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NOUVEAUX MEMBRES
Bienvenue à :
Jean-Marc Atlan, du Cannet, présent parmi nous à Golfe Juan ;
Martin Fortier, de Guchan, voisin et ami de Nicolas Becquet et depuis peu son nouveau compagnon d'armes ;
Doriano Bau, d'Alberville, qui a découvert la reconstitution historique à l'aube des Cents Jours.
GOLFE JUAN, COMPTE RENDU
Nous étions onze soldats en armes à Golfe Juan, une bien belle ligne : cinq rangs, deux files, pour être clair, et le sergent ! Parmi nous, les trois nouveaux ci-dessus qui pour deux d'entre eux, ont fait feu pour la première fois. Car il y a bien eu deux batailles, sur un petit espace sablonneux qui a amorti les chutes des téméraires pendant le corps à corps avec les Autrichiens. Mentionnons l'irrésistible redoute construite en moins de deux selon les directives du Sergent, faite de bottes de paille et montée autour d'une butte de sable d'où nous surplombions nos assaillants.
L'organisation ne soulève aucune critique, les repas étaient remarquablement corrects et appréciés, la paille et le bois étaient fournis à volonté, la plage bien aménagée, etc. Pas de tempête pendant la nuit, des piquets de tentes renforcés, logistique irréprochable : le public n'a pas investi le camp du bivouac avant le débarquement de l'Empereur.
Si nous devions émettre une réserve ou deux, nous injurierions la rafale ou la tempête spectaculaire qui s'est abattue sur le Golfe à l'approche de la barque de l'Empereur, laquelle a rendu la mer détestablement moutonneuse ou moutonnante, forçant ce dernier à débarquer sur les côtes de France plus à l'Est, loin des troupes alignées pour l'accueillir avec les honneurs dus à son rang ; nous regretterions le décalage observé entre les mots de l'Empereur parvenant à nos oreilles et son articulation, tout particulièrement lorsque nous sommes forcés de lire deux fois de suite le mot Eylau sur ses lèvres alors que nous entendons tout d'abord celui de Iéna…
Nous avons aussi retrouvé à Golfe Juan trois cavaliers dont Maurice Larbre. Il est toujours agréable de rencontrer l'organisateur du Trophée Marbot, et réjouissant de le voir près de nous pendant que Napoléon passe ses troupes en revue.
Nous n'omettrons pas de spécifier que l'Empereur en personne s'est posé devant le fusiller Nicolas, s'est adressé directement à lui et lui a demandé son nom, que ce dernier a décliné avec émotion. Que l'Empereur a ensuite exprimé avec force la joie de le voir figurer dans son armée. Cette parole retentit sur nous tous et nous honore également.
BONAPARTE de Robert Hossein
Ce spectacle grandiose est maintenant terminé, à Paris comme en province. J'ai eu grand plaisir à m'y rendre.
Les personnes très portées sur les événements de l'histoire trouvent toujours quelques réserves à formuler à ce sujet. Mais il est impossible de brosser le portrait de Bonaparte en moins de deux heures, même avec tous les moyens matériels et financiers possibles. Certes, l'on peut par exemple déplorer l'absence du roi Jérôme, certes lorsqu'on parle de l'insurrection de Paris, l'on sait qu'un seul coup de canon a suffi…
Mais parlons plutôt de tout le reste, c'est-à-dire de presque tout ! Une succession d'une vingtaine de tableaux somme toute très fidèle à ce que fut l'histoire de Bonaparte. Des acteurs que bien peu de reproches peuvent toucher, une ambiance presque magique où se mêlent théâtre et cinéma, les jeux de lumière sont bien conduits, la fumée et les explosions sonores des coups de canons, tout était là pour faire de ce spectacle un très grand spectacle.
Bref, deux heures que l'on voit à peine passer pendant lesquels les petits clins d'œil à l'histoire ne manquent pas, à l'image de l'évocation de je ne sais plus quelle loi, au cours de je ne sais plus quelle année, au mois de… brumaire si ma mémoire est bonne, et pour laquelle l'on cherche un nom. Le plus grand des hasards porte un quelconque protagoniste à suggérer la date du jour, date qu'il ignore, en toute déconvenue… Le 18, lui répond-on…
HISTORIQUE DU FUSIL 1977
Vous connaissez tous votre fusil mais connaissez-vous son créateur ? Voici une petite leçon d'histoire : Jean Baptiste Vaquette de Gribeauval (1715-1789), de noblesse récente, naquit à Amiens en 1715. Passé par l'école d'artillerie de la Fère, il participa à la guerre de succession d'Autriche.
Ayant un mémoire très critique, il fut contraint de quitter la France et se mit au service de l'Impératrice autrichienne Marie-Thérèse, dont il commanda l'artillerie. À ce titre il défendit la ville de Schweidnitz lors d'un siège qu'en mena Frédéric II de Prusse et y fut fait prisonnier.
