1. Once Upon Atrocity
  2. Thirteen Autumns And A Widows
  3. Cruelty Brought Thee Orchids
  4. Beneath The Howling Stars
  5. Venus In Fear
  6. Desire In Violent Overture
  7. The Twisted Nails Of Faith
  8. Bathory aria
  9. Portrait Of The Dead Countess
  10. Lustmord And Wargasm
    (The Lick Of Carnivorous Winds)


Enregistré aux DEP International Studios (Birmingham)
Produit par Jan Peter Genkel

Après s'être séparé de Damien, ses vues musicales ne correspondaient plus à celles du groupe, COF vient d'intégrer Les Smith, qui apparaît notamment sur l'album "Eternity" d'Anathema.

C'est donc le 04/05/98 que sort le quatrième opus du sixtet. Les mauvaises âmes prétendaient que nos anglais n'arriveraient jamais à atteindre la qualité d'un Dusk..., s'appuyant sur le fait que la plupart des morceaux avaient étaient écrits en collaboration avec l'ancien line-up.
La simple écoute de l'album suffit à les faire taire.

Cruelty and the Beast est un album qui s'aligne dans la plus pure tradition des concepts-albums. Se basant plus sur l'aspect émotionnel de l'histoire que sur les faits historiques, celui-ci nous raconte la vie de la comtesse Bathory (personnage qui fascine Dani depuis sa plus tendre enfance). Beaucoup plus accessible que Dusk..., Cruelty... illustre la maturité qu'a acquis le groupe. Les vocaux de Dani sont beaucoup plus travaillés que précédemment. Alternant les intonations ("Cruelty Brought Thee Orchids" en est un parfait exemple), et avec une diction plus claire, la voix de Dani apparaît plus que jamais comme le sixième instrument du groupe. L'aspect théâtral est renforcé par les habituelles voix féminines (Sarah et Danielle) et par la venue de Ingrid Pitt (célèbre actrice de la Hammer) qui interprète la comtesse dans les dernières années de sa vie. Avec des sonorités très heavy, voir même "maidenesque" (si si, çà se dit!), le groupe reste tout de même fidèle à son style en alternant passage ultra rapide et passage mélancolique ("Beneath The Howling Stars"). "Portrait Of The Dead Countess" nous permet d'apprécier les talents classiques de Les. L'album se termine avec un morceau qui laisse libre court à l'imagination de Dani ("Lustmord And Wargasm") nous contant le voyage de la comtesse après sa mort. Seule petite remarque que l'on pourrait faire : le fait que la batterie semble parfois étouffée par les autres instruments, résultat d'une production (à mon goût) moins performante que celle de Dusk...

Certains diront que COF est devenu un groupe commercial (ce qui a mon sens ne veut rien dire, puisque la finalité de tout groupe, c'est quand même de vendre des albums), toujours est-il qu'ils sont devenus les chefs de file du métal extrême et qu'ils ne l'ont volé à personne.

  1. Once Upon Atrocity
  2. Thirteen Autumns And A Widows
  3. Cruelty Brought Thee Orchids
  4. Beneath The Howling Stars
  5. Venus In Fear
  6. Desire In Violent Overture
  7. The Twisted Nails Of Faith
  8. Bathory aria
    • Benighted Like Usher
    • A Murder Of Ravens In Fugue
    • Eyes That Witnessed Madness
  9. Lustmord And Wargasm
    (The Relicking Of Carnivorous Wounds)
  10. Black Metal
  11. Hallowed Be Thy Name (Shallow Be My Grave)
  12. Sodomy and Lust
  13. Twisting Futher Nails (The Cruci-Fiction Mix)

Cette croix celtique représente sans aucun doute le plus beau artwork que Cradle nous est jamais offert.

Au niveau du temps nos vampires préférés nous gratifient de 77 minutes de musique avec 5 inédits.
Pour ce qui est des huit premiers morceaux, aucune surprise, si se n'est la disparition de l'instrumental "Portrait Of The Dead Countess", sûrement due au manque de place.
La version de "Lustmord And Wargasm" est quant à elle différente de l'original. Beaucoup plus travaillée au niveau du son, le break est complètement différent de l'original incluant des parties au piano. Pour ma part cette version me parait bien supérieure à l'original (les coups et les douleurs, ça se discute pas !!!).
COF nous offre ensuite trois reprises : "Black Metal" de Venom, "Hallowed Be Thy The Name" de Maiden et "Sodomy & Lust" de Sodom. La reprise de Maiden se démarque nettement des deux autres : même si musicalement elle n'apporte aucun changement fondamental, les riffs sont magistralement interprétés et pour ma part je le trouve nettement à la hauteur de l'original.
Nous passerons très vite sur le dernier morceau, "Twisting Further Nails", qui est pour le moins surprenant. Même si le sieur Dani nous avait annoncé l'apparition d'un remix, on en est pas moins dérouté à son écoute. Ce morceau pourrait très bien figurer au répertoire d'un Prodigy ou des Chemicals Brothers.


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