Bon,
ok. Avec Crossroads y'a quatre jours, je fais pas dans le
film d'auteur en ce moment.
Etant
une anti Taxi (donc préjugés énormes contre
Gérard Krawczyk) et méfiante envers les productions
Besson-qui-veut-s'en-mettre-plein-les-poches (à
développer dans un prochain post), je fus assez surprise
de découvrir un film sympa, qui prend son public moins
pour des cons que Taxi.
L'histoire se passe au Japon, et j'adore le Japon, avec
une petite star japonaise kitsch, et j'adore les stars
japonaises kistch.
L'histoire n'a strictement aucun intérêt, la pseudo
enquête est affreusement nulle et les scènes d'actions
ne sont là que parce qu'il faut toujours des scènes
d'action à la con dans des films grand public.
Mais ce qui compte vraiment dans ce film sont les
personnages et l'humour. Nous avons un trio plutôt sympa,
avec pour commencer notre très apprécié Jean Réno. Pas
grand chose à dire à son sujet, il est égal à
lui-même, et on retrouve un peu de Léon et de Visiteur
dans ce rôle de brute attendrie par une gamine. La gamine
en question, interpretée par Ryoko Hirosue, est une
starlette japonaise, adorable dans la peau de cette
exentrique hystérique, qui passe du rire aux larmes en
nous entrainant avec elle.
Et pour finir, Michel Müller, génial, avec sa gueule
incroyable, qui nous fait mourir de rire à la moindre de
ses répliques.
Mais ces trois acteurs et l'humour de la chose sont les
seuls réels intérêts de se film à grand public
basique, qui réunit tous les éléments indispensables
pour faire un bon succès pépère.
Mais sans plus, dommage.
Ah,
j'oubliais. A un moment, ils vont dans une espèce de
boite de nuit qui est en fait un salle de jeux géante
avec jeux de lumières (ça à l'air trop bien !!!). Là
ils essaient un jeu où ils se mettent à danser. Et bien
ce jeu c'est Dance Dance Révolution (DDR pour les
intimes), vous connaissez ? C'est mon jeu culte, l'apogée
du Kitschissime et de l'absurde, je vous en parlerais un
de ces jours.