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Site de la Section Syndicale CGT de TPF

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Tu passes un bilan individuel

 

Tu es seul dans un bureau avec ton responsable (et encore, quand ils ne te font pas le coup d'être au moins deux, pour te coller un peu plus la pression… genre tribunal populaire !).

On te demande alors d'un air cynique de faire le bilan de ton activité sur l'année passée. Rien que le ton utilisé et l'air qu'ils prennent te font penser que tu es déjà en faute. La panique commence, et ce n'est qu'un début ! Tu commences alors à énumérer ton travail, tes réussites et quelques un de tes échecs. Doit-on rappeler ici qu'en général, on n'a reçu aucune formation réelle : l'URGENCE a fait que tu as été parachuté à ce poste et ensuite, malgré les engagements que la hiérarchie avait pris, le mot d'ordre est " Fais le nécessaire, on reparlera des formations quand ce sera plus calme " (MAIS CE N'EST JAMAIS PLUS CALME !)

Bref, tu es sympa, tu joues le jeu et là, ça se gâte. Le temps de parole est terminé, et la hiérarchie se lâche. Ils te regardent d'un air pitoyable, genre " Mon pauvre gars, tu vas voir ce que tu vas prendre ". Et ça commence : sur l'ensemble de tes réussites, ils te parleront de la moins importante. En revanche ils mettent bien l'accent sur les erreurs commises tout en expliquant que c'est dans ton intérêt, que c'est pour définir les axes d'amélioration. (nous reviendrons sur le jargon TP, ce n'est pas triste !)

Ils décortiquent ton travail, souvent de manière injuste, mais tu n'as pas de preuve. Par exemple : " tu te souviens qu'à telle occasion, tu as dépassé le délai d'envoi des stats ". En réalité, l'informatique était plantée, on ne t'avait jamais demandé de les envoyer, tu étais malade ou en conges… mais ça, tu n'osera jamais le dire parce que tu les sens peu enclin à prendre en considération ce que tu serais susceptible de répondre. En gros, ils t'ont tellement miné le moral qu'a ce moment la, tu te dis que vraiment t'es la dernière des M…