3 - LES LIAISONS DANGEREUSES
EN LIGNE :
MILTON COOPER, ANCIEN ATTACHÉ À LA COORDINATION DU RENSEIGNEMENT DU COMMANDANT EN CHEF DE LA FLOTTE DU PACIFIQUE
En 1953, un nouveau président arrive à la Maison Blanche. C'est un homme habitué à travailler avec une organisation structurée et à déléguer ses pouvoirs. Il ne prend ses décisions importantes lui-même que si ses conseillers n'arrivent pas à un consensus. Sa méthode de travail consiste à écouter plusieurs avis, puis à trancher en connaissance de cause. Ses collaborateurs disent que son commentaire favori est "Faites ce qu'il faut, mais rien de plus". Il passe beaucoup de temps sur les parcours de golf. Tout cela n'est pas inhabituel pour un homme qui a gravi tous les échelons de l'Armée jusqu'à obtenir le poste de Commandant Suprême des Forces Alliées pendant la guerre. Ce président est le Général Dwight David Eisenhower.
En 1953, pendant sa première année en poste, dix vaisseaux extraterrestres se sont écrasés sur Terre. On a retrouvé à leur bord trente créatures ; quatre d'entre elles étaient vivantes. Des centaines de témoins ont aperçu ces ovnis.
Eisenhower sait qu'il doit résoudre le problème extraterrestre. Mais il sait aussi que le Congrès ne lui laissera pas les coudées franches pour agir. En 1953, le nouveau président se tourne vers son ami Nelson Rockefeller, qui siège au Conseil des relations étrangères, et lui demande son appui. Eisenhower et Rockefeller commencent à organiser la nouvelle structure secrète qui supervisera les opérations relatives aux extraterrestres. Un an plus tard, tout est prêt. Le MJ-12 est opérationnel.
Eisenhower voue à la famille Rockefeller une grande confiance. C'est l'oncle de Nelson, Nelson Winthrop Aldrich, qui l'a convaincu de se présenter aux présidentielles ; d'une certaine manière, il lui doit la présidence. L'empire Rockefeller tout entier soutient massivement Ike. Mais en demandant l'aide de ce clan sur la question des ovnis, Eisenhower commet peut-être l'une de ses plus graves erreurs. On le verra plus tard, il met ainsi en péril, sans le vouloir, l'avenir des États-Unis et de l'humanité entière...
À la même époque, une délégation d'extraterrestres humanoïdes contacte le gouvernement américain, et lui confirme l'existence de plusieurs vaisseaux venus d'ailleurs, qui se tiennent alors en orbite autour de l'équateur. Cette délégation propose à l'humanité une assistance spirituelle en vue d'un développement plus harmonieux, et ne mettent à leur aide qu'une seule condition : le démantèlement de l'arsenal nucléaire terrien. Ils justifient par l'immaturité des hommes leur refus de partager des connaissances technologiques trop avancées pour eux. Bien sûr, à l'époque, la démarche de ces créatures est accueillie avec une extrême perplexité, en particulier pour ce qui concerne l'exigence d'un désarmement nucléaire. La Terre ne pouvait pas rester désarmée face à une possible menace extraterrestre. Les États-Unis récusent leurs interlocuteurs, et ces relations, inédites dans l'Histoire, s'interrompent tout net.
En 1954, la race extraterrestre 1 identifiée comme celle des gris à grand nez, en orbite autour de la Terre, envoie des éclaireurs qui atterrissent sur la base aérienne de Holloman. Cette race s'est identifiée comme originaire d'une planète gravitant autour d'une étoile rouge de la constellation d'Orion, étoile connue sous le nom de Bételgeuse. Ces créatures annoncent alors que leur planète se meurt, et qu'ils ne pourront plus y vivre. Un deuxième atterrissage - et un deuxième contact - aura lieu sur la base aérienne d'Edwards. Lors de cette rencontre historique, un traité entre les deux parties a été rédigé. Afin de pouvoir y apposer sa signature sans attirer l'attention, le président Eisenhower s'était arrangé pour séjourner à Palm Springs en vacances. Le jour convenu, il se rend à la base d'Edwards, laissant croire à la presse qu'il était chez le dentiste.
Le président dialogua avec Son Altesse Toute Puissante Krlll (prononcer "Krill"), premier Ambassadeur de la Nation extraterrestre officiellement reçu par un gouvernement terrien. Leur rencontre se déroula sous la bannière étoile et le drapeau extraterrestre, désormais connu des milieux autorisés comme l'Insigne Trilatéral. L'arrivée de nos nouveaux alliés fut filmée. Les bandes sont sous scellés et existent encore.
Le traité stipulait : "Les extraterrestres n'interviendront pas dans les affaires des Terriens, et ces derniers ne s'immisceront pas dans les leurs. Leur présence sur Terre sera gardée secrète. Ils ne signeront pas de traité avec une autre Nation Terrienne. Ils partageront avec leurs nouveaux alliés leurs connaissances scientifiques et technologiques 2. En contrepartie, ils pourront enlever des spécimens d'êtres humains pour effectuer sur eux des expériences d'utilité générale. Cependant, ces êtres humains ne devront pas être blessés, et devront être ramenés sur les lieux mêmes de leur rapt ; ils ne devront garder en mémoire aucun souvenir de leur enlèvement. Les extraterrestres fourniront au MJ-12 une liste de tous les humains qu'ils auront contactés et kidnappés. Chaque partie devra régulièrement recevoir l'Ambassadeur de l'autre partie jusqu'à expiration du traité."
Il a été convenu ultérieurement qu'un échange de seize personnes interviendrait entre les extraterrestres et les États-Unis afin que chaque partie puisse apprendre à connaître la culture de son partenaire. Il a aussi été admis qu'une base souterraine serait construite à l'usage exclusif des extraterrestres, et que deux autres bases seraient à la disposition d'une équipe "mixte". Ces bases extraterrestres sont situées au croisement de l'Utah, du Colorado, du Nouveau-Mexique et de l'Arizona. Une autre serait localisée dans le Nevada, dans une zone nommée S-4, à environ 10 km au sud de la limite de la zone 51 (Dreamland). Toutes les bases souterraines, et leur personnel, seraient sous le contrôle de la Marine. La construction des bases a commencé dès la signature du traité. À partir de 1957, les travaux se sont accélérés, des fonds additionnels ayant été réunis pour financer l'entreprise.
Par ordre exécutif secret, Eisenhower crée en 1954 le groupe Majestic 12, qui aura pour mission de garder l'il sur les opérations des groupes chargés de mener à bien les efforts aliéno-américains. Il sera contraint de justifier officiellement ses rendez-vous mystérieux devant un Congrès que ses agissements ont laissé, comme la presse, un peu perplexe.
Majestic-12 comptait parmi ses membres Nelson Rockefeller, le directeur de la C.I.A. Allen Welsh Dulles, le secrétaire d'État John Foster Dulles, le ministre de la Défense Charles E. Wilson, l'amiral en chef Arthur W. Radford, le directeur du FBI J. Edgar Hoover, et six autres hommes du conseil des Relations étrangères, surnommés les "hommes sages".
Ces derniers ont également fait partie d'une société secrète de savants (la Jason Society, ou les Érudits Jason), qui a coopté ses membres dans les sphères universitaires de Harvard et de Yale. Ces hommes sages étaient des membres clé du conseil des relations Etrangères. Au fil des ans, les meilleurs officiers et directeurs du Conseil, et plus tard de la Commission dite Trilatérale, ont rejoint les rangs de cette très prestigieuse "société". Gordon Dean, George Bush et Zbigniew Brzezinski en ont fait partie.
texte 1 EN LIGNE :
MALTA UFO RESEARCH, GROUPE D'UFOLOGIE
Type d'extraterrestre : "Nordiques" ou "Blonds".
Système solaire d'origine : inconnu.
Planète d'origine : inconnue.
Activité sur Terre : contacts répétés avec la population et enlèvements d'humains.
Activités subalternes : inconnues.
Autres informations : les Nordiques sont parfois aperçus dans les mêmes vaisseaux que les "Gris". La nature de la collaboration qui les lie à ces derniers est encore inconnue. Peut-être s'agit-il d'une forme de partenariat, ou d'esclavage.
Description : apparence humaine. Ces extraterrestres sont appelés "Nordiques" ou "Blonds" en raison de leur taille (entre 1,80 m et 2 m), de leurs cheveux blonds et de leur peau claire. Leur morphologie laisse supposer que la race humaine est née sur une autre planète. Autre hypothèse : nous avons des ancêtres communs.
Type d'extraterrestre : "Gris".
Système solaire d'origine : Zêta Reticuli
Planète d'origine : Zêta Reticuli IV
Activité sur Terre : enlèvements d'humains ; expérimentation ; mutilations d'animaux ; programme d'élevage de clones et d'hybrides.
Mobiles : inconnus.
Activités subalternes : construction
de bases souterraines sur Terre. Il est possible que ces bases
soient situées à Puerto Rico (Laguna Cartagena),
dans le sud des États-Unis et en Islande.
Autres informations : Les corps de quatre ou cinq de ces créatures
(l'une d'entre elle était sûrement vivante) ont été
découverts par l'US Air Force près de Roswell, au
Nouveau Mexique, en 1947. Leur vaisseau spatial a été
récupéré. Il semble que la créature
demeurée vivante, surnommée EBE (Extraterrestrial
Biological Entity - Entité Biologique Extraterrestre) soit
restée aux mains de l'armée jusqu'à sa mort,
en 1952. Des contacts noués avec cette nation extraterrestre
ont conduit à un accord aux termes duquel les États-Unis
autoriseraient les Gris à kidnapper des humains et des
animaux en échange d'informations sur leurs technologies
avancées. Ce vaisseau spatial du Nouveau Mexique, ainsi
que les corps de ses occupants, qui ont été congelés,
sont encore conservés secrètement, sur les bases
aériennes de Patterson (Dayton, Ohio) et de Groom Lake,
zone 51, dans le Nevada.
Description : humanoïdes bipèdes. Leur taille varie
entre d'un mètre à 1m35. Leur corps est maigre,
osseux et fragile. Leurs membres sont minces, longs, disproportionnés
par rapport au corps. Les mains sont palmées, avec trois
ou quatre doigts. La tête est très grosse, chauve,
dotée d'immenses yeux noirs, de deux petites narines, et
d'une minuscule fente en guise de bouche. Pas d'oreilles. Le sang
est un liquide de couleur jaune pâle, parfois blanchâtre.
texte 2 EN LIGNE :
LE MUR DE LA HONTE, RICHARD E. MALLINSON
S'il est une chose que la NSA se garde bien de révéler,
c'est son degré d'avancement en matière de théorie
mathématique et de cryptographie. On estime que l'agence
possède, dans ces domaines, environ deux cents ans d'avance
sur le reste du monde, ce qui lui permet, non seulement de déchiffrer
n'importe quel code venant de l'extérieur, mais encore
d'élaborer des codes parfaitement inviolables.
