3 - LES LIAISONS DANGEREUSES

 

EN LIGNE :

MILTON COOPER, ANCIEN ATTACHÉ À LA COORDINATION DU RENSEIGNEMENT DU COMMANDANT EN CHEF DE LA FLOTTE DU PACIFIQUE

En 1953, un nouveau président arrive à la Maison Blanche. C'est un homme habitué à travailler avec une organisation structurée et à déléguer ses pouvoirs. Il ne prend ses décisions importantes lui-même que si ses conseillers n'arrivent pas à un consensus. Sa méthode de travail consiste à écouter plusieurs avis, puis à trancher en connaissance de cause. Ses collaborateurs disent que son commentaire favori est "Faites ce qu'il faut, mais rien de plus". Il passe beaucoup de temps sur les parcours de golf. Tout cela n'est pas inhabituel pour un homme qui a gravi tous les échelons de l'Armée jusqu'à obtenir le poste de Commandant Suprême des Forces Alliées pendant la guerre. Ce président est le Général Dwight David Eisenhower.

En 1953, pendant sa première année en poste, dix vaisseaux extraterrestres se sont écrasés sur Terre. On a retrouvé à leur bord trente créatures ; quatre d'entre elles étaient vivantes. Des centaines de témoins ont aperçu ces ovnis.

Eisenhower sait qu'il doit résoudre le problème extraterrestre. Mais il sait aussi que le Congrès ne lui laissera pas les coudées franches pour agir. En 1953, le nouveau président se tourne vers son ami Nelson Rockefeller, qui siège au Conseil des relations étrangères, et lui demande son appui. Eisenhower et Rockefeller commencent à organiser la nouvelle structure secrète qui supervisera les opérations relatives aux extraterrestres. Un an plus tard, tout est prêt. Le MJ-12 est opérationnel.

Eisenhower voue à la famille Rockefeller une grande confiance. C'est l'oncle de Nelson, Nelson Winthrop Aldrich, qui l'a convaincu de se présenter aux présidentielles ; d'une certaine manière, il lui doit la présidence. L'empire Rockefeller tout entier soutient massivement Ike. Mais en demandant l'aide de ce clan sur la question des ovnis, Eisenhower commet peut-être l'une de ses plus graves erreurs. On le verra plus tard, il met ainsi en péril, sans le vouloir, l'avenir des États-Unis et de l'humanité entière...

À la même époque, une délégation d'extraterrestres humanoïdes contacte le gouvernement américain, et lui confirme l'existence de plusieurs vaisseaux venus d'ailleurs, qui se tiennent alors en orbite autour de l'équateur. Cette délégation propose à l'humanité une assistance spirituelle en vue d'un développement plus harmonieux, et ne mettent à leur aide qu'une seule condition : le démantèlement de l'arsenal nucléaire terrien. Ils justifient par l'immaturité des hommes leur refus de partager des connaissances technologiques trop avancées pour eux. Bien sûr, à l'époque, la démarche de ces créatures est accueillie avec une extrême perplexité, en particulier pour ce qui concerne l'exigence d'un désarmement nucléaire. La Terre ne pouvait pas rester désarmée face à une possible menace extraterrestre. Les États-Unis récusent leurs interlocuteurs, et ces relations, inédites dans l'Histoire, s'interrompent tout net.

En 1954, la race extraterrestre 1 identifiée comme celle des gris à grand nez, en orbite autour de la Terre, envoie des éclaireurs qui atterrissent sur la base aérienne de Holloman. Cette race s'est identifiée comme originaire d'une planète gravitant autour d'une étoile rouge de la constellation d'Orion, étoile connue sous le nom de Bételgeuse. Ces créatures annoncent alors que leur planète se meurt, et qu'ils ne pourront plus y vivre. Un deuxième atterrissage - et un deuxième contact - aura lieu sur la base aérienne d'Edwards. Lors de cette rencontre historique, un traité entre les deux parties a été rédigé. Afin de pouvoir y apposer sa signature sans attirer l'attention, le président Eisenhower s'était arrangé pour séjourner à Palm Springs en vacances. Le jour convenu, il se rend à la base d'Edwards, laissant croire à la presse qu'il était chez le dentiste.

Le président dialogua avec Son Altesse Toute Puissante Krlll (prononcer "Krill"), premier Ambassadeur de la Nation extraterrestre officiellement reçu par un gouvernement terrien. Leur rencontre se déroula sous la bannière étoile et le drapeau extraterrestre, désormais connu des milieux autorisés comme l'Insigne Trilatéral. L'arrivée de nos nouveaux alliés fut filmée. Les bandes sont sous scellés et existent encore.

Le traité stipulait : "Les extraterrestres n'interviendront pas dans les affaires des Terriens, et ces derniers ne s'immisceront pas dans les leurs. Leur présence sur Terre sera gardée secrète. Ils ne signeront pas de traité avec une autre Nation Terrienne. Ils partageront avec leurs nouveaux alliés leurs connaissances scientifiques et technologiques 2. En contrepartie, ils pourront enlever des spécimens d'êtres humains pour effectuer sur eux des expériences d'utilité générale. Cependant, ces êtres humains ne devront pas être blessés, et devront être ramenés sur les lieux mêmes de leur rapt ; ils ne devront garder en mémoire aucun souvenir de leur enlèvement. Les extraterrestres fourniront au MJ-12 une liste de tous les humains qu'ils auront contactés et kidnappés. Chaque partie devra régulièrement recevoir l'Ambassadeur de l'autre partie jusqu'à expiration du traité."

Il a été convenu ultérieurement qu'un échange de seize personnes interviendrait entre les extraterrestres et les États-Unis afin que chaque partie puisse apprendre à connaître la culture de son partenaire. Il a aussi été admis qu'une base souterraine serait construite à l'usage exclusif des extraterrestres, et que deux autres bases seraient à la disposition d'une équipe "mixte". Ces bases extraterrestres sont situées au croisement de l'Utah, du Colorado, du Nouveau-Mexique et de l'Arizona. Une autre serait localisée dans le Nevada, dans une zone nommée S-4, à environ 10 km au sud de la limite de la zone 51 (Dreamland). Toutes les bases souterraines, et leur personnel, seraient sous le contrôle de la Marine. La construction des bases a commencé dès la signature du traité. À partir de 1957, les travaux se sont accélérés, des fonds additionnels ayant été réunis pour financer l'entreprise.

 

Par ordre exécutif secret, Eisenhower crée en 1954 le groupe Majestic 12, qui aura pour mission de garder l'œil sur les opérations des groupes chargés de mener à bien les efforts aliéno-américains. Il sera contraint de justifier officiellement ses rendez-vous mystérieux devant un Congrès que ses agissements ont laissé, comme la presse, un peu perplexe.

Majestic-12 comptait parmi ses membres Nelson Rockefeller, le directeur de la C.I.A. Allen Welsh Dulles, le secrétaire d'État John Foster Dulles, le ministre de la Défense Charles E. Wilson, l'amiral en chef Arthur W. Radford, le directeur du FBI J. Edgar Hoover, et six autres hommes du conseil des Relations étrangères, surnommés les "hommes sages".

Ces derniers ont également fait partie d'une société secrète de savants (la Jason Society, ou les Érudits Jason), qui a coopté ses membres dans les sphères universitaires de Harvard et de Yale. Ces hommes sages étaient des membres clé du conseil des relations Etrangères. Au fil des ans, les meilleurs officiers et directeurs du Conseil, et plus tard de la Commission dite Trilatérale, ont rejoint les rangs de cette très prestigieuse "société". Gordon Dean, George Bush et Zbigniew Brzezinski en ont fait partie.

 

 

texte 1 EN LIGNE :

MALTA UFO RESEARCH, GROUPE D'UFOLOGIE

 

Type d'extraterrestre : "Nordiques" ou "Blonds".

 

Système solaire d'origine : inconnu.

Planète d'origine : inconnue.

Activité sur Terre : contacts répétés avec la population et enlèvements d'humains.

Activités subalternes : inconnues.

Autres informations : les Nordiques sont parfois aperçus dans les mêmes vaisseaux que les "Gris". La nature de la collaboration qui les lie à ces derniers est encore inconnue. Peut-être s'agit-il d'une forme de partenariat, ou d'esclavage.

Description : apparence humaine. Ces extraterrestres sont appelés "Nordiques" ou "Blonds" en raison de leur taille (entre 1,80 m et 2 m), de leurs cheveux blonds et de leur peau claire. Leur morphologie laisse supposer que la race humaine est née sur une autre planète. Autre hypothèse : nous avons des ancêtres communs.

 

Type d'extraterrestre : "Gris".

 

Système solaire d'origine : Zêta Reticuli

Planète d'origine : Zêta Reticuli IV

Activité sur Terre : enlèvements d'humains ; expérimentation ; mutilations d'animaux ; programme d'élevage de clones et d'hybrides.

Mobiles : inconnus.

Activités subalternes : construction de bases souterraines sur Terre. Il est possible que ces bases soient situées à Puerto Rico (Laguna Cartagena), dans le sud des États-Unis et en Islande.
Autres informations : Les corps de quatre ou cinq de ces créatures (l'une d'entre elle était sûrement vivante) ont été découverts par l'US Air Force près de Roswell, au Nouveau Mexique, en 1947. Leur vaisseau spatial a été récupéré. Il semble que la créature demeurée vivante, surnommée EBE (Extraterrestrial Biological Entity - Entité Biologique Extraterrestre) soit restée aux mains de l'armée jusqu'à sa mort, en 1952. Des contacts noués avec cette nation extraterrestre ont conduit à un accord aux termes duquel les États-Unis autoriseraient les Gris à kidnapper des humains et des animaux en échange d'informations sur leurs technologies avancées. Ce vaisseau spatial du Nouveau Mexique, ainsi que les corps de ses occupants, qui ont été congelés, sont encore conservés secrètement, sur les bases aériennes de Patterson (Dayton, Ohio) et de Groom Lake, zone 51, dans le Nevada.
Description : humanoïdes bipèdes. Leur taille varie entre d'un mètre à 1m35. Leur corps est maigre, osseux et fragile. Leurs membres sont minces, longs, disproportionnés par rapport au corps. Les mains sont palmées, avec trois ou quatre doigts. La tête est très grosse, chauve, dotée d'immenses yeux noirs, de deux petites narines, et d'une minuscule fente en guise de bouche. Pas d'oreilles. Le sang est un liquide de couleur jaune pâle, parfois blanchâtre.


