Tout le monde en parle, mais personne ne le définit vraiment

qu'est ce que c'est ,dit l'underground?

Underground c'est un état d'esprit,une resistance au sein d'un collectif,au même sens qu'internet peut être underground. La liberté de pensé ne tient pas qu'a ça, et c'est dans la vie quotidienne que l'on subit le plus d'assault contre sa propre personalité ,son individualité.... Les années quatre-vingts dix nous ont apporté les concepts de communautés, virtuelles ou non, qui se sont transformées avec le temps en étiquettes code barres que l'on consulte comme on regarde les ingrédients sur un paquet de gateau. On s'est réuni pour être plus fort mais c'est sans se rendre compte que en même temps on nous divisait pour manipuler le consomateur potentiel, proie principale des néo-prédateurs des 90's. Au fond de l'âme humaine il doit rester une part de conscience qui refuse tout cela ...tellement enfouie au coeur de notre esprit que cette vibration n'est plus perçue que de façon étouffée ,underground,sous le sol, sous la masse des informations qui sillonnent notre environnement ,notre société. Les gens sont devennu des sortes de samplers vivants, avec une liberté infini de tons et de couleurs,de choix a reproduire ou a modifier...Longue était la voie du Shaolin mais finalement on l'a attrapé le scarabé, reste maintenant à lui apprendre à danser et ce n'est pas chose faite. Pas vraiment important.Think positive disait le vieux Bob. Cause we're underground.

C'est peut être alors cela qui aurait pu donner une essence ,une raison d'être au mouvement techno des années quatre vingt dix ou bien serait ce une excuse plus ou moins philosophique derrière laquelle on cache la peur d'assumer nos propres choix et donc nos propres erreurs, car même de nos jour l'être humain n'est pas infaillible.On condamne à mort au états-unis des gens dont la culpabilité fait douter plus d'un et en même temps on voit le général sud Américain libre de tous mouvement...Non, l'humanité n'est pas vraiment infaillible et plus que jamais sa jeunesse en est consciente et s'en protège. Les raves les plus grosses et les rassemblements les imposants se sont vu ciblés par les forces de l'ordre tout au long des dix dernières années comme si une "guerre civile" temporaire avait éclaté et au dela du fait que la consomation de stupéfiants n'était plus vraiment tabou dans notre sociétée,qu'avaient ils de si important a stopper dans ce mouvement ? Le fait que la musique electronique soit répétitive a t'il tellement effayé les auditeurs aux costumes bleus qu'ils en auraient déduit que seul des êtres abjectes pouvaient fréquenter les bas fonts techno ?Depuis quand a t on décrété que l'usage de drogues etait indispensable dans ce milieu pour faire la fête ?Et est ce vraiment une question importante, voire existancielle ?Est ce que le fait que le hard core soit violent fait que cette musique pronne l'auto destruction ? Est ce que tous les ravers font du cyclisme ? Est ce que Laurent Garnier et Richard Virenque sont une seule et même personne ?Je pense que personne ne pourra jamais me repondre tant les arguments sont confus ...je n'ai vu qu' incompréhention lors d'interventions de gendarmes dans des soirées; parfois même le désarois des ravers se tranmettait aux agents alors la fievre du samedi soir ne semblait plus qu'une vaste mayonnaise...Tout cela sous le joug de loies n'ayant souvent qu'un vague rapport avec les faits. Bien que je ne prône pas du tout l'anarchie,(non,c'est pas bien ça), je constate que les efforts personnels et financiers des organisateurs ne sont souvent pas pris en compte, ni leur passion pour ces musiques actuelles qui ne prennent vie que sur du gros son, aujourd'hui accessible à tous....La tolérence seule pourrait être une grande alliée pour chaqu'une des parties citées. L'Underground ne s'arettera jamais...Tant mieux, ou tant pis...