COORDINATION D'ÉTABLISSEMENTS
    DE LA RIVE DROITE 
  
 
SITE D'INFORMATION SUR LES ACTIONS ENGAGEES PAR UNE COORDINATION D'ETABLISSEMENTS SCOLAIRES DE LA RIVE DROITE DE BORDEAUX
 
BIENTOT LE NUMERO DEUX DE NOTRE BULLETIN :
POURQUOI DOIT ON FAIRE DEMISSIONNER ALLEGRE?
 
 
PROCHAINE REUNION
ECRIVEZ-NOUS..
DES REPONSES AUX ATTAQUES DU MINISTRE
VOUS AVEZ DIT PADI ?
PETITION !
TEMOIGNAGES
OU TROUVER DES INFOS?
 
ALLEGRO MA NON TROPPO
« Encore une coordination » « Qu’est ce qu’ils pensent faire de plus que les autres ? »
On vous entend soupirer dès la lecture du titre. Nous pouvons répondre à votre première interrogation.
Nous voulons clarifier le débat et les enjeux. Notre réflexion s’est élaborée à la suite de deux constats :
- La déficience d’information : la presse syndicale développe trop souvent des propos trop généraux en déphasage avec la « réalité du terrain ». Le ministère multiplie les écrans de fumée et empêche toute lisibilité des projets. Paradoxalement, il faut se tourner vers la presse nationale, quotidienne ou hebdomadaire, pour obtenir des informations précises.
- La mise en veilleuse, toute relative, des projets et des propos du ministre, accompagnée d’une opération de charme envers les enseignants, relève davantage du gadget électoral que d’un véritable changement d’orientation. En effet, les députés de la majorité gouvernementale sentant le vent du boulet de la défaite aux prochaines élections européennes, ont répercuté le « désarroi » et le mécontentement des profs, « bastion électoral du PS », qui pouvait s’exprimer dans les urnes.
Pour toutes ces raisons, nous vous proposons de rester vigilants. Les brèves de ce petit journal révèlent que sur le terrain les projets Allègre se mettent en place progressivement.
Mais que pouvons nous faire ?
Tout d’abord dénoncer les situations aberrantes présentes dans nos établissements de manière à contrecarrer les propos démagogiques du ministre. Pour cela, envoyez nous vos témoignages, commentaires.
Ensuite, diffusons ces informations vers un public élargi (parents d’élèves, élèves).
En un mot, ne restons pas les bras croisés, essayons de modifier les tendances qui mettent en danger l’Education Nationale.
Appel
Ce site souhaite devenir un cadre de discussion, d’échanges d’informations, d’expériences de résistances et de luttes, associant tous ceux qui partagent notre préoccupation : lutter pour donner à l’école et à l’ensemble des services publics les moyens d’assurer leurs missions. Nous vous invitons à y participer, à envoyer contributions, informations, discussions... dans l’objectif de nous préparer aux luttes à venir.
La prochaine réunion de la « coordination rive droite » aura lieu le jeudi 18 février à 17h30, au lycée les Iris, salle des professeurs.


 
APPEL
Ce site souhaite devenir un cadre de discussion, d’échanges d’informations, d’expériences de résistances et de luttes, associant tous ceux qui partagent notre préoccupation : 
lutter pour donner à l’école et à l’ensemble des services publics les moyens d’assurer leurs missions. 
Nous vous invitons à y participer, à envoyer contributions, informations, discussions... 
dans l’objectif de nous préparer aux luttes à venir.

La prochaine réunion
de la « coordination rive droite »
aura lieu le jeudi 18 février à 17h30,
au lycée les Iris, salle des professeurs.

Contacts : Patrick Gelos, Lycée les Iris, 05 57 87 36 81 - Christine Héraud, Collège Lapierre, 05 57 80 12 81
E-Mail : >coordinationbordeaux@chez.com
 
 
 