texte 2 EN LIGNE :
LE MUR DE LA HONTE, RICHARD E. MALLINSON

S'il est une chose que la NSA se garde bien de révéler, c'est son degré d'avancement en matière de théorie mathématique et de cryptographie. On estime que l'agence possède, dans ces domaines, environ deux cents ans d'avance sur le reste du monde, ce qui lui permet, non seulement de déchiffrer n'importe quel code venant de l'extérieur, mais encore d'élaborer des codes parfaitement inviolables.
Cette performance est, pour une petite part, la conséquence d'un intense programme de recherches mathématiques lancé dans les années 60. Le Théorème de Fermat fut démontré en 1964, mais seuls les gens de la NSA en détiennent la clef. Quelques deux mille théorèmes et lemmes, tous dûment répertoriés et classés, ont ainsi été mis au point. Pas moins de douze champs mathématiques nouveaux, tels que la "flag theory", la théorie du super-espace, la théorie des infinis, la "match theory" et la théorie des quanta ont été créés et développés grâce à ce programme. De ces théories nouvelles, personne n'a jamais entendu parler. En outre, la NSA s'est appliquée à pratiquer une désinformation systématique dans les manuels de recherche, revues spécialisées et autres publications scientifiques dans le but d'égarer le public.
La plupart des progrès réalisés l'ont été avec un concours extérieur. En 1973, sous l'administration Nixon, la NSA s'est mise en rapport avec la Jason Society, une structure ultra secrète qui entretient des contacts avec des entités extraterrestres connues sous le nom de "Grays" (en français, les "Gris"). L'Agence a alors eu soudain accès aux connaissances mathématiques les plus pointues qui se puissent imaginer. Il faut en effet se figurer que le savoir mathématique des "Grays" dépasse souvent les capacités de l'entendement humain. En échange, les "Grays" se sont vus attribuer deux bases supplémentaires au Nouveau-Mexique, et leur quota d'humains à enlever annuellement (aux fins d'analyses diverses et d'extraction des fluides vitaux) a été augmenté de 15%.
Les "Grays" ont d'ailleurs violé l'accord sur les quota d'enlèvements, et s'emparent aujourd'hui de bien plus d'humains qu'autrefois. Ils finissent toutefois par renvoyer ces derniers chez eux, mais seulement après leur avoir implanté un appareil qui permet aux "Grays" de contrôler à loisir leurs moindres faits, gestes ou pensées. Environ 40% de la population américaine porte actuellement un de ces implants, qu'il est impossible d'extraire sans tuer le sujet qui le porte.





4 - TRAHISON !


EN LIGNE :
MILTON COOPER, ANCIEN ATTACHÉ À LA COORDINATION DU RENSEIGNEMENT DU COMMANDANT EN CHEF DE LA FLOTTE DU PACIFIQUE.


Dès 1955, il est devenu évident que les extraterrestres ont trompé Eisenhower, et rompu le traité. Humains décharnés et animaux mutilés 2 sont retrouvés aux quatre coins du pays. Apparemment, les extraterrestres ne remettent pas la liste complète de leurs contacts humains au MJ-12 et, faut-il le signaler, tous les kidnappés ne sont pas ramenés à leur foyer. Bientôt, les autorités américaines apprennent que les extraterrestres manipulent les masses par le biais de sociétés secrètes, à grand renfort de sorcellerie, de magie, d'occultisme et d'idées religieuses. Des affrontements aériens entre l'US Air Force et les extraterrestres s'ensuivront. Il n'en résultera qu'un constat, celui de la dramatique infériorité de la première.
La deuxième phase des négociations, baptisée Quantico II, se déroulera à la base de la Navy à Quantico, Virginie. À proximité immédiate, dans le Maryland, Nelson Rockefeller a fait construire une villa à laquelle on ne peut accéder que par voie aérienne. De cette façon, le MJ-12 et le comité de savants pourront se rencontrer à l'abri des regards indiscrets. Ce lieu de réunion porte le nom de code de Country Club. On peut y trouver des salles de réunion, des centres de documentation, et des équipements pour l'hébergement, la restauration et les loisirs.
Le groupe d'étude fut "officiellement" dissous à la fin de l'année 1956, et Henry Kissinger en publia les "conclusions" en 1957. Ce document, destiné à faire illusion, n'était en réalité qu'un un vieux rapport qu'il avait rédigé à Harvard, et intitulé "Armes nucléaires et politique étrangère".
La Jason Society et le MJ-12 ont poursuivi en secret leurs travaux. Kissinger se consacra pleinement au sujet.
Le MJ-12 a tôt fait de comprendre que le jour où le voile sera levé, et le public informé de la présence des extraterrestres sur Terre, la population toute entière cédera à la panique. Le chaos conduira inévitablement à l'effondrement de toutes les structures économiques et sociales. Le secret doit donc être préservé coûte que coûte. En conséquence, le Congrès ne doit être informé de rien. Un nouveau problème surgit alors : comment se procurer les fonds nécessaires pour financer les projets en cours, sans éveiller de soupçons ? Le budget militaire et les comptes "spéciaux" de la C.I.A. seront mis à contribution.
On a aussi découvert que les extraterrestres se servent des humains et des animaux pour en extraire des sécrétions glandulaires, enzymes, hormones et sang, et réalisent d'effrayantes expériences 1 génétiques. Les extraterrestres ont expliqué que ces expériences sont nécessaires à leur survie : leur structure génétique s'étant détériorée, ils ne peuvent plus se reproduire ; seules des hybridations préserveraient leur race de l'extinction 4. Le MJ-12 accueille ces déclarations avec réserve, mais sans rébellion. En effet, opposées à la supériorité technologique des extraterrestres, les armes terriennes sont vraiment impuissantes. Le MJ-12 décide alors de poursuivre les relations diplomatiques avec l'adversaire, le temps de trouver les moyens de le combattre à armes égales.

Lors des contacts noués avec eux, il fut demandé aux extraterrestres d'étudier certaines prophéties répertoriées par le Vatican. Un prédicateur, se référant au livre des Révélations, affirmait que si l'humanité ne revenait pas dans le chemin du Christ, la planète s'auto-détruirait. D'après cette prophétie, un enfant voudrait unifier le monde et instaurer une paix universelle en fondant une fausse religion, en 1992. En 1995, le monde prendrait conscience de l'imposture : cet enfant apparaîtrait comme l'Antéchrist. Cette même année, la Troisième guerre mondiale débuterait au Moyen-Orient, les nations arabes envahissant Israël. En 1999, un holocauste nucléaire conclurait la guerre. Presque toutes les formes de vie disparaîtraient de la surface de la Terre en 2003. Le Christ reviendrait en 2011...
Quand les extraterrestres prirent connaissance de cette prophétie, ils la confirmèrent immédiatement. De plus, ils expliquèrent qu'ils avaient eux-mêmes créé la race humaine par hybridation, et l'avaient manipulée depuis, grâce aux religions, au satanisme, à la sorcellerie et à la magie. Ils avaient utilisé le voyage dans le temps pour s'ingérer dans la vie des Terriens et les tromper 3. Les extraterrestres montrèrent un hologramme représentant la crucifixion, filmés par leur propre gouvernement. Nous étions devant un dilemme : fallait-il leur faire confiance ? Se servaient-ils de nos croyances religieuses pour se jouer de nous ? Etaient-ils l'instrument de la Rédemption ? Personne n'en savait rien.
Un colloque a été organisé en 1957, réunissant les plus brillants esprits de l'époque. Ils ont conclu que la planète se consumerait d'elle-même vers l'an 2000 en raison de la surpopulation et de la dégradation de l'environnement, sans nul besoin d'aide de la part des extraterrestres ou de Dieu.


texte EN LIGNE :
THE LONE GUNMAN LE BANDIT SOLITAIRE, HEBDOMADAIRE DES PHÉNOMÈNES PARANORMAUX ET DES CONSPIRATIONS EXTRATERRESTRES

Les implants sont devenus un thème récurrent de nombreux récits d'enlèvements.
Le Dr A., chirurgien à Ventura, en Californie s'intéresse à l'ufologie depuis cinq ans. Un jour, un chercheur de Houston lui envoi un couple qui prétend avoir été kidnappé par des extraterrestres. À la suite d'examens radiologiques, le Dr A. découvre dans leurs organismes des corps étrangers dont les patients ne soupçonnaient pas l'existence. "Aucun d'eux ne portait la trace de piqûres ou d'incisions".
En août 1995, le Dr A. réussit à extraire de la main de l'homme une petite capsule, et du gros orteil de la femme un implant en forme de T. Ces opérations se déroulent devant témoins et sont filmées.
Mais le Dr A. s'inquiète. "Je serai probablement marginalisé, critiqué, peut-être mis au ban de l'ordre des médecins. Les personnes dignes de confiance qui se penchent sur ces problèmes se retrouvent souvent en prison ou à la morgue".
Malgré sa longue expérience, il n'a jamais rien vu de semblable à ces implants. "Ce n'était pas des kystes. Ils étaient si résistants que mon scalpel glissait sur eux". Une fois séchés et découpés, ces objets laissent apparaître des petites pièces de métal noir, brillant, et aimanté. Éclairés par une lumière ultraviolette, ces objets virent au vert fluorescent.
Ces implants sont conservés actuellement à Houston, où ils subissent des analyses électriques, chimiques et structurales. Barry Karr, le directeur du Centre d'études scientifiques des phénomènes paranormaux déclare : "Voyons voir ces preuves".
Aucune découverte n'a encore été annoncée officiellement.
Peut-être la vérité est-elle ailleurs...


texte 2 EN LIGNE :
MALTA UFO RESEARCH, GROUPE D'UFOLOGUES


Type d'extraterrestres : "Chupacabra" (suce-chèvre)

Système solaire d'origine : inconnu.
Planète d'origine : inconnue.
Activités sur Terre : tuent et mangent des animaux.
Activités subalternes : inconnues.
Autres informations : ces créatures sont apparues aux environs de Porto Rico il y a deux ans. Elles sont apparemment responsables de nombreuses mutilations d'animaux. Elles ont été appelées "Chupacabra" parce que le premier animal qu'on a retrouvé mutilé était une chèvre vidée de son sang. On a signalé leur présence récemment en Floride.
Description : créatures petites et agiles. Leur tête, affublée de grands yeux, ressemble à celle des Gris, et certains pensent qu'ils ont des origines génétiques communes. Leurs crocs proéminents, et leur langue pointue leur sont utiles pour tuer des animaux et sucer leur sang par de petites piqûres pratiquées au niveau du cou. Leur derme est strié de tâches vertes, jaunes et noires. On pense qu'ils peuvent changer de couleur comme les caméléons. Leur peau et plissée sur le dos. Leurs bras sont très longs, ce qui leur confère une grande agilité pour courir et glisser. Ils ont trois doigts fourchus à chaque main et à chaque pied.


Type d'extraterrestres : "Reptoïde" ou "Reptilien".

Système solaire d'origine : inconnu.
Planète d'origine : inconnue.
Activité sur Terre : inconnue.
Activités subalternes : inconnues.
Autres informations : on pense qu'ils ont plusieurs bases souterraines sur notre planète. Les rapports sur ces créatures se contredisent et doivent être pris avec de nombreuses réserves. Par exemple, on dit que la comète Shoemaker-Levy 9, qui a percuté Jupiter, était en fait l'instrument d'une invasion reptilienne détournée par des extraterrestres amis des Terriens.
Description : entre 1,80 m et 2,50 m de haut. Peau verte et écailleuse semblable à celle des reptiles. Les yeux sont grands, jaunes ou verts, à pupille verticale comme ceux des chats. Ils ressemblent à ce que seraient les dinosaures s'ils avaient évolué naturellement jusqu'à notre époque.





texte 3 EN LIGNE :
JOHN WHITE, AUTEUR ET AGENT LITTERAIRE D'AUTEURS SPECIALISES EN UFOLOGIE.

