Emgann - Actualité

  


Actualité


Voici comment fonctionne Veritas !

Henri de Richemont attaque un journal breton en justice    

Manifestation le 15 février à Paimpol pour sa maternité

Carte "anti" Marée Noire

La Bretagne et son triste record en terme de marée noire

La décentralisation sans appel au peuple - (Libération)

Les Bretons à l'assemblée ?

La maison des Pays de la Loire aurait-elle peur des bretons ?

On ne laisse pas indifférent !

Assises de la Décentralisation à Nantes

Interview dans l'Express de JPC !

Diwall : les nazis reviennent !

Soutenir la diversité culturelle en France et dans le monde

Emgann à Corte

Leurs valeurs et les nôtres

Interdiction d'Unité Radicale : première étape selon Sarkozy !

Cadenassage de la mairie de Nantes le 4 mai 2002

Chirac représente 8 % de la population hexagonale !!!

« Parczae », première commune en gallo

Egalité Républicaine et Préférence européenne en France ?

LETTRE AUX RESISTANTS DU DIMANCHE

Nouvelle revendication du FLPPB - 15/02/2002

 

 


Voici comment fonctionne Veritas !

Extrait des conditions générales de la direction marine.

Article 6.1 : Ni la Société, ni aucun de ses collaborateurs ou agents ne garantit l'exactitude des informations et avis fournis à l'occasion de la prestation par la Société de ses services.

Ca a le mérite d'être clair.


ERIKA -- Alain Malardé et « Bretagne Hebdo » ont été jugés à Rennes pour avoir diffamé les sénateurs Josselin de Rohan et Henri de Richemont. Ces derniers estiment leur honneur mis en cause dans une enquête intitulée « Erika, où passe l'argent ? »

Henri de Richemont attaque un journal breton en justice

Le président de la confédération maritime Alain Malardé et le directeur de publication de « Bretagne Hebdo », Jean Goasdoue, ont comparu lundi devant le tribunal correctionnel de Rennes pour diffamation à l'encontre de deux sénateurs, Josselin de Rohan et Henri de Richemont. Le tribunal a mis l'affaire en délibéré au 17 mars. Josselin de Rohan, sénateur et président UMP de la région Bretagne, et Henri de Richemont, sénateur UMP de Charente estimaient leur honneur mis en cause dans une enquête intitulée « Erika, où passe l'argent ? », diffusée dans « Bretagne Hebdo » du 20 au 26 mars 2002. Cette enquête, qui comportait une interview d'Alain Malardé, faisait notamment état de liens troublants pouvant exister entre TotalFinaElf, le Fipol, et Josselin de Rohan et Henri de Richemont.

Enquête sénatoriale. Henri de Richemont, rapporteur de la commission d'enquête sénatoriale sur l'Erika, se trouvait notamment accusé d'abus et de manipulations, tandis que Josselin de Rohan était mis en cause dans « une manipulation visant à interdire ou empêcher une enquête honnête » (l'enquête sénatoriale, NDLR).
Les parties civiles ont demandé la réparation du préjudice subi, soit un euro symbolique et la publication du jugement dans « Ouest-France », « le Monde » et « le Figaro ».
L'avocat de « Bretagne Hebdo » a défendu au cours de l'audience l'enquête incriminée, l'estimant au contraire « sérieuse » et « objective ». « Je ne savais pas que dire la vérité, c'était diffamer », a déclaré de son côté Alain Malardé.

Sud Ouest - 05/02/03

http://www.sudouest.com/050203/reg_charente.asp?Article=050203a59865.xml

Haut de page


 

MATERNITÉS MENACÉES, HÔPITAUX EN DANGER

TOUS A PAIMPOL LE 15 FEVRIER

 

 

Mr Mattéi, Ministre de la Santé, a déclaré dernièrement que pour régler le problème de pénurie de gynécologues obstétriciens, anesthésistes, pédiatres, il préconise la fermeture des "petites" maternités et leur transformation en centres de périnatalité. Ces centres assureraient le suivi pré et postnatal des femmes et des nouveaux-nés ; les femmes accoucheraient uniquement dans des grands centres et reviendraient dès le lendemain dans ces centres périnataux. Il a annoncé le 22 octobre, lors de l'émission 100 minutes pour convaincre, que le 1er centre mis en place sera Paimpol.

