Quand
on y pense
parfois
on se met à réfléchir
pour
certain c'est chaque jour
pour
d'autres c'est plus rare.
Quoi
qu'il en soit,
il
y a des expériences qui favorisent la remise
en question comme les voyages, les changements
d'activité, les nouvelles expériences, le dépaysement...
Bref, quand on sort du quotidien,
les repères changent et on se pose des questions
que ce soit avant (appréhension ou impatience),
pendant ou après (nostalgie, regrets, bilan).
Parfois,
vous en viendrez aux questions existentielles:
Pourquoi je suis là?
Qu'est-ce
que je vais devenir?
Pourquoi
est-ce que je devrais y retourner?
De toutes façons, le monde est pourri,
alors à quoi ça sert?
Bref,
vous prendrez du recul,
vous réfléchirez au sens de la vie,
du monde et de la société dans laquelle vous vivez.
J'en vois déjà au fond qui font un petit sourire
en coin l'air de dire : "Qu'est-ce qu'il raconte lui,
il divague, c'est pour les intellos qui se prennent
la tête avec la philo ces conneries là!"
Pourtant, vous verrez, vous penserez à moi
quand ça vous arrivera parce que c'est carrément
classique comme situation (et pour les autres,
vous n'irez pas vous plaindre d'avoir une vie
merdique parce vous n'aurez pas
pensé plus tôt à la prendre en main).
Loin de la famille et des copains,
dans un système inconnu totalement
différent de celui habituel, il peut arriver
que l'on se remette en question Le tout est de le
faire correctement et j'ai bien peur que beaucoup
y gagnent en mélancolie plus qu'en joie de vivre.
Je vais essayer d'apporter une petite note
de gaieté et de vous faire part de la façon
qu'il est préférable d'adopter quand on
appréhende les événements.
Je dirai d'abord qu'il faut vous libére
enlever les carcans et apprenez
à réfléchir par vous même
(ce qu'on apprend pas vraiment à l'école),
dites vous que "Everything you know is wrong".
Vous aurez peut-être un peu plus
d'esprit critique et vous ne goberez plus
aussi facilement ce que l'on vous dit.
C'est sûr, il y en a des raisons de déprimer
et de chialer. Pourtant, il ne faut pas partir
avec l'idée que tout est foutu,
sinon c'est clair que ça ne va pas s'arranger,
alors si par moment ça arrive mettez
vous un bon disque, chantez, dansez, courrez,
enfin défoulez vous, ça ira mieux après.
Ensuite, lorsque vous rencontrez des sujets
importants dont tout le monde parle
(comme la vache folle, le SIDA, l'environnement,
les guerres, etc.), dites vous qu'il y a
principalement deux types de réaction :
l'optimisme :
"de toute façon, jusque maintenant on est vivant",
"ça n'arrive qu'aux autres",
"et puis il faut bien mourir de quelque chose",
"après nous le déluge",
"tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes", etc.
Le pessimisme :
"on va tous mourir",
"c'est déjà foutu",
"regardez, il n'y a plus d'espoir",
"qu'est-ce qu'on va pouvoir faire?,
"ils" ont déclenché une catastrophe", etc.
Pourtant, il y a deux autres types de réactions
qui me semblent plus constructives :
l'indifférence c'est un droit,
qui s'intéresse à tous les problèmes de la Terre?
C'est impossible, on ne peut pas tous les avoir
sur la conscience.
Mais lorsque quelqu'un aborde
l'un de ces sujets, on a aussi le droit
de fermer sa gueule car ce n'est pas avec les
trente secondes d'images sans contexte et
sans explications que l'on a vues à la télé
que l'on pourra avoir un avis
pertinent sur la question.
la réflexion, on réunit toutes les informations
que l'on peut trouver sur un sujet qui nous
intéresse et en voyant les différentes facettes
et avis sur la question, on réfléchit
et on évite de tomber dans l'optimisme
ou le pessimisme total.
Si on se rend compte que ça ne va pas,
et bien on se bouge
pour que les choses changent, on agit.
On ne condamne pas
on essaie de trouver des solutions,
on donne des idées nouvelles qui pourraient
être intéressantes. A vous de choisir
les manières dont vous pouvez réagir,
mais elles sont applicables à beaucoup de situations.
Enfin, je vous conseille de rester cool,
de prendre la vie du bon côté,
de profiter de l'instant présent
et de vous éclater.
Fabrice Sailly, 1996.
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