Revenons à nos humanoïdes. S'ils connaissent aussi bien la psychologie humaine, la physiologie et l'anatomie que les ufologues le prétendent (des rapports indiquent qu'ils peuvent maîtriser notre système nerveux, effectuer des guérisons instantanées, altérer la mémoire et réaliser des opérations chirurgicales très délicates sur le cerveau et les viscères), alors ils peuvent nous "programmer" comme ils le désirent. Sous hypnose, Betty Andreasson, qui a été kidnappée par les extraterrestres, révèle qu'elle attend la "phase deux" pour se dévoiler aux humains, quand les extraterrestres lui en donneront l'ordre. Indépendamment de cette expérience, son fiancé Bob Luca, a été programmé exactement de la même manière par les Gris.
Il est donc évident que des humanoïdes programmés n'hésiteront pas à attaquer les humains si les extraterrestres le jugent nécessaire. Imaginez des millions d'hommes programmés pour assassiner leurs leaders politiques. Fou ? Pas tant que ça dans un monde de subversions, d'intrigues politiques et de luttes à mort pour conquérir la Terre.
D'où viennent tous ces humanoïdes ? Beaucoup ont été cultivés in-vitro à partir de spermatozoïdes et d'ovules, mais la plupart ont été programmés après kidnapping. Environ un million d'enfants disparaissent chaque année aux États-Unis. Où s'évanouissent-ils ? Si un pour cent seulement de ces enfants est kidnappé par les extraterrestres, une population entière "d'agents dormants" attend des ordres, quelque part sur la Terre.



texte 4 EN LIGNE :
HACKERNATE ET GREG LARSON DISCUTENT DE L'ORIGINE DE LA RACE HUMAINE

LES EXTRATERRESTRES SONT-ILS DES HUMAINS ÉVOLUÉS ?

Salut tout le monde !

Je suis tombé sur la théorie selon laquelle les extraterrestres pourraient être des humains détenteurs d'une culture plus avancée que la nôtre. Cette race humaine évoluée viendrait du futur, peut-être d'une civilisation mourante. Ils ont besoin de tissus sains pour prolonger leur vie, et de lymphocytes T pour combattre leurs infections. Ils déclarent avoir inventé le voyage dans le temps, et reviennent sur Terre par ce biais. Malgré toutes les recherches que j'ai effectuées, je crois que l'armée censure toutes les informations à ce sujet.

Réponse de HackerNate :
Cette théorie est envisageable. Si des humanoïdes travaillent à bord des vaisseaux extraterrestres, je pense qu'ils peuvent être des humains évolués, hybridés et clonés. Ils peuvent aussi avoir été kidnappés dans leur enfance et trafiqués génétiquement pour pouvoir travailler dans l'espace avec leurs homologues extraterrestres. Apparemment, les humains de l'espace sont une race plus homogène que les Terriens. Les extraterrestres ont tout intérêt à intégrer dans leurs équipages des êtres humains capables de communiquer plus facilement avec les captifs, et de mieux comprendre notre civilisation.
J'espère qu'ils sont heureux. Je pense qu'ils éprouvent les mêmes sentiments pour nous.


5 - LE PRIX DU SILENCE



EN LIGNE :
MILTON COOPER, ANCIEN ATTACHÉ À LA COORDINATION DU RENSEIGNEMENT DU COMMANDANT EN CHEF DE LA FLOTTE DU PACIFIQUE
Si vous voulez avoir une idée juste de la situation actuelle à propos des ovnis, continuez à regarder les films, les publicités et les émissions télévisées sur les extraterrestres, car on y trouve souvent une inspiration fondée sur des éléments que le gouvernement a laissés filtrer. Mais vous serez encore mieux informé en parcourant le livre de Whitlet Streiber, Majestic, inspiré de l'opération secrète Majestic, et écrit pour tester les réactions de la population humaine à l'éventualité d'une présence extraterrestre sur Terre. Je viens d'achever une analyse de cet ouvrage, et la plupart des documents qu'il présente comme étant purement fictifs sont parfaitement authentiques et proviennent du Projet Grudge.
Il n'y a qu'une seule chose éventuellement fausse dans ce bouquin : l'histoire des personnages principaux m'est totalement inconnue. En revanche, la plupart des documents officiels auxquels Streiber se réfère sont vrais. Ce sont les mêmes documents que j'ai moi-même lus à l'époque du projet Grudge, entre 1970 et 1973. Cela nous prouve que Walter Streiber travaille, ou a travaillé, pour le gouvernement. Nous le soupçonnions depuis longtemps déjà parce qu'il remercie Moore, Shanderey et Friedman pour leur précieuse assistance dans ses recherches. Or, Moore a admis publiquement, le 1er juillet 1989, qu'il a bel et bien été employé par le gouvernement des États-Unis, et nous savons que c'était aussi le cas des autres.
La vérité se révélera tôt ou tard, d'elle-même. Pour l'instant, le gouvernement met en œuvre toutes sortes de procédés de désinformation afin de vous préparer au choc de la révélation. Il s'agit d'habituer les humains à l'idée de la présence extraterrestre 1, et de faire en sorte que, le moment venu, le traumatisme ne soit pas trop abrupt. Ceux qui nous dirigent veulent éviter que la société se désintègre d'un coup, que les systèmes religieux s'effondrent, ou que la Bourse s'affole. Ce sont là ses craintes fondamentales. Mais, au fond, il n'y a pas grand chose que nous puissions faire, parce que c'est déjà arrivé : une partie de la population vénère les extraterrestres, même s'ils ne sont pas très différents de nous ; ils viennent d'ailleurs, c'est tout. Et ils ont l'air un petit peu différents. Ce ne sont pas des dieux, pourtant certaines personnes leur vouent un culte.
Il bien a fallu financer ces opérations de désinformation, et de contrôle des témoins. C'est pourquoi il fut décidé de recourir aux ressources liées à la vente et à l'importation de drogue. Dans les documents que j'ai lus, il est clairement indiqué que George Bush, alors président directeur général de Zapata Oil, a organisé aux États-Unis, avec le concours de la C.I.A., le premier trafic de drogue à grande échelle en provenance d'Amérique latine et d'Amérique centrale. Il se servait de petits bateaux de pêche qu'il acheminait vers ses forages pétroliers offshores, puis vers les côtes, en évitant les douaniers. Les autorités continuent d'importer de la drogue par ce biais à l'heure actuelle, mais en quantité plus limitée. Elles utilisent également des avions-cargos affrétés par la C.I.A., qui atterrissent à Homestead, une base de l'armée de l'air en Floride. Nous avons retrouvé des déclarations sous serment des aiguilleurs du ciel qui ont dirigé ces avions pour s'assurer qu'ils ne rencontraient sur leur route aucun autre appareil. D'autres documents, signés cette fois par le personnel de la base, attestent que ces avions étaient accueillis par Jeb Bush, le fils de George Bush. Nous avons même recueilli des témoignages de gens qui travaillent dans le Golfe du Mexique, certifiant que la drogue transitait bien par des plates-formes pétrolières.

Tout ceci n'est que la partie visible de l'iceberg. Car pour protéger le secret le mieux gardé du siècle, les autorités ont fait assassiner, de manière méthodique et systématique, tous ceux qui désiraient le divulguer. Et si je n'avais pas pris toutes mes précautions pour me protéger, je ne ferais déjà plus partie des vivants.
Les gardiens du secret ont tué le président Kennedy. Les rapports rédigés par Majestic-12 mentionnent textuellement que le président Kennedy avait ordonné le démantèlement des trafics de drogue et exigé la divulgation au grand public de la présence extraterrestre. Son assassinat a été commandité par le comité politique des Bilderburgers. Le MJ-12 en était l'exécutant principal, à Dallas. Des agents de la C.I.A. de la 5e division du FBI, des membres des services secrets et des espions de la Navy étaient également impliqués.
Le président Kennedy a été abattu par son chauffeur, William Greer, qui a utilisé un pistolet mis au point par la C.I.A. pour les meurtres à bout portant. Le revolver a craché une balle explosive contenant du venin de mollusque, qui s'est logée dans le cerveau du président. C'est la raison pour laquelle le rapport officiel précise qu'il y a eu ablation du cerveau du président. Si vous étudiez la question, vous saurez que le cerveau de Kennedy a réellement disparu. C'était indispensable pour que nul ne décèle les particules de la balle ou du poison, ce qui aurait immanquablement innocenté Lee Harvey Oswald. Ce pauvre homme n'a jamais tiré un coup de feu de sa vie, il n'est que le dindon de la farce.
Quant à moi, pourquoi n'ai-je pas été supprimé ? Et bien, si vous me retrouviez mort, quelle serait votre réaction ? Vous comprendriez que tout ce que je vous ai dit est vrai. En vous révélant ce que je sais, je les tiens comme je veux. Tant que je demeure indemne, certains parmi vous resteront sceptiques, mais nous finirons bien par réunir suffisamment de preuves pour que même les plus irréductibles soient convaincus. Tout est véridique.
On peut se demander pourquoi les membres de la presse et les autres témoins de l'assassinat de Kennedy n'ont pas vu d'où provenaient les coups de feu... Pourquoi ils ne se sont pas fait connaître... Ils étaient certainement très nombreux. Certes, mais dix-huit témoins ont été tués au cours des deux années suivantes. Statistiquement parlant, il n'y avait qu'une chance sur 300 000 trilliards pour que cela se produise de façon fortuite.
Pourquoi son chauffeur a-t-il abattu le président Kennedy ? Eh bien, parce que les tentatives précédentes avaient toutes échouées. Trois coups de feu avaient été tirés en direction de Kennedy. L'un le toucha à la gorge, sans provoquer son décès, et les deux autres atteignirent le gouverneur John Connelly. Le balle qui a frappé le président à la gorge a été tirée à partir d'une petite butte verdoyante. Les deux autres sont parties de l'arrière de la limousine, et elles ont blessé Connelly, qui, depuis, a été surnommé "l'increvable" : après avoir encaissé deux balles, il a su garder le silence.
Comment le chauffeur assis à gauche à l'avant de la voiture a-t-il réussi à atteindre Kennedy de plein fouet du côté droit du cerveau ? N'est-ce pas impossible à réaliser ? En fait, Kennedy s'est effondré sur Jackie, la tête tournée, ce qui simplifiait la tâche du chauffeur. Vous pouvez vérifier cela sur le film de cette journée : on peut facilement se le procurer dans le commerce.
C'est vrai, ce fameux film a été l'objet de plusieurs dizaines d'expertises. Il a été monté. Vous vous en apercevrez vous-même, les enchaînements ne sont pas très réussis. Sur tous les enregistrements, tous les extraits montrés à la télévision, toutes les cassettes mises en vente, vous verrez William Greer pivoter... et la suite a été effacée. De toute façon, je jurerais que la plupart d'entre vous n'ont jamais prêté attention au chauffeur. Soyons honnêtes, nous avions tous les yeux braqués sur Kennedy.
Jackie Kennedy, pour sa part, ne pouvait en aucun cas dénoncer l'assassin. Et pour cause, les Services Secrets venaient de faire tuer son mari, alors qu'ils étaient chargés de sa protection. Qui plus est, ils menaçaient ses enfants.


