Rendons aux Celtes ce qui leur appartient.

Toujours prêts à prendre le potiron au bond, les commerçants ne s'y sont pas trompés. Gadgets de tous poils, déguisements à foison, tout est bon pourvu que l'on casse le cochon.

D'où vient la tradition de fêter l'Halloween?

Le mot Halloween tire son origine d'une expression anglaise : "All Hallows Even" qui signifie la veille de la fête des Saints.

Une fête aux origines celtes

Déjà 300 ans avant Jésus-Christ, les Celtes célébraient chaque année la fin de l'été, le 6e jour de la lune montante (entre le 25 octobre et le 20 novembre selon notre calendrier).On fêtait alors le Samain selon un cérémonial rigoureux. Les Irlandais exportèrent cette tradition en émigrant aux Etats-Unis au XIXe siècle. Halloween n'est donc pas une fête américaine. Du moins pas à l'origine.

Pendant la nuit qui précédait la célébration du nouvel an, l'on remerciait le soleil dont les rayons avaient permis les récoltes. C'était aussi la nuit au cours de laquelle les âmes défuntes dans l'année venaient saluer les vivants, proches parents. Aussitôt le jour tombé, les Gaulois éteignaient le feu dans l'âtre de leur maison pour ensuite, se rassembler en cercle.
A cette occasion, les druides, qui croyaient aux sorcières et aux fantômes, allumaient de grands feux et revêtaient des costumes

effrayants afin d'éloigner les mauvais esprits. Les druides étouffaient solennellement le feu sacré de l'autel, puis frottaient des branches sèches du chêne sacré jusqu'à provoquer un nouveau feu pour honorer le dieu du soleil. Chaque chef de famille recevait de la braise rouge recueillie dans ce feu pour en allumer un nouveau dans son âtre, feu qui devait brûler jusqu'à l'automne suivant. Ce feu sacré devait protéger du danger le foyer tout au long de l'année.

Au 9e siècle, le pape Grégoire III a déplacé la fête des saints en novembre pour y incorporer le Samain. Plus tard, vers l'an 830, le pape Grégoire IV a décrété que la Toussaint serait le 1er novembre. Mais c'est Odilon de Cluny qui, en 1048, décida que le 2 novembre serait le jour des morts.
Certains peuvent voir dans Halloween une énième tentative des Américains pour investir le pays par un moyen détourné, mais il s'agit plutôt d'un retour aux sources voulu par les Français au milieu des années 90, alors que le pays sortait tout juste de plusieurs années de crise économique.

Et pourquoi la coutume est de mettre une citrouille à notre porte?

L'utilisation de la citrouille pour l'Halloween provient d'une légende irlandaise aussi vieille que la décoration du sapin de Noël.
Cette légende raconte que Jack ne peut pas entrer au paradis, car il est avare. Jack ne peut pas non plus aller en enfer, car il s'est moqué du diable! Il n'a pas d'autre choix que celui de se promener avec sa lanterne tout autour du monde, jusqu'au jour du jugement dernier.
La lanterne de Jack est une citrouille dans laquelle on a mis une chandelle. On la nomme aussi lanterne-potiron. Cette tradition nous rappelle la peur que nous avons tous eue (et que nous avons peut-être encore) des monstres de la nuit.

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Dans nos régions, la citrouille était remplacée par une betterave fourragère, et était baptisée " grigne-dînts " !


FABRICATION D'UN GRIGNE-DINTS

Ingrédients et matériel

- 1 betterave fourragère de bonne taille, couteau, cuillère, économiseur, ou tout instrument permettant de tailler la betterave,
- au besoin peinture (gouache), accessoires divers comme coton, légumes, ... pour décorer le grigne-dints
- 1 morceau de bougie,
- 1morceau de ficelle

Prenez une belle betterave, coupez-en le pied pour rendre le grigne-dints stable et le haut pour pouvoir l'évider. Le haut sera conservé pour servir au besoin de couvercle.
A l'aide d'un couteau ou d'un économiseur, épluchez, si vous le voulez, la betterave pour lui donner un aspect extérieur lisse.

Évidez l'intérieur de la betterave en faisant attention à ne pas percer les parois ou le fond

Une fois l'intérieur évidé, percez la paroi pour faire les yeux, le nez et la bouche ainsi que les deux trous servant plus tard à tenir le grigne-dints

Passez ensuite à la décoration du grigne-dints.
Si vous utilisez de la peinture, prenez de la gouache que vous délayez dans très peu d'eau, le jus de la betterave délayant déjà par lui-même la couleur.
Placez ensuite un petit morceau de bougie à l'intérieur. Passez la ficelle dans les trous prévus à cet effet.
Il ne vous reste plus alors qu'à allumer la bougie, parcourir les rues, frapper aux portes en chantant.

