Le monde grec
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Cartes :
monde grec, plan d’Athènes/Alexandrie, conquêtes d’Alexandre.
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Repères
chrono : Poèmes homériques (VIIIème siècle), Marathon (490 av),
apogée d’Athènes (mi Vème s), épopée
d’Alexandre (second IVème siècle jusqu’en 323 et la guerre Lamiaque)
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Documents : Iliade
et Odyssée, Olympie, Parthénon et la frise des panathénées, récits sur
Alexandre (Diodore, Plutarque)
Introduction
A
l’origine, pendant l’âge de bronze (entre 2000 et 1200 av JC), la Grèce était
dominée par des grands royaumes guerriers fondés par une peuplade des bords de
la Mer Noire, les Achéens. Le plus grand de ces royaumes était Mycènes (que
l’on retrouvera dans l’Iliade avec la personnalité de son roi Agamemnon).
Brusquement, on ne sait pas trop ce qui s’est passé (peut être u tremblement de
terre qui aurait favorisé l’installation d’un autre peuple les Doriens) ces
royaumes s’effondrent. (1200-1100). Vers 800 av JC, on ne rencontre plus qu’un
seul peuple : ce sont les grecs.
Repérage :
Carte du monde grec à distribuer + pages 56 et 57
On
voit que les grecs et leur civilisation occupe tout l’espace méditerranéen.
Cette
ampleur peut susciter un doute sur la cohésion du monde grec :
peut-on parler de monde grec ou des mondes grecs ?
Carte
6 p 63 : identifiez les couleurs : marron montagne et vert
plaine : quelle est la dominante ? marron sauf en Thessalie au nord
du Péloponnèse.
Cet
espace morcelé (découpé) a eu plusieurs
conséquences de différentes sortes
1)
des conséquences politiques :
Pas
d’unité autour d’un grand Empire.
Pourquoi ?
Problèmes de circulation entre les différentes concentrations humaines. La
Grèce archaïque est donc un monde divisé en petits Etats indépendants :
Les CITES. A partir de 800 avant JC, le monde grec est divisé en une
multitude de petites cités donc : quels sont les rapports entre
elles ? guerres fréquentes.
·
la
cité (mot venant du grec Polis) est un
petit territoire indépendant composé d’une ville fortifiée (avec des murailles)
et de sa campagne (la Chora). Ses habitants sont appelés citoyens (ceux
qui possèdent les droits civiques, juridiques et politiques dans la cité) et
forment ensemble le peuple ou démos.
2)
Des conséquences spatiales
Description
du doc 4 p 63 : reconstitution du territoire de la cité grecque
Que
voit-on ? (champs cultivés dont les confins marquent les limites de la
cité, ville derrière les remparts (élément de protection), acropole en hauteur
qui veut dire en grec ville haute qui est une colline sur laquelle on trouve
les grands temples des dieux protecteurs de la cité).
Est-ce
que l’espace est vaste ? non. Quelle possibilité est offerte à un peuple
qui n’a pas assez d’espace : colonisation.
Doc
5 p 63 : fondation de Marseille qui devient une colonie de la cité de
Phocée en Asie mineure
La
terre n’offre pas aux grecs de larges possibilités : c’est un peuple de
marins et ils se sont installés entre les VIIIème et VIème
siècles tout autour de la méditerranée (cf carte p 56-57).
Doc
1 p 62 : langue, religion, coutumes (Hérodote : souvenez vous !)
1)
La culture commune
Les grecs parlent tous la même langue et possède un alphabet commun.
Doc p 64 et 65 : la naissance du théâtre : représentation de pièces dans un lieu publique (ex d’épidaure), en forme d’amphithéâtre. Ceux ci sont financés dans les cités par des hommes riches
Deux exemples : une tragédie (pièce dramatique mettant en scène de fortes passions et inspirant l'héroïsme ou l'exaltation, la pitié ou la peur) et une comédie (spectacle théâtral provoquant le rire par la description des caractères et une succession d'événements inattendus)
Les auteurs voir fiche biographique)
La comédie de Aristophane les guêpes est un miroir des travers de la société antique grecque : ici, il dénonce les juges et des délateurs et leur appétit de pouvoir au sein de la cité.
