<--- retour la Cité Sans Nom vous attend...

Les BDs

     Les BDs ont une grande différence avec les romans ou autres textes : elle sont illustrées. Ce qui permet d'éviter un effort d'imagination de la part du lecteur. Est-ce un bien ou un mal ? C'est en effet une question qu'on peut se poser, à raison ;

     Lorsque vous lisez une BD comique, vous avez certainement plus de sensation que lorsque que vous lisez un dictionnaire de blague, car dans la BD, l'auteur joue sur les gags qui est une forme différente de comique que la blague. La blague joue souvent sur la réflection, contrairement à la BD qui joue sur le visuel.

     Lorsque vous lisez un roman de suspense, vos sensations sont certainement plus forte que lorsque vous lisez une BD de suspense, car l'auteur contrôle plus facilement la vision du lecteur et peut ne pas décrire une action qui ne pourrait être cacher dans une illustration de BD.

     Nous arrivont donc aux romans fantastiques et d'épouvantes, qui joue sur la vision que le lecteur a des choses extraordinaires qui lui sont décrites, mais une part de l'épouvante est provoquée par son imagination. Lorsque l'auteur décrit un monstre, par exemple, il le décrit tel qu'il l'imagine, mais le lecteur interpréte cette description à sa manière, ce qui d'ailleurs fait jouer l'épouvante car il lui donne un aspect horrible(comme il a lut que le monstre l'était...) qui lui fait peur. Une BD évite cette effort d'imagination de la part du lecteur qui voit les monstres, créatures et autres choses tels que l'auteur(ou plutôt le dessinateur) se l'imagine. Il a par contre la certitude de voir la même chose que l'auteur, et par conséquent, peut peut-être avoir les mêmes sensations que celui-ci. Mais si les craintes, les peurs et les angoisses du lecteur ne sont pas les mêmes que celle de l'auteur, les sensations seront donc érroné, et il n'est pas sur du tout que le lecteur aime l'histoire. Vous l'aurait donc compris : en épouvante, l'appréciation d'une histoire joue beaucoup sur les sensations de peur et de dégoût que peut ressentir le lecteur, et celui-ci ne peut aimer l'oeuvre de l'auteur que si il éprouve ces sensations attendues, mais en BD, elles sont beaucoup plus difficiles à ressentir, et il y a plus de possibilité pour que le lecteur n'aime pas l'oeuvre de l'auteur.

     Pour l'inspiration, il faut que celui qui la recherche éprouve des sensations qu'il puisse refaire vivre a ces joueurs. C'est pour cela qu'une BD contient des éléments d'inspirations plus difficile à retransmette aux joueurs : des sensation visuelles sont plus difficile à retranscrire par la voix que des sensation "lues". Mais d'un autre côté, les joueurs feront l'effort d'imagination que le checheur d'inspiration n'a pas fait lorsqu'il a lut la BD. Ce qui prouve que les BDs peuvent avoir un pouvoir d'inspiration plus fort(la vision est plus évocatrice..), mais il faut que le chercheur d'inspiration soit en accord avec les sensations qu'éprouve l'auteur de la BD.

     Voici quelques exemples de BDs qui peuvent vous inspirer, si seulement vous éprouvez les mêmes sensations que l'auteur...

L'île des morts

Scénario : Thomas Mosdi.
Dessin : Guillaume Sorel.
Editions Vents d'Ouest. Collection Gris Feu.

      Pour le moment, la BD se rapprochant le plus du Mythe et de Lovecraft que j'ai eu l'occasion de lire s'intitule : L'île des mort. Composée de 6 Tomes, elle vous montrera les péripéties d'un jeune peintre qui découvrira qu'un tableau représentant une île mortuaire et imaginaire, existe réellement, et il ira d'ailleurs y faire un voyage. Sombrera-t-il du côté obscur de la force ? On retrouve quelques "clins d'oeil" à Lovecraft et son mythe de Cthulhu tout au long de cette histoire.

In Cauda Venenum
novembre 1991
Mors Ultima Ratio
juin 1992
Abyssus abyssum invocat
février 1993

Perinde ac cadaver
janvier 1994
Acta est fabula
janvier 1996

Le tableau représentant l'Ile des Morts existe réellement !
De part le monde, les experts en ont même dénombré cinq versions différentes. Il est l'oeuvre d'Arnold Böcklin, un peintre symboliste du XIXème siècle à propos duquel un poète français écrivait: "On reste stupéfait de cette unité dans le rêve, de cet aveuglement dans le surnaturel !".
Nous avons succombé à sa magie. Grâce à lui, nous avons voyagé dans un songe obscur et envoûtant.

          Les auteurs.


NB : Au dos de chaque Tome se trouve une phrase d'un écrivain connu, et sur le premier Tome, il y a une phrase de HP Lovecraft... Comment, après ça, nier que HPL a été une source d'inspiration certaine pour les auteurs...



Prisoner of Ice

Scénario : Thomas Mosdi.
Dessin : Leroux.
Editions Vents d'Ouest. En collaboration avec infogrames.
Tiré d'une histoire d'Hubert Chardot.

      J'ai aussi lu une BD, cette fois directement liée à HP Lovecraft et au mythe : Prisoner of ice, Tome 2(Le Glaive du Crépuscule). Elle était distribuée avec "La trilogie de l'horreur", une édition simultanée de trois jeux videos sur PC Lovecraftien : Prisoner of ice(justement !...), Shadow of the Comet, et Dark Seed II en 1997.

      N'ayant pas beaucoup joué au jeu, je ne peux pas faire de comparaison, seulement que la Bd se termine apparement sur le début du jeu. Cette raconte le potentiel passé de Lawrence Sears, interné à l'hopital St Andrews à Londres, par les cauchemar de ce dernier. Il aurait vécu la seconde guerre mondiale, mais qui ne s'est pas terminée de la même façon(ou plutôt pas du tout terminée) : les Allemands réussissent a envahir le monde. Dans ce monde parallèle(sliders...) Lawrence Sears s'appelle Eric Shelfton est fait parti d'un mouvement résistant contre l'allemagne Nazie. il ont possession d'un grimoire qui, d'après eux est le seul sursis qu'il ont. Les parents de Eric Shelfton, ont fait des recherches sur la porte du soleil, qui peut apparement renvoyer des personne dans le passé... Nous somme dans les années 20, lorsque Lawrence Sears raconte cette histoire, sensée être son passé, qui se déroule des années 60 à 80. Vers 1987, Eric shelfton alias Lawrence Sears, revient dans le passé (1910) pour mener une existence militaire. Puis pendant la première guerre, il est interné à l'hopital St Andrews après avoir inhalé des gaz toxiques...

Mens Magna

Scénario : Froideval.
Dessin : Guillaume Sorel.
Editions Soleil. Collection Soleil de Nuit.
Les loups de Kiev
novembre 1996
L'aigle d'Égypte
novembre 1997
Le crépuscule des titans
Octobre 1998

Je n'ai pas lu cette BD, mais j'en ai entendue parler...

Le Fils du Grimacier

Scénario : Mathieu Gallié.
Dessin : Guillaume Sorel.
Editions Vents d'Ouest. Collection Gris Feu.
Février 95

Je n'ai pas lu cette BD, mais j'en ai entendue parler...

Mort à Outrance

Scénario : Thomas Mosdi.
Dessin : Guillaume Sorel.
Editions Vents d'Ouest. Collection Gibier de potence.
Avril 95

Je n'ai pas lu cette BD, mais j'en ai entendue parler...

[01/08/2000]