Cette performance est, pour une petite part, la conséquence
d'un intense programme de recherches mathématiques lancé
dans les années 60. Le Théorème de Fermat
fut démontré en 1964, mais seuls les gens de la
NSA en détiennent la clef. Quelques deux mille théorèmes
et lemmes, tous dûment répertoriés et classés,
ont ainsi été mis au point. Pas moins de douze champs
mathématiques nouveaux, tels que la "flag theory",
la théorie du super-espace, la théorie des infinis,
la "match theory" et la théorie des quanta ont
été créés et développés
grâce à ce programme. De ces théories nouvelles,
personne n'a jamais entendu parler. En outre, la NSA s'est appliquée
à pratiquer une désinformation systématique
dans les manuels de recherche, revues spécialisées
et autres publications scientifiques dans le but d'égarer
le public.
La plupart des progrès réalisés l'ont été
avec un concours extérieur. En 1973, sous l'administration
Nixon, la NSA s'est mise en rapport avec la Jason Society, une
structure ultra secrète qui entretient des contacts avec
des entités extraterrestres connues sous le nom de "Grays"
(en français, les "Gris"). L'Agence a alors eu
soudain accès aux connaissances mathématiques les
plus pointues qui se puissent imaginer. Il faut en effet se figurer
que le savoir mathématique des "Grays" dépasse
souvent les capacités de l'entendement humain. En échange,
les "Grays" se sont vus attribuer deux bases supplémentaires
au Nouveau-Mexique, et leur quota d'humains à enlever annuellement
(aux fins d'analyses diverses et d'extraction des fluides vitaux)
a été augmenté de 15%.
Les "Grays" ont d'ailleurs violé l'accord sur
les quota d'enlèvements, et s'emparent aujourd'hui de bien
plus d'humains qu'autrefois. Ils finissent toutefois par renvoyer
ces derniers chez eux, mais seulement après leur avoir
implanté un appareil qui permet aux "Grays" de
contrôler à loisir leurs moindres faits, gestes ou
pensées. Environ 40% de la population américaine
porte actuellement un de ces implants, qu'il est impossible d'extraire
sans tuer le sujet qui le porte.
4 - TRAHISON
!
EN LIGNE :
MILTON COOPER, ANCIEN ATTACHÉ À LA COORDINATION
DU RENSEIGNEMENT DU COMMANDANT EN CHEF DE LA FLOTTE DU PACIFIQUE.
Dès 1955, il est devenu évident que les extraterrestres
ont trompé Eisenhower, et rompu le traité. Humains
décharnés et animaux mutilés 2 sont retrouvés
aux quatre coins du pays. Apparemment, les extraterrestres ne
remettent pas la liste complète de leurs contacts humains
au MJ-12 et, faut-il le signaler, tous les kidnappés ne
sont pas ramenés à leur foyer. Bientôt, les
autorités américaines apprennent que les extraterrestres
manipulent les masses par le biais de sociétés secrètes,
à grand renfort de sorcellerie, de magie, d'occultisme
et d'idées religieuses. Des affrontements aériens
entre l'US Air Force et les extraterrestres s'ensuivront. Il n'en
résultera qu'un constat, celui de la dramatique infériorité
de la première.
La deuxième phase des négociations, baptisée
Quantico II, se déroulera à la base de la Navy à
Quantico, Virginie. À proximité immédiate,
dans le Maryland, Nelson Rockefeller a fait construire une villa
à laquelle on ne peut accéder que par voie aérienne.
De cette façon, le MJ-12 et le comité de savants
pourront se rencontrer à l'abri des regards indiscrets.
Ce lieu de réunion porte le nom de code de Country Club.
On peut y trouver des salles de réunion, des centres de
documentation, et des équipements pour l'hébergement,
la restauration et les loisirs.
Le groupe d'étude fut "officiellement" dissous
à la fin de l'année 1956, et Henry Kissinger en
publia les "conclusions" en 1957. Ce document, destiné
à faire illusion, n'était en réalité
qu'un un vieux rapport qu'il avait rédigé à
Harvard, et intitulé "Armes nucléaires et politique
étrangère".
La Jason Society et le MJ-12 ont poursuivi en secret leurs travaux.
Kissinger se consacra pleinement au sujet.
Le MJ-12 a tôt fait de comprendre que le jour où
le voile sera levé, et le public informé de la présence
des extraterrestres sur Terre, la population toute entière
cédera à la panique. Le chaos conduira inévitablement
à l'effondrement de toutes les structures économiques
et sociales. Le secret doit donc être préservé
coûte que coûte. En conséquence, le Congrès
ne doit être informé de rien. Un nouveau problème
surgit alors : comment se procurer les fonds nécessaires
pour financer les projets en cours, sans éveiller de soupçons
? Le budget militaire et les comptes "spéciaux"
de la C.I.A. seront mis à contribution.
On a aussi découvert que les extraterrestres se servent
des humains et des animaux pour en extraire des sécrétions
glandulaires, enzymes, hormones et sang, et réalisent d'effrayantes
expériences 1 génétiques. Les extraterrestres
ont expliqué que ces expériences sont nécessaires
à leur survie : leur structure génétique
s'étant détériorée, ils ne peuvent
plus se reproduire ; seules des hybridations préserveraient
leur race de l'extinction 4. Le MJ-12 accueille ces déclarations
avec réserve, mais sans rébellion. En effet, opposées
à la supériorité technologique des extraterrestres,
les armes terriennes sont vraiment impuissantes. Le MJ-12 décide
alors de poursuivre les relations diplomatiques avec l'adversaire,
le temps de trouver les moyens de le combattre à armes
égales.
Lors des contacts noués avec eux, il fut demandé
aux extraterrestres d'étudier certaines prophéties
répertoriées par le Vatican. Un prédicateur,
se référant au livre des Révélations,
affirmait que si l'humanité ne revenait pas dans le chemin
du Christ, la planète s'auto-détruirait. D'après
cette prophétie, un enfant voudrait unifier le monde et
instaurer une paix universelle en fondant une fausse religion,
en 1992. En 1995, le monde prendrait conscience de l'imposture
: cet enfant apparaîtrait comme l'Antéchrist. Cette
même année, la Troisième guerre mondiale débuterait
au Moyen-Orient, les nations arabes envahissant Israël. En
1999, un holocauste nucléaire conclurait la guerre. Presque
toutes les formes de vie disparaîtraient de la surface de
la Terre en 2003. Le Christ reviendrait en 2011...
Quand les extraterrestres prirent connaissance de cette prophétie,
ils la confirmèrent immédiatement. De plus, ils
expliquèrent qu'ils avaient eux-mêmes créé
la race humaine par hybridation, et l'avaient manipulée
depuis, grâce aux religions, au satanisme, à la sorcellerie
et à la magie. Ils avaient utilisé le voyage dans
le temps pour s'ingérer dans la vie des Terriens et les
tromper 3. Les extraterrestres montrèrent un hologramme
représentant la crucifixion, filmés par leur propre
gouvernement. Nous étions devant un dilemme : fallait-il
leur faire confiance ? Se servaient-ils de nos croyances religieuses
pour se jouer de nous ? Etaient-ils l'instrument de la Rédemption
? Personne n'en savait rien.
Un colloque a été organisé en 1957, réunissant
les plus brillants esprits de l'époque. Ils ont conclu
que la planète se consumerait d'elle-même vers l'an
2000 en raison de la surpopulation et de la dégradation
de l'environnement, sans nul besoin d'aide de la part des extraterrestres
ou de Dieu.
texte EN LIGNE :
THE LONE GUNMAN LE BANDIT SOLITAIRE, HEBDOMADAIRE DES PHÉNOMÈNES
PARANORMAUX ET DES CONSPIRATIONS EXTRATERRESTRES
Les implants sont devenus un thème récurrent de
nombreux récits d'enlèvements.
Le Dr A., chirurgien à Ventura, en Californie s'intéresse
à l'ufologie depuis cinq ans. Un jour, un chercheur de
Houston lui envoi un couple qui prétend avoir été
kidnappé par des extraterrestres. À la suite d'examens
radiologiques, le Dr A. découvre dans leurs organismes
des corps étrangers dont les patients ne soupçonnaient
pas l'existence. "Aucun d'eux ne portait la trace de piqûres
ou d'incisions".
En août 1995, le Dr A. réussit à extraire
de la main de l'homme une petite capsule, et du gros orteil de
la femme un implant en forme de T. Ces opérations se déroulent
devant témoins et sont filmées.
Mais le Dr A. s'inquiète. "Je serai probablement marginalisé,
critiqué, peut-être mis au ban de l'ordre des médecins.
Les personnes dignes de confiance qui se penchent sur ces problèmes
se retrouvent souvent en prison ou à la morgue".
Malgré sa longue expérience, il n'a jamais rien
vu de semblable à ces implants. "Ce n'était
pas des kystes. Ils étaient si résistants que mon
scalpel glissait sur eux". Une fois séchés
et découpés, ces objets laissent apparaître
des petites pièces de métal noir, brillant, et aimanté.
Éclairés par une lumière ultraviolette, ces
objets virent au vert fluorescent.
Ces implants sont conservés actuellement à Houston,
où ils subissent des analyses électriques, chimiques
et structurales. Barry Karr, le directeur du Centre d'études
scientifiques des phénomènes paranormaux déclare
: "Voyons voir ces preuves".
Aucune découverte n'a encore été annoncée
officiellement.
Peut-être la vérité est-elle ailleurs...
texte 2 EN LIGNE :
MALTA UFO RESEARCH, GROUPE D'UFOLOGUES
Type d'extraterrestres : "Chupacabra" (suce-chèvre)
Système solaire d'origine : inconnu.
Planète d'origine : inconnue.
Activités sur Terre : tuent et mangent des animaux.
Activités subalternes : inconnues.
Autres informations : ces créatures sont apparues aux environs
de Porto Rico il y a deux ans. Elles sont apparemment responsables
de nombreuses mutilations d'animaux. Elles ont été
appelées "Chupacabra" parce que le premier animal
qu'on a retrouvé mutilé était une chèvre
vidée de son sang. On a signalé leur présence
récemment en Floride.
Description : créatures petites et agiles. Leur tête,
affublée de grands yeux, ressemble à celle des Gris,
et certains pensent qu'ils ont des origines génétiques
communes. Leurs crocs proéminents, et leur langue pointue
leur sont utiles pour tuer des animaux et sucer leur sang par
de petites piqûres pratiquées au niveau du cou. Leur
derme est strié de tâches vertes, jaunes et noires.
On pense qu'ils peuvent changer de couleur comme les caméléons.
Leur peau et plissée sur le dos. Leurs bras sont très
longs, ce qui leur confère une grande agilité pour
courir et glisser. Ils ont trois doigts fourchus à chaque
main et à chaque pied.
Type d'extraterrestres : "Reptoïde" ou "Reptilien".
Système solaire d'origine : inconnu.
Planète d'origine : inconnue.
Activité sur Terre : inconnue.
Activités subalternes : inconnues.
Autres informations : on pense qu'ils ont plusieurs bases souterraines
sur notre planète. Les rapports sur ces créatures
se contredisent et doivent être pris avec de nombreuses
réserves. Par exemple, on dit que la comète Shoemaker-Levy
9, qui a percuté Jupiter, était en fait l'instrument
d'une invasion reptilienne détournée par des extraterrestres
amis des Terriens.
Description : entre 1,80 m et 2,50 m de haut. Peau verte et écailleuse
semblable à celle des reptiles. Les yeux sont grands, jaunes
ou verts, à pupille verticale comme ceux des chats. Ils
ressemblent à ce que seraient les dinosaures s'ils avaient
évolué naturellement jusqu'à notre époque.
texte 3 EN LIGNE :
JOHN WHITE, AUTEUR ET AGENT LITTERAIRE D'AUTEURS SPECIALISES EN
UFOLOGIE.