Les tragédie de Sophocle sont quant à elles le miroirs des sentiments humains provoquant dans la vie des hommes du temps des drames insurmontables
Le théâtre a une fonction sociale déterminée : il participe à l’éducation politique des citoyens en tentant de leur montrer les erreurs a ne pas commettre.
La lecture de l’Iliade et de l’Odyssée est commune à tous les grecs : l’Iliade oppose les Grecs aux troyens.
La guerre de troie est racontée dans l’Iliade : elle dure 10 ans et oppose deux camps
1. les Grecs ou achéens : avec Agamemnon, roi de Mycènes et d’Argos (cf carte), Ménélas, Ajax, Achille, Ulysse
2. les troyens : Priam, roi de sparte, hector et Pâris ses fils.
La cause : l’enlèvement de la belle achéenne Hélène par Pâris le fils de Priam. Elle est l’épouse du roi de sparte Ménélas.
La mythologie s’inscrit dans le cadre de cette culture grecque : elle parle des dieux et des héros.
Ex : Heraclès doc
HERCULE - En grec, Hercule se dit Héraklès. Dans la version
française, il est le seul personnage qui est appelé par son nom latin. Hercule
est bien le fils de Zeus, mais sa mère est une mortelle, Alcmène, qui habite à
Thèbes. Zeus avait pris les traits de son véritable époux, Amphitryon, pour la
séduire. Il passa la nuit avec elle, alors que son mari était en expédition. Le
lendemain, ce dernier revint de la guerre. Il s'étonna que sa femme ne
manifestât pas plus de joie à son retour. Neuf mois plus tard, Alcmène mit au
monde deux fils, Héraklès et Iphiklès. Héra, l'épouse de Zeus, est en fait
l'ennemie d'Héraklès. Elle retarde sa naissance, le rend fou au point qu'il tue
sa femme et ses enfants. Il ne se réconciliera avec elle qu'après sa mort,
lorsqu'il accédera à la divinité. Après la mort de son corps humain, Héraklès
ne fut pas une constellation, mais un dieu qui reçut de nombreux cultes dans
toute la Grèce. Héraklès est doté d'une grande force et il se distingue
d'autres héros qui sont plus rusés. Son arme favorite est la massue, même s'il
lui arrive d'utiliser un arc.
Doc 3 p 61 après avoir tué sa femme et ses enfants (sous l’influence d’une hera jalouse) fut condamné à remplir 12 travaux (sous les ordres de son cousin eurysthée.
1. Le lion de Némée
2. L'Hydre de Lerne
3. Le Sanglier d'Erymanthe
4. La Biche de Cérynie
5. Les Oiseaux du lac Stymphale
6. Les Ecuries du roi Augias. Pour les nettoyer,
Héraklès dut détourner le cours d'un fleuve.
7. Le taureau de Crète
8. Les cavales de Diomède
9. La ceinture de la reine des Amazones
10. Les boeufs de Géryon
11. Cerbère, le chien des Enfers
12. Les pommes d'or du Jardin des Hespérides.
Héraklès doit le plus souvent tuer ou capturer un monstre (1,2,3,4,5,7,8,10,11); il doit aussi voler un objet (9, 12) ou nettoyer un édifice (6). On remarque que les premiers travaux ont lieu en Grèce. Peu à peu il doit s'éloigner: en Crète, en Thrace (8) puis dans les enfers et, enfin, aux confins du monde (12). Il met une année pour accomplir chacun de ces travaux. Pendant et après ces douze travaux, Héraklès accomplit beaucoup d'autres exploits:
Voir également Oedipe
2)
Une religion commune
Les
grecs sont polythéistes. Comme les égyptiens, et à la différence des
hébreux, ils représentent leurs dieux mais cette fois sous une forme humaine.
Ils ont chacun une fonction particulière
Ex :
·
Zeus :
Fils du titan chronos. dieu du ciel et des phénomènes atmosphériques, souverain
et père (protecteur de la maison, de la justice,), dieu chtonien (source de vie
de fertilité)
·
Athéna :
déesse de la ruse gardienne de l’habitat, protectrice des travaux de la maison,
protectrice des héros, cités (en particulier Athènes)
La
religion grecque n’est pas une religion intime : elle est publique
dans le cadre de la cité : elle est civique (elle est liée a la
qualité de citoyen, membre de la cité). Tous les hommes et les femmes se
rendant alors dans des sanctuaires.