L'ARH Bretagne voudrait fermer la maternité de Paimpol le 21 mars 2003. Depuis l'annonce de ce projet le 2 juillet, le comité de soutien de l'hôpital de Paimpol a multiplié les actions et organisé la résistance.

Il lui est très vite apparu que le combat à mener dépasse le simple cas de Paimpol : donnons un coup d'arrêt aux restructurations hospitalières injustifiées, menées par les gouvernements successifs depuis de nombreuses années et qui remettent en cause le service public de la santé sur l'ensemble du territoire français.

Ces restructurations mettent en péril l'égalité d'accès aux soins pour tous, la qualité des soins et des conditions d'accueil des patients. Les transferts d'activité vers les grands centres hospitaliers ont pour conséquence une véritable désertification médicale dans de nombreuses régions et la création de services surchargés et débordés où les conditions de travail se dégradent. Malgré la compétence et le dévouement du personnel de ces services, la question de la sécurité des patients se pose de plus en plus crûment.

La pénurie médicale n'est pas une fatalité, mais découle bien d'une volonté politique.

Le comité de soutien de l'hôpital de Paimpol a organisé le 19 octobre dernier une manifestation régionale grand ouest réunissant près de 8000 personnes. A cette occasion, une coordination régionale des comités de défense de la santé de proximité s'est mise en place.

 

La décision que Mr Mattéi prendra pour Paimpol vaudra pour toutes les maternités, pour tous les hôpitaux, pour l'ensemble du service public de santé.

 

Le combat de Paimpol est devenu le combat de tous

 

Parce que la menace sur les "petites" maternités met l'ensemble des hôpitaux en danger : ENSEMBLE

disons NON A LA FERMETURE DES "PETITES" MATERNITÉS

et à leur transformation en centre de périnatalité,

 

RÉCLAMONS DES HÔPITAUX A TAILLE HUMAINE, ACCESSIBLES A TOUS

 

Le comité de soutien de l'hôpital de Paimpol et la coordination des comités de défense des hôpitaux de proximité appellent l'ensemble des organisations associatives, syndicales et politiques à cosigner cet appel et à venir manifester le 15 février prochain à 15 heures à Paimpol.

 COMITE DE SOUTIEN DE L’HÔPITAL DE PAIMPOL
C/O Philippe COULAU
7, Paul
22470 PLOUEZEC
 02 96 20 62 93
soutienhopitalpaimpol@wanadoo.fr

 


Carte "anti" Marée Noire

Collectif anti marées noires de Saint-Nazaire et du Littoral
Maison du Peuple / Place Salvador Allende
44600 Sant Nazer -  Breizh (Bretagne)

Le collectif vient de sortir une carte postale noir et blanc 15 par 11 cm en soutien aux galiciens victimes de la marée noire du Prestige.

Sur le devant de la carte Une carte de l'ouest européen sans frontières étatiques, en haut, Galice Bretagne, au centre un oiseau mazouté, en bas même naufrage. Derrière en trois langues, breton, galicien et français :

"Naufrage écologique / Naufrage économique / Naufrage politique"

Cartes à envoyer pour vos voeux ou à vos élus "hexagonaux". Un euro la carte , commandes à envoyer à l'adresse ci dessus avec un chèque à l'ordre du collectif ,en marquant le site Internet sur lequel vous avez trouvé cette annonce.

Haut de page


La Bretagne et son triste record en terme de marée noire

En 25 ans plus de 10 000 tonnes de brut déversées, la Bretagne serait 2éme mondiale dans le classement après la Galice (5 marées)

photo extraite de http://www.lavozdegalicia.es/especiales/prestige/grafico_mareas.jsp

Haut de page


La mairie de Saint-Nazaire (MDC) retire ses locaux à l'école Diwan locale

SAINT-NAZAIRE (Loire-Atlantique), 16 déc (AFP) - La municipalité de Saint-Nazaire va reprendre à la rentrée 2003 les locaux qu'elle alloue à l'école Diwan de la ville, arguant de la récente décision du Conseil d'Etat qui exclut ces écoles du service public, a-t-on appris lundi auprès d'un animateur de Diwan.