De retour en France, nanti d'un grade de Maréchal allemand, il se fit apprécier par le Duc de Choiseul, Premier Ministre de Louis XV, qui le nomma inspecteur général de l'artillerie et Lieutenant Général. Il entreprit une réforme en profondeur de cette arme, interrompue par la disgrâce de Choiseul, en 1770, mais qu'il fut en mesure de reprendre en 1776.
Devenu vice-président du conseil de la guerre en 1787, il mourut à Paris deux ans plus tard.
Fusilier L'Aiguille
UNE IDÉE DE PROJET...
C'est un projet qui me semble lucide et réalisable, tout reste à définir c'est pourquoi je nous donne un an.
Nous cherchons tous de l'aventure et de l'action, mêlées à l'histoire autour de Napoléon, Eh bien je vous propose un projet qui me semble intéressant...
Pour beaucoup, nous sommes tout près de la Route Napoléon, je suggère donc une expédition pour l'année prochaine, sur une partie de cette route, passant dans les villes que l'Empereur a traversées, avec uniforme et barda, campant dans des prairies au milieu de paysages magnifiques, Sisteron, Gap, Malijai, Chateau Arnoux...
et encore bien d'autres villes et villages, l'occasion de revivre complètement comme à l'époque, une plongée dans le 19ème siècle, profitant des monuments, des marchés, des sentiers et forêt du coin. Nous ne volerons pas jusqu'à Notre Dame, mais ce sera là une bonne occasion de s'amuser tout en partageant notre amour pour cette période historique.
Fusilier L'Aiguille
LISTE DES MEMBRES
Elle est fournie en annexe, afin qu'elle se perde pas dans les archives des bulletins.
THENISSEY
Pour la sortie de Thenissey du 1 au 4 mai, je demande aux intéressés de s'inscrire le plus tôt possible et surtout de confirmer leur éventuel désir de participer au banquet festif du samedi soir. Il faut réserver sa place à l'avance et ce dernier coûte 35 €.
À noter qu'il s'agit d'une sortie entre groupes de qualités et de bonnes volontés. Que rien n'est pris en charge. Que les frais de déplacement sont à notre charge. Que la participation pour la poudre, paille, bois, etc... est de 38 € / personne.
Il y aura entre 50 et 80 personnes, dans le parc d'un château, sans public, avec entraînement, marches et embuscades (uniquement de l'opérationnel).
Il y a déjà des volontaires pour s'y rendre (dont votre sergent). Les autres doivent se faire connaître rapidement pour confirmer le banquet.
On partirait le jeudi matin de bonne heure et on reviendrait dans la journée du dimanche (voyage peu fatigant car de jour).
Sergent la Provence
LE TROPHÉE MARBOT
Je rappelle simblement qu'au musée de La Pommerie à Cendrieux, 7 et 8 juin prochain, se tiendra le Trophée Marbot.
Aventure, orientation en forêt, embuscade dirigée contre la cavalerie, autonomie partielle en ce qui concerne la nourriture (les marmites pourraient bien servir de nouveau).
Bref, le rendez-vous indispensable pour tous les reconstitueurs de RHEMP...
Le Comte de Witt a obtenu des subventions, ils y aura vraisemblablement des défraiements.
Nous n'avons jamais aussi proche de cette date !
NOUVEL ATELIER CUIR
La confection de gibernes et de havresac a permis d'équiper quelques uns de nos membres. Ceux qui jusqu'alors fourraient leurs cartouches dans leur sac à pain ont pu connaître, lors de la sortie de Gofe Juan, le 1er mars dernier, le confort d'une giberne appropriée. L'idée que depuis peu, notre groupe développe une nouvelle compétence -celle de la confection en cuir-, tentera sans doute aussi ceux qui sont dépourvus de havresac et que le barda embarrasse.
Un nouvel atelier cuir serait donc tout à fait opportun, et toute proposition serait la bienvenue. Les membres du bureau attendent vos suggestions avant d'arrêter une date et un lieu de travail.
BOUSSENS
Il a fait très froid à Boussens, dans la nuit du 8 au 9 février... Et pas mieux qu'un C15 avec chauffage, le hangar en dur, fermé par des portes coulissantes, nous a pourtant protégé de la très forte gelée ! Avec ça, plus personne ne craint Austerlitz…
Les chasseurs étaient au rendez-vous, les parcs étaient réservés... Nous avons tout de même pu pratiquer le tir, dans un couloir de béton adapté, avec les deux moniteurs Thierry Sourry et Jean-Philippe Pailhé. Nos fusils ont donc été réellement éprouvé !
Mais tout cela est déjà derrière nous. Un week-end de rassemblement est prévu pourle 12 et 13 avril au même endroit. Les chasseurs n'y seront pas. Nous pourrions donc mieux découvrir le site, avec ses ruines et ses nombreux reliefs, nous pourrions donc organiser une escarmouche à la hauteur de nos aspirations...
