Ce film est l'égal des meilleurs des premiers classiques de Disney. En fait, au début des années 50, Walt Disney avait sérieusement songé à adapter ce conte, mais y avait finalement renoncé. L'idée refit surface 40 ans plus tard, mais fût de nouveau presque abandonnée. Après un faux départ, le film fut confié à une équipe dirigée par Howard Ashman, Don Hahn, Gary Trousdale et Kirk Wise. Sur les conseils d'Ashman, cette équipe mit en relief le personnage de la bête, la rendant plus sympathique, et s'efforça de donner à Belle le maximum de crédibilité. La tristesse du deuxième acte fut atténué en faisant des personnages tels que Big Ben, Lumière et Mrs Samovar de pétulants protagonistes d'intermèdes comiques. Ashman voulait également un Gaston plus méchant qui se confronterait  à la fois à Belle et à la Bête. Le film devait utiliser les chansons d'Ashman et Menken et les musiques de Menken.
La direction artistique, les maquettes et les décors semblent renouer avec les standards de l'époque classique et, grâce à la magie du système CAPS, donnent à cette oeuvre une qualité cinématographique particulièrement remarquable.
La Belle et la Bête reçut un accueil chaleureux de la critique. Son succès public fut tel qu'il battit tous les records aux box-office des films d'animation. En outre, il fut nominé aux Academy Award dans la catégorie de la meilleure image -c'est la première fois qu'un film d'animation recevait un tel honneur-.

A noter qu'un samovar est une bouilloire usitée en Russie, à cheminée intérieure centrale permettant, en particulier, d'avoir de l'eau chaude pour le thé. Voici pourquoi Mrs Samovar est dessinée et nommée ainsi.

Nous pouvons retrouver Belle dans d'autres aventures : La Belle et La Bête: Le Noël enchanté et dans La Belle et La Bête 3