texte 1 EN LIGNE :
DENNIS STACY, UFOLOGUE AMÉRICAIN

L'ovni-gate des sixties commence le 20 mars 1966, quand on signale la présence d'un aéronef lumineux de la forme d'un ballon de football, qui plane au-dessus des marécages, non loin de la petite pension de jeunes filles de Hillsdale, dans le Michigan. Quatre-vingt-sept étudiantes et le directeur de la garde civile de la ville assistent au spectacle. La nuit suivante, dans la ville de Dexter, à une centaine de kilomètres de là, cinq autres personnes, dont deux officiers, aperçoivent un appareil étrange en plein vol.
Dans le Michigan, l'événement bouleverse la population ; l'opinion réclame des explications. Lors de la plus grande conférence de presse jamais organisée à Détroit, J. Allen Hynek, porte-parole du projet Blue Book et astronome de l'Université de l'Ohio, se hasarde à émettre une opinion : selon lui, le phénomène correspond en fait au dégagement de gaz marécageux - notamment du méthane - qui se propagent spontanément à cause du pourrissement de la végétation environnante. Cette démonstration ne convaincra personne. Hynek et toute l'U.S. Air Force font aussitôt les frais de leur piteux mensonge : dans toute la presse, éditorialistes, satiristes et caricaturistes s'en donnent à cœur joie et parodient la manière dont l'Armée se défausse.
Dans une lettre adressée au comité des services armés, le leader de l'opposition républicaine, sénateur du Michigan et futur président des États-Unis, Gerald R. Ford, exige qu'une consultation du Congrès soit organisée sur-le-champ, afin que le peuple américain puisse obtenir sur les événements un meilleur éclairage que celui fourni jusqu'alors par l'US Air Force.
C'est pourquoi un sous-comité du congrès se réunit, le 5 avril 1966. Cependant, seuls trois individus, tous en rapport avec l'US Air Force, ont été conviés à témoigner : Hynek, chef de file du projet Blue Book, Hector Quintanilla, et Harold D. Brown, de l'armée de l'air. Devant le comité, présidé par L. Mendel Rivers, Brown noiera habilement le poisson, plaidant en particulier l'absence de tout indice concernant l'origine éventuellement extraterrestre des objets volants observés dans le Michigan.
En gage de sa bonne foi et de sa transparence, l'US Air Force accepte alors que certains documents du dossier Blue Book puissent être étudiés par des chercheurs neutres. Ceux de l'université du Colorado sont désignés à cette fin, et reçoivent de l'armée, en paiement de leur travail, un budget de cinq cent mille dollars. Les recherches seront conduites sous l'autorité du physicien Edward U. Condon, ancien directeur du Bureau National des Brevets, assisté de Robert Low, assistant du doyen du troisième cycle.
En apparence, le dessaisissement de l'armée au profit d'une université civile constituait un gage d'objectivité. Les secrets du dossier Blue Book allaient enfin apparaître au grand jour. Pourtant, les choses se déroulèrent de manière très différente, car la commission Condon se révéla encore plus muselée que les organes officiels de l'armée.
Le lendemain de sa nomination, Condon déclare au journal Denver Rocky Mountain News qu'il ne voit "aucune preuve de l'existence d'une quelconque forme de vie avancée sur d'autres planètes." De plus, il affirme que l'étude du projet Blue Book est de nature à ne fournir au public qu'une meilleure compréhension des phénomènes ordinaires, réduisant considérablement le nombre de témoignages erronés signalés aux autorités en matière d'ovnis."
La presse devra se contenter de ces belles paroles. Pendant ce temps, en coulisse, la commission Condon est le théâtre de grave tensions. Condon se débarrasse bientôt, pour indiscrétion, de deux vétérans de son équipe. Deux semaines plus tard, Mary-Lou Armstrong, sa propre assistante administrative, démissionne, justifiant son geste par le manque de déontologie de toute l'équipe : "Depuis le début, dit-elle, Low, assistant de Condon, s'est montré particulièrement peu coopératif. Il traite par le mépris les témoins, et néglige les éléments probants de leurs dépositions." Plutôt que d'assister avec assiduité aux réunions du groupe de travail, Low s'est par ailleurs absenté pendant un mois, sous prétexte de représenter la Commission Condon à l'Union Internationale des Astronomes, à Prague. Certains lui ont suggéré de profiter de son séjour en Europe pour rencontrer en Angleterre et en France des ufologues réputés. Mais il préfère se rendre au Loch Ness pour clamer haut et fort que les monstres marins et les ovnis se ressemblent par un important point commun : ils n'existent pas.
Le rapport Condon sera publié en août 1968, sous le nom de "Étude scientifique sur les objets volants non identifiés". Sur les quatre-vingt dix cas étudiés par la commission, trente et un seront considérés comme ne pouvant permettre d'exclure l'hypothèse d'une intervention extraterrestre. C'est ainsi, notamment, que la fameuse photo de McInville, en Orégon, sera présentée comme "l'un des rares cas de figure où tous les facteurs étudiés (géométriques, psychologiques, et physiques) semblent converger pour avérer l'hypothèse qu'un objet volant extraordinaire, argenté, métallique, en forme de disque, a bel et bien été aperçu par deux témoins." De plus, les auteurs du rapport notent que les probabilités pour que les radars de Lakenheath en Angleterre aient capté des signaux extraterrestres sont raisonnablement élevées.
Pourtant, ces quelques points probants sont noyés dans un compte rendu de mille cinq cents pages, au fil desquelles Condon soutient "qu'une étude plus approfondie des ovnis ne se justifie pas". De l'ensemble du document, c'est cela - et seulement cela - que les autorités souligneront.
L'US Air Force profite alors d'une si belle occasion de se retirer d'un terrain de plus en plus miné. Le 17 décembre 1969, est annoncée la clôture du projet Blue Book. Le secrétaire général de l'US Air Force, Robert C. Seamans Jr, explique aux journalistes que poursuivre plus avant ne rimerait plus à rien, puisque "les recherches n'ont aucune incidence sur la sécurité nationale ou le progrès scientifique."
Contrairement au discours des autorités, le service Blue Book n'a jamais effectué d'étude scientifique réellement exhaustive sur les ovnis. En 22 ans, il a fonctionné comme un bureau de relations publiques au service des thèses officielles du gouvernement, plutôt que comme une commission d'experts. D'ailleurs, Hynek l'a dit lui-même lors d'une interview accordée juste avant son décès, dû à une tumeur au cerveau : "Tandis que l'US Air Force prétendait se consacrer sérieusement à la question des ovnis, les officiels faisaient des pieds et des mains pour empêcher les médias de s'intéresser à des cas édifiants. En revanche, ils s'empressaient de les ameuter dès qu'ils parvenaient à donner une interprétation logique. C'était vraiment triste."
À la fin des années soixante, l'US Air Force obtient donc, enfin, ce qu'elle a toujours souhaité : se débarrasser une fois pour toutes du dossier ovnis.
"Pour l'US Air Force, souligne Hynek, les ovnis appartiennent à la sphère de l'espionnage, et le dossier est devenu de plus en plus encombrant. Après tout nous payons nos impôts pour que l'US Air Force assure la protection de nos cieux, et si elle avait déclaré : "Nous savons qu'il y a quelque chose là-haut mais nous sommes impuissants", ça aurait terni son image. Comme l'aviation ne pouvait se résigner à avouer ses faiblesses, elle a pris le parti, très humain, de protéger ses propres intérêts."



6 - UNE AFFAIRE COSMIQUE




EN LIGNE :
MILTON COOPER, ANCIEN ATTACHÉ À LA COORDINATION DU RENSEIGNEMENT DU COMMANDANT EN CHEF DE LA FLOTTE DU PACIFIQUE.

Contrairement à ce que l'on croit, l'Union Soviétique et les États-Unis d'Amérique se sont secrètement alliés 1, après la fin de la seconde guerre mondiale, dans le but de travailler sur des programmes spatiaux communs.
C'est dans le cadre de cette coopération américano-soviétique qu'a eu lieu le premier atterrissage sur Mars, le 22 mai 1962. L'appareil était une sonde, munie d'un propulseur à hydrogène 2. Il a effectué trois tours en orbite autour de la planète rouge avant de s'y poser. Quant au premier alunissage, il s'est déroulé dès le milieu des années 50, et lorsque Kennedy a proposé que l'homme se lance à la conquête de la lune, une base construite par les hommes s'y trouvait déjà. D'ailleurs, il en existe également une sur Mars. Je ne sais pas à quelle date elle y a été installée, mais je sais que le nom de code du projet était "Adam et Éve".
J'ai parlé publiquement de ce sujet, pour la première fois, le 2 juillet 1989. Trois semaines plus tard, le gouvernement américain, voulant me faire taire, s'est empressé d'annoncer son intention d'entamer prochainement la construction d'une base sur la Lune et l'aménagement d'une colonie sur Mars. Pourtant, la NASA affirmait précédemment : "Nous ne pourrons jamais coloniser Mars, il n'y a jamais eu de colonie sur Mars, parce que Mars est une planète morte." Mars n'est pas morte, ils nous ont menti.



texte 1 EN LIGNE :
DENNIS STACY, UFOLOGUE AMÉRICAIN

4 OCTOBRE 1957...
Lancement et mise sur orbite de Spoutnik I.

12 NOVEMBRE 1957...
D'après un rapport officiel du FBI : "Depuis que les Russes ont lancé Spoutnik, les rapports d'observations d'ovnis et de soucoupes volantes ont considérablement augmenté à travers tout le pays."
Deux interprétations possibles :
1. Les satellites artificiels provoquent chez les humains un regain d'intérêt pour la question des extraterrestres.
2. Les satellites artificiels engendrent une frénésie d'observation du ciel.