Inscrivez-vous, engagez-vous !
SHAKOS : PAS DE NOUVELLES...
Un contact fiable a été établi avec un membre du groupe de reconstitution russe sur lequel nous comptions pour nous faire des shakos.
Nous attendons patiemment une réponse de leur part à notre proposition, ce qui ne veut pas dire que nous n'envisagerons aucune autre alternative à la confection de shakos !
NOMS ET PRÉNOMS
Il y a deux cents ans, à l'aube de la Révolution, le visage de la France était assez différent. La pauvreté et la misère générale étaient régulières. Parmi les coutumes de l'époque, figurait celle d'attribuer à sa descendance le prénom du père de famille. Plusieurs générations d'hommes portant mêmes nom et prénom se succédaient fréquemment. Aussi nos ancêtres ont-ils allègrement fait usage de surnoms pour différencier père et fils de même identité.
La coutume demeure et a perduré jusqu'à nos groupes de reconstitution. Ainsi un certain nombre des soldats du 18ème de ligne portent un surnom qui illustre généralement un aspect de leur personne. Il est bon que chacun ne les ignore pas.
Notre Sergent était appelé La Provence dans le groupe du 18ème du Nord où il était jusqu'à son déménagement en Midi-Pyrénées. Nul ne peut se débaptiser… Thierry Sourry n'a pas voulu nous cacher son inclination pour les coups de feu : il a été baptisé Mange-Poudre. À ne pas confondre avec La Poudre, je nomme Daniel Mussetti pour lequel toute justification fait défaut… Michel Agnese s'appelle Moutarde, l'on devine sur quoi se porte sa gourmandise. Renaud Blanlœil avait fait preuve d'un flegme admirable pour nous confier la perte de ses clefs dans la paille, et d'une sérénité à toute épreuve pour les chercher : il a été surnommé L'Aiguille. Qui est Passepoil ? C'est Jean-Philippe Pailhé, pour l'originalité de la couleur du sien sur son premier habit-veste.
À Saix, au beau milieu d'une nuit noire, Olivier Sagnard voulut sortir de sa tente, besoin ordinaire pressant obligeait. Au lieu de s'éloigner et d'opérer à découvert en pleine campagne, il avait cherché un peu d'intimité, contourné sa tente plantée devant d'épais buissons de ronces, s'était engouffré dedans et fut précipité dans le fond du fossé. Un vieux mur de pierre calcaire bordait l'autre côté : il fut contraint de repasser le rideau d'épines en sens inverse, avec la gravité à son désavantage. Ce fut long et difficile. Il occasionna un tel tohu-bohu que plusieurs compagnons de tentée s'extirpèrent de leur couche pour tâcher d'éclaircir le mystère de ce vacarme sec et piquant : La Broussaille, c'est lui… Mon tour est venu à La Corugne…
J'ai été plusieurs fois surpris à discuter deçà et delà en quelque étrange langue. L'on m'a soupçonné d'être la cause des retards de service de table, lorsque les grognards s'alignaient à la queue leu leu en attendant que l'on voulût bien remplir leur gamelle. J'assume autant ma fonction de Secrétaire de RHEMP que le surnom de Beau-Parleur.
Que ceux qui n'en ont pas se rassurent : inutile de le chercher, un surnom vient toujours fort à propos.
AUTRES INFORMATIONS
Le 6 avril, trois membres de RHEMP se rendront à la bourse aux armes de Carcassonne. S'il y a d'autres volontaires, le faire savoir sans attendre pour confirmation auprès de l'organisateur qui offre le repas.
Nous sommes nombreux à nous intéresser de plus en plus à la sortie du 29 et 30 novembre prochain, à Austerlitz. Outre l'intérêt en lui-même, cette sortie nous offre la chance de savoir à quoi nous attendre pour le très attendu bicentenaire. Prévoir des congés car il faudra compter 5 ou 6 jours complets d'absences.
Le 19 et 20 juillet prochain, la ville de Mirepoix pourrait organiser quelque chose. Le projet est en cours de négociation avec la municipalité. Affaire très sérieuse à suivre.
Nous avons entendu parlé de plusieurs événements italiens organisées par Storia Vivante, et qui comme toujours sont défrayés. L'une d'elle a pour cadre une petite ville voisine du lac de Côme. Nous attendons informations et confirmations.
À l'heure actuelle, l'usine Chapeaux de France devrait avoir terminé ses travaux et pouvoir commencer la fabrication de nos bicornes.
Enfin, un article intitulé " Pleins feux sur l'Histoire " a été publié sur la Dépêche mi février. Jean-Philippe Pailhé animait une rencontre avec des élèves de 4ème qui ont endossé l'habit, enfilé couvre-chef et porté arme ! RHEMP a même été nommée…
CALENDRIER 2003
Vous trouverez ci-dessous la mise à jour du calendrier 2003 avec les renseignements standards de date, lieu et thème
