Etre et avoir

11 septembre  2003

Bon, j'ai un peu raté le début.... Mais vu la lenteur de la chose, je ne crois pas avoir loupé quelque chose de capital.
Alors d'abord, replaçons dans le contexte : Etre et avoir s'est fait connaître l'année dernière, en connaissant un succès incroyable pour un documentaire, à l'image de Bowling for Colombine, qui connaissait un destin identique en France. Les comparaisons n'en finissaient pas : youpi, les documentaires en fait c'est cool. Et quand on voit Bowling for Colombine (et tous les autres Michale Moore d'ailleurs), effectivement, c'est super cool. Un véritable film, rythmé, mis en scène, monté, qui déménage et nous en met plein les yeux et la tête.
Bon, bien sur, je ne m'attendais pas à ça pour Etre et avoir. Mais là je me suis quand même retrouvée face à un épisode de l'émission "strip tease" un peu plus long et bien sur amélioré. Rien qui aurait pu révolutionner ma vision du documentaire (pas grave, Michael Moore l'a fait avant).
Mais à part cette petite déception, due à trop d'attentes de ma part, le film est toute de même un petit bijou adorable, très agréable à regarder, très long, très lent, mais ce n'est pas grave. Les gamins sont craquants à souhait (a-t-on besoin de revenir sur Jojo ?) et nous replongent un peu dans notre enfance à nous, sans artifices, et c'est agréable. J'ai eu la larme à l'oeil plusieurs fois, comme si j'étais à leur place dans certaines situations, comme une petite fille...
Et puis ce documentaire effleure la vie extérieure à l'école de ces enfants d'agriculteurs, nous donnant quelques images particulièrement choquantes (je pense que ceux qui ont vu le film savent de quoi je parle !!!), mais tellement instructives, comme l'ensemble du documentaire.

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