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Le Vaudou |
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Ce
site vous donnera des informations sur un sujet qui, parfois fait peur
aux gens: le vaudou...
Mais, en lisant ces quelques lignes, vous remarquerez que ce n'est pas tout à fait la réalité. Situation Au XVe siècle, les populations pratiquant le Vaudou furent victimes de la traite des noirs et leur tradition fut exportée avec eux au Brésil et en Haïti. Présentation Le
Vaudou constitue une symbiose des religions africaines avec le culte catholique.
Parmi ces religions africaines, les ethnologues ont constaté la
prédominance de la religion dahoméenne: phénomène
original résultant de la rencontre de l'Europe et de l'Afrique,
dans la colonie de St-Domingue. Les noirs d'Afrique apportent leur culture,
leurs croyances, leurs coutumes et se trouvent en présence de la
culture européenne. Le Vaudou résulte du contact des religions
africaines avec les croyances et les pratiques mal comprises de la religion
catholique. Le Vaudou fut un refuge, une forme de résistance de
l'esclave à l'oppression. La métaphysique vaudou inclut un
Au-delà et un Grand Maître organisateur du monde visible et
invisible. Celle-ci propose aussi à l'homme de reconnaître
sa propre fragilité. Cette tradition a pu survivre pendant des siècles
dans différents environnements socioculturels grâce à
sa tolérance et à sa grande capacité d'adaptation.
Pratique Les pratiques consistent en offrandes, sacrifices et louanges suivis de chants et de danses destinés à provoquer l'apparition des dieux dans les corps des " vodouïsants" en transe (loas en créole). Dans les différents pays où il s'est développé, le fond des différents cultes vaudou reste le même quoique fortement influencé par la culture environnante. Sans être réductible à un langage de frustrations sociales, le vodou apparaît, pour la plupart des Haïtiens des villes et des campagnes, comme le seul refuge contre une exploitation économique implacable et contre un système culturel étranger (langue, école, régime administratif, religion, institutions juridiques, etc.) auquel ils ont été contraints à se soumettre. En dépit du complexe d'infériorité qu'on rencontre chez nombre d'entre eux, le vodou continue à être pratiqué avec une sérénité déconcertante : c'est qu'il représente un système original qui semble satisfaire ses adeptes. Le vodou, d'abord, offre à ses fidèles toute une mythologie et un ensemble de pratiques rituelles qui rendent compte à la fois de l'origine du monde, des lois de la nature, de tous les aspects de la vie sociale et individuelle et de tous les événements. Au-dessus de tout, il existe Dieu, ou le " Grand Maître ", créateur des génies (esprits appelés " Lwa ") qui sont au service de l'homme. Débonnaire et inoffensif, Dieu reste celui sans la permission de qui les esprits ne peuvent être efficaces. Si son nom est souvent invoqué dans la vie quotidienne, on ne lui rend cependant aucun culte, car, placé au fondement de la symbolique des esprits, le Grand Maître en constitue la réserve. Certains ont voulu le prendre pour le Dieu chrétien. Effectivement, les vodouisants ne semblent pas ici opérer de distinction ; il s'agirait, en vérité, d'une annexion des représentations du christianisme par le vodou ; c'est ainsi que les esprits correspondent à peu près tous à des saints catholiques. Pourtant, dans l'esprit du vodouisant, aucune confusion ne se produit. On peut seulement dire que la mythologie vodouesque trouve dans le christianisme un terrain où elle peut s'abriter et