DES REPONSES AUX ATTAQUES DU MSINISTRE ALLEGRE

Ce bulletin est l’expression de la « Coordination d’établissements de la rive droite », créée par des enseignants de plusieurs établissements.
Nous nous proposons de trouver ensemble des réponses aux attaques du sinistre Allègre contre nos conditions de travail et le service public d’éducation en général. Nous sommes tous, syndiqués ou non syndiqués, convaincus qu’il faut nous préparer à lutter pour donner un coup d’arrêt à la politique d’Allègre et imposer les moyens nécessaires pour l’école que nous voulons, comme nous l’avions fait en 95, tous ensemble, contre le plan Juppé, et alors que les directions syndicales se montrent surtout soucieuses de la considération du ministre.
A la rentrée, Allègre a commencé par amputer nos salaires en baissant de près de 17 % le taux des heures supplémentaires, sous prétexte de créer des emplois.
C’est maintenant l’appli-cation au quotidien de son slogan démagogique « pas de classe sans professeur ». Car au lieu de créer les milliers d’emplois nécessaires pour assurer les remplacements d’absences pour maladies, formations, préparations d’examens…, il fait peser sur nous sa politique de réduction des moyens et  cherche à nous imposer de remplacer nos collègues absents ou de « rattraper » les cours, supprimés pour raisons de service, y compris les voyages scolaires..
La réforme des lycées pour laquelle les lycéens sont descendus dans la rue, révoltés par la dégradation des conditions d’enseignement, les effectifs surchargés, le manque de locaux, se fera, nous dit-on, à « moyens constants ». Mais comment mettre en place les dispositifs d’aides personnalisées, les structures censées aider les jeunes à lutter contre l’échec scolaire sans personnel supplémentaire, bénéficiant d’une « vraie » formation et d’un « vrai » salaire, avec un statut de la fonction publique ?
Quant au soi-disant « allégement des programmes » prévu par la réforme, il s’inscrit dans la même logique d’économie de moyens sur le dos et au détriment des jeunes, et aura comme conséquence la mise en place d’une école au rabais, pour l’immense majorité d’entre eux.
La logique que cherche à nous imposer Allègre, c’est celle de nous en demander toujours plus sans moyens supplémentaires. Cette politique n’a rien à voir avec les intérêts de la collectivité, des jeunes, mais vise à la rentabilisation, à imposer à l’école les critères du libéralisme et de la concurrence, les critères de la société de profits. Elle s’insère dans la politique générale du gouvernement contre l’ensemble des services publics et se traduit à la fois par une dégradation de nos conditions de travail, enseignants et personnels administratifs et de service, et par la mise en place, à côté d’une école élitiste réservée à une minorité, d’une école au rabais pour la large fraction de la jeunesse, que la société enferme dans la violence et qu’elle sacrifie en la destinant au chômage.
Nous refusons de nous limiter à ce que voudrait Allègre, discuter des réformes « pédagogiques »… à « moyens constants ». Il ne peut y avoir d’école au service de tous et donnant sa chance à chacun sans les créations d’emplois et les moyens nécessaires.
Cela ne se fera pas sans une large mobilisation de tous, enseignants, personnels, jeunes, parents.
Pour cela nous devons nous organiser, pour répondre collectivement aux mauvais coups que prépare Allègre contre l’école.

Allègre nous fait les poches, avec le soutien de la Cour des comptes
Au cours des vacances d’été 98, un décret du ministre Allègre diminuait de 16,8 % la rémunération des Heures Supplémentaires Année, procurant une économie de 700 millions de francs. Dans la rubrique « déshabiller Pierre pour habiller Paul », il s’agissait de dégager, sans augmentation de budget de l’Education Nationale, le financement des emplois jeunes.
Allègre justifiait cette attaque directe contre nos salaires par un argument « juridique » : le taux de rémunération des HSA s’appuyait sur un décret de 1950 et sur une durée d’année scolaire de 43 semaines, alors que, depuis la loi d’orientation de 1989, cette durée n’est plus que de 36 semaines.
Il devait revenir à un ministre socialiste, grand dégraisseur de mammouth, de réparer, 10 ans après, cette « anomalie » !
Il vient de trouver un appui du côté de la Cour des comptes. Un article du « Monde » du 7 janvier fait état d’un rapport « non définitif » de cette noble institution de la République, qui, non seulement approuve l’acte du ministre concernant les HSA, mais souhaite le voir aller plus loin dans la chasse au gaspi.
A commencer par une autre « institution » datant des années 50, l’heure de première chaire, payée à tout enseignant qui travaille au moins six heures par semaine avec une classe de Première ou de Terminale.
Cela se justifiait, paraît-il, du temps où le bac se passait en deux ans. Mais plus de nos jours !
Même attitude par rapport aux pondérations pour l’enseignement supérieur (une heure de cours effective payée 1,25 h en sections de techniciens supérieurs, une heure payée 1,50 h en classes de préparation aux grandes écoles), aux décharges pour missions diverses, formations continue des enseignants (MAFPEN), etc.
Pour la cour des comptes, « ces irrégularités (…) ont procuré un avantage injustifié et pourrait faire l’objet d’un référé en cour de discipline budgétaire ». Il semble que certains rectorats aient commencé à demander la restitution de trop-perçus (lesquels ?), et l’article du « Monde » conclut sur cette phrase : « les conclusions de ce rapport pourraient contraindre Monsieur Allègre à élargir ces demandes de remboursements à l’ensemble des académies ».


