Quand la nuit s’installe, que l’écran s’est éteint.
Quand la mémoire se souvient de bons moments.
Quand la journée se renferme dans un écrin.
Quand tous les silences se font plus consistants.

Quand les yeux se referment pour tout oublier.
Quand les souvenirs resurgissent doucement.
Quand le corps se rappelle d’étreintes d’amants.
Quand les mains ne serrent qu’un simple oreiller.

La vie n’a goût de rien, elle n’a plus de saveur.
Les instants sont fades et perdent leur bouquet.
L’avenir est si loin de la réalité.
L’espoir a quitté la tendresse de mon cœur.

L’amour est parti sans laisser une adresse.
Les sentiments se sont enfuit dans un détour.
Les mots doux laissent place à la détresse
L’affection s’enfuie sans espoir de retour.

Home Vous qui... Fait le 05/10/97 Patrice