Certains
cultes (hommages religieux rendus à un dieu) sont domestiques : ils sont
rendus par une famille à un dieu protecteur. (ex Déméter pour la fertilité).
Enfin,
certains sanctuaires concernent tous les grecs : les sanctuaires
panhelléniques :
Ex
p 66-67 :les jeux olympiques : pendants les jeux (7 jours) c’est la
trêve entre les cités.
Ils
sont l’occasion tous les quatre ans de rendre hommage a Zeus et à son épouse
Héra.
3)
Des « ennemis » communs
Le terme « barbare » a été élaboré par les grecs. Il désigne les hommes qui ne parlent pas leur langue. Ainsi, les grecs se fabriqués des ennemis non grecs en les considérants comme des facteurs d’unité du monde grec : il y a une véritable conscience de l’identité grecque.
ccl :
la Grèce est un territoire divisé en de multiples petites cités. Celles ci sont
en guerre permanente les une contre les autres à l’exception de la période des
jeux olympiques. Les grecs ont colonisé les côtes de la méditerranée et ont
ainsi créé des colonies, cités dépendantes d’autres cités. Elles se
concurrencent entre elles. Toutefois, on peut remarquer une certaine unité dans
le monde grec : la culture, la religion sont des élément communs à tous
les grecs. Ils ont également des ennemis communs : les perses notamment
contre qui ils entrent en guerre au Vème siècle. Avant JC.
Distribution du plan et réalisation a partir du doc
1(photo satellite actuelle) : explication avec le doc 2 de la place du Pirée
fortifié, des mines d’argent du Laurion et de l’omniprésence des
montagnes avec qq plaines au centre très cultivée. Lire l’extrait de
« la vie quotidienne en Grèce » p 74.
Athènes
reste la cité la plus célèbre du monde grec. Elle contient les monuments les
plus prestigieux (le Parthénon, l’Acropole). Son histoire s’accélère au cours
du Vème siècle. Elle devient la cité la plus puissante pour être à la fin de ce
siècle réduite à la soumission. Ces vicissitudes sont liées à sa puissance
militaire (je vous rappelle que la guerre est le rapport normal entre deux
cités).
Quels
sont les caractères de cette puissance ? qu’a t-elle changé à
Athènes ? sur quoi est elle fondée ?
1)
les
guerres médiques
Dossier
p 76-77 : Les guerres médiques : le mot médique vient de la
dénomination Mèdes qui désigne aux Viè et Vè siècles les Perses due Grand roi
(Darius 1er pendant ces guerres) (voir le messager d’Athènes).
a)
Origine :
b)
carte
p 56-57 : ou sont les perses ? confins occidentaux de l’Asie (Asie
mineure) .
Sur
la côte, que voyez vous ? des cités grecques. Ces cités vont se révolter
contre le grand roi et font appel aux grecs continentaux. Les perses réduisent
la révolte. Mais il veut aller plus loin ensuite et prépare une expédition
contre Athènes : ils débarquent sur la plaine de Marathon
c)
les
batailles de Marathon et de Salamine
Deux
batailles qui ont été mythifiés par les auteurs anciens :
·
Marathon :
490 avant JC : doc 1/2 p 76 : racontée par Hérodote.
Batailles sur terre entre les hoplites grecs et les armées perses : 20000 combattants et la cavalerie perses fac aux 10000 grecs (Athènes + alliés de Platée) : les grecs passent à l’offensive et n’ont que 192 morts contre des milliers pour les perses.
Etude préalable : doc 4 et 5 p 76-77 :
après la défaite de Marathon, Xerxès, le fils de Darius 1er veut
venger l’outrage fait à son père par les athéniens : il affrètent 1200
navires et un nombre très important de soldats (probablement pas 2M comme le dit
Diodore mais en tous cas nombreux). En face, Thémistocle, successeur du
vainqueur de Marathon Miltiade, propose d’utiliser les revenus des mines du
Laurion pour acheter du bois (il n’y en a pas en Attique) et fabriquer des
bateaux (trières).
