Né en : 1953

Pays : Japon

Société(s) : Nintendo

Jeux créés déjà sortis : Donkey Kong (Arcade - 1981) ; Donkey Kong Junior (Arcade - 1982) ; Mario Bros (Arcade - 1983) ; Popeye (Arcade) ; Wild Gunman (NES - 1984) ; Duck Hunt (NES - 1985) ; Hogan’s Alley (NES) ; Excite Bike (NES) ; Super Mario Bros (NES) ; Volley Ball (NES - 1987) ; The Legend of Zelda (NES) ; Ice Hockey (NES - 1988) ; Super Mario Bros 2 (NES) ; Zelda 2: The Adventure Of Link (NES) ; Super Mario Bros 3 (NES - 1990) ; Radar Mission (GB - 1991) ; F-Zero (SNES) ; Pilotwings (SNES) ; Super Mario World (SNES) ; Wave Race (GB - 1992) ; Kirby’s Dream Land (GB) ; The Legend of Zelda: A Link To The Past (SNES) ; Super Mario Kart (SNES) ; The Legend of Zelda: Link’s Awakening (GB - 1993) ; Kirby’s Pinball Land (GB) ; Star Fox (SNES) ; Kirby’s Adventure (SNES) ; Super Mario All Stars (SNES) ; Donkey Kong (GB - 1994) ; Stunt Race FX (SNES) ; Donkey Kong Country (SNES) ; Mario’s Picross (GB - 1995) ; Kirby’s Dream Land 2 (GB) ; Kirby’s Dream Course (SNES) ; Earthbound (SNES) ; Super Mario World 2 : Yoshi’s Island (SNES) ; Kirby’s Blockball (GB - 1996) ; Super Mario RPG : Legend Of The Seven Stars (SNES) ; Kirby Superstar (SNES) ; Pilotwings 64 (N64) ; Super Mario 64 (N64) ; Wave Race 64 (N64) ; Mole Mania (GB - 1997) ; Mario Kart 64 (N64) ; Star Fox 64 (N64) ; Yoshi’s Story (N64 - 1998) ; 1080° Snowboarding (N64) ; F-Zero X (N64) ; The Legend of Zelda: Ocarina Of Time (N64) ; Mario Party (N64 - 1999) ; Mario Golf (N64) ; Super Smash Bros (N64) ; Mario Party 2 (N64) ; The Legend of Zelda: Majora’s Mask (N64 - 2000)

Jeux en cours de création : Luigi’s Mansion (NGC) ; Pikmin (NGC) ; Smash Bros Meele (NGC) ; Wave Race : Blue Storm (NGC) ; Metroid Prime (NGC) ; Zelda NGC (NGC) ; 100 Mario (NGC) ; Mario Sunshine (NGC) ; ...


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Shigeru Miyamoto est né en 1953 à Sonebe au Japon. En 1970, il entre à l’université des Arts et de l’Artisanat industriel de Kyoto (ville où siège justement Nintendo). Il mettra environ 5 ans pour obtenir son diplôme, les cours l’ennuient, il n’a pas du tout le profil de l’élève studieux premier de la classe que tout père rêve d’avoir. Parlons en justement de son père: celui-ci connaît justement Hiroshi Yamauchi, héritier et patron de Nintendo; à l’époque, la société est surtout centralisée dans le jouet mais les jeux vidéos viennent juste de voir le jour et tout le monde sent que d’ici quelques années, ce secteur est appelé à “exploser”. Grâce à son père, Shigeru Miyamoto rentre chez Nintendo en 1977 où il est chargé de concevoir le design des bornes d’arcade, un travail pas très passionnant!


En 1980, Yamauchi demande à Miyamoto son opinion en tant qu’artiste sur les jeux vidéos en général. L’intéressé pense que tous le marché est ancré dans des jeux reposant sur un système en particulier (manger des fantômes dans Pacman, tirer sur des vaisseaux dans Space Invader...) et ne privilégient pas assez une histoire intéressante et des personnages originaux et attachants.


Il planche alors sur un nouveau style de jeu mettant en scène un gorille baptisé Donkey Kong et son maître, un charpentier dénommé Mario (maintenant il a changé de boulot et est devenu plombier). Mario n’étant pas vraiment sympa avec son singe, ce dernier décide de lui jouer un mauvais tour en lui capturant sa petite amie. Le premier jeu de Miyamoto était né, ainsi qu’un nouveau genre désormais connu de tous: le jeu de plate-forme.


Miyamoto sortira ensuite quelques jeux d’arcade qui rencontreront un grand succès lui permettant de gravir les échelons au sein de Nintendo.


Puis vient, en 1985, la NES, la première console de salon de Nintendo, Miyamoto y dévoilera tout son savoir en sortant la série des Super Mario et en supervisant le développement de nombreux jeux. Il créera aussi la fameuse série que tout le monde connais et que tous le monde adore :Zelda.


Arrive ensuite, au début des années 90, la Super Nes, la fameuse console mythique qui restera gravée dans les mémoires de milliers de joueurs. Là encore pas de secrets, Miyamoto applique sa doctrine: plaisir de jeu et innovation; de nombreux titres verront le jour, citons Mario Kart, F-Zero, Super Mario World, Pilotwings ou bien encore A Link To The Past. La Game Boy aura aussi le droit aux jeux du maître, bien souvent des dérivées de jeux NES ou SNES mais aussi des personnages nouveaux comme Kirby.


En 1996, la N64 sort au Japon et par la même occasion le premier jeu de plate-forme en full 3D: Mario 64, encore un prodige ludique signé Miyamoto. Viendront ensuite Mario Kart 64, Star Fox 64, F-Zero X, Wave Race 64 ou encore le célèbre Zelda: Ocarina Of Time. Malgré tous ces titres, la N64 ne se vendra pas aussi bien que la Playstation de Sony mais ne coulera pas comme la Saturn (on peut dire merci à Rare et aux Pokémons). La faute à qui? A personne et à tout le monde en fait, trop de facteurs ont contribués au non-succès de la N64: console difficile à programmer, support cartouche, fuite des éditeurs tiers... Mais reconnaissons tout de fois que Nintendo a réussi a vendre 30 millions de N64 quasiment tout seul, puisqu’on ne peut pas dire que ce soit un éditeur tiers qui ait permis de faire décoller les ventes.


Mais Miyamoto n’a pas seulement trouvé des concepts révolutionnaires et supervisé un nombre incroyable de soft, il a aussi pris une grande part de responsabilité dans le hardware des machines made in Nintendo: on lui doit les manettes de la N64 ainsi que le hardware de la NGC et son pad que beaucoup déjà trouvent génial.


Plus loin : Miyamoto travaillait depuis longtemps sur les jeux de la NGC, après un petit avant goût au Spaceworld 2000, c’est à L’E3 2001 que les choses se sont confirmées: des jeux originaux et rafraîchissant, tranchant vraiment avec ce qu’on peut voir chez la concurrence, parmi eux Pikmin, Luigi’s Mansion, Smash Bros, Metroid Prime, Wave Race: Blue Storm et l’annonce du développement de 30 à 40 jeux supervisés par le maître. Citons au passage que Nintendo a récupéré 6 prix pour sa console et ses jeux à cet E3. Comme si nous n’étions pas encore assez excités, Miyamoto a déclaré que ce salon n’était rien en comparaison avec ce que sera le Spaceworld 2001. On en bave d’impatience!


Une chose est sûre en tout cas: Miyamoto n’a pas fini de nous étonner, cette envie et ce besoin d’innover sans cesse prouvent que nous sommes en présence d’un véritable artiste

                                                                       Source: www.projetngc.fr.st