refleurir. De même, au niveau des pratiques rituelles, le vodou adapte son calendrier à celui de l'Église catholique et réinterprète les sacrements comme condition nécessaire à l'efficacité de son propre culte. L'attention des fidèles reste ainsi invariablement fixée sur l'univers des esprits qui régit leur vie jusque dans ses moindres détails. Dès sa naissance, le vodouisant, après le baptême catholique, est placé sous la protection de son " Lwaracine ", sorte de patron, esprit tutélaire de sa famille. Plus tard, il sera même appelé à subir les épreuves de l'initiation. Il revêtira une nouvelle personnalité. Il devra servir un esprit spécial, le " Lwa-me t-te t " (Lwa maître-tête), qui seul devra assumer la direction de sa vie. Tout adepte du vodou se considère en situation de mariage avec un esprit dont il se dit le cheval au moment de la possession. Celle-ci, appelée " crise de Lwa ", est l'aspect le plus fascinant du vodou. Elle se produit normalement au cours des cérémonies ou " manger-Lwa " qui ont lieu dans les temples (ou U f 1) et qui comportent, en général, trois mouvements : les rites d'entrée (salutations des objets sacrés, litanies des esprits et des saints précédées de l'invocation du Grand Maître) ; le sacrifice de volailles ou de l'animal symbolique du " Lwa ", qui comprend lui-même la consécration des offrandes et l'épiphanie des " Lwa " – à chacun de ceux-ci correspondent des chants, des rythmes de tambour et des danses appropriées ; enfin, l'immolation de la victime et des rites de communion et de divination. Tenue pendant longtemps pour une condition pathologique, la possession, qui est le point culminant de la cérémonie, remplit une fonction sociale et structurante pour la personnalité du vodouisant. Celui-ci vit la transe de l'esprit comme l'orgasme de sa libération. Il entre en communion avec le monde et surmonte durant quelques instants toutes les inharmonies de la vie quotidienne. On a voulu voir dans ce culte une simple religion utilitaire où la magie est maîtresse. Dans la réalité, si celle-ci fait partie intégrante du vodou, cela ne fait que souligner davantage qu'il fonctionne à la manière de toute religion. Ceux qu'on peut désigner comme les administrateurs du sacré vodou, à savoir le " Ugã " (prêtre vodou) ou " mambo " (si c'est une femme), le " b1k1 " (magicien servant des deux mains, c'est-à-dire pour le bien et pour le mal), le " loup-garou ", ou sorcier, représentent trois personnages inséparables ; ils sont incompréhensibles aussi sans le consensus social, qui, lui, les distingue pour mieux consolider ses croyances et ses pratiques. Comme les esprits tantôt bons tantôt mauvais, ces trois personnages renvoient à un mode d'organisation de l'ordre et du désordre qui donne au vodou son caractère de système total : lieu pour le fidèle d'une sorte d'invulnérabilité contre toutes les insécurités. le Calendrier Vaudou Janvier
: Il
est voué aux esprits RADA.
Février : C'est le cycle des esprits Congo venus d'Afrique. Mars
: On
entre dans l'époque des Rara.
Avril
: Cycle
des esprits Ibo . Cérémonies au cours desquelles les
Mai
: Le
1er mai est dans le vaudou la fête des bourgeons.
Juin
: C'est
le début du cycle des Hogou .
Juillet
: Durant
ce mois, on continue le cycle des Hogou,
Août
: Célébration
de O Dan , Loa particulièrement important
Septembre
: Sortie
des tambours Assotor. Destruction symbolique
Octobre : On fête Aïzan , Loa initiatrice et protectrice des hounfor. Novembre
: C'est
le mois des Guédé. pour les servir, les vaudoussis
Décembre
: C'est
le mois consacré aux esprits-loas du rite PETRO.