Du haut de leur orbite, à trente-six mille kilomètres de la surface de la terre, une armada de satellites militaires ultra secrets guette sur la planète d'éventuels explosions nucléaires ou lancements de missiles. Par temps clair, ces satellites ont une vision illimitée. Il n'est donc pas surprenant qu'ils puissent détecter les éruptions volcaniques, les incendies de plates-formes de forage, les chutes de météores, les reflets du soleil sur l'océan et toute autre source de chaleur ou de lumière, qu'elle soit identifiée ou non.
Depuis 1985, toutes les informations ainsi recueillies sont transmises, pratiquement en temps réel, vers le Centre d'alerte spatiale antimissile, un bunker installé à l'intérieur même de la Montagne Cheyenne, près de Colorado Springs. Le but de ce regroupement des données est de coordonner les systèmes d'alerte précoce de toutes les forces armées américaines. Qu'elle soit anodine ou annonciatrice de danger, toute information ainsi recueillie est couverte par le secret le plus absolu. Les choses ont cependant brusquement changé en 1993 quand, avec la fin de la guerre froide, le Département de la Défense a accepté de déclasser certaines informations relatives à des lancements de missiles balistiques intercontinentaux (ICBM) ou à divers "événements" nucléaires. Naturellement, les scientifiques, astronomes et géophysiciens se sont jetés sur cette manne de données.
Parmi les chercheurs espérant découvrir ainsi quelques vérités inédites dans ces secrets nouvellement dévoilés, se trouvent bien sûr les "ufologues" (spécialistes des ovnis - UFO, en anglais), longtemps frustrés par les critiques des rapports officiels à leur encontre : "Si les ovnis existent vraiment, demandaient leurs détracteurs, comment se fait-il que nos satellites ne les aient pas repérés ?" Certains ufologues répondent désormais que, justement, ils ont bel et bien été détectés. En ayant enfin accès aux données les plus vastes jamais récoltées sur la question, ils affirment être sur le point de trouver la preuve irréfutable de l'existence des ovnis.
Les ufologues recherchent de telles preuves dans les archives gouvernementales depuis des années. Dans les années cinquante et soixante, ils affirmaient que l'armée cachait quelque part des cadavres et des épaves de vaisseaux extraterrestres. Cette quête de preuves se poursuivit dans la décennie suivante, nourrie, en autres, par l'Acte sur la Liberté de l'Information qui contraignit le gouvernement américain à livrer au public des milliers de documents, parmi lesquels, toutefois, ne se trouvait aucune preuve incontestable de la réalité des ovnis.
Puis, dans les années quatre-vingts, une note prétendue explosive révéla l'existence d'un groupe secret, mystérieusement nommé le MJ-12, et constitué de membres influents du gouvernement possédant des informations de première main sur les ovnis. Malheureusement, d'après la plupart des experts, ce document n'était qu'un tissu de sornettes. Les seules informations sérieuses qu'il contenait étaient déjà connues de tous et ne faisaient que confirmer l'évidence : à savoir que les militaires aussi bien que des agents du gouvernement et un grand nombre de civils avaient vu et signalé de mystérieuses lumières dans le ciel.
S'ils voulaient prouver leurs théories, les ufologues devaient s'alimenter aux sources les plus sophistiquées en matière de collecte d'information : les satellites espions du Département de la Défense, tels que ceux du "Defense Support Program" (DSP), placés en orbite géostationnaire autour de la terre. La rumeur courait alors que les détecteurs de lumière, de chaleur ou d'infrarouges de ces engins localisaient régulièrement des objets mouvants qui n'étaient pas des missiles. L'un de ces objets, par exemple, fut baptisé "Fast Walker", "Marcheur Rapide".
Malheureusement pour les ufologues, peu de secrets sont aussi bien gardés dans ce pays que les paramètres opérationnels des satellites DSP. Le nombre exact de ces derniers est d'ailleurs tenu secret. "Cela ne devrait surprendre personne, explique le Capitaine John Kennedy, responsable des relations publiques au Centre de Commandement Spatial de l'U.S. Air Force, sur la base de Peterson. Les satellites DSP font partie du programme de détection des missiles balistiques intercontinentaux, et il est évident que nous devons à tout prix protéger notre technologie. Si nous la livrions au public, n'importe qui pourrait s'en emparer pour essayer de la contourner." Cela étant dit, au cours des dernières années, grâce à une politique de sécurité plus souple, quelques indices ont pu filtrer ici ou là, fournissant aux ufologues un mince mais vertigineux aperçu sur le nouvel âge spatial.
"La question principale que se posent les ufologues, raconte Ron Regehr, d'Aerojet General, en Californie (la société qui construit les systèmes de détection des satellites DSP), est de savoir si nous avons les moyens de repérer volontairement les ovnis". Selon Regehr, qui travaille sur ces détecteurs depuis vingt-cinq ans, le problème éclata au grand jour en 1990, pendant la Guerre du Golfe. "Ainsi que nous le savons maintenant", explique-t-il, les satellites ont relevé chacun des soixante-dix lancements de missiles Scud irakiens, et Dieu sait pourtant si l'émission infrarouge de ce type de missile est faible comparée à un celle d'un missile balistique intercontinental ordinaire."
Regehr poursuit en racontant le contenu d'un article intitulé "Je te vois, je ne te vois plus" paru dans MIJI Quarterly, et détaillant une rencontre avec un ovni en septembre 1976, non loin de Téhéran. Deux ovnis très lumineux avaient été aperçus par des observateurs au sol. L'un d'eux, d'un diamètre évalué à dix mètres, s'éleva du sol jusqu'à une hauteur de mille cinq cents mètres, et fut visible à une distance de cent vingt kilomètres environ. Un chasseur F-4 de l'Aviation impériale iranienne fut lancé à sa poursuite et parvint à déclencher un missile Sidewinder AIM-19 air-air sur sa cible avant que ses systèmes électroniques ne tombent en panne.
"En dehors son aspect lumineux, continue Regehr, l'ovni dégageait assez d'énergie infrarouge pour que le Sidewinder mette le cap sur lui et l'identifie comme sa cible. Il est concevable que les satellites DSP dont nous disposions à l'époque aient eu des performances au moins égales aux Sidewinder. Je ne l'affirme pas, mais on peut le penser"...
"Une grande partie du problème, souligne encore Regehr, tient à la masse monumentale d'informations générées par les satellites DSP. En moyenne, un portrait infrarouge de la surface de la Terre et de l'espace environnant est téléchargé toutes les dix secondes dans nos ordinateurs. Toutes les données recueillies sont ensuite stockées sur des bandes magnétiques de 14 pouces, un peu du genre de celles qu'on voit défiler interminablement dans les films de science-fiction". Ces bandes mettent une quinzaine de minutes à se remplir. Au bout de quelque temps, on les efface pour les réutiliser.
Des techniciens sont là pour contrôler visuellement, et pratiquement en temps réel, le flot d'informations reçues, mais ils se concentrent exclusivement sur un type d'événements très restreint qui correspond à ce que les militaires appellent des "étalons". Établis à partir de la durée de combustion connue des propulseurs de missiles et sur les variations du spectre lumineux ainsi engendrées, ces "étalons" servent à identifier les lancements de missiles balistiques et les explosions nucléaires. Mais, comme on l'a vu plus tôt, ce système repère également d'autres sources de rayons infrarouges, comme les collisions d'avions en vol, les incendies de plates-formes de forage ou les éruptions volcaniques.
"Chaque semaine, ou presque, reconnaît Edward Tagliaferri, un physicien et consultant à l'Aerospace Corporation d'El Segundo, en Californie, nous recevons des données sur des sources de rayons infrarouges identifiées comme telles mais dont l'origine nous est inconnue. Dès que nous avons établi que ces sources inconnues ne constituent pas une menace, notre travail est fait. Nous ne sommes pas payés pour les analyser une à une."
Tagliaferri et une poignée de collègues font ainsi partie des rares civils qui ont accès aux banques de données du Département de la Défense. Leurs recherches, basées sur les données déclassées à l'automne 1993, apparaissent dans un livre intitulé Dégâts Causés par les Comètes et les Astéroïdes (publié aux Presses Universitaires d'Arizona). "Je crois que les militaires ont fini par reconnaître que ces données avaient une valeur scientifique, politique, et concernaient la sécurité du monde", conclut Tagliaferri.
Tagliaferri et ses confrères ont établi qu'entre 1975 et 1992, les satellites DSP ont détecté cent trente six explosions en haute atmosphère, parmi lesquelles un petit nombre équivalent en puissance aux bombes atomiques lancées sur Hiroshima et Nagasaki. Contrairement au temps de combustion des ICBM (en général de trois à dix minutes), ces événements, dits "événements flash", sont l'affaire de quelques secondes seulement. On les attribue le plus souvent à des chutes de météorites ou de petits astéroïdes. "Ce sont le plus souvent des objets d'un diamètre de dix à cinquante mètres - soit, grosso modo, la taille d'une maison -, mais dont l'énergie cinétique est trois cents fois supérieure à celle de la dynamite", explique Tagliaferri.
Les risques induits par de telles découvertes sont faciles à envisager : qu'une administration un peu "nerveuse" fasse une interprétation erronée d'un de ces "événements flash" et le prenne pour un missile atomique dirigé contre son pays, et c'est la guerre nucléaire ; elle déclenchera automatiquement une réponse appropriée à l'agression supposée. L'un des plus violents de ces événements à eu lieu au-dessus de l'Indonésie, en avril 1988, peu après midi ; la déflagration a dégagé une énergie équivalente à cinq mille tonnes d'explosifs. Une détonation d'importance légèrement moindre a secoué une région inhabitée du Pacifique, le 1er octobre 1990, en pleine opération Bouclier du Désert.
"Et si ce dernier événement s'était produit dans les couches inférieures de l'atmosphère et, par exemple, au-dessus de Bagdad, s'interroge Tagliaferri ? Les conséquences auraient été tragiques. Les observateurs au sol auraient vu une boule de feu aussi lumineuse que le soleil, et le bruit engendré aurait brisé les fenêtres alentour. Etant donné l'état d'esprit des Irakiens, des Israéliens et des autres belligérants présents dans la région, tout le monde aurait cru à une agression nucléaire et aurait réagi de façon adéquate."
Certains, en Union Soviétique notamment, soutiennent que les ovnis peuvent, de la même façon, déclencher de fausses alertes. Dans un article intitulé Ovnis et sécurité, paru dans l'édition de juin 1989 de la Revue des armées soviétiques, on peut lire : "Nous croyons que le manque d'informations sur les caractéristiques des ovnis accroît le risque de méprise. Le passage d'un groupe d'ovnis sur une trajectoire proche de celle prévue pour des missiles de combat pourrait être considéré par nos ordinateurs comme une attaque de l'ennemi."
Mais, quand on lui demande si les objets inconnus repérés par les satellites pourraient être des ovnis plutôt que des météorites, Tagliaferri hausse les épaules : "Franchement, non, mais qui sait ? Qui peut l'affirmer avec certitude ? Je suis un scientifique et, en ce qui me concerne, je ne crois pas que l'existence des ovnis soit prouvée. D'un autre côté, je me suis déjà trompé, dans le passé..."
Les ufologues, pendant ce temps, continuent de penser que la preuve de ce qu'ils avancent pourrait bien se trouver dans les kilomètres de listings informatiques sur lesquels sont retranscrites les informations recueillies par les satellites DSP. Hélas, ces données leur demeureront sans doute à jamais inaccessibles, sauf en cas de fuite.
A vrai dire, cette fuite s'est peut-être déjà produite. Un ufologue a ainsi présenté un document - en refusant catégoriquement de dévoiler ses sources - témoignant de ce qu'il croit être un ovni repéré par un satellite. L'an dernier, Joe Stefula, un ancien agent de l'armée pour les affaires criminelles, a rendu public, sur Internet, ce qui ressemble fort au diagramme d'un "événement" infrarouge détecté par un satellite DSP le 5 mai 1984. "Je ne suis pas en mesure d'affirmer que ce document est absolument authentique, explique Stefula, mais j'ai pu vérifier sur les listings DSP qu'un tel événement a bien eu lieu à la date indiquée".
D'après la source de Stefula, qui aurait aujourd'hui pris sa retraite de l'armée, le nom de code des objets non identifiés présentant les caractéristiques des missiles balistiques est Fast Walker. "Mais ce qui rend ce Fast Walker-là si particulier, précise Stefula, c'est qu'il surgit de l'espace - et non de l'atmosphère -, passe à trois kilomètres du satellite en suivant une trajectoire en courbe, puis disparaît à nouveau dans l'espace. Il a pu être suivi pendant neuf minutes. Pour moi, quelle que soit sa nature réelle, il ne ressemble pas à un météorite."
Regehr semble également d'accord sur ce point : "Il est resté beaucoup trop longtemps. Il n'allait pas assez vite pour échapper à l'attraction terrestre, et pourtant, c'est ce qu'il a fait".
L'événement de mai 1984 aurait, paraît-il, fait l'objet d'un rapport interne de trois cents pages, dont seules certaines parties sont classées "top secret", sans pour autant qu'aucun autre élément en ait été divulgué. "Je ne crois pas que ces gens écrivent des rapports de trois cents pages sur tous les objets qu'ils détectent, dit Stefula, dont les efforts pour se procurer ce document ont toujours été vains. Cela signifie que celui-ci devait vraiment sortir de l'ordinaire. D'après mon informateur, ils ont cherché dans toutes les directions sans pouvoir trouver d'explication naturelle ou humaine au phénomène."
Philip J. Klass lui-même, pourtant notoirement sceptique en matière d'ovnis admet que, si ces derniers existaient, les satellites DSP pourraient les repérer. Il tempère néanmoins son propos en ajoutant que, "un ovni volant à une altitude d'environ 26 000 mètres devrait laisser sur son passage un long panache, un peu comme la navette spatiale le fait au décollage, et nous savons bien qu'aucun ovni n'a encore été repéré de cette façon.
D'après Klass, qui a publié un ouvrage sur les satellites espions intitulé Les Sentinelles Secrètes de l'Espace, le problème est que le système DSP fonctionne beaucoup mieux que prévu. "Il est trop efficace, ou trop sensible. En fait, il était si pointu qu'on l'a renvoyé au laboratoire pour l'affiner et éliminer autant que possible les risques de fausses alertes. Nous voulions éviter que l'incendie d'un réservoir de fuel situé non loin d'une base de lancement de missiles soviétiques ne déclenche une alerte maximum. Et il nous importait peu de suivre à la trace les centaines de chasseurs soviétiques qui décollent quotidiennement."
Klass suppose par ailleurs que le mystérieux événement de mai 1984, rendu public par Stefula, ne représente probablement rien d'autre que la trace d'une mission top secret d'un de nos propres SR-71 Blackbird, ces avions espions volant à haute altitude. "Le temps de passage a effectivement été beaucoup trop long pour qu'il s'agisse d'une météorite, reconnaît-il, mais le Blackbird vole précisément entre 26 000 et 30 000 mètres, ce qui rend la chaleur de son réacteur aisément détectable par le système DSP.
Dans le même ordre d'idée, Klass suggère que ce Fast Walker, justement, était peut-être le nom de code signalant la détection du Blackbird ou, qui sait, de son équivalent soviétique, à supposer que ces derniers en aient eu un. Quoi qu'il en soit, il conclut que "ce n'est surprenant que l'armée ait voulu taire ces informations."
Apparemment, le secret devrait continuer à être bien gardé. Malgré les succès de Tagliaferri et de quelques autres, il ne faut pas espérer en apprendre beaucoup plus à l'avenir. "Je vois mal l'armée déclasser une grande quantité de documents provenant du système DSP pour les livrer aux scientifiques, dit le capitaine Kennedy. S'ils le font un jour, ils les auront au préalables expurgés de toute donnée sensible, et ce n'est certainement pas l'Acte sur la Liberté de l'Information qui y changera quelque chose."
Même si certains de ces objets inconnus s'avèrent effectivement être des ovnis, il ne faut donc pas compter sur le Commandement Spatial de l'U.S. Air Force pour livrer ces informations aux ufologues - ni à quiconque, d'ailleurs - sur un plateau. Entre-temps, à mesure que nous envoyons de nouveaux objets dans l'espace, la frontière entre ce qui pourrait relever d'une technologie extraterrestre et ce qui est conçu par l'homme deviendra de plus en plus floue et indiscernable.
Quelque part au-dessus de nous, c'est sûr, se trouve un système de détection qui sait déjà si oui ou non, les ovnis existent, mais les propriétaires de ce système ne sont pas près de parler.