Revenons à nos humanoïdes. S'ils connaissent aussi
bien la psychologie humaine, la physiologie et l'anatomie que
les ufologues le prétendent (des rapports indiquent qu'ils
peuvent maîtriser notre système nerveux, effectuer
des guérisons instantanées, altérer la mémoire
et réaliser des opérations chirurgicales très
délicates sur le cerveau et les viscères), alors
ils peuvent nous "programmer" comme ils le désirent.
Sous hypnose, Betty Andreasson, qui a été kidnappée
par les extraterrestres, révèle qu'elle attend la
"phase deux" pour se dévoiler aux humains, quand
les extraterrestres lui en donneront l'ordre. Indépendamment
de cette expérience, son fiancé Bob Luca, a été
programmé exactement de la même manière par
les Gris.
Il est donc évident que des humanoïdes programmés
n'hésiteront pas à attaquer les humains si les extraterrestres
le jugent nécessaire. Imaginez des millions d'hommes programmés
pour assassiner leurs leaders politiques. Fou ? Pas tant que ça
dans un monde de subversions, d'intrigues politiques et de luttes
à mort pour conquérir la Terre.
D'où viennent tous ces humanoïdes ? Beaucoup ont été
cultivés in-vitro à partir de spermatozoïdes
et d'ovules, mais la plupart ont été programmés
après kidnapping. Environ un million d'enfants disparaissent
chaque année aux États-Unis. Où s'évanouissent-ils
? Si un pour cent seulement de ces enfants est kidnappé
par les extraterrestres, une population entière "d'agents
dormants" attend des ordres, quelque part sur la Terre.
texte 4 EN LIGNE :
HACKERNATE ET GREG LARSON DISCUTENT DE L'ORIGINE DE LA RACE HUMAINE
LES EXTRATERRESTRES SONT-ILS DES HUMAINS ÉVOLUÉS
?
Salut tout le monde !
Je suis tombé sur la théorie selon laquelle les
extraterrestres pourraient être des humains détenteurs
d'une culture plus avancée que la nôtre. Cette race
humaine évoluée viendrait du futur, peut-être
d'une civilisation mourante. Ils ont besoin de tissus sains pour
prolonger leur vie, et de lymphocytes T pour combattre leurs infections.
Ils déclarent avoir inventé le voyage dans le temps,
et reviennent sur Terre par ce biais. Malgré toutes les
recherches que j'ai effectuées, je crois que l'armée
censure toutes les informations à ce sujet.
Réponse de HackerNate :
Cette théorie est envisageable. Si des humanoïdes
travaillent à bord des vaisseaux extraterrestres, je pense
qu'ils peuvent être des humains évolués, hybridés
et clonés. Ils peuvent aussi avoir été kidnappés
dans leur enfance et trafiqués génétiquement
pour pouvoir travailler dans l'espace avec leurs homologues extraterrestres.
Apparemment, les humains de l'espace sont une race plus homogène
que les Terriens. Les extraterrestres ont tout intérêt
à intégrer dans leurs équipages des êtres
humains capables de communiquer plus facilement avec les captifs,
et de mieux comprendre notre civilisation.
J'espère qu'ils sont heureux. Je pense qu'ils éprouvent
les mêmes sentiments pour nous.
EN LIGNE :
MILTON COOPER, ANCIEN ATTACHÉ À LA COORDINATION
DU RENSEIGNEMENT DU COMMANDANT EN CHEF DE LA FLOTTE DU PACIFIQUE
Si vous voulez avoir une idée juste de la situation actuelle
à propos des ovnis, continuez à regarder les films,
les publicités et les émissions télévisées
sur les extraterrestres, car on y trouve souvent une inspiration
fondée sur des éléments que le gouvernement
a laissés filtrer. Mais vous serez encore mieux informé
en parcourant le livre de Whitlet Streiber, Majestic, inspiré
de l'opération secrète Majestic, et écrit
pour tester les réactions de la population humaine à
l'éventualité d'une présence extraterrestre
sur Terre. Je viens d'achever une analyse de cet ouvrage, et la
plupart des documents qu'il présente comme étant
purement fictifs sont parfaitement authentiques et proviennent
du Projet Grudge.
Il n'y a qu'une seule chose éventuellement fausse dans
ce bouquin : l'histoire des personnages principaux m'est totalement
inconnue. En revanche, la plupart des documents officiels auxquels
Streiber se réfère sont vrais. Ce sont les mêmes
documents que j'ai moi-même lus à l'époque
du projet Grudge, entre 1970 et 1973. Cela nous prouve que Walter
Streiber travaille, ou a travaillé, pour le gouvernement.
Nous le soupçonnions depuis longtemps déjà
parce qu'il remercie Moore, Shanderey et Friedman pour leur précieuse
assistance dans ses recherches. Or, Moore a admis publiquement,
le 1er juillet 1989, qu'il a bel et bien été employé
par le gouvernement des États-Unis, et nous savons que
c'était aussi le cas des autres.
La vérité se révélera tôt ou
tard, d'elle-même. Pour l'instant, le gouvernement met en
uvre toutes sortes de procédés de désinformation
afin de vous préparer au choc de la révélation.
Il s'agit d'habituer les humains à l'idée de la
présence extraterrestre 1, et de faire en sorte que, le
moment venu, le traumatisme ne soit pas trop abrupt. Ceux qui
nous dirigent veulent éviter que la société
se désintègre d'un coup, que les systèmes
religieux s'effondrent, ou que la Bourse s'affole. Ce sont là
ses craintes fondamentales. Mais, au fond, il n'y a pas grand
chose que nous puissions faire, parce que c'est déjà
arrivé : une partie de la population vénère
les extraterrestres, même s'ils ne sont pas très
différents de nous ; ils viennent d'ailleurs, c'est tout.
Et ils ont l'air un petit peu différents. Ce ne sont pas
des dieux, pourtant certaines personnes leur vouent un culte.
Il bien a fallu financer ces opérations de désinformation,
et de contrôle des témoins. C'est pourquoi il fut
décidé de recourir aux ressources liées à
la vente et à l'importation de drogue. Dans les documents
que j'ai lus, il est clairement indiqué que George Bush,
alors président directeur général de Zapata
Oil, a organisé aux États-Unis, avec le concours
de la C.I.A., le premier trafic de drogue à grande échelle
en provenance d'Amérique latine et d'Amérique centrale.
Il se servait de petits bateaux de pêche qu'il acheminait
vers ses forages pétroliers offshores, puis vers les côtes,
en évitant les douaniers. Les autorités continuent
d'importer de la drogue par ce biais à l'heure actuelle,
mais en quantité plus limitée. Elles utilisent également
des avions-cargos affrétés par la C.I.A., qui atterrissent
à Homestead, une base de l'armée de l'air en Floride.
Nous avons retrouvé des déclarations sous serment
des aiguilleurs du ciel qui ont dirigé ces avions pour
s'assurer qu'ils ne rencontraient sur leur route aucun autre appareil.
D'autres documents, signés cette fois par le personnel
de la base, attestent que ces avions étaient accueillis
par Jeb Bush, le fils de George Bush. Nous avons même recueilli
des témoignages de gens qui travaillent dans le Golfe du
Mexique, certifiant que la drogue transitait bien par des plates-formes
pétrolières.
Tout ceci n'est que la partie visible de l'iceberg. Car pour protéger
le secret le mieux gardé du siècle, les autorités
ont fait assassiner, de manière méthodique et systématique,
tous ceux qui désiraient le divulguer. Et si je n'avais
pas pris toutes mes précautions pour me protéger,
je ne ferais déjà plus partie des vivants.
Les gardiens du secret ont tué le président Kennedy.
Les rapports rédigés par Majestic-12 mentionnent
textuellement que le président Kennedy avait ordonné
le démantèlement des trafics de drogue et exigé
la divulgation au grand public de la présence extraterrestre.
Son assassinat a été commandité par le comité
politique des Bilderburgers. Le MJ-12 en était l'exécutant
principal, à Dallas. Des agents de la C.I.A. de la 5e division
du FBI, des membres des services secrets et des espions de la
Navy étaient également impliqués.
Le président Kennedy a été abattu par son
chauffeur, William Greer, qui a utilisé un pistolet mis
au point par la C.I.A. pour les meurtres à bout portant.
Le revolver a craché une balle explosive contenant du venin
de mollusque, qui s'est logée dans le cerveau du président.
C'est la raison pour laquelle le rapport officiel précise
qu'il y a eu ablation du cerveau du président. Si vous
étudiez la question, vous saurez que le cerveau de Kennedy
a réellement disparu. C'était indispensable pour
que nul ne décèle les particules de la balle ou
du poison, ce qui aurait immanquablement innocenté Lee
Harvey Oswald. Ce pauvre homme n'a jamais tiré un coup
de feu de sa vie, il n'est que le dindon de la farce.
Quant à moi, pourquoi n'ai-je pas été supprimé
? Et bien, si vous me retrouviez mort, quelle serait votre réaction
? Vous comprendriez que tout ce que je vous ai dit est vrai. En
vous révélant ce que je sais, je les tiens comme
je veux. Tant que je demeure indemne, certains parmi vous resteront
sceptiques, mais nous finirons bien par réunir suffisamment
de preuves pour que même les plus irréductibles soient
convaincus. Tout est véridique.
On peut se demander pourquoi les membres de la presse et les autres
témoins de l'assassinat de Kennedy n'ont pas vu d'où
provenaient les coups de feu... Pourquoi ils ne se sont pas fait
connaître... Ils étaient certainement très
nombreux. Certes, mais dix-huit témoins ont été
tués au cours des deux années suivantes. Statistiquement
parlant, il n'y avait qu'une chance sur 300 000 trilliards pour
que cela se produise de façon fortuite.
Pourquoi son chauffeur a-t-il abattu le président Kennedy
? Eh bien, parce que les tentatives précédentes
avaient toutes échouées. Trois coups de feu avaient
été tirés en direction de Kennedy. L'un le
toucha à la gorge, sans provoquer son décès,
et les deux autres atteignirent le gouverneur John Connelly. Le
balle qui a frappé le président à la gorge
a été tirée à partir d'une petite
butte verdoyante. Les deux autres sont parties de l'arrière
de la limousine, et elles ont blessé Connelly, qui, depuis,
a été surnommé "l'increvable" :
après avoir encaissé deux balles, il a su garder
le silence.
Comment le chauffeur assis à gauche à l'avant de
la voiture a-t-il réussi à atteindre Kennedy de
plein fouet du côté droit du cerveau ? N'est-ce pas
impossible à réaliser ? En fait, Kennedy s'est effondré
sur Jackie, la tête tournée, ce qui simplifiait la
tâche du chauffeur. Vous pouvez vérifier cela sur
le film de cette journée : on peut facilement se le procurer
dans le commerce.
C'est vrai, ce fameux film a été l'objet de plusieurs
dizaines d'expertises. Il a été monté. Vous
vous en apercevrez vous-même, les enchaînements ne
sont pas très réussis. Sur tous les enregistrements,
tous les extraits montrés à la télévision,
toutes les cassettes mises en vente, vous verrez William Greer
pivoter... et la suite a été effacée. De
toute façon, je jurerais que la plupart d'entre vous n'ont
jamais prêté attention au chauffeur. Soyons honnêtes,
nous avions tous les yeux braqués sur Kennedy.
