Le pape est-il infaillible?
Un procédé commode
Mais que pensent les catholiques de cette doctrine?
Les sceptiques aujourd'hui
L'infaillibilité et les premiers chrétiens
Qui est la précieuse "pierre" de fondement?
Pierre: Élevé à la papauté ou au même rang que les autres?


Dans la plupart des cas, nous n'avons fait que rapporter ce que des catholiques eux-mêmes disent à propos de la doctrine de l'infaillibité. En fait, les arguments présentés dans cette série d'articles sont tirés presque exclusivement d'ouvrages catholiques, dont beaucoup portent l'imprimatur de l'Église. Par ailleurs, nous nous sommes efforcés d'aider nos lecteurs à examiner de près cette doctrine à la lumière des Écritures. Bien qu'il puisse se révéler parfois douloureux, un tel examen objectif des croyances religieuses rend un service insigne à tous ceux qui cherchent sincèrement la vérité.

Je me suis posé un jour cette question simple et pourtant pomme de discorde...
La bible nous montre Paul comme un homme simple, près des gens, de la foule. Pas un fois la bible nous dit que Pierre (l'apôtre) est infaillible. Il y a eu dans la vie de Paul des fautes comme pour nous tous. Afin de nous aider dans cette recherche je me suis lancé sur les traces de Paul... l'article c'est pour bientôt...

Mais pour terminer cette introduction je dirais qu'il est bon de méditer sur un point.... y aurait il un enjeu pour le Vatican d'appuyer cette idée dogmatique?
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Le pape est-il infaillible?

'LE DOGME dont dépend le triomphe du catholicisme sur le rationalisme.' Voilà comment, en 1870, le périodique jésuite La Civiltà Cattolica a salué la promulgation solennelle du dogme de l'infaillibilité pontificale par le premier concile du Vatican.

Dans le vocabulaire théologique catholique, le terme "dogme" désigne des doctrines qui ont une "valeur absolue et sont incontestables". En 1870, l'infaillibilité du pape a été définie et approuvée par le concile en ces termes:

C'est "un dogme divinement révélé, que lorsque le Pontife romain parle ex cathedra, c'est-à-dire, lorsque dans l'exercice de sa charge de pasteur et de docteur de tous les chrétiens, et en vertu de sa suprême autorité apostolique, il définit qu'une doctrine sur la foi ou les moeurs doit être tenue par l'Église universelle, alors, grâce à l'assistance divine qui lui a été promise dans la personne du bienheureux Pierre, il jouit de cette infaillibilité dont le divin Rédempteur a voulu doter son Église, quand elle définit une doctrine sur la foi ou les moeurs; et que, par conséquent, de telles définitions du Pontife romain sont irréformables par elles-mêmes, et non par le fait du consentement de l'Église".

Un procédé commode

Difficile à comprendre pour le premier venu, cet énoncé fut en outre jugé imprécis par August Hasler, un théologien allemand aujourd'hui décédé. Il invoquait l'"imprécision" et le "manque de clarté" de la locution ex cathedra, expliquant qu'"il est presque impossible de savoir quelles décisions doivent être considérées comme infaillibles". Un autre théologien, Heinrich Fries, trouve la définition "ambiguë", tandis que Joseph Ratzinger a reconnu que la question a suscité une "polémique embrouillée".

Selon August Hasler, "le flou des concepts" permet à la fois d'appliquer le dogme dans un sens très large, afin d'accroître le pouvoir du pape, ou d'en donner une interprétation plus restreinte, de façon à pouvoir affirmer que les enseignements erronés du passé ont été prononcés hors du cadre de ce prétendu "magistère" infaillible. En d'autres termes, il s'agit d'un procédé commode qui permet de gagner sur les deux tableaux.

L'"infaillibilité" signifie donc que le pape, bien qu'il soit sujet à l'erreur comme tout un chacun, ne peut se tromper lorsque, parlant ex cathedra - c'est-à-dire dans le cadre de sa fonction de pasteur de l'Église catholique - il définit des questions de foi et de morale.

Mais que pensent les catholiques de cette doctrine?