texte 2 EN LIGNE :
LE NEWSGROUP ALT.ALIEN.VISITORS, 15 JUILLET 1996.

ÉCHANGES D'INFORMATION SUR LES IMPLICATIONS GOUVERNEMENTALES DANS LES TRAVAUX RÉALISÉS SUR LES OVNIS.

QUESTION : La politique visant à ne pas discuter franchement des ovnis a contribué à augmenter les risques d'un conflit nucléaire entre les États-Unis et l'URSS. Comment cela s'est-il produit ?

RÉPONSE : Nous avons pu déterminer que la C.I.A. et le KGB n'ont pas cessé d'échanger des informations sur les ovnis depuis le début des années 70. Chacune de son côté, les deux agences avaient, semble-t-il, privilégié depuis longtemps l'hypothèse d'une présence extraterrestre pour expliquer la prolifération d'ovnis dans le ciel, bien qu'il n'existât que peu de preuves matérielles concluantes. C'est à la suite d'un incident grave que les deux parties ont commencé à collaborer : les États-Unis ont, un jour, détecté des signaux pouvant indiquer une attaque imminente de l'Armée Rouge. Simultanément, les radars de l'URSS montraient les signes d'une agression américaine. En réalité, il s'agissait de signaux provenant d'un ovni. C'est pour éviter qu'un tel incident, susceptible de conduire à une troisième guerre mondiale, puisse se renouveler, que fut instituée la collaboration des deux camps en la matière.




7 - DES ÉLÉMENTS NOUVEAUX




EN LIGNE :
STEPHEN STRAUSS, REPORTER SCIENTIFIQUE POUR UNE REVUE DE TECHNOLOGIE.

Que doivent faire les astronomes s'ils détectent des messages provenant de créatures intelligentes de l'espace ? Qui doivent-ils informer en premier de cette éventuelle découverte ? À ces questions, il existe désormais une réponse, depuis qu'a été institué le projet SETI.
Le projet SETI (Search for ExtraTerrestrial Intelligence) suppose que les émissions radios reçues de l'espace peuvent avoir deux origines : il peut s'agir de signaux émis intentionnellement par des civilisations désireuses d'attirer notre attention, ou d'indices d'une technologie avancée, involontairement livrés à l'espace. Mais les astronomes du SETI s'inquiètent de ce qui adviendrait si de semblables signaux étaient détectés. Les gouvernements en rendraient-ils publique la teneur ?


EN LIGNE :
LE QUARTIER GÉNÉRAL DE LA NASA, WASHINGTON, DC.

Octobre 1992
Service des Relations Publiques de la Nasa.

Bureau des sciences de l'espace et de leurs applications.
Michael Braukus (téléphone : 202/358-1547)

Centre de recherche de Ames, Montain View, Californie.
Michael Mewhinney (téléphone : 415/604-9000)

Laboratoire de propulsion par réaction, Pasadena, Californie.
Mary Hardin (téléphone : 818/354-5011)

LA NASA COMMENCE À RECHERCHER DES PLANÈTES HABITÉES.

Le 12 octobre 1992, la NASA commencera la recherche la plus complète jamais conduite sur l'existence d'une vie intelligente ailleurs que sur la Terre.
Des télescopes et des antennes seront réglés pour détecter toutes transmissions radios pouvant provenir d'autres systèmes solaires. La recherche commencera cinq cents ans après la découverte de l'Amérique par Christophe Colomb.
"Dès les premières minutes, les données accumulées seront plus nombreuses que celles de toutes les tentatives précédentes de l'Histoire, remarque le Dr John Billingham, du Centre de recherche de Ames, à Montain View, en Californie. Ces dernières années, l'opinion scientifique a de plus en plus adhéré à la théorie selon laquelle une vie complexe a pu évoluer sur d'autres planètes, dans d'autres galaxies. Dans quelques cas, cette évolution a pu conduire à l'émergence d'une intelligence, d'une culture et d'une technologie".
Billingham explique encore que la mise en œuvre de la HRMS (Surveillance à Micro-ondes de Haute Résolution) comportera deux volets : une surveillance ciblée et une surveillance globale.
La surveillance ciblée utilisera les plus gros télescopes disponibles sur la planète en vue d'explorer une zone de fréquence de 1000 à 3000 mégahertzs. Ce type de recherche vise à détecter les modules caractéristiques qui trahiraient l'émission d'un signal artificiel. La surveillance ciblée constituera ainsi l'opération de recherche la plus systématique jamais effectuée sur les étoiles situées à moins de cent années lumière de notre système solaire. Elle commencera au plus grand radiotélescope du monde, le Centre National d'Astronomie de l'Ionosphère d'Arecibo, à Porto Rico, et sera dirigée par la Fondation Nationale Scientifique de l'université Cornell.
La surveillance globale, elle, mettra en œuvre des antennes de trente-quatre mètres sur des sites de la NASA des deux hémisphères. Ces antennes balaieront le ciel entier dans la zone de fréquence de 1 000 à 10 000 mégahertzs. La recherche commencera au site de Goldstone en Californie. ³À cause du champ immense que doit couvrir la recherche globale, les signaux faibles ne pourront pas être détectés, dit Billingham, mais du moins pourrons-nous explorer des régions plus éloignées et plus variées qu'avec la surveillance ciblée".
Les deux recherches complémentaires utiliseront des systèmes spécialement développés pour l'occasion, capables d'analyser simultanément dix millions de canaux de fréquence radio.

C'est le Jet Propulsion Laboratory de Pasadena qui gère, pour la NASA, l'ensemble du projet. La HRMS fait partie du programme de la NASA connu sous l'intitulé : "Vers d'autres systèmes planétaires", qui est placé sous l'autorité de la Division d'exploration du Système Solaire, au Bureau des sciences de l'espace et de ses applications, à Washington, DC. Ce projet se terminera en 2001.

