Halloween... mais que savez vous sur cette fête diabolique et abominable?

Halloween: antique nuit de terreur

C’est la dernière nuit d’octobre. Éclairés par la lune, un petit groupe de personnages costumés se déplacent d’une maison à l’autre, réitérant leurs exigences accompagnées de terribles menaces. Gardant l’entrée de certaines maisons se trouvent des têtes grimaçantes taillées dans des citrouilles et éclairées de l’intérieur par des chandelles faites en graisse humaine. D’autres portes ruissellent de sang humain. C’est la nuit de Samhain, le seigneur celte de la mort. De toutes les fêtes “christianisées”, c’est sans doute celle dans laquelle Satan s’honore et commémore ses défunts suppôts aussi ouvertement.

L’auteur J. Garnier laisse entendre que ces célébrations de la souffrance et de la mort font référence à la destruction de ses adorateurs humains et des fils hybrides des anges déchus lors du déluge. Les sociétés du monde entier célèbrent les morts, “le jour même, ou peu s’en faut, où, selon le récit de Moïse, le déluge commença, savoir le dix-septième jour du second mois, période qui correspond à peu près à notre mois de novembre”. - Le culte des morts (angl.), J. Garnier.

Les druides ne faisaient pas exception. Ils croyaient que, tous les 31 octobre, Samhain libérait les esprits des morts pour qu’ils se mêlent aux vivants. Les druides sillonnaient les rues avec des lanternes, se présentant aux portes pour exiger de l’argent comme offrande pour Satan.

Halloween est une importante fête satanique. “C’est une fête religieuse pour le monde souterrain: les satanistes font des sacrifices et les sorciers organisent tranquillement des cercles de prières ou des repas pour les morts”, expliquait un article d’USA Today. On y lisait les propos suivants de Bryan Jordan, sorcier de Washington: “[Les chrétiens] ne s’en rendent pas compte, mais ils célèbrent notre fête en même temps que nous. (...) Nous en sommes heureux.”

Halloween: une origine monstrueuse

Les masques et les déguisements: “Les Celtes laissaient de la nourriture, de la boisson et d’autres présents aux esprits, puis ils les éloignaient en revêtant des masques et des déguisements et en défilant jusqu’à la sortie du village.” Les feux de joie (bonfires en anglais) étaient “littéralement des ‘feux d’os [bonefires]’” par lesquels “les prêtres cherchaient à apaiser le dieu soleil en lui sacrifiant des animaux et, souvent, des humains”. (The Tampa Tribune.) “En observant comment les victimes mouraient, les druides cherchaient des présages pour l’avenir.” - Beaumont Enterprise.

Donnez-moi quelque chose ou je vous joue un tour! “Le cri des druides ressemblait à celui que l’on pousse aujourd’hui: ‘Donnez-moi quelque chose ou je vous joue un tour!’” - Central Coast Parent.

Les histoires d’horreur: “Les rites druidiques sanglants survivent dans les contes pour enfants, qui font la part belle aux fantômes et aux esprits. (...) Les jeux d’Halloween et la narration d’histoires d’horreur remontent aussi aux temps des druides, à l’époque où l’on croyait que les esprits erraient dans la campagne.” - The Tampa Tribune.

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D’après une encyclopédie, “une partie des coutumes qui caractérisent Halloween [la veille de la Toussaint dans les pays anglo-saxons] peuvent être rattachées à une cérémonie druidique des temps préchrétiens. Les Celtes fêtaient deux dieux importants, un dieu soleil et un dieu des morts (appelé Samhain), dont on célébrait la fête le 1er novembre, commencement de la nouvelle année celtique. La fête des morts fut graduellement incorporée aux rites chrétiens”. - The Encyclopedia Americana (1977), tome XIII, p. 725.

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Halloween: Bien qu’elle soit considérée, au Canada par exemple, comme une fête chrétienne, Halloween (la veille de la Toussaint) a sa source dans des cérémonies préchrétiennes qui portaient l’empreinte de conceptions erronées sur la vie dans l’au-delà. Notons cette remarque révélatrice: “Après la Réforme, les protestants rejetèrent cette fête ainsi que d’autres solennités importantes, comme Noël et Pâques. Mais cela n’empêcha pas les coutumes folkloriques d’origine païenne de se répandre.” - Encyclopédie britannique (1959), tome XI, page 107.

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Mise à jour le : 2 novembre, 2001