Un cœur.

Sans s’en rendre compte,
On en a tous un,
On ne le sent pas,
On ne le sait pas,
Et pourtant il bat,
Ce cœur que l’on a.

Comment l’appréhender ?
Comment l’apprivoiser ?
Pourquoi bat-il ?
Pourquoi s’émeut-il ?
Pour qui bat-il ?
Ce cœur que l’on a.

Il est souvent bon,
Même généreux,
Et parfois léger,
Il arrive alors,
Qu’on l’oublie mais oui,
Ce cœur que l’on a.

Et il bat si fort,
Il fait des miracles,
On le sent alors,
On s’en aperçoit,
Quand l’amour est là,
Ce cœur que l’on a.

Et l’on croit alors,
Bercé de douceurs,
Que jamais oh non,
Il s’endormira,
Tant il est content,
Ce cœur que l’on a.

Car l’amour est roi,
Et lui il y croit,
Il s’ouvre vraiment,
Sans se retenir,
Il veut tout donner,
Ce cœur que l’on a.

Et il se croit fort,
Il n’imagine pas,
Qu’un jour il sera,
Privé de cette joie,
Sevré de l’amour,
Ce cœur que l’on a.

Et ce jour parfois,
Sans vraiment y croire,
Sans même prévenir,
Sans avoir saisit,
Peut le déchirer,
Ce cœur que l’on a.

Il ne comprend pas,
Ce qui a changé,
Il a tout donné,
Mais ne reçoit plus,
Il est déchiré,
Ce cœur que l’on a.

Il a peine à croire,
Que l’amour le fuit,
Que tout est fini,
Il ne peut pas voir,
La réalité,
Ce cœur que l’on a.

Il s’accroche encore,
Il espère toujours,
Un signe, une marque,
Pour se relancer,
Et de nouveau battre,
Ce cœur que l’on a.

Car l’amour est fort,
Car l’amour est grand,
Et sans lui c’est sûr,
Il ne peut pas battre,
Et il s’éteindra,
Ce cœur que l’on a.

Home Donner Fait le 30/04/97
Par
Tim
Dur comme un chêne