Cattleya trianae Linden & Rchb.f.
publié dans | Wochenschr. Gärtnerei Pflanzenk. 3: 67 (1860). |
synonymes : | Cattleya trianae Linden & Rchb.f.
nom illeg. Bot. Zeitung (Berlin) 18: 74 (1860). Cattleya bogotensis Linden Ann. Hort. Belge Étrangère 15: 102 (1865). Cattleya kimballiana L.Linden & Rodigas Lindenia 2: 85 (1886). Cattleya labiata var. trianaei (Linden &
Rchb. f.) H.J. Veitch |
étymologie de l'éphithète
En l'honneur de José Jerónimo Triana Silva*, botaniste colombien (1834-1890). En 1874, il fut nommé consul général de la Colombie, à Paris, poste qu'il occupa jusqu'à sa mort, en 1990. |
fleur nationale de la Colombie
Même si certaines sources indiquent que
l'espèce a été adoptée comme fleur nationale par voie législative,
il appert que cette information est inexacte. Mème si l'Académie
d'histoire colombienne proposa l'adoption de Cattleya trianae comme
fleur nationale, en 1936, aucune loi n'a été adopté pour consacrer ce
choix.
voir : |
note nomenclaturale relative à l'épithète trianae
Dans la littérature scientifique, on trouve parfois l'orthographe trianaei pour l'épithète de cette espèce. Dans un article à paraître, Pedro Ortiz Valdivieso rejette la proposition de la Royal Horticultural Society publiée dans l'Addendum to Sander's List of Orchid Hybrids, 1961-70 voulant que l'épithète soit orthographié trianaei, le i étant jugé nécessaire pour indiquer le genre masculin. L'auteur colombien fait remarquer que, en ce qui a trait à l'indication du genre masculin, certains mots latins tels agricola, nauta, poeta, propheta ont, au génitif, la terminaison ae. Pedro Ortiz signale en outre que la proposition de la RHS contrevient à une recommandation du Code international de nomenclature botanique de St Louis (adopté par le Seizième congrès international de botanique, Saint-Louis, au Missouri, en juillet et août 1999), qui cite précisément le cas de l'épithète trianae : "60C.1. Les noms modernes de personnes peuvent recevoir une terminaison latine et servir à la formation d’épithètes spécifiques et infraspécifiques de la manière suivante (voir cependant la recommandation 60C.2) : (a) Si le nom de personne se termine par une voyelle ..., les épithètes substantives sont formées en ajoutant la terminaison du génitif adéquate au sexe et au nombre de la personne ou des personnes à qui l’on veut rendre hommage ... si le nom se termine en -a, auquel cas il convient d’ajouter -e (au singulier) ... (par exemple : triana-e pour Triana (m)" À l'appui de son opinion, l'auteur fait remarquer que la règle énoncée ci-haut s'est appliquée à d'autres espèces : Masdevallia posadae (en l'honneur de Jaime Posada), Telipogon ospinae (en l'honneur de Mariano Osdpina H.) et Miltoniopsis santanae (en l'honneur de G. Santana). |
source :
John Nugent Fitch , The Orchid Album, London - 1882
lithographie coloriée à la main. |
source : B.S. Williams, The Orchid Album, 1885 |
Cattleya trianaei 'Snowflake' F.C.C.
Cette distinction a été attribuée le 4 février 1915 ; exposante : Mme R. LeDoux.
Peinture : W. Wilkinson
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Cattleya trianaei amesiana
x self
Photo : Wilma Braga |
Cattleya trianaei alba Photo : Wilma Braga |
Cattleya trianaei tipo Photo : Wilma Braga |
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Photo : Wilma Braga |
Cattleya trianaei carnea
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Cattleya trianaei semi-alba amoena
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Cattleya trianaei 'The Baron' x 'The President'
Photo : Wilma BragaPour rejoindre la photographe (em português, in English, en castellano) :
de la 4e série de timbres intitulée 'Historia latinoamericana', émise par les autorités postales cubaines.
Jorge Isaacs, écrivain colombien (1837-1895), dont la célébrité est due à son unique roman, María, publié en 1867.
numérisaton de l'illustration (timbre) :
gracieuseté d'Ivar Edvinsen, Suède
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