Sources : Elisabeth de Beughem (www.leparisien.fr)
© La Libre Belgique 2003
perso.netinfo.fr/PLangevin/ fabrication.htm.
 
Geneviève D'Hert
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LEVAL-TRAHEGNIES ET L'HISTOIRE POSTALE.

Diverses études permettent d'aborder ce problème :
Monsieur Jean OTH, membre de l'Académie de Philatélie de Belgique, a déjà consacré quelques pages à cette recherche.
Les " MIETTES LEVALLOISES " publiées en 1983 par Messieurs Roland BURGEON et Emile LEMAIRE permettent de compléter la partie historique de cette recherche.
Dès 866, on trouve les vocables " STRONUM ", puis " TRAIGNES " pour désigner cet endroit, mais en 1154, c'est le terme " VALLUM " qui est utilisé.

LE RELAIS DE POSTE

Il faudra attendre pour voir s'installer en ces lieux un service régulier de diligences et de poste aux chevaux. Il assurera la liaison de Mons à Namur via Bray et Courcelles.
Sur une carte dressée vers 1670 par le chevalier de Baurain, on remarque à Courcelles un bâtiment dénommé " LA POSTERIE " qui pourrait être un relais de diligences.
Cette carte avait été dressée à l'occasion de la campagne dite " des Flandres ".
Les auteurs des " MIETTES LEVALLOISES " estiment qu'à l'origine, la diligence venant de Mons et Bray gagnait Battignies, Ressaix, Leval et Mont-Sainte-Aldegonde par une voie qui n'était qu'un chemin de terre plein de fondrières et d'ornières, le tracé de l'actuelle " Rue de Namur ".
La cure de Leval était un relais de poste aux chevaux. Ce relais s'appelait " VAL " selon la dénomination reprise au Règlement du 5 novembre 1701 cité dans l'étude des " Marques postales préphilatéliques de Belgique " publiée par le Colonel L.P. HERLANT en 1982.

En 1782, la cure de Leval sera agrandie aux frais du chapitre Saint-Ursmer de Binche, et une partie des locaux de cette vaste bâtisse ont été affectés à l'hébergement des chevaux de poste.
Les " MIETTES LEVALLOISES " signalent la présence de l'abreuvoir aux chevaux dans la cour du presbytère.
En février 1780, les archives paroissiales signalent que Jean-Joseph COL y était " maître tenant-poste ".
" VAL " apparaît également sur la carte répertoriée n°8872 aux Archives générales du Royaume à Bruxelles. Elle date de 1792, et s'intitule " Neue und Volkomene Postkarte durch ganz Deutschland nach Italien, Frankreich, Preuss, Polen und Ungarn ".
Mais " VAL " y occupe une position trop proche de Mons qui pourrait faire douter de sa situation, et pourrait amener une confusion avec Estinnes-au-Val par exemple. Ce doute se lève si on la compare avec la " Carte générale des bureaux des postes des Pays-Bas autrichiens " datant de 1789.

On y trouve l'indication " le Val " sur cette même route postale, et elle se situe correctement à l'est de la Chaussée Brunehault.
Quel était le trajet réel des diligences postales parcourant cette route ?
Il faudra attendre 1764, sous le règne de l'impératrice Marie-Thérèse pour que la chaussée reliant Mont-Saint-Jean à la route de Mons à Binche, via Nivelles et Haine-Saint-Paul, à hauteur de l'octroi de Bray, soit achevée.
Dès lors, les diligences pourront éviter le tronçon souvent impraticable joignant Battignies à Leval. A son arrivée à Bray, la diligence pouvait bifurquer vers Haine-Saint-Paul, puis rejoindre le " warressay " de Leval qui deviendra la future place communale.
De là, elle décrivait une large courbe en direction d'Anderlues (Trieux avant de se rabattre sur les hauteurs de Carnières (Miettes Levalloises, T 1, p.32).
Ce trajet semble compatible avec la carte générale des " Païs Bas autrichiens " et " Païs limitrophes " cataloguée aux Archives générales du Royaume sous le n° 518 que l'on peut dater de 1757 environ. Mais il laisse ouvert le problème de la desserte de la poste de Binche, et laisse présumer que la route de Mont-St-Jean à Bray était déjà utilisée avant son achèvement en 1764.
Cet itinéraire sera abandonné avec la réalisation de la chaussée joignant Binche à Charleroi. En voie de réalisation dès 1757, son inauguration n'aura lieu que sous le régime impérial de Napoléon le 9 décembre 1810, et les travaux continueront jusqu'en 1816.
Les relais s'installent alors à l'actuel " Lion d'Or " sur la Grand'rue à Binche, et à la " Vieille poste aux chevaux " à Anderlues.
Ces deux haltes abriteront également les bureaux de distribution postale sous le régime français. Les années qui suivent voient l'amélioration de cette route en terre battue, et notamment en 1825, l'aménagement du " pavé " de Trahegnies.