Oui, le VAUDOU répond à des règles bien précises qui sont établies bien au-delà de notre petite vie terrestre. Ces règles sont générales et nous viennent de nos lointains Ancêtres du Pays YORUBA et remontent à la nuit des temps. Les règles générales sont simple en fait : Le VAUDOU n’est pas fondé sur une conception dualiste du monde qui aurait pour tendance de le partager en pôles rigoureusement contraires et contrôlés. Pour nous, le ciel et la terre, la vie et la mort, l’Esprit et la matière n’ont jamais été considérés comme des protagonistes. Si l’on observe l’Univers, les dieux et les ancêtres exercent clairement une influence sur la vie des humains. Pour nous, on estime pouvoir entrer en communication directement aussi bien avec les esprits des morts qu’avec les dieux (loas) … et bien sûr, ces «intermédiaires » peuvent transmettre nos messages vers DIEU, le Seul, l’Unique, qui n’est ni le Dieu des Chrétiens ou des Musulmans mais le DIEU grand architecte de l’Univers, le Seul, l’Unique, l’Universel. A partir de ces règles que nous venons d’énumérer, on adapte le VAUDOU en fonction de ses sensibilités propres. Chaque HOUGAN a sa liberté de régler le Rite dont il sera dépositaire et garant tout en en étant le gardien. Le Vaudou est ouvert à tous, à la condition toutefois d'y adhérer pleinement. N'oublions pas que le Vaudou est avant tout la Religion des Noirs qui la prennent en tant que Religion-expression d'une Culture et non une Religion du Livre comme celles colportées pour les besoins de la colonisation et notamment utilisées pour justifier la Traite des Noirs à une certaine époque. Le Vaudou reste la Religion du Culte des Ancêtres. Ceci implique que pour exercer le Vaudou soi-même, il faut déjà en avoir les condiments de base et l'on peut alors utiliser pour sa demande, ses propres Loas, qui peuvent fort bien être des Ancêtres qui, ainsi sollicités, ne demanderont peut-être pas mieux d'agir pour vous aider. Ce qui n'exclue en rien la sollicitation des Loas traditionnels. Mais si vous êtes sans Culture Vaudou, il serait beaucoup plus prudent et adapté de faire appel à une communauté Vaudou de votre choix, qui saura comment canaliser vos demandes en fonction et en application des règles de l'Art qui s'imposent. Nous ne pensons pas que le Vaudou soit un Culte ouvert à tous sans connaissance particulière. Le Vaudou peut devenir une arme dangereuse entre les mains d'inexpérimentés et qui de plus, pourrait se retourner contre l'apprenti-sorcier qui voudrait l'utiliser sans cause ni motivation réelle. Mais n'oublions pas que le Vaudou est une religion du Coeur, et de ce fait, ouverte à tous sans discrimination, à la condition de détenir une sincérité réelle dans sa demande. Le
principe même de RELIGION étant de « relier »
ses adeptes et la communauté qu'ils forment aux puissances d'un
monde invisible ou surnaturel, c’est ce que s’efforce de faire le Vaudou.
Ces états de prière incantatoire parlée ou silencieuse, peut amener le vaudoussi naturellement à la transe. Cette transe qui se retrouve également, parfois sous des formes différentes mais similaires, dans nombre de religions et notamment dans les trois grandes religions monothéistes qui sont le judaïsme, le christianisme et l'islam. En prenant tous ces éléments en considération, nous considérons donc que le Vaudou est bien une RELIGION vu que notre Culte s’en sert pour relier les hommes avec le spirituel. Mais la religion Vaudou ne reconnaît aucun dogme. De plus il est important de souligner qu’il s’agit peut-être de LA religion des Noirs d’Afrique en opposition, dirons certain, avec les grandes religions monothéistes. Ainsi, tout en gardant secret la grande partie réservée aux initiés vaudou sur nos rites, le Vaudou reste très ouvert au monde, puisqu’il puise son essence spirituelle à travers de multiples cultures ésotériques d’à travers le monde, ce qui lui permet d’intervenir pour des demandeurs fort divers de tous horizons sociaux et culturels. La religion Vaudou est en perpétuelle mutation spirituelle, ce qui fait sa force et sa puissance. Oui, nous pouvons l'affirmer: le Vaudou est une Religion, mais pas dans le sens dogmatique du terme. Il n'y a pas de "pape" Vaudou. Le Vaudou n'est pas une religion tel qu'elles sont définies en règles générales. Le Vaudou n'est surtout pas une Religion du Livre, c’est un Culte, un Culte sacré certes, mais sans écrits sacrés. Le Vaudou est une culture orale transmise à travers les siècles par nos Ancêtres. Il n’existe pas un dieu du Vaudou, mais nous travaillons nos prières et actions vers le DIEU fondateur de l’Univers, le Seul , l’Unique. Dans le Vaudou nous ne nous adressons pas à Dieu directement (peut-être dans un soucis d'humilité contrairement aux Chrétiens…), mais par l’intermédiaire de nos LOAS dont certains intercèderont auprès de Dieu si nécessaire. Les
LOAS sont en quelque sorte les équivalent des Archanges dans la
religion catholique. Dans le Vaudou, toutes les religions sont acceptées
sans aucune difficulté, la religion de chacun ne reste qu’un détail
sur lequel nous n’avons pas habitude de nous attarder. Par exemple, dans
notre Hounfor, la célébration du Culte se fait avec un mixage
qui est aussi bien de couleur de peau que de religions diverses. La Confiance
Caye (voir le Panthéon Vaudou sur le site) est protestante, les
Certains
détracteurs du Vaudou ont dit que le Vaudou est une religion du
mal ... ?... .