Fin septembre 480, Salamine, donc, est une bataille mythique pour les grecs.
Les bateaux grecs plus légers et plus rapide ont
entraîné les navires perses dans une passe étroite. Les grecs les abordent et
mettent en déroute la flotte de Xerxès.
Les conséquences des guerres médiques sont importantes
pour Athènes : doc 9 p 77 : la construction du port du Pirée enfermé
derrière des remparts. Les grecs, grâce à leur victoire, deviennent les maîtres
de la Egée. Ils vont fonder une ligue qui va fédérer les cités grecques devenant
ainsi leur protecteur. On appelle cette alliance, la Ligue de délos (le
trésor de la ligue est installé sur l’île de Délos voir carte 3 p 79). On
parle d’apogée de la cité d’Athènes.
2)
L’Empire
athénien
Doc 2 p 78 : comment l’alliance entre Athènes
et les cités de la Ligue de Délos évolue t-elle ? (lignes 1-4) : le
trésor de la ligue est transporté à Athènes même !!! ce trésor est
alimenté par le tribut (somme versé sous la contrainte) annuel versé par les
alliés au trésor. En échange, Athènes les protège militairement.
Comment est utilisé l’argent de la ligue ?
construire des monuments à Athènes !
Doc 4 p 79 : le Pirée accueille le marché de la
ligue : tous les produits y sont importés (transportés des cités vers
Athènes) : les ressources abondent donc à Athènes. Le Pirée est un port de
guerre et un port de commerce : les navires qui entrent et sortent
transportent de nombreuses marchandises produites à Athènes ou venues
d’ailleurs pour être revendues dans tout le monde grec.
3)
Le
déclin et la chute d’Athènes
Carte 3 p 79 : d’autres cités sont rivales
d’Athènes : Thèbes, Corinthe, Sparte : la plus puissante est le
régime militaire de Sparte. Elle s’allie aux autres grandes cités et
entre en guerre contre Athènes : c’est une guerre longue et coûteuse en
homme et en argent pour Athènes : la GUERRE DU PELOPONNESE (431-404)
Doc 6 p 79 : quelles sont les conditions de la
paix imposée par sparte à Athènes ?
Destruction des longs murs et de la flotte. Sparte
domine alors la Grèce puis ce sera le tour de Thèbes. Les conflits qui suivent
vont provoquer la montée d’une puissance jusque là en sommeil : la
macédoine, un royaume dominé au IVème siècle par Philippe de Macédoine pui par
son fils Alexandre.
1)
L’Acropole,
vitrine religieuse d’Athènes
Doc
2 p 84 : + distribuer la fiche d’exercices
·
Source de financement : apports des alliés de
la ligue de Délos : discuté devant le peuple (assemblé à l’Ecclesia)
·
Nature
de l’édifice : édifice de type religieux installé sur une colline.
Doc
1 : quel dieu est à l’honneur ? Pourquoi ?
Comment
pourriez vous caractériser cette construction ? monumentale (plus de 20
ans ) ; dans le but de montrer à
tous que Athènes est une grande cité.
Sur
l’Acropole, plusieurs temples sont construits en l’honneur d’Athéna :
Ordre dorique : c'est l'ordre le plus ancien, le plus simple, le plus
"masculin". La colonne, massive, n'a pas de base, le chapiteau est
lisse et simple.
Ordre ionique : la colonne est plus élancée, le chapiteau est décoré de volutes en
forme de cornes de bélier qui évoquent des cheveux féminins.
Ordre corinthien : diffusé à l'époque hellénistique (de la mort
d'Alexandre à la conquête romaine), et repris abondamment par les Romains, il
est une variété plus ornée de l'ordre ionique. On le reconnaît facilement grâce
aux feuilles d'acanthe de son chapiteau (exemple Assemblée nationale).
2)
Les
fêtes civiques
Deux
grandes
On
choisit les panathénées : procession en l’honneur d’Athéna, protectrice de
la cité.
Dépassent
le cadre politique : unit toute la population. On veut montrer au reste du
monde grec que l’on est la cité la plus puissante..
