du temple, les statues des deux dieux Amon-Rê et Rê-Horakhty ainsi que celle de Ramsès II. La statue du dieu Ptah, dieu funéraire, devait rester dans l'ombre.

Temple de la Reine

Le petit temple est appelé temple de la Reine en hommage à l'une des épouses de Ramsès II, la reine Néfertari. Il est aussi consacré à la déesse Hathor. La façade du temple de Néfertari est ornée de six statues. Aux deux extrémités, deux statues de 10 m de haut représentent Ramsès II. Elles encadrent les statues de Néfertari, habillée et coiffée à l'instar de la déesse Hathor, et des enfants royaux. Une salle hypostyle comprend quatre statues d'Hathor et d'autres déesses sont invoquées, comme Satis, Anoukis, Ourethekaou et Mout. Des scènes rituelles montrent le roi et la reine effectuant des offrandes. Un vestibule menant à une série de petites salles latérales est orné d'une scène consacrée à la déification de Néfertari par Hathor et Isis. Enfin, un sanctuaire est dédié au culte du couple royal divinisé.

Histoire du site

Ces temples, les plus importants monuments de l'ancienne Nubie, furent découverts en 1812 par l'explorateur suisse Ludwig Burckhardt. En 1817, l'archéologue italien Belzoni explora le grand temple. De 1964 à 1968, une campagne internationale dirigée par l'Unesco fut lancée pour sauver les temples de l'inondation dont les menaçait le lac Nasser, lors de la construction du grand barrage d'Assouan. Les temples furent découpés en 1 036 blocs numérotés et stockés, certains pesant 30 t!; ils furent reconstitués à un endroit situé 64 m plus haut, adossés à une falaise artificielle et hors d'atteinte des eaux qui recouvrent désormais l'ensemble de l'ancienne Nubie. Pour accueillir les édifices, le nouveau site fut renforcé avec du béton armé. Lors de leur reconstruction, leur orientation et leur disposition originelles furent respectées, aussi le site ainsi reconstitué donne-t-il une image assez fidèle de ce qu'il était à l'époque.

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Le site de Gizeh

Gizeh, en arabe al-Jiza, ville du nord de l'Égypte, chef-lieu du gouvernorat de Gizeh, sur la rive gauche du Nil, dans la banlieue du Caire. Troisième ville d'Égypte, c'est un des grands centres administratifs, culturels et commerciaux, avec des industries cinématographiques, chimiques et mécaniques ainsi que des manufactures de tabac. Cette ville est dotée de quartiers traditionnels musulmans, d'un secteur de luxueux immeubles d'habitation au bord du fleuve, ainsi que de nombreuses ambassades étrangères et de bureaux du gouvernement. En matière d'éducation, on y trouve l'université du Caire (1908, transférée dans cette ville en 1924), l'Académie de langue arabe (1932), un institut de recherche ophtalmologique et une école de musique.

Le site est occupé par une ville importante depuis l'époque de la 4e dynastie pharaonique (v. 2680 av. J.-C.-2544 av. J.-C.). Les monuments célèbres visibles alentours sont le Sphinx et trois des plus célèbres pyramides d'Égypte : la grande pyramide de Khéops, haute de 137 m, une des Sept Merveilles du monde, et les pyramides de Khéphren et de Mykérinos. Population (estimation 1990) : 1 800 000 habitants.

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