Jackie Kennedy, pour sa part, ne pouvait en aucun cas dénoncer
l'assassin. Et pour cause, les Services Secrets venaient de faire
tuer son mari, alors qu'ils étaient chargés de sa
protection. Qui plus est, ils menaçaient ses enfants.
texte 1 EN LIGNE :
DENNIS STACY, UFOLOGUE AMÉRICAIN
L'ovni-gate des sixties commence le 20 mars 1966, quand on signale
la présence d'un aéronef lumineux de la forme d'un
ballon de football, qui plane au-dessus des marécages,
non loin de la petite pension de jeunes filles de Hillsdale, dans
le Michigan. Quatre-vingt-sept étudiantes et le directeur
de la garde civile de la ville assistent au spectacle. La nuit
suivante, dans la ville de Dexter, à une centaine de kilomètres
de là, cinq autres personnes, dont deux officiers, aperçoivent
un appareil étrange en plein vol.
Dans le Michigan, l'événement bouleverse la population
; l'opinion réclame des explications. Lors de la plus grande
conférence de presse jamais organisée à Détroit,
J. Allen Hynek, porte-parole du projet Blue Book et astronome
de l'Université de l'Ohio, se hasarde à émettre
une opinion : selon lui, le phénomène correspond
en fait au dégagement de gaz marécageux - notamment
du méthane - qui se propagent spontanément à
cause du pourrissement de la végétation environnante.
Cette démonstration ne convaincra personne. Hynek et toute
l'U.S. Air Force font aussitôt les frais de leur piteux
mensonge : dans toute la presse, éditorialistes, satiristes
et caricaturistes s'en donnent à cur joie et parodient
la manière dont l'Armée se défausse.
Dans une lettre adressée au comité des services
armés, le leader de l'opposition républicaine, sénateur
du Michigan et futur président des États-Unis, Gerald
R. Ford, exige qu'une consultation du Congrès soit organisée
sur-le-champ, afin que le peuple américain puisse obtenir
sur les événements un meilleur éclairage
que celui fourni jusqu'alors par l'US Air Force.
C'est pourquoi un sous-comité du congrès se réunit,
le 5 avril 1966. Cependant, seuls trois individus, tous en rapport
avec l'US Air Force, ont été conviés à
témoigner : Hynek, chef de file du projet Blue Book, Hector
Quintanilla, et Harold D. Brown, de l'armée de l'air. Devant
le comité, présidé par L. Mendel Rivers,
Brown noiera habilement le poisson, plaidant en particulier l'absence
de tout indice concernant l'origine éventuellement extraterrestre
des objets volants observés dans le Michigan.
En gage de sa bonne foi et de sa transparence, l'US Air Force
accepte alors que certains documents du dossier Blue Book puissent
être étudiés par des chercheurs neutres. Ceux
de l'université du Colorado sont désignés
à cette fin, et reçoivent de l'armée, en
paiement de leur travail, un budget de cinq cent mille dollars.
Les recherches seront conduites sous l'autorité du physicien
Edward U. Condon, ancien directeur du Bureau National des Brevets,
assisté de Robert Low, assistant du doyen du troisième
cycle.
En apparence, le dessaisissement de l'armée au profit d'une
université civile constituait un gage d'objectivité.
Les secrets du dossier Blue Book allaient enfin apparaître
au grand jour. Pourtant, les choses se déroulèrent
de manière très différente, car la commission
Condon se révéla encore plus muselée que
les organes officiels de l'armée.
Le lendemain de sa nomination, Condon déclare au journal
Denver Rocky Mountain News qu'il ne voit "aucune preuve de
l'existence d'une quelconque forme de vie avancée sur d'autres
planètes." De plus, il affirme que l'étude
du projet Blue Book est de nature à ne fournir au public
qu'une meilleure compréhension des phénomènes
ordinaires, réduisant considérablement le nombre
de témoignages erronés signalés aux autorités
en matière d'ovnis."
La presse devra se contenter de ces belles paroles. Pendant ce
temps, en coulisse, la commission Condon est le théâtre
de grave tensions. Condon se débarrasse bientôt,
pour indiscrétion, de deux vétérans de son
équipe. Deux semaines plus tard, Mary-Lou Armstrong, sa
propre assistante administrative, démissionne, justifiant
son geste par le manque de déontologie de toute l'équipe
: "Depuis le début, dit-elle, Low, assistant de Condon,
s'est montré particulièrement peu coopératif.
Il traite par le mépris les témoins, et néglige
les éléments probants de leurs dépositions."
Plutôt que d'assister avec assiduité aux réunions
du groupe de travail, Low s'est par ailleurs absenté pendant
un mois, sous prétexte de représenter la Commission
Condon à l'Union Internationale des Astronomes, à
Prague. Certains lui ont suggéré de profiter de
son séjour en Europe pour rencontrer en Angleterre et en
France des ufologues réputés. Mais il préfère
se rendre au Loch Ness pour clamer haut et fort que les monstres
marins et les ovnis se ressemblent par un important point commun
: ils n'existent pas.
Le rapport Condon sera publié en août 1968, sous
le nom de "Étude scientifique sur les objets volants
non identifiés". Sur les quatre-vingt dix cas étudiés
par la commission, trente et un seront considérés
comme ne pouvant permettre d'exclure l'hypothèse d'une
intervention extraterrestre. C'est ainsi, notamment, que la fameuse
photo de McInville, en Orégon, sera présentée
comme "l'un des rares cas de figure où tous les facteurs
étudiés (géométriques, psychologiques,
et physiques) semblent converger pour avérer l'hypothèse
qu'un objet volant extraordinaire, argenté, métallique,
en forme de disque, a bel et bien été aperçu
par deux témoins." De plus, les auteurs du rapport
notent que les probabilités pour que les radars de Lakenheath
en Angleterre aient capté des signaux extraterrestres sont
raisonnablement élevées.
Pourtant, ces quelques points probants sont noyés dans
un compte rendu de mille cinq cents pages, au fil desquelles Condon
soutient "qu'une étude plus approfondie des ovnis
ne se justifie pas". De l'ensemble du document, c'est cela
- et seulement cela - que les autorités souligneront.
L'US Air Force profite alors d'une si belle occasion de se retirer
d'un terrain de plus en plus miné. Le 17 décembre
1969, est annoncée la clôture du projet Blue Book.
Le secrétaire général de l'US Air Force,
Robert C. Seamans Jr, explique aux journalistes que poursuivre
plus avant ne rimerait plus à rien, puisque "les recherches
n'ont aucune incidence sur la sécurité nationale
ou le progrès scientifique."
Contrairement au discours des autorités, le service Blue
Book n'a jamais effectué d'étude scientifique réellement
exhaustive sur les ovnis. En 22 ans, il a fonctionné comme
un bureau de relations publiques au service des thèses
officielles du gouvernement, plutôt que comme une commission
d'experts. D'ailleurs, Hynek l'a dit lui-même lors d'une
interview accordée juste avant son décès,
dû à une tumeur au cerveau : "Tandis que l'US
Air Force prétendait se consacrer sérieusement à
la question des ovnis, les officiels faisaient des pieds et des
mains pour empêcher les médias de s'intéresser
à des cas édifiants. En revanche, ils s'empressaient
de les ameuter dès qu'ils parvenaient à donner une
interprétation logique. C'était vraiment triste."
À la fin des années soixante, l'US Air Force obtient
donc, enfin, ce qu'elle a toujours souhaité : se débarrasser
une fois pour toutes du dossier ovnis.
"Pour l'US Air Force, souligne Hynek, les ovnis appartiennent
à la sphère de l'espionnage, et le dossier est devenu
de plus en plus encombrant. Après tout nous payons nos
impôts pour que l'US Air Force assure la protection de nos
cieux, et si elle avait déclaré : "Nous savons
qu'il y a quelque chose là-haut mais nous sommes impuissants",
ça aurait terni son image. Comme l'aviation ne pouvait
se résigner à avouer ses faiblesses, elle a pris
le parti, très humain, de protéger ses propres intérêts."
EN LIGNE :
MILTON COOPER, ANCIEN ATTACHÉ À LA COORDINATION
DU RENSEIGNEMENT DU COMMANDANT EN CHEF DE LA FLOTTE DU PACIFIQUE.
Contrairement à ce que l'on croit, l'Union Soviétique
et les États-Unis d'Amérique se sont secrètement
alliés 1, après la fin de la seconde guerre mondiale,
dans le but de travailler sur des programmes spatiaux communs.
C'est dans le cadre de cette coopération américano-soviétique
qu'a eu lieu le premier atterrissage sur Mars, le 22 mai 1962.
L'appareil était une sonde, munie d'un propulseur à
hydrogène 2. Il a effectué trois tours en orbite
autour de la planète rouge avant de s'y poser. Quant au
premier alunissage, il s'est déroulé dès
le milieu des années 50, et lorsque Kennedy a proposé
que l'homme se lance à la conquête de la lune, une
base construite par les hommes s'y trouvait déjà.
D'ailleurs, il en existe également une sur Mars. Je ne
sais pas à quelle date elle y a été installée,
mais je sais que le nom de code du projet était "Adam
et Éve".
J'ai parlé publiquement de ce sujet, pour la première
fois, le 2 juillet 1989. Trois semaines plus tard, le gouvernement
américain, voulant me faire taire, s'est empressé
d'annoncer son intention d'entamer prochainement la construction
d'une base sur la Lune et l'aménagement d'une colonie sur
Mars. Pourtant, la NASA affirmait précédemment :
"Nous ne pourrons jamais coloniser Mars, il n'y a jamais
eu de colonie sur Mars, parce que Mars est une planète
morte." Mars n'est pas morte, ils nous ont menti.
texte 1 EN LIGNE :
DENNIS STACY, UFOLOGUE AMÉRICAIN
4 OCTOBRE 1957...
Lancement et mise sur orbite de Spoutnik I.
12 NOVEMBRE 1957...
D'après un rapport officiel du FBI : "Depuis que les
Russes ont lancé Spoutnik, les rapports d'observations
d'ovnis et de soucoupes volantes ont considérablement augmenté
à travers tout le pays."
Deux interprétations possibles :
1. Les satellites artificiels provoquent chez les humains un regain
d'intérêt pour la question des extraterrestres.
2. Les satellites artificiels engendrent une frénésie
d'observation du ciel.
Du haut de leur orbite, à trente-six mille kilomètres
de la surface de la terre, une armada de satellites militaires
ultra secrets guette sur la planète d'éventuels
explosions nucléaires ou lancements de missiles. Par temps
clair, ces satellites ont une vision illimitée. Il n'est
donc pas surprenant qu'ils puissent détecter les éruptions
volcaniques, les incendies de plates-formes de forage, les chutes
de météores, les reflets du soleil sur l'océan
et toute autre source de chaleur ou de lumière, qu'elle
soit identifiée ou non.
Depuis 1985, toutes les informations ainsi recueillies sont transmises,
pratiquement en temps réel, vers le Centre d'alerte spatiale
antimissile, un bunker installé à l'intérieur
même de la Montagne Cheyenne, près de Colorado Springs.