Etude
du doc 5 p 87 : procession qui
unit la population en ordre d’honneur : transcende le politique :
tous sauf les esclaves peuvent assister aux grandes Panathénées (métèques ,
femmes et enfants ).
Si les Grandes Dionysies donnent lieu à des
cérémonies importantes, les Grandes Panathénées, offertes à Athéna, divinité
poliade d'Athènes, sont plus prestigieuses, car elles sont l'occasion de
renouveler le pacte qui unit le démos à la déesse. Ces fêtes ont lieu tous les
quatre ans et durent plusieurs jours.
Le point culminant se situe le dernier jour, lorsque
se déroule la procession que nous connaissons par la frise du Parthénon. Le
défilé part de la porte du Dipylon, passe par le quartier ouvrier du Céramique,
traverse l'Agora et s'achève près du Parthénon. La procession apporte le
nouveau péplos (sorte de robe formée d’un rectangle de laine tenu a la taille
par une ceinture et cousu sur le côté)
teint de safran, décoré d'une broderie (réalisée par les ergastines, jeunes
filles de grandes familles de la cité) représentant le combat d'Athéna contre
les Géants, et qui est destiné à parer la statue de bois d'Athéna dans l'Erechtheion.
La fête se poursuit par une hécatombe de bœufs sacrifiés devant l'autel. Sous
le regard des magistrats responsables du sacrifice, après une série de rites
accomplis par les prêtres, les bêtes sont égorgées et leur sang jaillit vers le
ciel avant d'arroser l'autel et la terre. Ensuite, les animaux sont découpés en
morceaux et apprêtés de façon différente : certains sont brûlés, c'est la part
des dieux ; d'autres sont rôtis et mangés sur place par les sacrifiants ; le
reste, enfin, est bouilli et distribué à l'assistance. Le partage, la
distribution et la consommation des pièces de viande donnent l'occasion à la
cité, par cette cérémonie rituelle, de montrer les liens qui l'unissent à ses
dieux.
3)
Les
arts et la culture
Doc
1 p 86 : nature (amphore en céramique) : date (Vème siècle) :
motifs : récolte des olives (typique d’Athènes) : on a retrouvé cette
céramique dans tout le monde grec. Les couleurs utilisées sont tjrs le noir et
le rouge.
Mais
ce qui reste encore caractéristique du rayonnement de la petite cité est la
philosophie :
Def :
philos (ami) sophia (sagesse) : réflexion sur le monde et l’homme. De
grands philosophes connus appartiennent à l’histoire d’Athènes :
Conclusion :
Athènes
au 5ème siècle est une petite cité très puissante : elle est un
modèle pour les cités qui sont sous son influence. Son rayonnement s’appuie sur
la politique (une démocratie), les monuments (le parthénon) et sa culture (le
théâtre, les cérémonies religieuses, la philosophie). A la fin du Vème siècle,
Athènes connaît un certain déclin et le relais est pris par sparte puis par Thèbes. Les guerres entre les cités vont
favoriser l’essor d’un royaume du nord de la Grèce : la Macédoine et de
son chef Philippe de macédoine. En 336, ce dernier meurt laissant le trône à
son fils Alexandre.
Les cités grecques sont divisées au IVème siècle. Philippe II, roi de macédoine non grec, profite de cela pour s’emparer d’une grande partie de la Grèce. Son fils lui succède en 336 et part libérer les cités grecques d’aisie mineure soumises aux perses.
Il naît à
Pella, capitale du royaume de Macédoine, en juillet 356. Il est le fils
de Philippe II (contre les ambitions duquel s'était élevé Démosthène) et de
la princesse Olympias, fille du roi des Molosses (en Epire, le pays d'Achille).
Sa naissance s'environne d'innombrables légendes miraculeuses. (Plutarque, Vie
d'Alexandre) Beau, vigoureux, excellent cavalier, (Plutarque, Vie
d'Alexandre) il s'emporte facilement mais sait se montrer aussi
loyal, franc et généreux.
Son père lui donne pour précepteur le philosophe
Aristote qui met son élève en contact étroit avec la culture grecque :
Alexandre voue un véritable culte aux héros de l'Iliade, Achille en
particulier, dont il prétendait descendre par sa mère, et aspire ardemment à
leur ressembler.
