Le cobra a la capacité de déployer sa nuque en une sorte de capuchon quand il est mis en présence d'un ennemi.  Ses côtes cervicales se relèvent et son cou s'élargit considérablement tout en s'aplatissant.  Il agit ainsi pour impressionner, pour paraître plus gros aux yeux de l'ennemi.

 Le mot « amphibien » signifie « qui a deux vies ».  Les animaux que l'on dit amphibiens peuvent effectivement vivre deux vies : l'une sur la terre et l'autre dans l'eau.  La plupart des animaux amphibiens vivent dans les arbres, les buissons ou les herbes et ne retournent dans l'eau que pour pondre leurs oeufs. 

 Les principaux moyens de défense du crapaud sont sa couleur et ses formes.  On le confond facilement avec le sol, les cailloux, le sable, les branches mortes.  Quand il ne bouge pas, il passe inaperçu.  Quand il est tourmenté, un liquide blanchâtre sort par les pores de sa peau.  Si on en met sur ses doigts et si on frotte ensuite ses yeux, on sentira une irritation.

 Quand nous avons chaud, nous transpirons.  Mais tous les animaux n'ont pas de glandes sudoripares qui leur permettent de transpirer.  Le crocodile est un animal à sang froid.  Il n'a aucun mécanisme intérieur pour régulariser la température de son corps.  Les crocodiles passent presque toujours la nuit dans l'eau.  Au matin, ils gagnent la berge pour se chauffer au soleil et peuvent rester là immobiles, l'air de dormir, mais prêts à plonger à la moindre alerte.  Quand le crocodile est au soleil et qu'il commence à avoir chaud, il ouvre tout grand la gueule et abaisse la température interne de son corps.  En ouvrant la gueule, il accélère la perte de chaleur par évaporation.

 Les couleuvres, tout comme les autres serpents, sentent grâce à leur langue.  C'est la seule utilité de la langue.  Elle ne sert ni à manger, ni à tuer.  Leur nez leur sert à respirer et non pas à sentir.  Les odeurs sont en fait de très petites particules présentes dans l'air.  La couleuvre sort sa langue pour capter ces petites particules d'odeur.  Elle rentre ensuite sa langue à l'intérieur de sa bouche et écrase sa langue contre son palais.  À l'endroit où s'écrase sa langue, un organe spécial sert à transmettre les informations au cerveau : le voméro-nasal. 

 C'est impossible qu'une grenouille s'accouple avec un crapaud; il y a un principe biologique des espèces qui fait que, naturellement, les animaux ne s'accouplent pas d'une espèce à l'autre.  Alors, même si la période d'accouplement a lieu à peu près au même moment, soit au printemps, la grenouille ne tentera pas d'attirer un crapaud mais cherchera une autre grenouille de la même espèce qu'elle.

 On ne connaît pas exactement la durée de vie des crocodiles.  Ils atteignent probablement l'âge de cinquante ans, peut-être même davantage, quand les hommes ne les tuent pas avant.  Ils parviennent à maturité vers l'âge de six ou sept ans.

Oui, car à la naissance, le petit escargot (adulte miniature) possède déjà une ébauche de coquille.  Sur le dos de l'embryon sort une glande qui forme initialement une petite calotte.  Par la suite, c'est le manteau, possédant une glande qui sécrète le calcaire nécessaire à la fabrication de la coquille.  La coquille grossit au même rythme que l'escargot.  Le manteau est une petite membrane qui recouvre les parties molles de l'animal et qui est située juste sous la coquille.  La coquille est très dure et est constituée de calcaire.

 Tous les crabes ne marchent pas de côté.  Les crabes dont la carapace est plus longue que large, se déplacent vers l'avant.  Mais ceux qui ont une carapace plus large que longue en sont incapables et avancent de côté.  C'est le cas, entre autres, du crabe commun, le tourteau, que l'on voit sur nos plages à marées basses.

 Tous les animaux dotés d'un système nerveux produisent une petite quantité d'électricité.  Ce sont de petits courants électriques ordonnés par notre cerveau qui courent le long des nerfs jusqu'à la fibre musculaire et font se contracter nos muscles : bouger le bras, lever les paupières.  La particularité de l'anguille électrique est qu'elle peut sortir cette énergie électrique de son corps.  Comme chez les humains, l'impulsion électrique des anguilles provient du cerveau.  Elle voyage à travers le corps jusqu'à l'organe électrique principal qui se trouve sous la peau, de chaque côté de la colonne vertébrale.  Cet organe, à la texture gélatineuse, est un ancien muscle qui a perdu sa fonction.  Ce muscle est parsemé de cinq à six mille petites plaques électriques, les électroplaques.  Celles-ci fonctionnent comme une pile (pôle positif à la tête de l'anguille et pôle négatif au bout de la queue).  L'addition de la décharge électrique de chaque électroplaque fait plusieurs volts : 550 chez l'anguille électrique.  L'anguille émet de petites décharges pour se diriger dans l'eau boueuse et localiser les poissons, et d'autres, plus fortes, pour paralyser les poissons qu'elles veulent manger.  L'anguille électrique peut produire pendant une heure, et sans s'épuiser, 150 décharges de 700 volts chacune.

