texte de Sandrine 7/1/2000 |
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Ma tête est à l'envers Je ne vois plus mon nez Mais comment vais je faire Pour pouvoir me moucher J'ai tourné et tourné Pour enfin l'attraper Ma bouche a disparu Je ne peux plus parler Voilà c'est terminé... |
Extrait de ODES AUX PASSANTES tiré de LETTRES & PROSE de Charles Lescuyer |
Par ici la jolie bouche ! - Quand ta jambe gauche s'agite - Je devine ton corps sous la jupe - J'ai envie de m'agenouiller et de glisser ma tête à la recherche de ta source aux lèvres de braise - Sois distraite devant mon désir - La loi des mains, c'est de ramper dans l'ombre du tissu que j'écarte la nudité la plus difficile à rejoindre m'offre de somptueuses escalades - Reste vêtue je m'appliquerai - Tu souris. La joie coule de tes yeux - Mes alliés contre le temps. Doucement - Je te dénude, reniflant ça et là - Des lopins de chairs découvertes, carrelés par tes veines - Résiste je te forcerai. |
Amour A t' elle Fini |
sans
fin sans raison la saison ? |
NASSERA
Ton regard De toi à moi je Sans regard ni Tu m'es resté |
croisait
le mien devenais toi oubli gravé dans le coeur |
Ton crime: ne plus être qu'une silhouette anonyme.
Silhouettes anonymes et solitaires rencontrées dans la rue,
Nous révèlant nos manques, nos certitudes,
Mais surtout, notre égoïsme.
anonyme
PRISON Le mur de la honte, semble déteindre sur moi. Je ne me souviendrai plus de ces joies que j'aimais à entendre. Des rires ou des pleurs, qui m'entouraient. Ce vide en moi qui commence a se faire sentir. Certainement la drogue. Condamnée à perpétuité. Voila ce que je mérite. Dealeur de crack, coke, chite tout y passait. J'avais un temps avant, maintenant je n'en ai plus. Je pleure entre ces quatre murs. Je pleure cette liberté que j'avais. L'opportunité d'être honnête. J'en ai fait qu'à ma tête. Et quelle tête de mule. J'ai suivi ces gars qui m'attendaient dehors. Un coup super, disaient-ils ! Nassera |