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Sortie novembre 1999
Vocals-> Dani
Bass-> Robin
Guitars-> Gian et Stuart
Claviers -> Les
Drums ->Was Sargison (1,3 et 4), Adrian Erlandsson (2) et Nicholas Barker (6)
C'est dans un climat de doute et de tension que sort cet EP. Tout d'abord, étant annoncé pour une sortie mondiale le 01/11/99, la France subit les contentieux existant entre Music For Nations et son distributeur français Musisoft.
Résultat : plus de 3 semaines
d'attente pour trouver le EP dans les grands réseaux de distribution. En ce
qui concerne le groupe, la valse des changements s'est accéléré au cours des
derniers mois. A la sortie de ce EP seul Dani, Gian et Robin étaient figuré
sur le précèdent album.
En effet, beaucoup de choses se sont passées au cours des dernier mois, et les
fans s'interrogent quand à la nouvelle orientation musicale du groupe.
Mais même si ce Ep a été très attendu pour cela, il ne nous apporte pas beaucoup d'éléments de réponse.
Le premier morceau "From
The Cradle To Enslave", qui figurait déjà sur la vidéo sortie en septembre est
ici rallongé de quelques minutes (6min36). Un des morceaux les plus accessibles
que le groupe n'ait jamais fait, dans la continuité logique de Cruelty en fait.
On y retrouve les ingrédients qui on fait la gloire de COF: voix féminines,
alternances de mélodies et de sons très heavy. Mais un morceau à la structure
beaucoup plus classique que ce à quoi nous avais habitué Cradle auparavant.
Avec le morceau suivant, le groupe nous offre une violence beaucoup plus directe,
la batterie retrouve toute son importance, précisons que c'est le seul morceau
où figure le nouveau batteur Adrian Arlandsson. Les sonorités font largement
penser à certains morceaux de Cruelty.
Death Comes Ripping est une reprise du groupe punk The Misfits, ne connaissant
pas l'original je ne peux faire la comparaison. En tous les cas, c'est un morceau
dans la plus pure tradition punk assez simple et court (1min57).
Pour la deuxième reprise "Sleepless" d'Anathema, l'esprit général du morceau
a été gardé pas de grosse révolution par rapport à l'original qui il faut bien
le dire reste qu'en même le meilleur.
Attaquons nous maintenant à ce qui constitue sans aucun doute la partie la plus
controversée du EP: les remixes. "Perverts Church" est un pur remix techno de
"From The Cradle To Enslave". Boite à rythmes, monté en puissance des BPM's,
nappes planantes. Le morceau n'a plus grand chose à voir avec l'original, seul
le sample de guitare et la voix féminine présente tout au long du morceau sont
reconnaissables. Il faut bien reconnaître que cette nouvelle expérience dans
le domaine de la musique électronique est beaucoup plus réussi que le remix
figurant sur la croix celtique. La question à se poser ne doit pas être "Cradle
s'est-il vendu en faisant de la techno ?" mais plutôt, "Le remix est-il réussi
?". En effet Cradle ne fait pas de la techno, mais un remix d'un morceau déjà
existant, c'est une sorte de 'bonustrack', le morceau original reste ce qu'il
est.
Le deuxième remix est quand a lui très proche de l'original, même si le son
paraît beaucoup plus 'sec' et synthétique que l'original. Seules quelques nappes
de claviers ont été rajoutées ainsi que la voix de Sarah chantée de manière
différente. Mais là encore, difficile de faire mieux que l'original.
Nous restons donc un peu
sur notre faim à l'écoute de ces 30 minutes :
2 reprises, 2 remixes et en fait 1 seul et unique nouveau morceau, "Of Dark
Blood and F**king", qui reste assez proche de Cruelty.
Il va donc nous falloir
encore patienter pour savoir ce que nous réserve l'avenir musical de Cradle....