Et allez, on remet ça ! Un réalisateur branché (Gérard Krawczyk - il pouvait pas avoir un nom plus compliqué encore ?), un producteur branché (Besson), on remplace les tutures par des chevaux, le thème jeun's par un thème dédié à une population de plus de 12 ans, et hop : vive le box-office.
Sauf que le box-office il a un peu tiré la gueule et moi ça m'a bien fait marrer.
N'empêche qu'à la base, Fanfan, ça devrait être cool. Outre ce côté commercial français à deux balles qui m'énerve, le sujet est sympa. Et puis quels acteurs ! Rien que Pénélope Cruz et Vincent Pérez, ça me fait des frissons partout. Bon, peut-être pas mais quand même.
Il faut dire que le charme indéniable de Vincent Pérez colle parfaitement au séducteur qu'est Fanfan. Mais un peu trop. Parce qu'un mec qui s'envoie des tonnes de nanas sans y trouver plus d'intérêt que le vidage de couilles, c'est encore pire qu'un Vicomte de Valmont.
Donc il est censé être sympa, mais en fait c'est un vrai connard. Doublé d'un débile. Parce que Pénélope Cruz se tortille devant lui du début jusqu'à la fin, et ce n'est qu'à la 80ème minute qu'il se rend compte qu'elle est plutôt pas mal, comme gonzesse. Nan mais ho, faut arrêter de nous prendre pour des débiles. Genre "oh, tu étais sous mes yeux depuis tellement longtemps que je ne me suis même pas aperçu que tu étais une bombe sexuelle folle de moi".
Donc l'histoire en elle-même tombe a l'eau. Plouf.
Le seul intéret du film reste son humour, mais du coup pas assez présent. Les anachronismes sont vraiment bien trouvés, et quelques persos nous font bien rigoler. C'est tout.
Un film bien prétentieux.