A SUIVRE
E.Clerbois
04-2004

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LA NAISSANCE LABORIEUSE DU FRANC BELGE

Le 1er janvier 2002, l’euro mettait fin à près de 170 ans d’existence du franc belge.
Le moins que l’on puisse écrire, c’est que sa popularité ne fut pas foudroyante.
Les Belges, indépendants de fraîche date, eurent autant de mal que nous à s’habituer à leur nouvelle monnaie.


Jean II le Bon crée le franc en 1360

Méfiez-vous des questions du genre : « Combien de temps a duré la Guerre de Cent ans ? ».
Ben, cent ans, me direz-vous.
Hé bien, non. Elle dura 116 ans, de 1137 à 1453, où régulièrement Français et Anglais (sans parler des Flamands et des Bourguignons) s’étripèrent avec entrain pour la possession du trône de France.
Et c’est au cours de l’un de ses multiples épisodes qu’apparût pour la première fois le mot « franc » pour désigner une monnaie.

Le 18 septembre 1356, Jean II le Bon, roi de France, est vaincu près de Poitiers par Edouard III d’Angleterre . Le souverain français est fait prisonnier et emmené en captivité à Londres.
Après 4 ans de régence du Dauphin Charles et de nombreuses péripéties, le 23 octobre 1360, un traité de paix est signé à Brétigny, un petit hameau près de Chartres par Jean II et Edouard III. Le roi d’Angleterre renonce à ses prétentions et libère, temporairement, le roi de France. En échange, ce dernier lui concède toute la partie sud-ouest de la France et s’engage à verser une somme de 3 millions d’écus d’or. Jean II décédera, en prison, le 8 avril 1364, dans la capitale anglaise, après s’être constitué volontairement prisonnier en attendant que la rançon soit payée ! Certains ne badinaient avec l’honneur à cette époque.

Le 5 décembre 1360, les premiers francs en or sont frappés pour aider à payer les 12,5 tonnes d’or de la rançon : le franc d’or « à cheval » parce que le roi y est représenté sur un destrier, armé d'un écu à fleur de lys et brandissant l'épée.
Le mot « franc » doit donc, quand même, être compris dans le sens de « libre », célébrant le retour, tout relatif, du roi de captivité.

Le franc germinal

Jusqu’en 1793, le franc va connaître une carrière à éclipses.
Les pièces en francs sont remises à l’honneur par la Révolution française. Une loi du 15 août 1795 (28 Thermidor an III) fait du franc l’unité monétaire de la France. La nouvelle monnaie, très simple d’emploi avec ses décimes, ses centimes et ses millimes, est immédiatement adoptée.
Le 1er Consul, Napoléon Bonaparte, lui donne une base stable par la loi du 7 Germinal an XI (27/3/1803), d’où son nom de franc Germinal. Le système est tellement simple qu’il sera adopté, aidé par les conquêtes de l’Empire, comme monnaie de référence par la plupart des pays européens et ce jusqu’en 1914 !
C’est de cette époque que date aussi, une pièce bien connue des amateurs de placements en pièces d’or : le 20 francs Napoléon, toujours cotée en bourse aujourd’hui.

Franc -à cheval-
Francs Germinal et Napoléon

L’apparition du franc belge

Dans les territoires qui vont constituer la Belgique, l’anarchie monétaire continue cependant à exister.
Ainsi, en 1830, lorsqu’elle devient indépendante, et nonobstant le fait que le florin hollandais est la monnaie officielle, la circulation monétaire se caractérise par une diversité de monnaies comprenant des pièces hollandaises, françaises, autrichiennes et même de la Principauté de Liège qui n’existe plus depuis le 1 octobre 1795 (9 vendémiaire de l’an IV) ! Remarquons au passage que l’unité monétaire liégeoise était le « liard ». Notre patois en a conservé le nom pour désigner l’argent.
C’est pourquoi, il n’est pas rare, qu’en bêchant son jardin, l’on retrouve encore des pièces anciennes venant des 4 coins de l’Europe.
Le choix d’une monnaie nationale constitue donc un problème important pour nos dirigeants. Après maintes discussions, où parmi les alternatives avancées on retiendra le florin, la livre et même le pentogramme, la loi monétaire du 5/6/1832 choisit le franc comme unité. Le type de notre monnaie s’alignait ainsi sur le système français et prévoyait la frappe de pièces d’or, d’argent et de cuivre.
La création de celles-ci fut confiée à Joseph-Pierre Braemt, graveur général à la Monnaie de Bruxelles.

