Le seigneur des anneaux : le retour du roi

10 janvier 2004

C'est ma maman qui m'a proposé d'aller le voir, et moi, je ne refuse jamais un ciné. Sinon je ne serais jamais allée par moi-même ce dernier opus d'une triloie dont je ne connais même pas le deuxième épisode. Le premier non plus, d'ailleurs, puisque j'ai dormi pendant la projection.
C'est là qu'on se rend compte à quel point la médiatisation de ce genre de films est exagérée. En regardant "le retour du roi", je connaissais déjà tous les personnages, leurs noms, leurs histoires... Sans avoir vraiment suivi les deux premiers épisodes.
mais c'est peut-être cela qui m'a permis d'apprécier le film beaucoup plus que ce à quoi je m'attendais. "la communauté de l'anneau" m'avait bluffé pour son esthétisme hallucinant (entre deux ronflements je profitais des magnifiques décors), et c'est pour retrouver ce plaisir que je m'embarquais de nouveau dans trois heures de longueurs. Pourtant, cette fois-ci, le plaisir ne vint pas uniquement des graphismes, mais bel et bien de l'histoire, et des personnages. J'ai enfin pu voir le fameux Golum (mais pourquoi il change de nom ? j'ai pas tout compris, là...) vivre, plus de trois minutes d'affilée, j'ai découvert Sam qui m'a toute émue.... Bref, d'agréables surprises. Même les scènes de combat m'ont plu ! C'est pour dire ! En général ce genre de scène m'ennuie et je me mets en veille en attendant l'issue du combat. Mais là, tout était tellement gigantesque, impressionant, fascinant ! Mention spéciale à Legolas et son ascencion d'éléphant géant !
Le film connait quelques longueurs (mais quand on est prévenu, ça va) particulièrement lors de la dernière demie-heure. Néanmoins, il est normal qu'une si "grande" trilogie ne se termine pas par un "voilà, Soron est mort, on est tous contents, en rentré à la Conté et puis bye bye FIN". Toutes ces redondances sont acceptables au vu de tout ce qui les précède. Mais tous les spectateurs n'ont pas cette patience.
Au fait, pourquoi Frodon il s'en va à la fin ? J'ai pas tout compris là encore...

PS : quand à la surmédiatisation du film, autre exemple : à aucun moment je ne vous rappelle l'histoire du film, ce que j'essaie de faire vaguement dans toutes mes autres critiques...

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