L'école bretonnante ne peut bénéficier de locaux municipaux du fait de son "anticonstitutionnalité", indique un courrier adressé vendredi par une adjointe de cette municipalité MDC à Stéphane Piel, président de l'association Diwan locale.

Le Conseil d'Etat avait annulé, le 29 novembre, l'intégration de Diwan dans le service public de l'Education nationale, estimant que ces écoles qui pratiquent l'enseignement en breton contreviennent à la loi stipulant que la langue de l'enseignement est le français.

L'école Diwan de Saint-Nazaire compte 34 élèves de la pré-maternelle au CM2. Elle est installée depuis six ans dans deux classes d'une école primaire.

Selon M. Piel, "la mairie MDC ne veut voir que le français, elle nous a déjà retiré l'accès au gymnase il y a trois ans et nous tracasse depuis le début". Le président de l'association locale craint par ailleurs que la décision prise à Saint-Nazaire "crée un précédent" dont pourraient souffrir les autres établissements Diwan.

"La mairie a toujours soutenu le processus d'intégration de Diwan dans l'école publique", a affirmé en revanche à l'AFP Jean-Marie Tassel, directeur de cabinet du maire Joël Batteux.

"Nous ne faisons que prendre acte de la fin de cette intégration", a-t-il ajouté, jugeant "assez médiocre" "l'agitation" actuelle de Diwan.

Diwan scolarisait en 2001 2.612 élèves dans 32 maternelles, 30 écoles primaires, 4 collèges et un lycée. La langue régionale y est utilisée exclusivement en maternelle. Le français est ensuite introduit progressivement en cours, jusqu'au bilinguisme, mais le breton est préservé comme langue de vie et de communication.

Lire le communiqué d'Emgann du 15 décembre 2002

Haut de page


Quand les technocrates parisiens nous jugent trop cons pour comprendre !!! cliquer ici


La décentralisation sans appel au peuple

Reniant sa promesse, Chirac abandonnerait le référendum.

 

Le Premier ministre aura besoin d'une majorité des 3/5 pour faire passer sa réforme. Si l'on additionne les voix des 364 députés et celles des 167 sénateurs UMP, on atteint presque cette majorité qualifiée.

En route pour le château de Versailles. Pour voter la grande réforme de la décentralisation, qui devait être adoptée au cours de la nuit dernière par le Sénat dans les mêmes termes que l'Assemblée nationale, les 898 parlementaires devraient se réunir en Congrès, peut-être le 20 janvier ou au plus tard début février. Un haut lieu de la monarchie pour entériner le grand oeuvre «France d'en bas» de Jean-Pierre Raffarin, telle n'était pas la préférence initiale du Premier ministre. Il aurait sans doute souhaité que son texte fétiche soit soumis à référendum, comme l'avait promis Jacques Chirac durant sa campagne. Mais le président de la République, qui a estimé en Conseil des ministres que ce projet «ne parle pas directement aux Français», semble être revenu sur sa promesse. Exit, donc, le référendum en 2003. Et place au Congrès.

«On ne peut pas banaliser le référendum»

«La décentralisation ne doit pas être une affaire d'élus», avait pourtant prévenu le Premier ministre. C'est raté. «Affaire d'élus», elle fut dès le départ, «affaire d'élus», elle le restera jusqu'au bout. Pour motiver une décision qui n'appartient qu'à Jacques Chirac, l'Elysée avance un argument : «Le Président décidera (entre congrès et référendum, ndlr) selon l'intérêt que les Français semblent porter au sujet.» C'est donc l'indifférence de l'opinion dans laquelle a sombré le débat lancé depuis deux mois à travers le pays qui l'a poussé à enterrer progressivement l'idée de consulter les électeurs. «On ne peut pas banaliser le référendum», avait anticipé Raffarin dès le 9 novembre. Date à laquelle il avait déjà compris que Chirac ne prendrait pas le risque d'organiser une consultation nationale. Raffarin avait alors ajouté : «Nous avons de nombreux dossiers qui peuvent faire l'objet d'un appel au peuple.» A savoir : l'élargissement de l'Europe, la réforme des retraites... Mais pas la décentralisation, son dossier favori.