Très tôt son père l'associe au pouvoir et à ses
responsabilités : il participe à la bataille de Chéronée (338) à la tête de la
cavalerie et est ensuite envoyé en ambassadeur pour rapporter à Athènes les
cendres des Athéniens tués au cours de la bataille. Après Chéronée, Philippe avait conçu le projet de réunir toutes
les force grecques, unies (sauf Sparte) dans la Ligue de Corinthe, contre la
Perse, idée qui avait été déjà défendue en 380 par l'orateur Isocrate ;
(Isocrate, Panégyrique d'Athènes) une garnison macédonienne était
déjà en place à Abydos, sur la côte asiatique. Mais Philippe fut assassiné
(336) avant d'avoir pu réaliser ses projets.
Dès son avènement, Alexandre proclame sa volonté de
poursuivre l’œuvre de son père. Cependant il doit d'abord réprimer les
tentatives d'opposition dans la noblesse macédonienne, chez les peuples voisins
(ARRIEN, Anabase d'Alexandre) comme en Grèce même, par des
exécutions sommaires et des répressions sanglantes : Thèbes ainsi, qui s'était
soulevée avec l'aide tacite des Athéniens, est vaincue et la ville totalement
rasée. (Plutarque, Vie d'Alexandre)
Désormais reconnu maître absolu de la Grèce,
(Plutarque, Vie d'Alexandre) Alexandre peut achever les
préparatifs de l'expédition d'Asie, menée sous le prétexte d'une guerre de
représailles pour les torts subis lors des guerre médiques.
P 92-93 : Pourquoi est il connu dans l’histoire ? : Il a conquis l’immense empire des perses
Dossier doc p 92-95 :
Repérez
la durée du voyage : 11 ans
D’ou
est il parti ? Pella, ou s’est il arrêté ? Babylone (323 mort)
Comment
résumer ce périple ?
Pour
venger les Alexandre est parti de la capitale de la Macédoine, Pella, en 334.
30000 fantassins (soldats a pied) organisés en phalanges (fantassin munis de
lances longues, les sarisses) et 4500 cavaliers l’accompagnent dans ce périple.
Il remporte de nombreuses batailles s’emparant successivement de l’Egypte puis
de l’Empire perse de Darius jusqu’en Inde. Le refus des soldats d’aller plus
loin (cf Arrien, anabase) entraîne le retour difficile d’Alexandre en
macédoine. Le roi meurt en 323 à Babylone, à l’âge de 33 ans.
Qu’est
il resté de cette aventure ?
Alexandre, pour gouverner cet immense empire, ne doit pas brusquer les populations locales pour en faire des alliés. Il encourage ses soldats à suivre son exemple en épousant des jeunes filles perses.
Il
favorise la diffusion de la langue grecque, fondent de villes sur le modèles
des villes grecque (ex : Alexandrie dont la plus célèbre est Alexandrie
d’Egypte), intègre des perses dans son armée.
Les
peuples se mélangent donc sous influence grecque : on parle de
civilisation hellénistique c’est à dire qui est sous influence de la culture
grecque sans être grec.
Dossier p 96-97
A faire repérer par els élèves : plan en damier
caractéristique :
Le plan hippodamien : pour Hippodamos de Milet,
la cité idéale doit respecter un quadrillage orthogonal orienté suivant les
points cardinaux. Les deux axes principaux découpent la ville en quatre îlots
qui sont eux-mêmes redécoupés en lots géométriques en fonction des activités
(sacrée, publique, privée) et des classes sociales (artisans, agriculteurs,
combattants). Propagé par Alexandre le Grand (notamment utilisé à Alexandrie),
le plan Hippodamien eut un succès considérable dans le monde hellénistique.
Présence d’éléments grecs : gymnase, théâtre,
temple de Poséidon…et égyptiens : temple d’Isis et de sérapis. Le développement du culte de
Sérapis (divinité grecque d’origine de Sinope) marque la naissance d’une
nouvelle religion à la confluence de la tradition grecque et de la tradition égyptienne. Le Phare de l’île de Pharos
est considéré comme une des sept merveilles du monde. La bibliothèque :
doc 4 p 97.