Alexandre GROTHENDIECK

(apatride,1928,??)

 

Alexandre Grothendieck est né en 1928 en Allemagne(plus précisément à Berlin),d'un père ,juif lithuanien,mort dans le camp de concentration de Dachau ,qui fut compagnon de Lénine durant la revolution de 1917,et d'une mère (???).Il arrive vers l'age de treize ans en France et réside en tant que réfugiès à Montpellier.

En 1948,Alexandre Grothendieck émet le souhait de poursuivre ses études à Paris.Pour cela ,il doit alors présenter un projet d'étude à André Magnier inspecteur général des mathématiques à l'époque,d'une durée de vingt minutes,ce dernier dura deux heures durant lesquelles Grothendieck lui expliqua comment il avait reconstruit des théories avec les moyens du bord.On lui accorda immédiatement une bourse et on le mis en contact avec Henri Cartan dont il suivit le séminaire à l'ecole normale supérieure.Il fit alors la rencontre de Laurent Schwartz et Jean Dieudonné ,qui lui indiquèrent des problèmes d'analyse fonctionnelle que tous deux n'avaient pu résoudre.Durant deux mois ,Grothendieck resta silencieux,puis il vint apporter la solution de ces problèmes.

A ses débuts ,Grothendieck s'intéressa à l'analyse ,plus précisément aux espaces vectoriels topologiques,puis il se tourna vers l'algèbre homologique .Il précise la notion de cohomologie des faisceaux(ne vous inquiétez pas je ne sais pas plus que vous ce que cela veut dire)dont l'usage en géométrie algébrique avait été montré par Jean-Pierre Serre.

Il co-écrit avec Jean Pierre Serre les élements de géometrie algébriques.En 1960,il devient professeur à l'institut des hautes études scientifiques(IHES).En 1966,Grothendieck reçoit la médaile Fields pour ses travaux en géometrie algébrique.Grothendieck refuse alors de se rendre au congres international de mathématiques de Moscou ,en signe de protestaion contre les traitements infligés par les soviétiques aux écrivains Siniavski et Daniel.C'est la révélation au monde de l'enfant terrible et du génie qu'est Grothendieck.

En 1970,c'est la rupture,apprenant que l'IHES reçoit des subventions du ministère de la Défense ,il décide alors de stopper net ses activités mathématiques et créé un bulletin écologiste appelé Survivre et vivre ..Au congrés international de mathématiques qui se tient à Nice il distribue des tractes anti-mathématiques qui entraine irrévocablement son exclusion de la communauté mathématique.Vers la fin des années soixante dix ,Grothendieck produit trois textes "A la poursuite des champs","Longue marche vers Galois" et "Esquisse d'un programme"; lui permettant ainsi de réintegrer le CNRS en 1984.Mais Grothendieck n'est plus ce volcan en éruption des années cinquante-soixante.Il est seul et de plus en plus amer.Il vit alors isolé dans un petit village du Vaucluse ou il débute la rédaction d'une autobiographie "Récoltes et Semailles,Réflexions sur le passé d'un mathématicien".En mai 1988,Alexandre Grothendieck fait sa derniére apparition publique par l'intermediaire d'une lettre publié dans Le Monde dans laquelle il annonce son refus du prix Craaford,décerné par l'académie royale des sciences de Suède.

Depuis,plus de nouvelles........

La fécondité se reconnaît par la progéniture et non par les honneurs.

remarques:le motifs que vous apercevez en fond d'écran est une consequence d'un travail d'Alexandre Grothendieck