Même le ministre des libertés locales, Patrick Devedjian, qui s'était prononcé pour un référendum en 2003 au motif que «c'est une année sans élections», a fini par se ranger derrière le niet de l'Elysée. Résigné, il n'évoque plus l'hypothèse d'une consultation nationale et a déjà indiqué que la révision constitutionnelle devrait être bouclée «vers la fin du mois de janvier». En toute logique, les parlementaires commencent donc à supputer la date de leur voyage à Versailles. «On parle d'une date autour du 20 janvier», confie Daniel Hoeffel, sénateur du Bas-Rhin et président de l'Association des maires de France (AMF). L'information émane d'un homme bien renseigné. Car Hoeffel fait partie des quelques privilégiés qui ont été associés à l'acte II de la décentralisation. Avec trois autres sénateurs ­ Christian Poncelet, président du Sénat, Jean Puech (Association des départements de France) et Gérard Longuet (Association des régions de France) ­, il a assuré auprès de Matignon le lobbying des élus locaux. Hormis Poncelet, ce sont tous d'ex-centristes (UDF ou DL) récemment passés à l'UMP. Comme Raffarin.

Du coup, au sein même de l'UMP, les plus chauds partisans d'un référendum se sont fait une raison. Ainsi, Hervé de Charette, député UMP, avait-il plaidé haut et fort, en octobre, en présence du Premier ministre, pour une consultation nationale, lors d'une réunion des ex-UDF passés à l'UMP. Deux mois plus tard, il avoue «avoir un peu évolué sur le sujet». «C'est un débat de spécialistes, très technique et peu accessible au grand public, concède-t-il. La voie du Congrès me paraît donc préférable.» Hier, en marge des débats au Sénat, le socialiste Michel Charasse s'est fait encore plus clair : «La décentralisation, ça n'intéresse personne. Pour les Français moyens, ce sont les élus qui se partagent le pouvoir entre eux.» Et de plaider, lui aussi, pour une ratification parlementaire.

A l'Assemblée, les députés PS ont pourtant réclamé l'organisation d'un référendum. Juste pour le plaisir de voir le gouvernement renier l'engagement de Jacques Chirac. Le PCF aussi a décidé d'en faire son cheval de bataille. Le 4 décembre, jour du vote solennel au Palais-Bourbon, les communistes ont lancé un appel à référendum. «Si Jean-Pierre Raffarin prétend démocratiser nos institutions, il doit accepter le débat contradictoire et choisir la voie du référendum, dit le texte. Aucune grande démocratie ne s'autorise de telles modifications constitutionnelles sans l'accord de son peuple.» Peine perdue. «On sait malheureusement que la participation y est insuffisante et que cela donne parfois lieu à des détournements», avait reconnu fin novembre Patrick Devedjian. Autrement dit : pas question de répéter le fiasco du dernier référendum sur le quinquennat, en septembre 2000, où l'abstention avait atteint 70 % des électeurs inscrits. Pas question non plus de permettre à la gauche de se refaire les crocs en ouvrant le procès du gouvernement Raffarin.

La société civile tenue à l'écart

La mainmise des élus locaux sur ce dossier s'est notamment fait sentir aux Assises des libertés locales. Destinées à amuser la galerie, tandis que la Constitution était réformée à Paris, ces grand-messes de la décentralisation ont servi de défouloir aux conseillers municipaux, généraux et régionaux. Mais la société civile, elle, a été tenue à l'écart de ces grand-messes médiatiques. Et ce sont donc les parlementaires qui auront le dernier mot pour réformer la Constitution. La dernière convocation du Congrès remonte à janvier 1999. Il s'agissait alors de faire entrer la parité hommes-femmes et la Cour pénale internationale dans la Loi fondamentale.

LIBERATION - jeudi 12 décembre 2002

Par Thomas LEBEGUE

Haut de page


Les Bretons à l'assemblée ?

Le 21 juin 1977, quand le ministre de l'Intérieur Christian Bonnet vient présenter à l'Assemblée nationale son projet de loi électorale concernant les européennes de 1979, il déclare:

"Le gouvernement français ne veut pas plus de députés bretons, corses ou occitans qu'il n'entend voir siéger au Parlement européen des députés flamands, gallois, bavarois ou siciliens."