Se pourrait-il qu'au lieu d'avoir contribué à l'unité de l'Église catholique ce dogme ait finalement suscité controverses et divisions? L'Histoire est là pour attester qu'il constitue une pomme de discorde depuis le début, la polémique ayant commencé au XIXe siècle, au cours du concile même qui a décidé de sa promulgation.

Discorde et intimidations

Il est notoire qu'en 1870 le concile du Vatican a été émaillé de très violents échanges verbaux opposant évêques et cardinaux. La Civiltà Cattolica de cette année-là faisait état d'une "vive agitation", soulignant que pas même les jésuites ne s'attendaient à ce qu'"une vérité aussi sacrée rencontre une telle opposition".

L'historien allemand Ferdinand Gregorovius a parlé dans ses écrits de "sessions orageuses". Celle qui s'est tenue le 22 mars 1870 fut particulièrement houleuse. Josip Strossmayer, l'un des nombreux évêques du concile opposés à l'infaillibilité pontificale, fut réduit au silence par les huées des évêques partisans du dogme. D'après le compte rendu du concile, pendant que Strossmayer parlait, ces évêques manifestaient "bruyamment" leur mécontentement et 'hurlaient': "Sortez-le!" "Dehors! Dehors!"

D'autres historiens ont révélé que le pape et la curie romaine exercèrent de fortes pressions sur certains membres du concile, afin que le dogme soit adopté. À ce sujet, l'historien catholique Roger Aubert mentionne une "dispute" qui opposa Pie IX au cardinal Guidi, de Bologne, dont les propos devant le concile n'avaient pas été du goût du pape. Comme dans son discours le cardinal avait fait référence à la tradition, Pie IX, dans un accès de colère, lui aurait lancé: "La tradition, c'est moi!"

Le pape voulait à tout prix que la doctrine fût adoptée. Il déclara: "Ma détermination est telle que si je soupçonnais le concile de vouloir garder le silence, je le dissoudrais et rédigerais la définition moi-même." La Civiltà Cattolica fit cet aveu: "On ne doit plus minimiser ou justifier, sous prétexte d'apologétique, les manoeuvres auxquelles se livrèrent la majorité conciliaire et le pape Pie IX, ainsi que les restrictions et les difficultés auxquelles se heurta la minorité."

Un livre d'Histoire résume ainsi les événements: "Les nonces [ambassadeurs du pape] intimidèrent les évêques pour que soit accepté le décret de l'infaillibilité pontificale." Toutefois, ces "manoeuvres" ne calmèrent pas les remous de l'opposition; elles ne firent, au contraire, que les activer. Après le concile, une partie du clergé dissident se sépara de l'Église catholique. De ce schisme naquit le mouvement dit des "vieux-catholiques", toujours actif en Autriche, en Allemagne et en Suisse.

Les sceptiques aujourd'hui

Depuis lors, la polémique autour du dogme ne s'est jamais réellement apaisée. En 1970, à l'approche du centenaire de sa proclamation, les attaques se firent particulièrement virulentes.

À la fin des années 60, un évêque hollandais, Francis Simons, rédigea un livre intitulé Infaillibilité: Le témoignage des faits (angl.), dans lequel il exprimait clairement ses doutes sur l'infaillibilité de l'Église catholique et du pape. Selon lui, à cause de ce dogme, "au lieu de se montrer une force de progrès et de changements salutaires, l'Église est devenue une institution qui a peur du nouveau et qui se préoccupe seulement de défendre sa position".

Peu après, l'éminent théologien suisse Hans Küng s'attira les foudres de la hiérarchie catholique pour s'être livré à des critiques acerbes dans son livre Infaillible? Une interpellation et dans d'autres écrits. Puis, à la fin des années 70, August Hasler écrivit: "Il est de plus en plus évident que le dogme de l'infaillibilité pontificale n'a de fondement ni dans la Bible, ni dans l'histoire du premier millénaire de l'Église." [ - Je me repose la question: Y a t il un enjeu de pouvoir... Avis de 66L ]

Les théologiens fidèles à la doctrine de l'Église ont réagi diversement. La Civiltà Cattolica parle de "la montagne de difficultés, d'intolérance et de troubles" qu'a suscitée "la réaffirmation par Vatican II de la doctrine de la primauté de saint Pierre". Karl Rahner souligna, quant à lui, que "les dogmes sont liés à leur contexte historique et sont donc en permanence susceptibles d'être réinterprétés".