HISTORIQUE DU PROJET

En 1972, la NASA a publié son premier rapport décrivant le développement des technologies spatiales qui rendraient possible une recherche d'autres formes d'intelligence dans l'espace. Entre 1972 et 1988, elle a mis en place un petit programme d'études, qui a servi d'amorce au Projet d'Observation par Micro-ondes de l'Intelligence Extraterrestre (Mop) en 1989. Enfin, en 1992, la NASA a établi le programme de Surveillance à Micro-ondes Haute Résolution.

OBJECTIFS DU PROJET

Le but du programme de la NASA "Vers d'Autres Systèmes Planétaires" (TOPS) est la détection et la caractérisation de systèmes planétaires autour d'autres étoiles que le Soleil. Actuellement, la Terre est la seule planète connue qui abrite la vie. Des observations astrophysiques récentes ont cependant prouvé l'existence d'autres systèmes planétaires. C'est pour les localiser précisément qu'a été créé le programme de Surveillance à Micro-ondes Haute Résolution. Ce projet permettra d'étudier la région des micro-ondes dans le spectre magnétique, de façon à détecter les signaux éventuellement émis par une technologie éloignée de la nôtre.
Potentiellement, il existe des milliards de systèmes solaires dans la galaxie de la Voie Lactée, à des distances faramineuses de la Terre. Il faut donc effectuer une étude comparative élargie de l'univers pour explorer toutes ces possibilités.


EN LIGNE :
GLENNDA CHUI, JOURNALISTE SCIENTIFIQUE DU MERCURY NEWS.

La dernière fois que les humains ont envoyé des robots sur Mars, les machines ont passé au crible son sol froid, sec, crevassé, et irradié. La planète rouge fut déclarée morte. Le dossier était clos. Et pourtant...
Vingt ans après la mission Viking, toutes les thèses scientifiques sur l'apparition de la vie terrestre sont remises en question. Il est surprenant de voir la vie s'épanouir dans des conditions extrêmes de chaleur, de froid ou d'isolation.
Aujourd'hui, les savants sont amenés à comprendre que Mars n'a pas toujours été stérile. En fait, il y a 3,8 milliards d'années, alors que sur notre planète les premiers organismes vivants tentaient tant bien que mal de se cramponner à un monde instable, Mars était certainement un lieu chaud et humide, où jaillissaient des sources en cascades et des lacs peu profonds. En bref, un lieu où des microbes et toutes sortes de petites créatures pouvaient s'épanouir.
"Le moment est venu, disent les chercheurs, de retourner sur Mars et de partir en quête de signes de vie." Mais cette fois-ci, ils veulent s'y prendre mieux qu'il y a vingt ans.
Plutôt que de chercher des organismes vivants, ils veulent par-dessus tout mettre la main sur des fossiles d'organismes décimés par la dégradation du climat sur Mars.
Ils souhaitent explorer les profondeurs des lacs gelés, étudier les entrailles des rochers, ratisser les flancs des volcans encore en activité, afin de retrouver des êtres qui y auraient trouvé refuge il y a plusieurs milliards d'années.
Ces projets sont le fait du centre Ames de la Nasa en Californie. Depuis trente ans, une poignée de scientifiques y planifie le programme de recherche de la vie sur Mars. Leur heure de gloire ne va pas tarder à sonner si l'on en juge par le nombre de missions spatiales prévues par la Nasa pour les dix prochaines années.
"Notre nouvel objectif est de trouver des traces d'une ancienne biosphère", explique Jack Farmer, chercheur à Ames. Il se dit "exopaléontologue" - un scientifique en quête de fossiles sur d'autres planètes. "Ce regain d'intérêt pour Mars a remis au goût du jour l'exobiologie."

Depuis qu'en 1976 les deux sondes Viking ont atterri sur Mars pour prendre quelque 5000 clichés du sol et initier une série historique d'expériences biologiques, les résultats de ces examens ont toujours fait l'objet de débats houleux au sein de la communauté scientifique.
Les vaisseaux ont prélevé des échantillons de poussière martienne, et les ont fait incuber pendant quatre mois en recréant les conditions favorables à l'éclosion de la vie. Ils ont cherché la présence de carbone organique, ferment de tous les corps vivants sur Terre, à l'aide d'instruments extrêmement sensibles, capables de distinguer une molécule de carbone parmi des millions d'autres éléments.
Le test n'a donné aucun résultat. Pire, il a mis en évidence que la surface de la planète est baignée de rayons ultraviolets, "suffisamment intenses pour faire flamber n'importe quel microbe", précise Farmer.
Qui plus est, le sol est oxydé, ce qui donne à Mars sa coloration rougeâtre. "Ce type de réaction chimique tuerait n'importe quelle bestiole suffisamment stupide pour s'y installer", souligne-t-il.
Mais certains, que ces conclusions ont surpris, font remarquer que les sondes n'ont pas inspecté les zones qui présentent les marques d'érosion caractéristiques d'une irrigation depuis longtemps révolue.
Ainsi, les suppositions des scientifiques sur les circonstances de l'émergence de la vie sur Terre s'en trouvent largement perturbées. Ils étaient persuadés que l'univers est né dans une espèce de soupe chimique épaisse, où des centaines de molécules attendaient patiemment de se catalyser en Terriens.
Les récentes observations de Mars ont considérablement compliqué leurs thèses. La soupe est devenue bouillon. Pour les savants, les océans chauds ne sont plus le berceau des réactions chimiques originelles ; en revanche, il faudrait se pencher sur les surfaces argileuses.
En corrigeant les croyances fermement ancrées sur la naissance de la vie sur Terre et son origine océanique, les scientifiques seront à même d'envisager de façon plausible l'existence, dans un passé lointain, d'une forme de vie martienne.



EN LIGNE :
LE JOURNAL DE L'INFORMATION SUR LES OVNIS À HOUSTON (HUFON), DE NOVEMBRE 1992

BASES SOUTERRAINES DANS LE SUD DE LA CALIFORNIE

Beaucoup de nouvelles informations ont circulé à propos de l'activité des ovnis en Californie du Sud, et surtout dans le voisinage de Lancaster, de Palmdale et de la base aérienne d'Edwards. Apparemment, les sociétés Northrop, McDonnell-Douglas et Lockheed se sont dotées de trois installations de recherches destinées au développement de nouveaux types d'engins aériens qui pourraient utiliser la propulsion par antigravité. Des témoignages sont aussi parvenus de personnes qui affirment travailler (ou avoir travaillé) sur ces installations. Ces personnes décrivent des complexes souterrains, immenses et reliés les uns aux autres par des tunnels.
D'autres témoins ont eu accès à ces équipements. Il s'agit de résidents de la région, qui disent avoir été kidnappés et séquestrés dans des équipements souterrains où s'affairaient, ensemble, des humains en uniforme militaire et de petites créatures extraterrestres à peau grise. Voici quelques résultats de mon enquête sur les lieux :
Le laboratoire de la société Northrop s'appelle le "Tejon Ranch". Les ufologues le surnomment parfois le "Tehachapi Ranch" ; il est situé au pied des montagnes Tehachapi, à l'entrée du canyon Little Oak, à environ trente kilomètres de Lancaster, en Californie. L'accès à l'espace aérien est libre. C'est officiellement un ranch d'élevage, mais aucun animal n'est visible dans la propriété. D'après l'ufologue Bill Hamilton, la firme Northrop prétend que le ranch abrite un "laboratoire de recherche électromagnétique".
L'ufologue Norio Hayakawa rapporte les indications du panneau de la porte centrale :
PROPRIÉTÉ PRIVÉE - ENTRÉE INTERDITE.

D'autres panneaux indiquent :

DANGER ! PRÉSENCE DE CYANURE !
LE CYANURE EST UN GAZ MORTEL. NE VOUS APPROCHEZ PAS ET MAINTENEZ VOS CHIENS ÉLOIGNÉS.
CES INSTALLATIONS SONT LA PROPRIÉTÉ DU GOUVERNEMENT AMÉRICAIN, ET SERVENT A LA PROTECTION DU BÉTAIL. TOUTE APPROCHE DU SITE CONSTITUE UNE INFRACTION A LA LOI FÉDÉRALE.
MINISTÈRE DE L'AGRICULTURE.

Les chercheurs en ufologie pensent qu'il n'y a pas de cyanure et que ces panneaux servent simplement, mais efficacement, à éloigner les curieux. Apparemment, il n'y a aucun rapport entre ces installations et des recherches sur le bétail. Un autre panneau précise :

NORTHROP CORPORATION- RIVIÈRE PICO.

Norio Hayakawa rapporte aussi qu'un camion blanc, muni de plaques d'immatriculation gouvernementales pénètre dans les lieux chaque jour, à 7 h, 15 h et 23 h. Il est piloté par un garde équipé d'un brassard Northrop, et transporte souvent des militaires en uniforme.
Sur les photos aériennes, on distingue des zones de terrain longues et larges qui pourraient passer pour des pistes d'atterrissage. Mais en réalité, le sol est percé de portes en forme de diamant, peintes en blanc. Au centre de chaque ouverture, on peut distinguer un pylône blanc. D'autres pylônes et plusieurs antennes se trouvent près des bâtiments principaux.
L'une des raisons d'être de ces installations est la recherche sur les avions "furtifs". Des objets divers ou des maquettes d'engins aériens peuvent être placés sur les pylônes pour des expériences. Les antennes envoient alors des ondes pour mesurer leur degré d'invisibilité aux radars. Mais il peut aussi y avoir d'autres explications.
Les rumeurs affirment que le laboratoire Northrop possède au moins quarante-deux étages souterrains, et qu'il communique avec d'autres installations par un immense réseau de tunnels. Beaucoup d'avions étranges ont été aperçus au-dessus de la propriété : des disques flamboyants, des engins triangulaires, et même un immense boomerang de presque cent mètres de diamètre ! De petits disques qui vont et viennent autour de la base ont aussi été aperçus. Ils utilisent peut-être les accès blancs en forme de diamant, sur la piste, pour entrer et sortir.
Des hélicoptères noirs apparaissent souvent dans les environs. Quand Bill Hamilton et moi étions près de la porte, nous avons aperçu un hélicoptère sombre "Huey" UH-1, en provenance de la base Edwards, qui s'approchait de la zone. Nous avons perdu sa trace quand il s'est approché d'un canyon au nord de la propriété. Nous ne l'avons pas vu atterrir à la base, mais on prétend qu'il existe une entrée séparée dans les montagnes Tehachapi pour les hélicoptères.

Les installations de McDonnell-Douglas sont souvent appelées "la base de Llano". Elles se trouvent sur le site de l'ancien aéroport de Gray Butte, à dix kilomètres au sud-ouest du lac asséché El Mirage, et à quinze kilomètres au nord-est de Llano, Californie. L'accès à leur espace aérien n'est pas réservé à l'usage exclusif des militaires.
La piste d'origine, en forme de triangle, est encore visible, mais elle n'est plus guère utilisée pour des atterrissages ou des décollages conventionnels. Des panneaux indiquent :

ENTRÉE INTERDITE. ATTERRISSAGE DANGEREUX.