Le tout premier franc

La date de la frappe du premier « FRANC » demeure incertaine.

[...]
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DEUX SIÈCLES D’ENSEIGNEMENT À LEVAL-TRAHEGNIES

Les premiers enseignants qui aient exercé dans notre commune ont été les clercs marguilliers(*)

Le premier, dont le nom est connu, est Jacques Joseph HARDAS, décédé le 1er octobre 1871.

Le premier instituteur, nommé à titre définitif, est mentionné en 1818 et s’appelle Charles Joseph WACHEZ.

En 1842, une loi exigeant l’ouverture d’une école publique ou privée dans chaque commune fut votée.

L’école était installée dans une salle de cabaret de dame Valentine BADY, épouse TRIFFET.

Actuellement, on devine encore la porte d’entrée dans le pignon de cette habitation, nouvellement cimentée, sise en face du chœur de l’église Saint-Pierre.

Les premières écoles du Centre sont installées dans une nouvelle construction en 1871.

L’ouverture de la classe gardienne du Bois du Roi dans une pièce de la maison sise route de Charleroi et appartenant à Louis BRUX (surnommé Louis Didie) remonte à 1880.

L’école de la Station (Croix-Rouge) démarre en 1927.

En 1935, une classe maternelle occupe un local au Château Trigallez.

L’école du Carnois est créée en 1979

En 1883, le curé de Leval, Duwelz Théodore   fit bâtir l’école actuelle.

En 1901, deux religieuses de Leval furent détachées et tinrent la classe dans le patronage.

Et que dire d’une école normale à Leval !

…..


Première école

 

Ecole communale Ecole du Sacré Coeur

(*) Marguillier
Les marguilliers étaient responsables de la gestion des biens de la paroisse: Terres, locations de terres, écoles, rentes et impôts. Ce n'est pas une profession. Ils avaient leur métier et s'occupaient du Conseil de Fabrique Il y avait trois marguilliers pour une paroisse. Chaque année, le conseil de fabrique procédait à l'élection de deux d'entre eux. Le plus ancien était sortant et ne pouvait se représenter.
On trouve fréquemment dans les actes notariés des contrats ou des assignations entre les marguilliers pour le compte de la paroisse et de simples particuliers.


Si cette histoire vous intéresse, vous en saurez plus en consultant le livre «  MIETTES LEVALLOISES » tome 1, écrit par Messieurs Roland BURGEON et Émile LEMAIRE en 1983.

Un deuxième tome, paru en 1986, complète heureusement la découverte de l’histoire de Éditorial.
Ces ouvrages sont disponibles à la bibliothèque communale de Éditorial

 

 

Jean-Claude HULIN

 
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Origine des expressions :
GLANDER

(…) Au sens strict, la glandée est le droit d’aller ramasser les glands dans les forêts, s’opposant au «panage», où les porcs consommaient les glands sur place. La forêt pouvait nourrir un ou deux porcs à l’hectare ! Souvent on a confondu les deux droits.
C’était donc aussi la possibilité d’emmener ses porcs dans la forêt.
Généralement, la glandée commençait à la Saint-Michel, le 29 septembre, ou à la Saint-Remy, le 1er octobre, et se terminait à la Saint-André, le 30 novembre. On peut penser que cette action de ramasser les glands dans la forêt étant ce qu’elle est, une activité assez simple, le verbe « glander » a donné le sens d’attendre en vain (depuis 1940 seulement) et puis de ne rien faire, de perdre son temps à des activités sans intérêt. (…) Depuis sont nés les termes « glandouiller » et « glandeur »

Jacques MERCIER
 La Libre Belgique 8/4/2005



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LA MACHINE À COUDRE

 

Nombreuses sont les maisons où trônent encore la bonne vieille machine à coudre « SINGER » sur laquelle notre mère, notre grand-mère confectionnaient et raccommodaient, avec amour et patience, les vêtements de toute la famille. Moi-même, j’entends encore le bruit du pédalier de la vieille machine, héritée de mes grands-parents (tailleur et couturière), qu’actionnait ma mère.
Cet objet familier de nos habitations a contribué à faire vivre une majorité de nos concitoyens. C’est en effet en grande partie sur cette machine que nos ouvriers et ouvrières en confection ont passé la plupart de leurs journées pour fournir culottes et autres pièces vestimentaires aux ateliers de Binche. Ils achetaient leur machine en général à Binche ou à des démarcheurs, nombreux dans notre région réputée pour son industrie textile.

