Il s'appelle Jean-Marie Vianney. Né à Dardilly, près de Lyon, le 8 mai 1786, trois ans         avant la révolution française, il est  le quatrième d'une famille de six enfants. Mathieu      et Marie, ses parents, sont cultivateurs. Il commence à 20 ans à se préparer au sacerdoce auprès du curé d'Ecully, le village voisin, Charles Balley qui l'aide à apprendre le latin, discipline qui pose de gros problèmes au jeune homme.
          Ordonné curé en 1815, il est d'abord vicaire à Ecully. Il est chargé de desservir Ars, un tout petit  village de la Dombes d'environ 200 habitants, à 700 mètres du château des comtes de Garets. Là, il réveille la foi des ses paroissiens. Il vit en ascète, restaure son église, rétablit les confréries, fonde une école de filles ainsi que l'orphelinat de la « Providence» pour les enfants malheureux.  Il vient au secours des gens en difficulté, tente  de résoudre  les problèmes humains  qu'on lui présente  et collabore aux missions paroissiales des environs, forçant le respect et l'admiration de tous. Pourtant le brave curé se croit indigne de sa tâche.
          A partir de 1830, sa réputation de confesseur et de faiseur de miracles lui attire de plus en plus de pénitents venus chercher la paix de l'âme et une direction spirituelle. Cet  afflux de pèlerins bouleverse sa paroisse et devient un nouveau tourment pour le curé d'Ars. En 1843, après une grave maladie, il tente de fuir ces foules en se réfugiant à Dardilly, mais regagne finalement Ars pour continuer à communiquer à tous l'idée de communauté impliquant charité et entraide. Pendant plus de 41 ans, il accueille ainsi les foules qui se pressent pour le voir, l'entendre et recevoir le pardon de Dieu.
          Jean-Marie Vianney  meurt le 4 août 1859. En 1866, c'est l'ouverture de son procès en canonisation. Le 31 mai 1925, le curé d'Ars est canonisé à  Rome par Pie Xl. En 1929, il est proclamé « Patron de tous les curés de l'univers ». 
          Aujourd'hui, Ars et ses 900 habitants reçoit chaque année près de 500 000 pèlerins ou touristes, dont un grand nombre d'étrangers de tous les continents. Ils viennent visiter le musée de cire, où 17 scènes et 35 personnages retracent la vie du Saint curé. A l'orphelinat de la Providence ou au presbytère, dans lequel Jean-Marie Vianney vécut pendant 41 ans dans le plus grand dénuement, on peut également découvrir de nombreux objets lui  ayant appartenus.
          Les touristes sont également attirés par la Chapelle de la Providence, bâtie en 1847 et la chapelle du Cœur, bâtie en 1830, La Basilique du XIIe siècle qui a été agrandie par le curé d'Ars, le monument commémorant sa rencontre avec un petit berger le jour de son arrivée et enfin la crypte, église souterraine construite à l'occasion du centenaire de sa mort et où repose le corps momifié de Saint Jean-Marie Vianney, curé d'Ars.

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