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Le PADI, ou comment décentraliser la gestion de la misère...
Le Plan Académique de Développement Intégré, a été inauguré dans l’Académie de Bordeaux, académie pilote, dès la rentrée 98. Il est la concrétisation des objectifs du ministère concernant la réorganisation des services académiques, et repose sur deux grandes « idées ». Il s’agit d’« optimiser l’utilisation des moyens en personnel et matériel », et cela, bien entendu, « à moyens constants ».
Cette « innovation » se traduit par la création de ZAP et de ZRP.
La ZAP, Zone d’Animation Pédagogique, est un regroupement d’établissements, chapeauté par un établissement relais, sensé constituer « un lieu de débat pédagogique débarrassé de l’entrée gestionnaire ». Il semble qu’il serait possible de parler de pédagogie sans parler des moyens qui vont avec !
Ces ZAP doivent permettre également la « mutualisation des moyens », nouvelle façon de nommer la répartition de la misère. Aux chefs d’établissement concernés par la ZAP de se débrouiller, avec les moyens mis en commun, pour boucher les manques en matériel ou personnel d’entretien ou administratif.
En superposition avec la ZAP, se met en place la ZRP (Zone de Remplacement Prioritaire), qui est la « mutualisation des moyens » appliquée au remplacement des enseignants. Ici encore, les chefs d’établissement de la ZRP devront, avec les moyens dont ils disposent collectivement, organiser les remplacements.
Sous prétexte d’être « au plus près du terrain », le plan du ministère concrétisé par le PADI vise le « dégraissage » des services des rectorats, avec comme conséquence directe le transfert d’une charge de travail supplémentaire sur les services administratifs des établissements scolaires et des Inspections académiques qui souffrent pourtant déjà du manque de personnel.
Il aura aussi pour conséquence de « décentraliser » sur les chefs d’établissement de chaque ZAP la responsabilité des recteurs concernant la gestion des problèmes liés au manque de personnel ou de matériel.
PADI ou pas, ce dont nous avons vraiment besoin, c’est de budgets adaptés à nos besoins réels, et de véritables « pools » de remplaçants, volontaires et titulaires. Et cela pour les enseignants, en particulier par la titularisation de tous les maîtres auxiliaires licenciés depuis des années. Mais également pour le personnel administratif et de service.


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Brèves
Et deux ! pour le prix d’un !
Par mesure d’économie (encore !) l’IUFM a décidé, cette année, d’attribuer aux Conseillers pédagogiques en liste, des lots de deux voire trois stagiaires sans compensation ni de salaire ni d’horaire. On imagine aisément ce que devient la qualité de la formation...
Refuser, c’est possible ! Un professeur de Lettres aux Iris l’a fait... et a obtenu gain de cause.
Moralité ? On n’est pas obligé de tout accepter !

Collège Lapierre
Un lundi matin, un des collègues d’EPS étant absent, une collègue de français s’est vue demander, sur son heure libre de la matinée, de prendre la classe du collègue absent, « pour   que les élèves ne restent pas sans professeur »...

Et la rentrée ?
La rentrée 99 avancée d’une semaine dans les lycées sans concertation, sans compensation de salaire, qu’en pensez-vous ?
 

Appel à témoignages
N’hésitez pas à nous faire part de tous les petits (ou grands) faits divers qui font le charme de la vie quotidienne des établissements scolaires, et qui deviennent de plus en plus pesants.  Il est important que nous mesurions tous comment nos conditions de travail se dégradent, combien nous sommes tous concernés, comment, dans tel ou tel endroit, certains d’entre nous se rebiffent, et refusent, collectivement, de considérer l’évolution comme inéluctable.
Alors, n’hésitez pas : écrivez, téléphonez, ou, mieux encore, participez à la prochaine réunion de la Coordination.


ECRIVEZ-NOUS : >coordinationbordeaux@chez.com


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 OU TROUVER DES INFOS?
 
 
SITES WEB DES QUOTIDIENS ET DES MAGAZINES
LE MONDE  http://www.lemonde.fr 
recense une sélection d'articles sur l'Education nationale, en général bien renseignés, via son lectorat et sa publication LE MONDE DE L'EDUCATION  http://www.lemonde.fr/educ
A NE PAS MANQUER la mise en ligne du supplément consacré aux témoignages de profs: un portrait sans fard, de notre système éducatif et de notre métier 
   
LIBERATION  http://www.liberation.fr 
a réussit un "scoop" en publiant le texte "final" de la réforme des lycées et en proposant un commentaire détaillé de ce texte avant même sa publication officiel : 
le BO est-il remplacé par LIBE? 
LE NOUVEL OBS  http://www.nouvelobs.com/ 
propose en ligne les articles publiés depuis 2 ans . Ainsi, il est possible de lire ou relire les articles consacrés à la politique d'Allègre en particulier ceux de septembre 1998
MARIANNE  http://www.marianne-en-ligne.fr/ 
propose plusieurs forums autour d'Allègre et de sa politique
L'EVENEMENT 
(ex évènement du jeudi ) a publié en avril 1998 un numéro spécial consacré aux réformes Allègre intitulé "la bombe Allègre"
Problème, étant donné qu'il n'existe pas de site web, il est possible de se procurer ce numéro dans toutes les bonnes bibliothèques 
 

SITES WEB DES AUTRES COORDINATIONS
Ca bouge sur le web. Plusieurs sites sont disponibles crées par des coordinations dont l'objectif est d'aller au-delà de la simple protestation pour faire de véritable proposition et instituer un vrai débat démocratique. 
ENFIN UNE REACTION DE LA PART DES PROFS 
SITE DU COLECTIF POUR LA DEMISSION D'ALLEGRE
http://www.geocities.com/Athens/Thebes/8739/ 
 
ET... N'HESITEZ PAS A CONSULTER SOUVENT NOTRE SITE 
A NOUS ENVOYER VOS INFOS
 
 
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