 

Historique

Les premiers travaux de couture réalisés avec des aiguilles d’os datent de l’époque de l’homme de Cro-Magnon. Ils sont vieux de 30 mille ans. C’est dire que de tout temps, les humains assemblent des peaux et étoffes pour se vêtir. Et comme tout évolue, dès le 14è siècle, on crée l'aiguille en fer qui sera percée d'un chas au siècle suivant. Pourtant, il faut attendre 1830, pour coudre de façon mécanique et cela grâce à un inventeur français, Barthélemy Thimonnier.

La plupart des encyclopédies anglo-saxonnes, quant à elles, attribuent l'invention à Walter Hunt et à Elias Howe. Dès 1834, le premier fabriqua une machine à coudre utilisant deux bobines et une aiguille percée d'un chas qui ne pouvait coudre qu'un court point droit. Howe, quant à lui, a créé son premier prototype en 1846 au Massachusetts, États-unis. Toujours aux États-unis, la firme Morey & Johnson dépose un brevet en 1849 pour une machine à un fil en point de chaînette.

Depuis, la machine à coudre a fait bien du chemin et est devenue un appareil indispensable, celui dont Édouard Herriot1 disait qu'il avait "libéré la femme d'une de ses servitudes ».

 

SINGER

Isaac Merritt Singer, machiniste de New-York, n'entre dans l'histoire de la machine à coudre qu'en 1851 pour n'apporter que quelques améliorations à l'invention de Howe qui l'attaqua en justice pour le vol de son brevet.

Les innovations de Singer furent surtout commerciales, il créa la location vente et des techniques de ventes plus offensives qui lui permirent de construire son empire.
Il créa en 1851 la I. M. Singer & Company, qui devint en 1853 la Singer Manufacturing Company, dont le siège, ainsi que la première usine, se trouvaient à New York.
Isaac Merritt Singer devint ainsi le premier fabricant de machines à coudre dans le monde. Il développa rapidement une présence commerciale et industrielle en Europe, ce qui fit de la firme « Singer » une des premières multinationales.

La façon de s’habiller s’en trouva bouleversée, le prêt à porter est né avec cette invention.

Pour faire connaître son produit, SINGER organisait des conférences un peu partout. Et le 22 janvier 1937 à 9h30 dans la salle des fêtes de l’Université Populaire2 de Leval-Trahegnies, une conférence avec film cinématographique avait pour thème :

 

Plaque émaillée

La naissance de la machine à coudre

L’entreprise invita les élèves de l’école communale à y participer et Monsieur Jouret, le directeur d’école, fut autorisé à y conduire ses élèves.

Démonstration à l'école de coupe

D’après la photographie que nous avons, les élèves de Madame Deprez, professeur du cours communal de coupe, installées déjà au Château Trigallez, ont pu bénéficier de cette démonstration le 17 octobre 1934. Le cliché commémore cet évènement.

Vous pouvez reconnaître à l’avant plan, de gauche à droite, Léon Delrivière, Clément Brédas, bourgmestre, Oscar Thomas et Paul Decroyer, secrétaire communal.

Pour ce qui est des jeunes filles, nous attendons votre aide.

Geneviève D’HERT

  1. Édouard Herriot (1872 - 1957)
    Homme politique français, membre du Parti radical.
    On attribue aussi à Herriot une citation célèbre sur la culture : "La culture, c'est ce qui reste dans l'esprit quand on a tout oublié ».
  2. Une université populaire est un organisme d'éducation populaire, dont l'objectif est la transmission de savoirs théoriques et/ou pratiques pour tous.A Leval, elle avait ses locaux dans l’actuelle habitation occupée par la fleuriste « Les Glycines » à la rue Albert Ier. De tendance libérale, cette université fut fondée en 1909. Des conférences y étaient organisées essentiellement en hiver, une bibliothèque était à la disposition des Levallois et une symphonie y fut fondée en 1917. Cette dernière a été dirigée jusqu’en 1935 par Georges Leclercq et jusqu’en 1940 par Monsieur Maurice Brichart.

 

Sources :
http://perso.orange.fr/buisson/french/inventeur.htm

Miettes Levalloises,
Archives communales.