Si les définitions des dogmes sont sujettes à réinterprétation, comment ces derniers peuvent-ils être infaillibles? Comment peuvent-ils donner aux fidèles les certitudes dont ils ont besoin? Mais plus important encore, les premiers chrétiens suivaient-ils un pape infaillible?

L'infaillibilité et les premiers chrétiens

LA DOCTRINE de l'infaillibilité est étroitement liée à celle de la "primauté", ou pouvoir suprême, du pape. Selon l'Enciclopedia Cattolica, "les textes bibliques qui établissent la primauté du pape témoignent également de son i[nfaillibilité]". À l'appui de cette doctrine, le même ouvrage cite les versets suivants, dans lesquels le Christ s'adresse à Pierre.

Matthieu 16:18: "Tu es Pierre, et sur cette pierre je bâtirai mon Église."

Luc 22:32: "Mais moi j'ai prié pour toi, afin que ta foi ne défaille pas. Toi donc, quand tu seras revenu, affermis tes frères."

Jean 21:15-17: "Pais mes agneaux." "Pais mes brebis." - Jérusalem, version catholique.

D'après l'Église catholique, les versets ci-dessus démontrent 1) que Pierre fut le "prince des apôtres", c'est-à-dire qu'il avait la primauté sur eux, 2) qu'il était infaillible, et 3) qu'il devait avoir des "successeurs" qui hériteraient de ses prérogatives: la primauté et l'infaillibilité.

Giuseppe Alberigo, professeur d'histoire ecclésiastique, fait toutefois ce commentaire intéressant: "Comme on le sait, ni le terme 'pape' ni son dérivé 'papauté' ne se rencontrent dans le NT [Nouveau Testament]. Le seul personnage dominant est Jésus de Nazareth. Si l'on s'en tient aux textes, il est très difficile de dégager du groupe des disciples, et particulièrement de celui des apôtres, un homme qui prendrait le pas sur les autres. Pierre, Jean, Jacques et Paul ont tous les quatre une personnalité bien marquée, et ils jouent tous des rôles importants, différents et complémentaires. Parmi les apôtres du Christ, Pierre nous est indéniablement présenté comme étant l'un de ceux à qui le Christ a parlé le plus souvent, mais il n'est pas le seul ni le plus important."

Que croyaient les premiers chrétiens? Le professeur Alberigo répond: "Au cours des premiers siècles, il n'existe ni ébauche de doctrine ni usage relatifs à l'existence et à la fonction d'un pape. (...) L'éventualité d'un 'episcopus episcoporum' [évêque des évêques] était une aberration pour Cyprien [écrivain du IIIe siècle], ainsi qu'il l'affirma lors du synode de Carthage."

Quand la doctrine de la papauté a-t-elle pris racine? Le professeur Alberigo poursuit: "Vers la fin du IVe siècle, l'Église romaine revendiqua de façon plus pressante une fonction apostolique, c'est-à-dire un rôle de coordination pour les Églises en Occident." C'est "sous l'épiscopat de Léon Ier [Ve siècle] que le concept de la 'principauté' de Pierre sur les apôtres, basé sur Mt 16:18", fut développé. "On ne trouve dans le NT aucune instruction de Jésus relative à la succession de Pierre ou d'autres apôtres."

Mais des versets tels que Matthieu 16:18 - le plus fréquemment cité par les théologiens catholiques - soutiennent-ils la doctrine de la primauté du pape?

> Qui est la précieuse "pierre" de fondement?