L'abeille butineuse transporte dans son jabot en moyenne 30 mg de nectar par voyage.  Le nectar devient du miel lorsqu'il perd une certaine quantité d'eau par évaporation. 30 mg de nectar ne produiront qu'environ 6 mg de miel.  Par de savants calculs, on peut dire qu'une butineuse d'été exécutant 15 voyages par jour recueillera une quantité de nectar qui permettra de produire 1,8 gramme de miel dans toute sa vie.  Une butineuse d'été exécutant 150 voyages par jour aura ramassé, au cours de sa vie, une quantité de nectar qui donnera 18 grammes de miel.

 Les fils de la toile d'araignée ne sont pas tous adhésifs.  L'araignée se ménage des fils sur lesquels elle peut se promener sans se coller.  Ces fils qui ne collent pas sont les premiers qu'elle tisse.  L'araignée commence par tisser le cadre de la toile (d'abord un triangle, puis, un "Y").  Elle tisse ensuite d'autres fils de soie en les attachant au centre, de façon à former des rayons semblables à ceux d'une roue de bicyclette.  Le nombre de rayons varie selon les espèces mais dépasse rarement cinquante.  L'araignée tisse ensuite une première spirale temporaire à partir du centre (le moyeu de la roue) en allant vers l'extérieur.  Jusque là, l'araignée n'a produit que des fils de soie qui ne collent pas.  Elle tisse finalement une deuxième spirale, beaucoup plus serrée que la première et formée de fils adhésifs.  En tissant ces fils, l'araignée enlève et mange les fils non-collants de la première spirale, ou encore, les brise avec ses griffes.  Cette deuxième spirale ne se rend pas jusqu'au centre de la toile, ménageant ainsi une zone libre, une zone non-adhésive.  L'araignée peut donc se promener en marchant sur les rayons non-adhésifs, entre les fils adhésifs des spirales.  De plus, les pattes de certaines espèces d'araignées tisseuses de toile sont enduites d'une huile spéciale qui les empêche de coller à la soie adhésive advenant un faux mouvement ou un accident.

 Au mois d'août, les grillons sont devenus adultes et ils se reproduisent.  Ils stridulent à cette période surtout pour attirer un partenaire de l'autre sexe afin de se reproduire.  Ce sont les mâles qui stridulent.  On dit qu'ils font la cour aux femelles.  Les grillons peuvent aussi striduler pour d'autres raisons et la stridulation varie avec ces raisons.  Les grillons stridulent pour défendre leur territoire, pour signifier aux autres mâles qu'ils sont chez eux et qu'ils ne doivent pas en dépasser les limites.  On dit que cette stridulation est agressive.

 Les lucioles émettent de la lumière grâce à deux substances produites dans leur corps : la luciférine et la luciférase.  Quand ces deux substances entrent en contact, il se produit une réaction chimique et la lumière surgit.  C'est l'abdomen de l'insecte qui s'allume.  Cette lumière est froide, c'est-à-dire qu'elle ne dégage pas de chaleur.

Le flamant a le corps couvert de plumes et les plumes servent à le tenir bien au chaud.  Mais ses longues pattes ne sont pas protégées du froid par des plumes.  Alors le flamant enfouit une patte dans ses plumes pour conserver le plus de chaleur possible.  Cet oiseau sensible au froid, en repliant une patte et la cachant dans son plumage, tente de limiter au maximum les déperditions de chaleur.  Pour lui, c'est beaucoup plus facile et rapide de soulever une patte que de s'écraser au sol.  C'est donc la meilleure position pour être sur deux pattes si un prédateur venait.  Le flamant lève aussi une de ses pattes simplement pour se reposer.  Cette position lui demande moins d'énergie que s'il était sur deux pattes.

 L'autruche ne se cache pas la tête dans le sable comme on pourrait le penser.  Si elle le faisait, elle étoufferait tout simplement.  On ignore d'où vient cette rumeur concernant les autruches.  Mais certains comportements des autruches pourraient peut-être l'expliquer.  Apeurées, les jeunes autruches auraient tendance à se coucher sur le sol, à étendre le cou (3 à 4 pouces de long) et à demeurer immobiles.  Quand elles s'écrasent ainsi, à cause de leur taille, leur posture et leur couleur, les jeunes autruches se confondent avec le sable.  Une autre explication est également plausible : les mères autruches tournent leurs oeufs avec leur tête pour que le soleil réchauffe leur progéniture également.  En posant ce geste, elles ont la tête cachée derrière l'oeuf.  Elles peuvent ainsi donner l'impression de se cacher la tête dans le sable.

 Les ancêtres des autruches volaient pour échapper à ceux qui les attaquaient et on croit que ces prédateurs sont morts. Conséquemment, les autruches n'ont plus eu besoin de s'envoler.  Elles ont donc changé leur mode de locomotion.  Leurs pattes se sont développées, leurs ailes se sont réduites et les autruches se sont aussi alourdies.  Maintenant trop lourdes pour voler, leurs muscles leur servant à voler se sont également atrophiés.