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LA GRANDE PESTE DE 1349 – 1350

 

A la fin de 1347, un fléau, que l’Occident n’a plus connu depuis le 6ème siècle, fait sa réapparition : la peste. Du monde musulman à l’Europe occidentale, la peste décime les populations et fragilise les structures sociales.

 

Le bacille de la peste
La peste est provoquée par une bactérie dont le rat est porteur sans en être lui-même affecté : le bacille de Yersin. Il se transmet à l’homme par les puces. C’est Alexandre Yersin qui découvrit, en 1894, le bacille de la peste.
La maladie prend 2 formes :

la peste bubonique ou peste noire : des taches noires apparaissent sur le corps au niveau des ganglions qui enflent en même temps que la fièvre monte. La mort ou la guérison intervient 3 jours après l’apparition des premiers symptômes. Sous cette forme, la peste est mortelle dans 70 % des cas.

La peste pulmonaire : la plus contagieuse, elle s’attaque aux voies respiratoires et est mortelle dans 100 % des cas.

Il n’existe aucun vaccin contre cette maladie.

Alexandre Yersin

La guerre et le commerce, vecteurs du retour de la maladie.

Durant l’époque mérovingienne, la peste s’était répandue dans toute l’Europe, mais avait ensuite totalement disparu aussi bien en Occident qu’en Orient.

En 1346, elle resurgit dans la région de la mer noire : à Caffa où Mongols et Génois s’affrontent. Au cours du siège, les Mongols, atteints de la maladie, contaminent les soldats de la république génoise qui rentrent vainqueurs mais porteurs du terrible bacille. Les 12 galères génoises abordent d’abord à Messine d’où le mal se diffuse dans les îles voisines. Puis à Gênes et à Marseille où des galères marchandes accostent en novembre 1347.

De la métropole phocéenne, le fléau se répand dans toute la France puis dans toute l’Europe. Il atteint Paris en juin 1348 puis il touche le sud de la Grande Bretagne et nos régions, en suivant les axes routiers et fluviaux.

L’hiver apporte une accalmie puis la progression reprend dès le printemps 1349.

Nos villages ont-ils été épargnés par la grande peste de 1349-1350 ?

 

C’est en tout cas ce que suggère Gérard Sivéry, professeur au Lycée de Roubaix, dans une étude publiée en 1965 dans les « Mémoires et publications de la Société des sciences des Arts et des Lettres du Hainaut »

[...]

Patrice LAMBERT

Médecin en 1656

 

 

 

 

 

 

 

 

Médecin en 1656 avec son masque caractéristique de l’époque de la peste.
Le long bec renfermait des épices pour atténuer l’odeur des cadavres.

 
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TOURNAGE D’UN FILM
À LEVAL-TRAHEGNIES

 

 

 

Peut-être vous en rappelez-vous. Les vacances d'été 2006 ont vu le débarquement d’une équipe cinématographique à Leval. L’équipe namuroise de Snark production a promené ses caméras au Cercle l’Union, dans les installations d’Emballage Industriel, au cimetière, ... Afin de vous informer, nous avons obtenu le synopsis du film qui sortira dans les salles probablement en mars de cette année. Petit secret bien gardé : Vous pourrez y voir notre curé, l’abbé Stalon. Mais chuuuuut !

Une Chaine pour deux

Monsieur Granville, propriétaire d’une petite usine de vélos qui porte son nom, apprend qu’il est gravement malade, et il remet son entreprise au groupe “New Deal”, une société surtout active dans la communication et les media.
Corinne (Lubna AZABAL), une jeune cadre qui doit faire ses preuves, est nommée à la tête de Granville, pour restructurer la société et supprimer une des deux chaînes de production.
Elle doit mettre en place un concours “équitable” : les deux chaînes produiront le même type de vélo pendant un mois, et celle qui aura produit le plus sera conservée, tandis que les autres seront licenciés.
Jean-Paul (Gaétan WENDERS) et Bruno (Renaud RUTTEN), les deux chefs de chaîne, n’ont pas le choix, mais ils se jurent d’éviter les coup bas pour préserver leur vieille amitié…
Est-ce possible alors qu’ils doivent sauver leur boulot et celui de leur équipe ?


LPh

Renaud Rutten

Une Chaine pour Deux

Une Chaine pour Deux

Tournage à Leval
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17 JUIN 1966

UN VENT DE FOLIE...

Ily a quarante ans, un véritable ouragan s’est mis à souffler sur une zone que l’on peut délimiter approximativement comme partant d’Erquelinnes, en passant par la région du Centre, le Namurois, le Brabant wallon et la région bruxelloise, du moins en ce qui concerne sa traversée en territoire belge.