Haut de page


Paris le 26 octobre 2002

La maison des Pays de la Loire aurait-elle peur des bretons ?

Aujourd'hui à 14h30, Emgann MGI, comité de Paris, a appelé à se rassembler pacifiquement face à la maison des Pays de la Loire. Une première!

Deux représentants des renseignements généraux se sont invités à notre rendez vous devant le métro St Sulpice. Nous nous sommes ensuite dirigés vers la maison des Pays de la Loire, quelques pâtés de maison plus loin, suivi de nos nouveaux "copains"!

A notre arrivé, alors qu'elle est ouverte toute la journée le samedi, nous nous sommes retrouvés devant des portes... closes.

Sur celles-ci, un message : "Fermeture exceptionnelle ce jour, nous vous prions de nous excuser"

Les responsables de cette pseudo "ambassade" avaient ils si peur de répondre aux questions légitimes que nous nous posons sur cette région artificielle?

Avaient-ils peur de réagir aux désirs de 71% des habitants du département de Loire Atlantique qui souhaitent la réunification de la Bretagne?

Le sentiment d'insécurité aurait il contaminé les couloirs de ""Ti PDL"!", au point qu'ils craignent que nous les assommions à coups de slogans ou de tracts?

Encore une fois, on constate que le dialogue sur le rattachement de la Loire Atlantique à la Bretagne est "ouvert"!

Malgré tout, les passants ont été sensibilisés et ont reçu le message avec sympathie.

 

 

 

Le comité Emgann Pariz.

Haut de page


On ne laisse pas indifférent !

2 petits textes récupérés sur un des forums de discussions du quotidien "Le Monde", bonne lecture !

Bon que les choses soient claires.

Je ne suis pas contre le rattachement de la région pays de Loire à la Bretagne si les habitants des deux régions le veulent massivement et si cela ne créé pas de déséquilibre.
Ce que je n'aime pas ce sont les raisons avancées par Emgann.
D'ailleurs je n'aime pas Emgann tout comme tous les autres nationalistes régionalistes indépendantistes qui développent des thèses ethnicistes. Je suis contre l'ethnicisme qui n'est qu'une version moderne et épurée du racisme.
Je suis contre la désinformation, le révisonisme, l'ethnicisme, le féodalisme, le populisme, le simplicisme et surtout la propagande et la diffusion d'idées fausses.
Je n'aime pas que l'on veuille imposer le breton à toute une région alors qu'on y a jamais parlé partout breton.
Je n'aime que l'on nous fasse croire que la Bretagne a été colonisée, de même pour toutes les autres régions comme la Corse où certains sont traités d'allogènes.
Je n'aime pas le terrorisme.
Je n'aime pas l'influence du mouvement indépendantiste breton sur tf1 (en filigrane bien sûr, quelques remarques par ci par là).
Je n'aime pas la médiatisation d'Emgann par tf1.
Je n'aime pas le détournement du mouvement culturel breton par Emgann et consorts. Ils leur portent préjudice.
Je n'aime pas qu'une école Diwan porte le nom d'un nazi.
Je n'aime pas la démagogie.
Je n'aime pas la confusion des idées politiques.
Je n'aime pas que les langues bretonnes soient unifiées en une.
Je n'aime pas que l'on fasse croire ou que l'on dise qu'autrefois le Breton était parlé dans toute la Bretagne actuelle. On n'a jamais parlé breton à Rennes.
Je n'aime pas que l'on renie le caractère celtique au reste de la France.
Je n'aime pas que l'on dise qu'il n'y a jamais eut de Gaulois en Bretagne actuelle.
Je n'aime pas les propos d'un site d'Emgann sur les amérindiens de Guyane et surtout le rapport fait à l'holocauste.
C'est d'une part de la désinformation, du révisionnisme,...
Non seulement on nous fait croire que les français sont des nazis mais aussi on banalise l'holocauste.
Je n'aime pas le fait que Emgann traite le parti socialiste (c'est celui qui est le plus explicitement mentionné) tout comme les autres partis d'anti-bretons de raciste et de xénophobe voire de nazis.
Je n'aime pas que Emgann soit solidaire avec des terroristes.
Je n'aime pas que des partis politiques justifient le terrorisme et la lutte armée dans un pays démocratique.
Je n'aime pas que Emgann ait un lien vers Batasuna
Je n'aime pas tout court le bourrage de crâne fait à beaucoup de leurs sympathisants.
Je peux continuer comme ça longtemps. J'ai fait pas mal de site indépendantistes de toute la France et même d'ailleurs.
Pour ce qui est des régions, j'ai un a priori négatif a propos des régions. Je préférerais que l'on garde les départements plutôt que les régions. Maintenant cette position n'est pas arrêtée mais elle est quand même assez réfléchie. ce qui ne m'empêche pas de me dire lorrain même si mon identité ne se limite pas à cette région loin de là. D'ailleurs je n'y suis pas né et j'ai vécu plus longtemps ailleurs.