Le but de ce regroupement des données est de coordonner
les systèmes d'alerte précoce de toutes les forces
armées américaines. Qu'elle soit anodine ou annonciatrice
de danger, toute information ainsi recueillie est couverte par
le secret le plus absolu. Les choses ont cependant brusquement
changé en 1993 quand, avec la fin de la guerre froide,
le Département de la Défense a accepté de
déclasser certaines informations relatives à des
lancements de missiles balistiques intercontinentaux (ICBM) ou
à divers "événements" nucléaires.
Naturellement, les scientifiques, astronomes et géophysiciens
se sont jetés sur cette manne de données.
Parmi les chercheurs espérant découvrir ainsi quelques
vérités inédites dans ces secrets nouvellement
dévoilés, se trouvent bien sûr les "ufologues"
(spécialistes des ovnis - UFO, en anglais), longtemps frustrés
par les critiques des rapports officiels à leur encontre
: "Si les ovnis existent vraiment, demandaient leurs détracteurs,
comment se fait-il que nos satellites ne les aient pas repérés
?" Certains ufologues répondent désormais que,
justement, ils ont bel et bien été détectés.
En ayant enfin accès aux données les plus vastes
jamais récoltées sur la question, ils affirment
être sur le point de trouver la preuve irréfutable
de l'existence des ovnis.
Les ufologues recherchent de telles preuves dans les archives
gouvernementales depuis des années. Dans les années
cinquante et soixante, ils affirmaient que l'armée cachait
quelque part des cadavres et des épaves de vaisseaux extraterrestres.
Cette quête de preuves se poursuivit dans la décennie
suivante, nourrie, en autres, par l'Acte sur la Liberté
de l'Information qui contraignit le gouvernement américain
à livrer au public des milliers de documents, parmi lesquels,
toutefois, ne se trouvait aucune preuve incontestable de la réalité
des ovnis.
Puis, dans les années quatre-vingts, une note prétendue
explosive révéla l'existence d'un groupe secret,
mystérieusement nommé le MJ-12, et constitué
de membres influents du gouvernement possédant des informations
de première main sur les ovnis. Malheureusement, d'après
la plupart des experts, ce document n'était qu'un tissu
de sornettes. Les seules informations sérieuses qu'il contenait
étaient déjà connues de tous et ne faisaient
que confirmer l'évidence : à savoir que les militaires
aussi bien que des agents du gouvernement et un grand nombre de
civils avaient vu et signalé de mystérieuses lumières
dans le ciel.
S'ils voulaient prouver leurs théories, les ufologues devaient
s'alimenter aux sources les plus sophistiquées en matière
de collecte d'information : les satellites espions du Département
de la Défense, tels que ceux du "Defense Support Program"
(DSP), placés en orbite géostationnaire autour de
la terre. La rumeur courait alors que les détecteurs de
lumière, de chaleur ou d'infrarouges de ces engins localisaient
régulièrement des objets mouvants qui n'étaient
pas des missiles. L'un de ces objets, par exemple, fut baptisé
"Fast Walker", "Marcheur Rapide".
Malheureusement pour les ufologues, peu de secrets sont aussi
bien gardés dans ce pays que les paramètres opérationnels
des satellites DSP. Le nombre exact de ces derniers est d'ailleurs
tenu secret. "Cela ne devrait surprendre personne, explique
le Capitaine John Kennedy, responsable des relations publiques
au Centre de Commandement Spatial de l'U.S. Air Force, sur la
base de Peterson. Les satellites DSP font partie du programme
de détection des missiles balistiques intercontinentaux,
et il est évident que nous devons à tout prix protéger
notre technologie. Si nous la livrions au public, n'importe qui
pourrait s'en emparer pour essayer de la contourner." Cela
étant dit, au cours des dernières années,
grâce à une politique de sécurité plus
souple, quelques indices ont pu filtrer ici ou là, fournissant
aux ufologues un mince mais vertigineux aperçu sur le nouvel
âge spatial.
"La question principale que se posent les ufologues, raconte
Ron Regehr, d'Aerojet General, en Californie (la société
qui construit les systèmes de détection des satellites
DSP), est de savoir si nous avons les moyens de repérer
volontairement les ovnis". Selon Regehr, qui travaille sur
ces détecteurs depuis vingt-cinq ans, le problème
éclata au grand jour en 1990, pendant la Guerre du Golfe.
"Ainsi que nous le savons maintenant", explique-t-il,
les satellites ont relevé chacun des soixante-dix lancements
de missiles Scud irakiens, et Dieu sait pourtant si l'émission
infrarouge de ce type de missile est faible comparée à
un celle d'un missile balistique intercontinental ordinaire."
Regehr poursuit en racontant le contenu d'un article intitulé
"Je te vois, je ne te vois plus" paru dans MIJI Quarterly,
et détaillant une rencontre avec un ovni en septembre 1976,
non loin de Téhéran. Deux ovnis très lumineux
avaient été aperçus par des observateurs
au sol. L'un d'eux, d'un diamètre évalué
à dix mètres, s'éleva du sol jusqu'à
une hauteur de mille cinq cents mètres, et fut visible
à une distance de cent vingt kilomètres environ.
Un chasseur F-4 de l'Aviation impériale iranienne fut lancé
à sa poursuite et parvint à déclencher un
missile Sidewinder AIM-19 air-air sur sa cible avant que ses systèmes
électroniques ne tombent en panne.
"En dehors son aspect lumineux, continue Regehr, l'ovni dégageait
assez d'énergie infrarouge pour que le Sidewinder mette
le cap sur lui et l'identifie comme sa cible. Il est concevable
que les satellites DSP dont nous disposions à l'époque
aient eu des performances au moins égales aux Sidewinder.
Je ne l'affirme pas, mais on peut le penser"...
"Une grande partie du problème, souligne encore Regehr,
tient à la masse monumentale d'informations générées
par les satellites DSP. En moyenne, un portrait infrarouge de
la surface de la Terre et de l'espace environnant est téléchargé
toutes les dix secondes dans nos ordinateurs. Toutes les données
recueillies sont ensuite stockées sur des bandes magnétiques
de 14 pouces, un peu du genre de celles qu'on voit défiler
interminablement dans les films de science-fiction". Ces
bandes mettent une quinzaine de minutes à se remplir. Au
bout de quelque temps, on les efface pour les réutiliser.
Des techniciens sont là pour contrôler visuellement,
et pratiquement en temps réel, le flot d'informations reçues,
mais ils se concentrent exclusivement sur un type d'événements
très restreint qui correspond à ce que les militaires
appellent des "étalons". Établis à
partir de la durée de combustion connue des propulseurs
de missiles et sur les variations du spectre lumineux ainsi engendrées,
ces "étalons" servent à identifier les
lancements de missiles balistiques et les explosions nucléaires.
Mais, comme on l'a vu plus tôt, ce système repère
également d'autres sources de rayons infrarouges, comme
les collisions d'avions en vol, les incendies de plates-formes
de forage ou les éruptions volcaniques.
"Chaque semaine, ou presque, reconnaît Edward Tagliaferri,
un physicien et consultant à l'Aerospace Corporation d'El
Segundo, en Californie, nous recevons des données sur des
sources de rayons infrarouges identifiées comme telles
mais dont l'origine nous est inconnue. Dès que nous avons
établi que ces sources inconnues ne constituent pas une
menace, notre travail est fait. Nous ne sommes pas payés
pour les analyser une à une."
Tagliaferri et une poignée de collègues font ainsi
partie des rares civils qui ont accès aux banques de données
du Département de la Défense. Leurs recherches,
basées sur les données déclassées
à l'automne 1993, apparaissent dans un livre intitulé
Dégâts Causés par les Comètes et les
Astéroïdes (publié aux Presses Universitaires
d'Arizona). "Je crois que les militaires ont fini par reconnaître
que ces données avaient une valeur scientifique, politique,
et concernaient la sécurité du monde", conclut
Tagliaferri.
Tagliaferri et ses confrères ont établi qu'entre
1975 et 1992, les satellites DSP ont détecté cent
trente six explosions en haute atmosphère, parmi lesquelles
un petit nombre équivalent en puissance aux bombes atomiques
lancées sur Hiroshima et Nagasaki. Contrairement au temps
de combustion des ICBM (en général de trois à
dix minutes), ces événements, dits "événements
flash", sont l'affaire de quelques secondes seulement. On
les attribue le plus souvent à des chutes de météorites
ou de petits astéroïdes. "Ce sont le plus souvent
des objets d'un diamètre de dix à cinquante mètres
- soit, grosso modo, la taille d'une maison -, mais dont l'énergie
cinétique est trois cents fois supérieure à
celle de la dynamite", explique Tagliaferri.
Les risques induits par de telles découvertes sont faciles
à envisager : qu'une administration un peu "nerveuse"
fasse une interprétation erronée d'un de ces "événements
flash" et le prenne pour un missile atomique dirigé
contre son pays, et c'est la guerre nucléaire ; elle déclenchera
automatiquement une réponse appropriée à
l'agression supposée. L'un des plus violents de ces événements
à eu lieu au-dessus de l'Indonésie, en avril 1988,
peu après midi ; la déflagration a dégagé
une énergie équivalente à cinq mille tonnes
d'explosifs. Une détonation d'importance légèrement
moindre a secoué une région inhabitée du
Pacifique, le 1er octobre 1990, en pleine opération Bouclier
du Désert.
"Et si ce dernier événement s'était
produit dans les couches inférieures de l'atmosphère
et, par exemple, au-dessus de Bagdad, s'interroge Tagliaferri
? Les conséquences auraient été tragiques.
Les observateurs au sol auraient vu une boule de feu aussi lumineuse
que le soleil, et le bruit engendré aurait brisé
les fenêtres alentour. Etant donné l'état
d'esprit des Irakiens, des Israéliens et des autres belligérants
présents dans la région, tout le monde aurait cru
à une agression nucléaire et aurait réagi
de façon adéquate."
Certains, en Union Soviétique notamment, soutiennent que
les ovnis peuvent, de la même façon, déclencher
de fausses alertes. Dans un article intitulé Ovnis et sécurité,
paru dans l'édition de juin 1989 de la Revue des armées
soviétiques, on peut lire : "Nous croyons que le manque
d'informations sur les caractéristiques des ovnis accroît
le risque de méprise. Le passage d'un groupe d'ovnis sur
une trajectoire proche de celle prévue pour des missiles
de combat pourrait être considéré par nos
ordinateurs comme une attaque de l'ennemi."
Mais, quand on lui demande si les objets inconnus repérés
par les satellites pourraient être des ovnis plutôt
que des météorites, Tagliaferri hausse les épaules
: "Franchement, non, mais qui sait ? Qui peut l'affirmer
avec certitude ? Je suis un scientifique et, en ce qui me concerne,
je ne crois pas que l'existence des ovnis soit prouvée.
D'un autre côté, je me suis déjà trompé,
dans le passé..."
Les ufologues, pendant ce temps, continuent de penser que la preuve
de ce qu'ils avancent pourrait bien se trouver dans les kilomètres
de listings informatiques sur lesquels sont retranscrites les
informations recueillies par les satellites DSP. Hélas,
ces données leur demeureront sans doute à jamais
inaccessibles, sauf en cas de fuite.