Il a laissé, à part de nombreux dégâts, de nombreux souvenirs dans les mémoires. Que faire ? Que dire devant les éléments déchaînés ?

Moi aussi, je me souviens !

J’avais 10 ans ! Nous étions en plein préparatifs pour la fancy-fair à l’école du Centre. Accoudée au muret qui séparait la cour des « grands » et des petits, je regardais danser ma jeune sœur. Il faisait chaud ! Très chaud ! L’atmosphère est devenue bizarre, le ciel s’est assombri et a pris en même temps une couleur jaunâtre. Prévoyant un orage, nos institutrices nous ont fait rentrer en classe. J’étais en 4ème, chez Madame Pierrard, épouse Capelle.

Aux premiers déferlements des bourrasques, nous recevons l’ordre de nous plaquer contre le mur du fond, face aux grandes baies vitrées qui donnaient sur la cour. Là, nous étions aux premières loges. Le spectacle pouvait commencer !

Éberluée, figée, je regardais. Je ne me souviens d’aucun cri, d’aucun bruit. Le temps s’est arrêté ! La stupeur  !

Tant d'images chocs pour une enfant ! Les carreaux volent en éclat, d’énormes branches d’arbres, si cela n’était pas des arbres,  passent à l’horizontal à 2 mètres du sol. Un débris de carreau  blesse au pied une de mes compagnes, Raymonde Acou,...

Et puis, le calme ! Est-ce terminé ? Encore abasourdies, les jambes tremblantes, nous sortons dans la cour. Les parents arrivent, apeurés, récupérer leur progéniture.

Sur le chemin du retour, d’autres images encore, gravées à jamais dans ma mémoire. Les fils électriques jonchent le sol. Il fallut enjamber les cageots de légumes, les débris de toutes sortes, et ces énormes glaçons, en forme d’œufs de poule ! Dans l’air flottait une agréable odeur de soupe.

Arrivées à la maison, plus de vitres, plus de toit ! Plus de légumes dans le jardin ! Maman, seule, avec ses trois filles, de 10, 8 et 3 ans !

Tout le monde était sain et sauf. C’était le principal. Mais quelle désolation tout autour de nous !

Et puis, Papa ! Papa revenant en moto en pleine journée de l’usine ( Il travaillait à Jeumont Schneider).

Papa, en fait, avait eu vent ( c’est le cas de le dire) par d’autres Levallois, dont « Barbou » (il tenait un magasin de cadeaux à la rue Allende, en face du GB actuel)  qu’il y avait eu de graves dégâts dans son patelin. Barbou avait été averti qu’il devait rentrer parce que sa femme avait été blessée. La toiture lui était tombée dessus ! Inquiet, Papa a décidé de rentrer.

Et là s’arrête mes souvenirs avec le retour du père, quoique je me souvienne encore que le lendemain, ces grêlons n’étaient pas encore fondus !

Et puis les échos ont commencé à nous parvenir, des toitures étaient atterries à Mont-Sainte-Aldegonde, un pylône était tourné en vrille, etc. ..


Ailleurs, la toiture en tôles ondulées, charpente comprise, de l'atelier d'ébénisterie d'ANTOINE HALLOT, à la rue Alexandre Meurant, fut happée,  traversa la rue, percuta le pignon de la maison familiale de Max Cassel, passa entre celle-ci et la maison de LÉONCE DELVAL, le voisin, pour s’échouer au fond des jardins. Le plus surprenant, c’est que les lustres en tubes fluorescents étaient intacts, encore accrochés et non cassés ! Pendant ce temps, Max tentait de maintenir les tentures plus ou moins fermées !

Au 193, rue de Fontaine, la baie vitrée, transformée en centaines de projectiles effilés, se planta dans les portes du meuble dressé à l’autre bout de la pièce. On se serait cru au cirque !

A la rue d’Haine, une “deux chevaux” descendait la rue… pour la remonter « en marche arrière » sous la poussée du vent. Vision burlesque pour 2 peintres encore juchés tout en haut de leurs échelles peu de temps auparavant !

Près de l’école Saint-Martin, les vaches paissaient dans une prairie clôturée par une haute haie touffue. Elles  se sont retrouvées …… hors de leur enclos, éparpillées sur la route et aux alentours ! Comment ? Mystère.

L’église, quant à elle, reçu un très mauvais coup, qui justifie, sans doute, sa fin avec la chute de son clocher. La tornade avait fait tourner les colonnes !