"Tu es Pierre [grec Pétros], et sur cette pierre [grec pétraï] je bâtirai mon Église." D'après l'Église catholique, la grande similitude entre les deux termes montre que Pierre est la pierre de fondement de la véritable Église, la congrégation chrétienne. Mais puisque la Bible fait souvent allusion à cette pierre symbolique, il est nécessaire d'examiner d'autres versets pour avoir une compréhension correcte de la question. - Matthieu 16:18, Jérusalem.

Les Écritures hébraïques renfermaient déjà d'importantes prophéties qui annonçaient la mise en place d'une pierre symbolique de fondement et le double rôle qu'elle jouerait. Elle devait se révéler un instrument de salut pour ceux qui exerceraient la foi: "Voici que je pose comme fondement en Sion une pierre, une pierre éprouvée, angle précieux de fondement sûr. Celui qui exerce la foi ne cédera pas à l'affolement." (Ésaïe 28:16). Paradoxalement, ce devait être également une roche sur laquelle les Israélites incrédules trébucheraient: "La pierre qu'avaient rejetée les bâtisseurs est devenue la tête de l'angle." (Psaume 118:22). "Comme une pierre que l'on heurte et comme une roche sur laquelle on trébuche, pour les deux maisons d'Israël." - Ésaïe 8:14.

Comment un simple humain, et particulièrement l'impulsif Pierre, aurait-il pu assumer le double rôle de la pierre symbolique (Matthieu 26:33-35, 69-75; Marc 14:34-42)? En qui devrions-nous exercer la foi pour obtenir le salut? En Pierre ou en quelqu'un de plus grand? Sur qui les Juifs ont-ils trébuché? Sur Pierre ou sur Jésus? Les Écritures indiquent clairement que les prophéties relatives à la pierre de grand prix se sont accomplies, non en la personne de Pierre, mais en celle du Fils de Dieu, Jésus Christ. Selon Matthieu 21:42-45, Jésus s'est appliqué à lui-même les prophéties d'Ésaïe et du Psaume 118.

Comme on peut le lire en 1 Pierre 2:4-8, Pierre en personne considérait que c'était Jésus, et non lui-même, qui était la pierre de fondement. En une précédente occasion, alors qu'il s'adressait aux chefs religieux juifs, il avait affirmé que "Jésus Christ le Nazaréen" était "la pierre traitée avec dédain par vous, les bâtisseurs, qui est devenue la tête de l'angle". - Actes 4:10, 11.

L'apôtre Paul adhérait également à cette idée, comme l'attestent les textes de Romains 9:31-33, de 1 Corinthiens 10:4 et d'Éphésiens 2:20, ce dernier verset confirmant bien que les membres de la congrégation chrétienne sont "édifiés sur le fondement des apôtres et des prophètes, Christ Jésus lui-même étant la pierre angulaire de fondement". Il est également 'le chef de la congrégation', qu'il dirige des cieux. Par ailleurs, il a déclaré: "Je suis avec vous tous les jours jusqu'à la conclusion du système de choses." - Éphésiens 1:22; 5:23; Matthieu 28:20; Colossiens 1:18. [ - La bible nous démontre qu'il n y a que Jésus qui sauve les humains et qu'il est celui qui réalise ( Logos ) les paroles de son Père, Dieu. Comment un humain imparfait pourrait il avoir le même pouvoir? Il suffit de regarder les paroles et actes des Pape pour avoir être plus que dubitatif - Avis de 66L ]

Pierre: Élevé à la papauté ou au même rang que les autres?

Quel instrument Jésus a-t-il employé pour diriger l'oeuvre de ses fidèles disciples après son ascension au ciel? A-t-il désigné l'un d'eux pour être son "vicaire", lui déléguant les pleins pouvoirs et faisant de lui un pape? Non, il n'a pas établi une monarchie sur la congrégation. Il a plutôt confié la garde du troupeau à un collège, un groupe, de serviteurs fidèles. À ses débuts, la congrégation chrétienne était dirigée par le collège des 12 apôtres auxquels furent associés les anciens de la congrégation de Jérusalem.

