C’est une grande dame aux cheveux couleur d’ébènes
A pas feutrés elle rentre dans ta vie sournoise
Un soir comme ça ou tu l’attendais pas, elle traîne
Elle vient te tenir compagnie, elle pavoise
Et chaques jours elle t’envahit sans que tu t’en aperçoives
Naturellement elle devient ta fidèle compagne
Et toi dans ton profond silence tu l’accompagnes
Elle te suit partout même au milieu de tes rêves
Puis un jour a l’improviste voilà qu’arrive
Un petit bonheur de rien du tout que tu croyais oublié
Qui grandit et comble enfin ton cœur réveillé
Jalouse de nature elle fuit cette belle lumière
Car, elle son domaine ou elle règne
C’est l’obscurité des cœurs esseulé d’habitude
Elle la
solitude

Home Ses yeux Fait le 09/09/88 Soir de cafard