Et
voilà, Cannes c'est fini ! beaucoup d'émotions,
d'émissions de démissions (Jean Yanne), beaucoup de
paillettes, de strass, de stars, de fêtes, de tapis
rouges, de soleil, de plage et.... une cérémonie de
clôture chiante.
Remarquez, l'ouverture était du même genre.
Début avec un générique sobre et doré, orné de la
musique larmoyante du petit dinosaure (je crois), et une
voix off grave et plate nous annonant la maîtresse de
cérémonie : mademoiselle
Monica Belluci.
La belle Italienne entre et nous sort un discours très
très bô sûrement, tellement que je ne m'en souviens
plus vraiment. Heu, plus du tout en fait. Sans doute
qu'elle a parlé du cinéma qui est très beau, l'art
qu'il faut sauvergarder, de sa mission d'amour et de paix
envers les hommes... heu... je sais plus très bien. Le
seul charme à ce discours était donc son oratrice, belle
Perséphone, et surtout son accent charmeur qui donnait un
peu de relief à la chose, avec quelques hésitations et
tremblements mignons.
Mais bon, en gros c'était quand même chiant.
Dix jours plus tard : rebelotte. Remise des prix et
pourtant, aucune exitation ne se fait sentir. Des gens
blablattent, remettent des prix sobrement, à des gens qui
les reçoivent sobrement. Pas de grandes émotions, pas
trop de sourires, ni de larmes, simplement de la classe,
à la française, mais bon dieu qu'est-ce qu'on s'emmerde
!!!
C'est vrai que ne pas connaitre la moitié des nominés
n'arrange rien. Mais regardez les Oscars : outre le côté
americain exacerbé, on peut passer quatre heures devant
(et à partir de deux heures du matin s'il vous plaît)
sans s'ennuyer. Bien sûr, les blagues vaseuses des
starlettes ne manquent pas, mais la joie est plus
présente, ça bouge plus, il y a de la musique, des
spectacles, et une caméra qui filme la salle de manière
à ce qu'on ne rate rien des prestigieux invités de la
soirée...
Evidemment, les Oscars aussi ont leurs défauts (hem...
souvenez vous de la catastrophe des oscars de cette
année, à *tous* les niveaux !), mais on s'appitoiera en
détails dessus en mars prochain ;p
Tout cela pour dire que les cérémonies
cinématographiques en France (Césars inclus) c'est comme
l'Eglise en France : c'est chiant.
Aux Etats-Unis, l'Eglise ça a l'air moins chiant. Ben les
cérémonies cinématographiques aussi.
En bref, y'a ceux qui savent s'amuser et ceux qui
préfèrent pleurnicher dignement.
Pourvu qu'ça dure change...