A vrai dire, cette fuite s'est peut-être déjà
produite. Un ufologue a ainsi présenté un document
- en refusant catégoriquement de dévoiler ses sources
- témoignant de ce qu'il croit être un ovni repéré
par un satellite. L'an dernier, Joe Stefula, un ancien agent de
l'armée pour les affaires criminelles, a rendu public,
sur Internet, ce qui ressemble fort au diagramme d'un "événement"
infrarouge détecté par un satellite DSP le 5 mai
1984. "Je ne suis pas en mesure d'affirmer que ce document
est absolument authentique, explique Stefula, mais j'ai pu vérifier
sur les listings DSP qu'un tel événement a bien
eu lieu à la date indiquée".
D'après la source de Stefula, qui aurait aujourd'hui pris
sa retraite de l'armée, le nom de code des objets non identifiés
présentant les caractéristiques des missiles balistiques
est Fast Walker. "Mais ce qui rend ce Fast Walker-là
si particulier, précise Stefula, c'est qu'il surgit de
l'espace - et non de l'atmosphère -, passe à trois
kilomètres du satellite en suivant une trajectoire en courbe,
puis disparaît à nouveau dans l'espace. Il a pu être
suivi pendant neuf minutes. Pour moi, quelle que soit sa nature
réelle, il ne ressemble pas à un météorite."
Regehr semble également d'accord sur ce point : "Il
est resté beaucoup trop longtemps. Il n'allait pas assez
vite pour échapper à l'attraction terrestre, et
pourtant, c'est ce qu'il a fait".
L'événement de mai 1984 aurait, paraît-il,
fait l'objet d'un rapport interne de trois cents pages, dont seules
certaines parties sont classées "top secret",
sans pour autant qu'aucun autre élément en ait été
divulgué. "Je ne crois pas que ces gens écrivent
des rapports de trois cents pages sur tous les objets qu'ils détectent,
dit Stefula, dont les efforts pour se procurer ce document ont
toujours été vains. Cela signifie que celui-ci devait
vraiment sortir de l'ordinaire. D'après mon informateur,
ils ont cherché dans toutes les directions sans pouvoir
trouver d'explication naturelle ou humaine au phénomène."
Philip J. Klass lui-même, pourtant notoirement sceptique
en matière d'ovnis admet que, si ces derniers existaient,
les satellites DSP pourraient les repérer. Il tempère
néanmoins son propos en ajoutant que, "un ovni volant
à une altitude d'environ 26 000 mètres devrait laisser
sur son passage un long panache, un peu comme la navette spatiale
le fait au décollage, et nous savons bien qu'aucun ovni
n'a encore été repéré de cette façon.
D'après Klass, qui a publié un ouvrage sur les satellites
espions intitulé Les Sentinelles Secrètes de l'Espace,
le problème est que le système DSP fonctionne beaucoup
mieux que prévu. "Il est trop efficace, ou trop sensible.
En fait, il était si pointu qu'on l'a renvoyé au
laboratoire pour l'affiner et éliminer autant que possible
les risques de fausses alertes. Nous voulions éviter que
l'incendie d'un réservoir de fuel situé non loin
d'une base de lancement de missiles soviétiques ne déclenche
une alerte maximum. Et il nous importait peu de suivre à
la trace les centaines de chasseurs soviétiques qui décollent
quotidiennement."
Klass suppose par ailleurs que le mystérieux événement
de mai 1984, rendu public par Stefula, ne représente probablement
rien d'autre que la trace d'une mission top secret d'un de nos
propres SR-71 Blackbird, ces avions espions volant à haute
altitude. "Le temps de passage a effectivement été
beaucoup trop long pour qu'il s'agisse d'une météorite,
reconnaît-il, mais le Blackbird vole précisément
entre 26 000 et 30 000 mètres, ce qui rend la chaleur de
son réacteur aisément détectable par le système
DSP.
Dans le même ordre d'idée, Klass suggère que
ce Fast Walker, justement, était peut-être le nom
de code signalant la détection du Blackbird ou, qui sait,
de son équivalent soviétique, à supposer
que ces derniers en aient eu un. Quoi qu'il en soit, il conclut
que "ce n'est surprenant que l'armée ait voulu taire
ces informations."
Apparemment, le secret devrait continuer à être bien
gardé. Malgré les succès de Tagliaferri et
de quelques autres, il ne faut pas espérer en apprendre
beaucoup plus à l'avenir. "Je vois mal l'armée
déclasser une grande quantité de documents provenant
du système DSP pour les livrer aux scientifiques, dit le
capitaine Kennedy. S'ils le font un jour, ils les auront au préalables
expurgés de toute donnée sensible, et ce n'est certainement
pas l'Acte sur la Liberté de l'Information qui y changera
quelque chose."
Même si certains de ces objets inconnus s'avèrent
effectivement être des ovnis, il ne faut donc pas compter
sur le Commandement Spatial de l'U.S. Air Force pour livrer ces
informations aux ufologues - ni à quiconque, d'ailleurs
- sur un plateau. Entre-temps, à mesure que nous envoyons
de nouveaux objets dans l'espace, la frontière entre ce
qui pourrait relever d'une technologie extraterrestre et ce qui
est conçu par l'homme deviendra de plus en plus floue et
indiscernable.
Quelque part au-dessus de nous, c'est sûr, se trouve un
système de détection qui sait déjà
si oui ou non, les ovnis existent, mais les propriétaires
de ce système ne sont pas près de parler.
texte 2 EN LIGNE :
LE NEWSGROUP ALT.ALIEN.VISITORS, 15 JUILLET 1996.
ÉCHANGES D'INFORMATION SUR LES IMPLICATIONS GOUVERNEMENTALES
DANS LES TRAVAUX RÉALISÉS SUR LES OVNIS.
QUESTION : La politique visant à ne pas discuter franchement
des ovnis a contribué à augmenter les risques d'un
conflit nucléaire entre les États-Unis et l'URSS.
Comment cela s'est-il produit ?
RÉPONSE : Nous avons pu déterminer que la C.I.A.
et le KGB n'ont pas cessé d'échanger des informations
sur les ovnis depuis le début des années 70. Chacune
de son côté, les deux agences avaient, semble-t-il,
privilégié depuis longtemps l'hypothèse d'une
présence extraterrestre pour expliquer la prolifération
d'ovnis dans le ciel, bien qu'il n'existât que peu de preuves
matérielles concluantes. C'est à la suite d'un incident
grave que les deux parties ont commencé à collaborer
: les États-Unis ont, un jour, détecté des
signaux pouvant indiquer une attaque imminente de l'Armée
Rouge. Simultanément, les radars de l'URSS montraient les
signes d'une agression américaine. En réalité,
il s'agissait de signaux provenant d'un ovni. C'est pour éviter
qu'un tel incident, susceptible de conduire à une troisième
guerre mondiale, puisse se renouveler, que fut instituée
la collaboration des deux camps en la matière.
7 - DES
ÉLÉMENTS NOUVEAUX
EN LIGNE :
STEPHEN STRAUSS, REPORTER SCIENTIFIQUE POUR UNE REVUE DE TECHNOLOGIE.
Que doivent faire les astronomes s'ils détectent des messages
provenant de créatures intelligentes de l'espace ? Qui
doivent-ils informer en premier de cette éventuelle découverte
? À ces questions, il existe désormais une réponse,
depuis qu'a été institué le projet SETI.
Le projet SETI (Search for ExtraTerrestrial Intelligence) suppose
que les émissions radios reçues de l'espace peuvent
avoir deux origines : il peut s'agir de signaux émis intentionnellement
par des civilisations désireuses d'attirer notre attention,
ou d'indices d'une technologie avancée, involontairement
livrés à l'espace. Mais les astronomes du SETI s'inquiètent
de ce qui adviendrait si de semblables signaux étaient
détectés. Les gouvernements en rendraient-ils publique
la teneur ?
EN LIGNE :
LE QUARTIER GÉNÉRAL DE LA NASA, WASHINGTON, DC.
Octobre 1992
Service des Relations Publiques de la Nasa.
Bureau des sciences de l'espace et de leurs applications.
Michael Braukus (téléphone : 202/358-1547)
Centre de recherche de Ames, Montain View, Californie.
Michael Mewhinney (téléphone : 415/604-9000)
Laboratoire de propulsion par réaction, Pasadena, Californie.
Mary Hardin (téléphone : 818/354-5011)
LA NASA COMMENCE À RECHERCHER DES PLANÈTES HABITÉES.
Le 12 octobre 1992, la NASA commencera la recherche la plus complète
jamais conduite sur l'existence d'une vie intelligente ailleurs
que sur la Terre.
Des télescopes et des antennes seront réglés
pour détecter toutes transmissions radios pouvant provenir
d'autres systèmes solaires. La recherche commencera cinq
cents ans après la découverte de l'Amérique
par Christophe Colomb.
"Dès les premières minutes, les données
accumulées seront plus nombreuses que celles de toutes
les tentatives précédentes de l'Histoire, remarque
le Dr John Billingham, du Centre de recherche de Ames, à
Montain View, en Californie. Ces dernières années,
l'opinion scientifique a de plus en plus adhéré
à la théorie selon laquelle une vie complexe a pu
évoluer sur d'autres planètes, dans d'autres galaxies.
Dans quelques cas, cette évolution a pu conduire à
l'émergence d'une intelligence, d'une culture et d'une
technologie".
Billingham explique encore que la mise en uvre de la HRMS
(Surveillance à Micro-ondes de Haute Résolution)
comportera deux volets : une surveillance ciblée et une
surveillance globale.
La surveillance ciblée utilisera les plus gros télescopes
disponibles sur la planète en vue d'explorer une zone de
fréquence de 1000 à 3000 mégahertzs. Ce type
de recherche vise à détecter les modules caractéristiques
qui trahiraient l'émission d'un signal artificiel. La surveillance
ciblée constituera ainsi l'opération de recherche
la plus systématique jamais effectuée sur les étoiles
situées à moins de cent années lumière
de notre système solaire. Elle commencera au plus grand
radiotélescope du monde, le Centre National d'Astronomie
de l'Ionosphère d'Arecibo, à Porto Rico, et sera
dirigée par la Fondation Nationale Scientifique de l'université
Cornell.
La surveillance globale, elle, mettra en uvre des antennes
de trente-quatre mètres sur des sites de la NASA des deux
hémisphères. Ces antennes balaieront le ciel entier
dans la zone de fréquence de 1 000 à 10 000 mégahertzs.
La recherche commencera au site de Goldstone en Californie. ³À
cause du champ immense que doit couvrir la recherche globale,
les signaux faibles ne pourront pas être détectés,
dit Billingham, mais du moins pourrons-nous explorer des régions
plus éloignées et plus variées qu'avec la
surveillance ciblée".
Les deux recherches complémentaires utiliseront des systèmes
spécialement développés pour l'occasion,
capables d'analyser simultanément dix millions de canaux
de fréquence radio.
C'est le Jet Propulsion Laboratory de Pasadena qui gère,
pour la NASA, l'ensemble du projet. La HRMS fait partie du programme
de la NASA connu sous l'intitulé : "Vers d'autres
systèmes planétaires", qui est placé
sous l'autorité de la Division d'exploration du Système
Solaire, au Bureau des sciences de l'espace et de ses applications,
à Washington, DC. Ce projet se terminera en 2001.
HISTORIQUE DU PROJET
En 1972, la NASA a publié son premier rapport décrivant
le développement des technologies spatiales qui rendraient
possible une recherche d'autres formes d'intelligence dans l'espace.