Ce sont les 12 apôtres qui, ensemble, décidèrent des mesures à prendre pour aider matériellement les nécessiteux (Actes 6:1-6). Après que les Samaritains eurent accepté la bonne nouvelle, c'est encore le collège des Douze qui désigna ceux qui iraient vers eux, choisissant Pierre et Jean en l'occurrence. En cette occasion, il semble que Pierre, loin d'avoir pris la décision de son propre chef, fut seulement l'un de ceux qui furent 'envoyés' par les apôtres. - Actes 8:14.

Enfin, c'est au cours de l'assemblée tenue à Jérusalem vers 49 de notre ère que "les apôtres et les anciens" décidèrent sur la base des Écritures qu'il n'était pas nécessaire que les Gentils convertis au christianisme se fassent circoncire (Actes 15:1-29). Le récit historique dit clairement que ce n'était pas Pierre, mais Jacques, le demi-frère de Jésus, qui présidait la réunion. De plus, il conclut la séance par ces mots: "Ma décision est donc qu'on n'inquiète pas ceux des nations qui se tournent vers Dieu." (Actes 15:19). Jacques aurait-il pu faire valoir 'sa décision' si Pierre, qui était présent, avait eu la primauté sur les apôtres?

Énumérant les différents ministères qui contribuaient à l'édification de la congrégation, l'apôtre Paul ne fit nullement mention du prétendu magistère du pape; par contre, il cita le service collectif effectué par l'ensemble des apôtres. - 1 Corinthiens 12:28; Éphésiens 4:11, 12.

Son zèle et son esprit d'initiative ont porté Pierre à jouer incontestablement un rôle que le professeur Alberigo qualifie de "considérable". Jésus lui confia "les clés du royaume des cieux". (Matthieu 16:19.) Pierre utilisa ces clés symboliques pour donner la possibilité aux Juifs, aux Samaritains puis aux Gentils d'entrer dans le Royaume des cieux (Actes 2:14-40; 8:14-17; 10:24-48). Il reçut également la responsabilité de 'lier' et de 'délier', charge qu'il partageait avec les autres apôtres (Matthieu 16:19; 18:18, 19). Il devait paître la congrégation chrétienne, devoir qui incombe aussi à tous les surveillants chrétiens. - Actes 20:28; 1 Pierre 5:2.

Toutefois, les autres apôtres possédaient des qualités chrétiennes qui faisaient d'eux aussi "des hommes éminents". À propos de 'Jacques, de Céphas [Pierre] et de Jean', Paul dit qu'ils "semblaient être des colonnes" de la congrégation (Galates 2:2, 9). Jacques, demi-frère de Jésus, occupa une place particulièrement importante. C'est lui, nous l'avons vu, qui présidait l'assemblée tenue à Jérusalem, et d'autres récits témoignent de sa position très en vue. - Actes 12:17; 21:18-25; Galates 2:12.

Dieu conféra un grand pouvoir aux fidèles disciples de Jésus, y compris la faculté d'opérer des miracles. Mais nulle part on ne lit qu'il leur donna le pouvoir d'être infaillibles dans leurs déclarations. Malgré sa fidélité, Pierre commit des erreurs. Il fut repris par Jésus, et, en une occasion, corrigé publiquement par l'apôtre Paul. - Matthieu 16:21-23; 26:31-34; Galates 2:11-14.

Parce qu'elles constituent la Parole de Dieu, seules les Saintes Écritures sont infaillibles. Pierre parla de "la parole prophétique", à laquelle il faut prêter attention comme à une lampe qui brille (2 Pierre 1:19-21). Pour connaître la volonté de Dieu, il faut nous en remettre à sa Parole "vivante". (Hébreux 4:12.) Elle seule, et non quelque définition ambiguë élaborée par des responsables religieux, offre les certitudes dont l'humanité a si impérieusement besoin. Aujourd'hui, comme au Ier siècle, Jésus Christ se sert d'un groupe de serviteurs - faillibles mais fidèles - appelés collectivement "l'esclave fidèle et avisé". - Matthieu 24:45-47.

Qui constitue cet esclave symbolique de nos jours? Une étude approfondie de la Bible vous permettra de l'identifier.
Les Témoins de Jéhovah seront heureux de vous apporter leur aide.

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