Je
pense que les musulmans ont fait de même également en leur
temps. N'oublions pas que les 2
Devant l’ampleur que prenait notamment le Vaudou sous ses formes les plus variées en Afrique et dans les Iles Caraïbes, il devenait de fait un « concurrent » sérieux pour la religion catholique et l’État ( les 2 étant étroitement liés à l’époque) . Pourtant, aujourd’hui on peut affirmer qu’il y a en gros à l’origine du Vaudou, trois grands éléments principaux qui en ont fait sa forme que l’on lui connaît aujourd’hui, puis viennent des éléments secondaires : 1
- Les
Grandes Médecines de Magie
Nous mélangeons ces 3 éléments et nous avons le Vaudou d’aujourd’hui, qui s’enrichira continuellement de toutes culture ésotérique qu’il rencontrera lors de ses adaptation dans les différents pays qu’il traversera par l’intermédiaire des déplacements de populations africaines dans les différents pays du Monde. En résumé, on peut dire que la Religion Vaudou s'est enrichi de toutes ces cultures ésotériques et qui vont pour la plupart dans le même sens, aider le demandeur qui vient humblement émettre un souhait. Et ensuite, nous avons pour coutume de dire … à la Grâce de Dieu !! L’esprit des morts Qu'en est-il de l'utilisation des esprits des morts dans le vaudou ? La mort fait partie intégrante de l’exercice du culte Vaudou. L’Art Vaudou nous permet en effet d’utiliser les esprits des morts pour réaliser certains travaux, sous le contrôle des LOAS. C’est une forme de zombéisation de l’esprit que l’on mettra à notre service pour la réalisation de ce que l’on a à faire dans le cadre Vaudou. Dans ce cas, bien entendu, l ‘esprit du mort ainsi capturé n’est pas choisi au hasard, le contexte se situe dans un domaine social bien précis de châtiment notamment. Dans le Vaudou nous avons l’habitude de côtoyer les esprits des morts dans notre quotidien, sans pour autant donner dans le spectaculaire. La mort fait partie intégrante de la vie. Pas de vie sans mort, pas de mort sans vie. Donc la mort est un peu notre partenaire. Les
zombies font partie intégrante des légendes vaudou notamment
Haïtiennes. Avant, en Haïti notamment, lorsqu’une personne avait
fait du mal à d’autre personnes, on allait voir le Hougan du secteur
et celui-ci s’arrangeait pour faire jeter au visage de l’intriguant
une poudre bien spéciale. L’intriguant rentrait chez lui et était
systématiquement victime d’un malaise et on ne pouvait plus rien
faire pour lui. Sa mort constatée, il était enterré
très vite. La nuit, des assistants du Hougan local venaient déterrer
le corps et le ramenaient à la vie grâce à quelques
potions spéciales. Mais la personne ayant séjournée
dans la terre, sans oxygène un certain moment, on
Dans
d’autres formes du vaudou, notamment à tendances d’origine Africaine
(ce qui est le cas du
Le HOUNFOR
Les bougies Les Bougies ont chacune leur rôle bien défini dans le bon déroulement d'un rituel Chaque couleur a sa propre signification et son emplacement bien précis. Ce sont toujours des bougies teintées dans la masse. La signification des couleurs des bougies
texte en cour de finalisation..........................................revenez voir bientot |
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