Entre 1972 et 1988, elle a mis en place un petit programme d'études,
qui a servi d'amorce au Projet d'Observation par Micro-ondes de
l'Intelligence Extraterrestre (Mop) en 1989. Enfin, en 1992, la
NASA a établi le programme de Surveillance à Micro-ondes
Haute Résolution.
OBJECTIFS DU PROJET
Le but du programme de la NASA "Vers d'Autres Systèmes
Planétaires" (TOPS) est la détection et la
caractérisation de systèmes planétaires autour
d'autres étoiles que le Soleil. Actuellement, la Terre
est la seule planète connue qui abrite la vie. Des observations
astrophysiques récentes ont cependant prouvé l'existence
d'autres systèmes planétaires. C'est pour les localiser
précisément qu'a été créé
le programme de Surveillance à Micro-ondes Haute Résolution.
Ce projet permettra d'étudier la région des micro-ondes
dans le spectre magnétique, de façon à détecter
les signaux éventuellement émis par une technologie
éloignée de la nôtre.
Potentiellement, il existe des milliards de systèmes solaires
dans la galaxie de la Voie Lactée, à des distances
faramineuses de la Terre. Il faut donc effectuer une étude
comparative élargie de l'univers pour explorer toutes ces
possibilités.
EN LIGNE :
GLENNDA CHUI, JOURNALISTE SCIENTIFIQUE DU MERCURY NEWS.
La dernière fois que les humains ont envoyé des
robots sur Mars, les machines ont passé au crible son sol
froid, sec, crevassé, et irradié. La planète
rouge fut déclarée morte. Le dossier était
clos. Et pourtant...
Vingt ans après la mission Viking, toutes les thèses
scientifiques sur l'apparition de la vie terrestre sont remises
en question. Il est surprenant de voir la vie s'épanouir
dans des conditions extrêmes de chaleur, de froid ou d'isolation.
Aujourd'hui, les savants sont amenés à comprendre
que Mars n'a pas toujours été stérile. En
fait, il y a 3,8 milliards d'années, alors que sur notre
planète les premiers organismes vivants tentaient tant
bien que mal de se cramponner à un monde instable, Mars
était certainement un lieu chaud et humide, où jaillissaient
des sources en cascades et des lacs peu profonds. En bref, un
lieu où des microbes et toutes sortes de petites créatures
pouvaient s'épanouir.
"Le moment est venu, disent les chercheurs, de retourner
sur Mars et de partir en quête de signes de vie." Mais
cette fois-ci, ils veulent s'y prendre mieux qu'il y a vingt ans.
Plutôt que de chercher des organismes vivants, ils veulent
par-dessus tout mettre la main sur des fossiles d'organismes décimés
par la dégradation du climat sur Mars.
Ils souhaitent explorer les profondeurs des lacs gelés,
étudier les entrailles des rochers, ratisser les flancs
des volcans encore en activité, afin de retrouver des êtres
qui y auraient trouvé refuge il y a plusieurs milliards
d'années.
Ces projets sont le fait du centre Ames de la Nasa en Californie.
Depuis trente ans, une poignée de scientifiques y planifie
le programme de recherche de la vie sur Mars. Leur heure de gloire
ne va pas tarder à sonner si l'on en juge par le nombre
de missions spatiales prévues par la Nasa pour les dix
prochaines années.
"Notre nouvel objectif est de trouver des traces d'une ancienne
biosphère", explique Jack Farmer, chercheur à
Ames. Il se dit "exopaléontologue" - un scientifique
en quête de fossiles sur d'autres planètes. "Ce
regain d'intérêt pour Mars a remis au goût
du jour l'exobiologie."
Depuis qu'en 1976 les deux sondes Viking ont atterri sur Mars
pour prendre quelque 5000 clichés du sol et initier une
série historique d'expériences biologiques, les
résultats de ces examens ont toujours fait l'objet de débats
houleux au sein de la communauté scientifique.
Les vaisseaux ont prélevé des échantillons
de poussière martienne, et les ont fait incuber pendant
quatre mois en recréant les conditions favorables à
l'éclosion de la vie. Ils ont cherché la présence
de carbone organique, ferment de tous les corps vivants sur Terre,
à l'aide d'instruments extrêmement sensibles, capables
de distinguer une molécule de carbone parmi des millions
d'autres éléments.
Le test n'a donné aucun résultat. Pire, il a mis
en évidence que la surface de la planète est baignée
de rayons ultraviolets, "suffisamment intenses pour faire
flamber n'importe quel microbe", précise Farmer.
Qui plus est, le sol est oxydé, ce qui donne à Mars
sa coloration rougeâtre. "Ce type de réaction
chimique tuerait n'importe quelle bestiole suffisamment stupide
pour s'y installer", souligne-t-il.
Mais certains, que ces conclusions ont surpris, font remarquer
que les sondes n'ont pas inspecté les zones qui présentent
les marques d'érosion caractéristiques d'une irrigation
depuis longtemps révolue.
Ainsi, les suppositions des scientifiques sur les circonstances
de l'émergence de la vie sur Terre s'en trouvent largement
perturbées. Ils étaient persuadés que l'univers
est né dans une espèce de soupe chimique épaisse,
où des centaines de molécules attendaient patiemment
de se catalyser en Terriens.
Les récentes observations de Mars ont considérablement
compliqué leurs thèses. La soupe est devenue bouillon.
Pour les savants, les océans chauds ne sont plus le berceau
des réactions chimiques originelles ; en revanche, il faudrait
se pencher sur les surfaces argileuses.
En corrigeant les croyances fermement ancrées sur la naissance
de la vie sur Terre et son origine océanique, les scientifiques
seront à même d'envisager de façon plausible
l'existence, dans un passé lointain, d'une forme de vie
martienne.
EN LIGNE :
LE JOURNAL DE L'INFORMATION SUR LES OVNIS À HOUSTON (HUFON),
DE NOVEMBRE 1992
BASES SOUTERRAINES DANS LE SUD DE LA CALIFORNIE
Beaucoup de nouvelles informations ont circulé à
propos de l'activité des ovnis en Californie du Sud, et
surtout dans le voisinage de Lancaster, de Palmdale et de la base
aérienne d'Edwards. Apparemment, les sociétés
Northrop, McDonnell-Douglas et Lockheed se sont dotées
de trois installations de recherches destinées au développement
de nouveaux types d'engins aériens qui pourraient utiliser
la propulsion par antigravité. Des témoignages sont
aussi parvenus de personnes qui affirment travailler (ou avoir
travaillé) sur ces installations. Ces personnes décrivent
des complexes souterrains, immenses et reliés les uns aux
autres par des tunnels.
D'autres témoins ont eu accès à ces équipements.
Il s'agit de résidents de la région, qui disent
avoir été kidnappés et séquestrés
dans des équipements souterrains où s'affairaient,
ensemble, des humains en uniforme militaire et de petites créatures
extraterrestres à peau grise. Voici quelques résultats
de mon enquête sur les lieux :
Le laboratoire de la société Northrop s'appelle
le "Tejon Ranch". Les ufologues le surnomment parfois
le "Tehachapi Ranch" ; il est situé au pied des
montagnes Tehachapi, à l'entrée du canyon Little
Oak, à environ trente kilomètres de Lancaster, en
Californie. L'accès à l'espace aérien est
libre. C'est officiellement un ranch d'élevage, mais aucun
animal n'est visible dans la propriété. D'après
l'ufologue Bill Hamilton, la firme Northrop prétend que
le ranch abrite un "laboratoire de recherche électromagnétique".
L'ufologue Norio Hayakawa rapporte les indications du panneau
de la porte centrale :
PROPRIÉTÉ PRIVÉE - ENTRÉE INTERDITE.
D'autres panneaux indiquent :
DANGER ! PRÉSENCE DE CYANURE !
LE CYANURE EST UN GAZ MORTEL. NE VOUS APPROCHEZ PAS ET MAINTENEZ
VOS CHIENS ÉLOIGNÉS.
CES INSTALLATIONS SONT LA PROPRIÉTÉ DU GOUVERNEMENT
AMÉRICAIN, ET SERVENT A LA PROTECTION DU BÉTAIL.
TOUTE APPROCHE DU SITE CONSTITUE UNE INFRACTION A LA LOI FÉDÉRALE.
MINISTÈRE DE L'AGRICULTURE.
Les chercheurs en ufologie pensent qu'il n'y a pas de cyanure
et que ces panneaux servent simplement, mais efficacement, à
éloigner les curieux. Apparemment, il n'y a aucun rapport
entre ces installations et des recherches sur le bétail.
Un autre panneau précise :
NORTHROP CORPORATION- RIVIÈRE PICO.
Norio Hayakawa rapporte aussi qu'un camion blanc, muni de plaques
d'immatriculation gouvernementales pénètre dans
les lieux chaque jour, à 7 h, 15 h et 23 h. Il est piloté
par un garde équipé d'un brassard Northrop, et transporte
souvent des militaires en uniforme.
Sur les photos aériennes, on distingue des zones de terrain
longues et larges qui pourraient passer pour des pistes d'atterrissage.
Mais en réalité, le sol est percé de portes
en forme de diamant, peintes en blanc. Au centre de chaque ouverture,
on peut distinguer un pylône blanc. D'autres pylônes
et plusieurs antennes se trouvent près des bâtiments
principaux.
L'une des raisons d'être de ces installations est la recherche
sur les avions "furtifs". Des objets divers ou des maquettes
d'engins aériens peuvent être placés sur les
pylônes pour des expériences. Les antennes envoient
alors des ondes pour mesurer leur degré d'invisibilité
aux radars. Mais il peut aussi y avoir d'autres explications.
Les rumeurs affirment que le laboratoire Northrop possède
au moins quarante-deux étages souterrains, et qu'il communique
avec d'autres installations par un immense réseau de tunnels.
Beaucoup d'avions étranges ont été aperçus
au-dessus de la propriété : des disques flamboyants,
des engins triangulaires, et même un immense boomerang de
presque cent mètres de diamètre ! De petits disques
qui vont et viennent autour de la base ont aussi été
aperçus. Ils utilisent peut-être les accès
blancs en forme de diamant, sur la piste, pour entrer et sortir.
Des hélicoptères noirs apparaissent souvent dans
les environs. Quand Bill Hamilton et moi étions près
de la porte, nous avons aperçu un hélicoptère
sombre "Huey" UH-1, en provenance de la base Edwards,
qui s'approchait de la zone. Nous avons perdu sa trace quand il
s'est approché d'un canyon au nord de la propriété.
Nous ne l'avons pas vu atterrir à la base, mais on prétend
qu'il existe une entrée séparée dans les
montagnes Tehachapi pour les hélicoptères.
Les installations de McDonnell-Douglas sont souvent appelées
"la base de Llano". Elles se trouvent sur le site de
l'ancien aéroport de Gray Butte, à dix kilomètres
au sud-ouest du lac asséché El Mirage, et à
quinze kilomètres au nord-est de Llano, Californie. L'accès
à leur espace aérien n'est pas réservé
à l'usage exclusif des militaires.
La piste d'origine, en forme de triangle, est encore visible,
mais elle n'est plus guère utilisée pour des atterrissages
ou des décollages conventionnels. Des panneaux indiquent
:
ENTRÉE INTERDITE. ATTERRISSAGE DANGEREUX.