Les élèves de l’école du Bois du Roi, étaient au Château Trigallez, en pleine répétition. Dès les premières menaces célestes, tout le monde tenta de s’abriter au mieux. Certains parents s’abritèrent dans les stands mais ceux-ci s’envolèrent. Les adultes se plaquèrent donc contre les murs du Château et de ses annexes.

Les enfants furent enfermés dans le château, dans la cuisine et les réserves, Les gosses hurlaient ! Tandis que la baie vitrée, transformée en centaines de poignards, attaquait la porte qui les protégeait

Pendant ce temps, Madame Dybul, une maman affolée, brava la tornade pour rejoindre ses enfants au Château. Elle fut blessée assez sérieusement à la jambe.

L’école, elle, avait beaucoup souffert ! Les châssis étaient dans la cour, le mobilier aussi.

A l’école des sœurs (l’école Saint-Pierre), c'était le jour de la fête des instituteurs. Les enfants avaient apporté un cadeau pour leur titulaire, Sœur Marie. Et puis, le carnage !.Les élèves trouvèrent refuge chez les sœurs. Pendant ce temps, les éléments déchaînés mettaient à sac notamment tous les cadeaux…

Partout la désolation et la peur de retrouver les siens blessés ou pire encore !

[...]

Marronnier de la rue de Fontaine

Rue aux Chats

chez Roger Quenon - Place du Centre

 

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Les saints étonnants d’Épinois

Epinois n’est pas comme les autres communes de notre entité historique. Elle se distingue par sa noblesse, puisque Epinois était terre de seigneurs, mais aussi par ses saints peu communs dans le voisinage. (Quoique... Sainte Aldegonde ! Mais elle est native de Cousolre, près de Maubeuge, ce n’est pas loin !)
Les explications viennent peut-être du goût des voyages qu’avaient nos ancêtres du moyen âge. Parce qu’ils voyageaient beaucoup !

Crypte de Sainte-Marie-Madeleine
Le Sarcophage de sainte Marie-Madeleine

Ainsi, le choix de la dédicace de son église : Sainte Marie-Madeleine. Cette femme fait couler beaucoup d’encre à moult écrivains. Qui était-elle ? Une servante du Christ ? Sa femme ? Un apôtre ?
On dit qu’elle est enterrée à Saint-Maximin-la-Sainte-Baume (Var) au pied de la montagne du même nom, appelée ainsi en son honneur. Elle y aurait vécu terrée dans une des nombreuses grottes en attendant de rejoindre son bien-aimé dans les Cieux !
Il est vrai que le sarcophage conservé dans la crypte de l’église date de cette époque. Ne pourrait-on imaginer qu’un des seigneurs spinaciens soit passé en Provence ? Pourquoi pas ?

Mais ce n’est pas tout, dans l’église d’Epinois, un véritable joyau que nous vous détaillerons dans un autre article, vous pouvez admirer la statue de sainte Apolline. Pas très connue non plus n’est-ce pas ? Et pourtant, nous devrions la prier plus souvent. Elle est implorée pour les maux de dents. Elle faisait l’objet d’un pèlerinage très couru ! Vous savez certainement que l’ermitage fut fondé sous le vocable de Sainte- Apolline !

Quant aux fermiers de la région, ils doivent connaître sainte Brigitte, protectrice du bétail.
Une autre particularité à Epinois, la rue Saint- Fiacre. Un « pas connu » non plus ce saint-là. Lui, il était jardinier. D’origine irlandaise, il fonda au 7ème siècle un ermitage à Breuil-en- Brie, près de Meaux ! Il est le patron des jardiniers, c’est pourquoi on le représente avec une bêche. On le priait pour les hémorroïdes (mal de saint Fiacre) et la diarrhée. Allez savoir pourquoi !

Il y a aussi la chapelle Notre-Dame de Cambron ! Si si ! Vous la connaissez sous le terme de chapelle Saint-Fiacre. Elle a d’ailleurs reçu une partie des reliques de ce saint en provenance de la cathédrale de Meaux en 1851. Cette chapelle attira, elle aussi, de nombreux pèlerins, surtout le 30 août, fête de saint Fiacre.

Autre bizarrerie, la poutre de gloire de l’église, ancêtre du jubé. Avez-vous déjà vu une autre poutre de gloire dans la région ? Moi pas. C’est une spécificité bretonne !

Qui a voyagé ? Les seigneurs ? Les ouvriers ?

Un mystère de plus à creuser ! Mais malheureusement, je pense qu’il faudra creuser profond. Alors si vous pouvez nous aider, ……

Ste Apolline, Ste Brigitte, St Fiacre et Ste Marie-Madeleine

G.D.
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