D'autres panneaux, accrochés à la barrière, précisent :

IL EST INTERDIT PAR LA LOI D'ENTRER ET DE FLANER. L'ENTRÉE N'EST PERMISE QU'AUX PERSONNES MUNIES D'UN LAISSEZ PASSER.
Les bâtiments principaux et les antennes sont situées du côté ouest. Dans un grand bâtiment, on voit des grues fixées sur deux camions qui peuvent placer des objets en haut des pylônes.
La nuit, des objets étranges flamboient parfois sur les pylônes. J'ai moi-même remarqué un objet fluorescent dont l'intensité lumineuse variait, du blanc pâle au rouge- orange vif.
Des curieux qui se sont approchés de ce site la nuit ont été effrayés par de petites sphères rotatives, qui sont apparemment des mécanismes de surveillance. La façon dont elles se déplacent, comme en lévitation, paraît inexplicable.

Les installations de Lockheed sont appelées la base "Hellendale". C'est une base souterraine réservée à l'usage du gouvernement. Elle est située près du vieil aéroport auxiliaire de Hellendale, à dix kilomètres de Hellendale, Californie et à cinq kilomètres au sud de l'espace aérien de la base militaire d'Edwards. Sur la carte aérienne de Los Angeles, on la voit mentionnée par un cercle marqué d'un X. La piste est visible de l'est. On peut distinguer à sa surface deux ouvertures claires en formes de diamant. Les bâtiments principaux et les antennes sont situées du côté sud. L'entrée principale, souterraine, débouche du côté nord. Sur les photos, on peut voir de nombreuses autres entrées. Du côté nord, la route conduit vers une porte à glissière souterraine. Encore peu plus au nord, un grand carré noir peut s'ouvrir comme les pétales d'une fleur.
Des panneaux accrochés à la barrière indiquent :

ENTRÉE INTERDITE.
LES INTRUS SERONT POURSUIVIS.
PROPRIÉTÉ PRIVÉE.
LOCKHEED CORPORATION.

Quand j'ai survolé la zone, un objet elliptique tournait lentement sur lui-même, au sommet du pylône nord. Le pylône mesurait au moins trente-cinq mètres de haut, et l'objet environ dix mètres de long. Il ressemblait à une demi amande, plat au-dessus, allongé aux deux extrémités et doté d'un rebord courbe de chaque côté. Je ne peux vraiment pas me prononcer sur la nature de cet objet.
Un autre jour, Bill Hamilton et moi avons observé la base de Lockheed Hellendale depuis la route, à l'ouest de la barrière. Deux grandes portes se sont ouvertes, et un pylône avec un objet elliptique à son sommet a jailli du sol. Sur des photos et des vidéos plus récentes, ces portes sont toujours ouvertes. Au mois d'août, j'ai rencontré Gary Schultz et Norio Hayakawa dans les environs de Los Angeles. Au cours d'une visite récente, ils avaient vu un objet circulaire sur le pylône.
Qu'est-ce que tout cela signifie ? Pour la première fois, nous avons une preuve vérifiable que des engins aériens de haute technologie sont conçus ou construits par des firmes aéronautiques américaines dans des bases secrètes et souterraines. Ces engins ne sont pas propulsés par les moyens classiques : ailes, réacteurs ou autres. Les ovnis ou soucoupes volantes seraient-ils, en réalité, des avions de pointe américains demeurés secrets tant d'années ? Les histoires d'extraterrestres venus d'autres planètes ne seraient-elles qu'un rideau de fumée tendu devant ces recherches avancées ? Pas du tout !
Des vaisseaux étrangers ont bien été aperçus depuis des milliers d'années. Ces engins sont ils construits par nous, par "eux", ou en collaboration ? Qui sait ? Peut-être avons-nous vraiment découvert comment construire une soucoupe volante, mais avons-nous été aidés ? Si oui, quel était le marché conclu pour obtenir cette aide ? Qui contrôle ces programmes ? Combien coûtent-ils ? Et encore plus important, quel est leur but ? Nous n'avons pas encore les réponses.

EN LIGNE :
NICOLAS CAZAGOU, PASSIONNÉ PAR LES PHÉNOMÈNES EXTRATERRESTRES

LES EXTRATERRESTRES SONT-ILS UNE MENACE POUR LE GOUVERNEMENT AMERICAIN ?

Extrait du discours de Ronald Reagan lors de la 42e assemblée générale des Nations Unies du 21/09/87 :
"Dans notre obsession, avec les antagonismes du moment, nous oublions souvent les liens qui unissent les membres de l'humanité. Peut-être avons-nous besoin de quelque menace universelle extérieure afin que nous puissions mettre ce lien en lumière. J'ai parfois pensé à quel point les différences s'évanouiraient rapidement si nous avions affaire à une menace étrangère à la Terre.
Encore que, je pose la question :
Cette force étrangère n'est-elle pas déjà parmi nous ?"


1982 : The extraterrastrial exposure law, du code des ordonnances fédérales. Titre 14, partie 1211.
"Le contact entre un citoyen américain et des extraterrestres, ou leur véhicule, est strictement illégal, le contrevenant devenant un criminel immédiatement passible d'un an de prison et cinq mille dollars d'amende. La NASA pourra mettre le criminel en quarantaine sous garde armée, et sans recours possible devant un tribunal."


Extrait du Guide du pompier pour contrôler une catastrophe (The Fire Officer's Guide To Disaster Control), par William Kramer Ph.D. and Charles Bahme J.D.. On trouve ce manuel dans tous les départements de police et pompier américains.
"Le fait d'approcher des ovnis peut être nuisible aux êtres humains. Ne restez pas sous un ovni qui plane à basse altitude. Ne touchez pas ou n'essayez pas de toucher un ovni à terre. Dans les deux cas, le plus sûr est de s'éloigner rapidement et de laisser l'Armée s'en occuper. Il y a possibilité d'un danger de radiation et des gens ont été brûlés par des rayons s'échappant des ovnis.
Ne tentez rien avec les ovnis."



EN LIGNE :
PATRICK KIROL RAPPORTE UN ARTICLE PARU DANS LE JOURNAL RUSSE TERNOPIL VECHIRNY

Depuis que Mikhail Gorbatchev a dissout le KGB, en 1991, beaucoup de documents secrets ont été mis au jour. Un journal canadien rapporte que les services secrets américains se sont procurés un dossier de deux cent cinquante pages concernant une attaque extraterrestre sur des unités militaires basées en Sibérie.
Ce dossier ne contient pas seulement de nombreux dessins et documents photographiques. Il inclut aussi des témoignages de militaires présents lors de l'attaque. Un représentant de la C.I.A. décrit cette affaire comme "un exemple horrible de vengeance extraterrestre, un tableau qui glace le sang".
D'après les documents du KGB, un vaisseau spatial assez lent, en forme de soucoupe, est apparu au-dessus d'une unité militaire en manœuvre. Pour des raisons inconnues, quelqu'un a soudainement tiré un missile sol-air qui a atteint l'ovni. Le vaisseau s'est posé à proximité et cinq petits humanoïdes avec "de grosses têtes et de grands yeux noirs" en sont sortis. Deux soldats rescapés témoignent qu'après s'être extraits des débris du vaisseau, les extraterrestres se sont rapprochés les uns des autres, avant de fusionner pour former un objet sphérique. Cet objet a brusquement commencé à bourdonner, à siffler, puis s'est mis à briller d'une lueur blanche extrêmement vive. En quelques secondes, la sphère a doublé de volume, puis elle a explosé en dégageant une lumière extraordinaire. À cet instant, les vingt-trois soldats qui observaient le phénomène ont été transformés en pierre. Seuls deux soldats qui se tenaient dans l'ombre, et qui se trouvaient donc moins exposés à l'explosion lumineuse, ont survécu.
Le rapport du KGB explique que les restes du vaisseau et des soldats pétrifiés ont été transférés vers un centre de recherche secret des environs de Moscou. Les spécialistes pensent qu'une source d'énergie encore inconnue des Terriens a transformé instantanément la matière vivante des soldats en une substance dont la composition moléculaire serait proche du calcaire.
Un représentant de la C.I.A. affirme : "Si le dossier du KGB reflète la vérité, c'est un cas extrêmement inquiétant. Les extraterrestres possèdent des armes et une technologie beaucoup plus avancée que les nôtres. Nous ne pourrons leur opposer aucune résistance s'ils nous attaquent".


EN LIGNE :
DES SOURCES VARIÉES RAPPORTENT SUR INTERNET LA CAPTURE D'UN EXTRATERRESTRE AU BRÉSIL.

Date : jeudi 1er mars 1996
De : Carlos Motta
Sujet : créature capturée au Brésil
Des témoins ont rapporté que l'extraterrestre mesure cinquante centimètres. Sa peau est brun foncé, ses bras minces et il porte trois cornes sur la tête. Un véhicule des pompiers l'a transporté dans une caisse. La semaine dernière, deux soldats ont fait des déclarations à la presse. L'un d'eux, un sergent, a été incarcéré. Entre-temps, toute communication a été interdite sur ce sujet. Un membre du personnel militaire, qui a demandé que son identité reste secrète, a dit à deux ufologues qu'une créature correspondant à la description ci-dessus a bien été transférée par les militaires vers l'hôpital de la ville de Varginha, d'où il vient de disparaître.

Date : mardi 14 mai 1996
De : Pedro Cunha
Sujet : créature capturée au Brésil

Voici quelques faits relatifs aux événements de Varginha, où une créature extraterrestre a été capturée par les pompiers brésiliens, puis remise à l'armée.
1 - Les témoins montrent encore aujourd'hui des signes de perturbations émotionnelles. Ils semblent avoir vraiment vu "quelque chose".
2 - Ces témoins sont deux sœurs, Liliane de Fatima Silva, 16 ans, Valquiria Aparecida Silva, 14 ans, et une de leurs amies, Katia de Andrade Xavier, 22 ans. Les faits se sont déroulés le 20 janvier, un peu après 15 h.
3 - D'autres témoins ont observé des phénomènes étranges à Varghina (Minas Gerais), la semaine du 20 janvier de cette année, au moment des faits. De plus, le 3 mars, un objet rond, argenté et lumineux, dont la couleur variait du bleu au rouge a été aperçu sur la ville. L'objet a survolé le district de Varginha pendant 45 minutes, puis a disparu en direction du nord-est.
4 - La cuisinière de l'hôpital de Varghina dit qu'elle n'a rien vu, mais que certains de ses amis et collègues ont affirmé avoir vu la créature.
5 - Le Dr Rogerio, orthopédiste qui a déclaré dans une interview à l'agence Estado qu'il s'était occupé de la créature, s'est rétracté. Il nie désormais avoir quelque rapport que ce soit avec cette affaire. Pourtant, il a bien confié à un journal local, la Gazette de Varginha : "Je ne sais pas ce que c'est. Peut-être une aberration de la nature... En tout cas, je n'ai jamais vu une chose pareille..."
6 - La créature (vivante ou morte) est toujours aux mains de l'armée brésilienne. Le premier rapport précisait qu'elle avait été capturée vivante.

suite et fin

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