D'autres panneaux, accrochés à la barrière,
précisent :
IL EST INTERDIT PAR LA LOI D'ENTRER ET DE FLANER. L'ENTRÉE
N'EST PERMISE QU'AUX PERSONNES MUNIES D'UN LAISSEZ PASSER.
Les bâtiments principaux et les antennes sont situées
du côté ouest. Dans un grand bâtiment, on voit
des grues fixées sur deux camions qui peuvent placer des
objets en haut des pylônes.
La nuit, des objets étranges flamboient parfois sur les
pylônes. J'ai moi-même remarqué un objet fluorescent
dont l'intensité lumineuse variait, du blanc pâle
au rouge- orange vif.
Des curieux qui se sont approchés de ce site la nuit ont
été effrayés par de petites sphères
rotatives, qui sont apparemment des mécanismes de surveillance.
La façon dont elles se déplacent, comme en lévitation,
paraît inexplicable.
Les installations de Lockheed sont appelées la base "Hellendale".
C'est une base souterraine réservée à l'usage
du gouvernement. Elle est située près du vieil aéroport
auxiliaire de Hellendale, à dix kilomètres de Hellendale,
Californie et à cinq kilomètres au sud de l'espace
aérien de la base militaire d'Edwards. Sur la carte aérienne
de Los Angeles, on la voit mentionnée par un cercle marqué
d'un X. La piste est visible de l'est. On peut distinguer à
sa surface deux ouvertures claires en formes de diamant. Les bâtiments
principaux et les antennes sont situées du côté
sud. L'entrée principale, souterraine, débouche
du côté nord. Sur les photos, on peut voir de nombreuses
autres entrées. Du côté nord, la route conduit
vers une porte à glissière souterraine. Encore peu
plus au nord, un grand carré noir peut s'ouvrir comme les
pétales d'une fleur.
Des panneaux accrochés à la barrière indiquent
:
ENTRÉE INTERDITE.
LES INTRUS SERONT POURSUIVIS.
PROPRIÉTÉ PRIVÉE.
LOCKHEED CORPORATION.
Quand j'ai survolé la zone, un objet elliptique tournait
lentement sur lui-même, au sommet du pylône nord.
Le pylône mesurait au moins trente-cinq mètres de
haut, et l'objet environ dix mètres de long. Il ressemblait
à une demi amande, plat au-dessus, allongé aux deux
extrémités et doté d'un rebord courbe de
chaque côté. Je ne peux vraiment pas me prononcer
sur la nature de cet objet.
Un autre jour, Bill Hamilton et moi avons observé la base
de Lockheed Hellendale depuis la route, à l'ouest de la
barrière. Deux grandes portes se sont ouvertes, et un pylône
avec un objet elliptique à son sommet a jailli du sol.
Sur des photos et des vidéos plus récentes, ces
portes sont toujours ouvertes. Au mois d'août, j'ai rencontré
Gary Schultz et Norio Hayakawa dans les environs de Los Angeles.
Au cours d'une visite récente, ils avaient vu un objet
circulaire sur le pylône.
Qu'est-ce que tout cela signifie ? Pour la première fois,
nous avons une preuve vérifiable que des engins aériens
de haute technologie sont conçus ou construits par des
firmes aéronautiques américaines dans des bases
secrètes et souterraines. Ces engins ne sont pas propulsés
par les moyens classiques : ailes, réacteurs ou autres.
Les ovnis ou soucoupes volantes seraient-ils, en réalité,
des avions de pointe américains demeurés secrets
tant d'années ? Les histoires d'extraterrestres venus d'autres
planètes ne seraient-elles qu'un rideau de fumée
tendu devant ces recherches avancées ? Pas du tout !
Des vaisseaux étrangers ont bien été aperçus
depuis des milliers d'années. Ces engins sont ils construits
par nous, par "eux", ou en collaboration ? Qui sait
? Peut-être avons-nous vraiment découvert comment
construire une soucoupe volante, mais avons-nous été
aidés ? Si oui, quel était le marché conclu
pour obtenir cette aide ? Qui contrôle ces programmes ?
Combien coûtent-ils ? Et encore plus important, quel est
leur but ? Nous n'avons pas encore les réponses.
EN LIGNE :
NICOLAS CAZAGOU, PASSIONNÉ PAR LES PHÉNOMÈNES
EXTRATERRESTRES
LES EXTRATERRESTRES SONT-ILS UNE MENACE POUR LE GOUVERNEMENT AMERICAIN
?
Extrait du discours de Ronald Reagan lors de la 42e assemblée
générale des Nations Unies du 21/09/87 :
"Dans notre obsession, avec les antagonismes du moment, nous
oublions souvent les liens qui unissent les membres de l'humanité.
Peut-être avons-nous besoin de quelque menace universelle
extérieure afin que nous puissions mettre ce lien en lumière.
J'ai parfois pensé à quel point les différences
s'évanouiraient rapidement si nous avions affaire à
une menace étrangère à la Terre.
Encore que, je pose la question :
Cette force étrangère n'est-elle pas déjà
parmi nous ?"
1982 : The extraterrastrial exposure law, du code des ordonnances
fédérales. Titre 14, partie 1211.
"Le contact entre un citoyen américain et des extraterrestres,
ou leur véhicule, est strictement illégal, le contrevenant
devenant un criminel immédiatement passible d'un an de
prison et cinq mille dollars d'amende. La NASA pourra mettre le
criminel en quarantaine sous garde armée, et sans recours
possible devant un tribunal."
Extrait du Guide du pompier pour contrôler une catastrophe
(The Fire Officer's Guide To Disaster Control), par William Kramer
Ph.D. and Charles Bahme J.D.. On trouve ce manuel dans tous les
départements de police et pompier américains.
"Le fait d'approcher des ovnis peut être nuisible aux
êtres humains. Ne restez pas sous un ovni qui plane à
basse altitude. Ne touchez pas ou n'essayez pas de toucher un
ovni à terre. Dans les deux cas, le plus sûr est
de s'éloigner rapidement et de laisser l'Armée s'en
occuper. Il y a possibilité d'un danger de radiation et
des gens ont été brûlés par des rayons
s'échappant des ovnis.
Ne tentez rien avec les ovnis."
EN LIGNE :
PATRICK KIROL RAPPORTE UN ARTICLE PARU DANS LE JOURNAL RUSSE TERNOPIL
VECHIRNY
Depuis que Mikhail Gorbatchev a dissout le KGB, en 1991, beaucoup
de documents secrets ont été mis au jour. Un journal
canadien rapporte que les services secrets américains se
sont procurés un dossier de deux cent cinquante pages concernant
une attaque extraterrestre sur des unités militaires basées
en Sibérie.
Ce dossier ne contient pas seulement de nombreux dessins et documents
photographiques. Il inclut aussi des témoignages de militaires
présents lors de l'attaque. Un représentant de la
C.I.A. décrit cette affaire comme "un exemple horrible
de vengeance extraterrestre, un tableau qui glace le sang".
D'après les documents du KGB, un vaisseau spatial assez
lent, en forme de soucoupe, est apparu au-dessus d'une unité
militaire en manuvre. Pour des raisons inconnues, quelqu'un
a soudainement tiré un missile sol-air qui a atteint l'ovni.
Le vaisseau s'est posé à proximité et cinq
petits humanoïdes avec "de grosses têtes et de
grands yeux noirs" en sont sortis. Deux soldats rescapés
témoignent qu'après s'être extraits des débris
du vaisseau, les extraterrestres se sont rapprochés les
uns des autres, avant de fusionner pour former un objet sphérique.
Cet objet a brusquement commencé à bourdonner, à
siffler, puis s'est mis à briller d'une lueur blanche extrêmement
vive. En quelques secondes, la sphère a doublé de
volume, puis elle a explosé en dégageant une lumière
extraordinaire. À cet instant, les vingt-trois soldats
qui observaient le phénomène ont été
transformés en pierre. Seuls deux soldats qui se tenaient
dans l'ombre, et qui se trouvaient donc moins exposés à
l'explosion lumineuse, ont survécu.
Le rapport du KGB explique que les restes du vaisseau et des soldats
pétrifiés ont été transférés
vers un centre de recherche secret des environs de Moscou. Les
spécialistes pensent qu'une source d'énergie encore
inconnue des Terriens a transformé instantanément
la matière vivante des soldats en une substance dont la
composition moléculaire serait proche du calcaire.
Un représentant de la C.I.A. affirme : "Si le dossier
du KGB reflète la vérité, c'est un cas extrêmement
inquiétant. Les extraterrestres possèdent des armes
et une technologie beaucoup plus avancée que les nôtres.
Nous ne pourrons leur opposer aucune résistance s'ils nous
attaquent".
EN LIGNE :
DES SOURCES VARIÉES RAPPORTENT SUR INTERNET LA CAPTURE
D'UN EXTRATERRESTRE AU BRÉSIL.
Date : jeudi 1er mars 1996
De : Carlos Motta
Sujet : créature capturée au Brésil
Des témoins ont rapporté que l'extraterrestre mesure
cinquante centimètres. Sa peau est brun foncé, ses
bras minces et il porte trois cornes sur la tête. Un véhicule
des pompiers l'a transporté dans une caisse. La semaine
dernière, deux soldats ont fait des déclarations
à la presse. L'un d'eux, un sergent, a été
incarcéré. Entre-temps, toute communication a été
interdite sur ce sujet. Un membre du personnel militaire, qui
a demandé que son identité reste secrète,
a dit à deux ufologues qu'une créature correspondant
à la description ci-dessus a bien été transférée
par les militaires vers l'hôpital de la ville de Varginha,
d'où il vient de disparaître.
Date : mardi 14 mai 1996
De : Pedro Cunha
Sujet : créature capturée au Brésil
Voici quelques faits relatifs aux événements de
Varginha, où une créature extraterrestre a été
capturée par les pompiers brésiliens, puis remise
à l'armée.
1 - Les témoins montrent encore aujourd'hui des signes
de perturbations émotionnelles. Ils semblent avoir vraiment
vu "quelque chose".
2 - Ces témoins sont deux surs, Liliane de Fatima
Silva, 16 ans, Valquiria Aparecida Silva, 14 ans, et une de leurs
amies, Katia de Andrade Xavier, 22 ans. Les faits se sont déroulés
le 20 janvier, un peu après 15 h.
3 - D'autres témoins ont observé des phénomènes
étranges à Varghina (Minas Gerais), la semaine du
20 janvier de cette année, au moment des faits. De plus,
le 3 mars, un objet rond, argenté et lumineux, dont la
couleur variait du bleu au rouge a été aperçu
sur la ville. L'objet a survolé le district de Varginha
pendant 45 minutes, puis a disparu en direction du nord-est.
4 - La cuisinière de l'hôpital de Varghina dit qu'elle
n'a rien vu, mais que certains de ses amis et collègues
ont affirmé avoir vu la créature.
5 - Le Dr Rogerio, orthopédiste qui a déclaré
dans une interview à l'agence Estado qu'il s'était
occupé de la créature, s'est rétracté.
Il nie désormais avoir quelque rapport que ce soit avec
cette affaire. Pourtant, il a bien confié à un journal
local, la Gazette de Varginha : "Je ne sais pas ce que c'est.
Peut-être une aberration de la nature... En tout cas, je
n'ai jamais vu une chose pareille..."
6 - La créature (vivante ou morte) est toujours aux mains
de l'armée brésilienne. Le premier rapport précisait
qu'elle avait été capturée vivante.