Juste une remarque pourquoi la région Bretagne ne s'appelle pas Armorique qui est un terme géographique tout à fait destiné à des appellations de ce genre?

http://www.lemonde.fr


Petits separatistes, independantistes, autonomistes bretonoides, trou d. c.. de l'ethnocisme feodal vous n'aurez rien du tout !
Par humanisme chretien on vous a accueilli en Armorique lorsque pulverises, eparpilles, lamines par les anglo-saxons de Grande-bretagne auxquels vous etiez incapables de vous opposer,vous avez cherche refuge chez nous entre le V et le X siecle .On attend toujours le merci
Sachez qu'à partir de 50 aJC et la victoire de Jules Cesar sur les venetes, l'Armorique est devenue une terre gallo-romaine comme l'etait le reste de la Gaule .Sans respect pour les autochtones qui parlaient le gallo-romain, lorsque les colons bretons ont debarque, chasses de Grande -bretagne, ils ont impose leur langue, leurs habitudes, debaptise les lieux pour leur donner des nom bretons etc etc.....Cela n'est pas tres grave si les bretons comme le reste des composantes de la societe française se fondent dans le moule commun (comme les normands le firent à leur epoque) .Par contre les fondus, les frappes, les demeures, les attardes de l'ethno-feodalisme dont Engam est le dernier avatar doivent se dire que s'ils continuent à nous chauffer les oreilles (et à tuer les serveuses de Mac-do)ils vont se retrouver vite fait de l'autre cote de la manche à bouffer du boeuf sauce groseille arrose de biere jaunasse chaude et plate .
J'espere avoir ete assez clair !

Haut de page


Assises de la Décentralisation à Nantes

Manifestation ce vendredi (18/10) midi à l'occasion de la venue de Sarkozy et de ses "Assises de la Décentralisation" bidons. Une centaine de personnes du CUAB, de Parti Breton, d'Emgann et de l'UDB étaient présentes. Nous avons été accueilli très officiellement devant le palais des congrès par... un escadron de CRS. La délégation du CUAB qui a été conviée à la table ronde du gouvernement s'est carrément fait FOUTRE DE SA GUEULE par un des mecs du gouvernement qui a traité Le Rhun de "charcutier" (sous les rires de tous les notables locaux) alors qu'il était en train d'expliquer son projet de redécoupage des régions "ouestiennes" avec le Val de Loire, l'Anjou...

Pour finir, la Bachelot (Roselyne, un portemanteau à Chanel) a clos le débat en qualifiant publiquement la réunification de "question folklorique"...

En fin d'après-midi, le CUAB appelait a un rassemblement devant une plaque qu'Ayrault devait dévoiler pour commémorer la construction de la première Université nantaise. Bien évidemment le sémillant choletais était précédé d'une cour de ramasse-crottes venu chanter sa gloire. Bien évidemment nous aussi étions présent sur les lieux a une dizaine et à la suite de son discours -où il a évidemment omis de placer le mot Bretagne (rappelons que la dite université a été construite alors que notre pays était encore indépendants)- quelques slogans "Nantes en Bretagne" ont été lancés à l'initiative de militants Emgann immédiatement repris par les militants présents pendant que les pourris du PS suivaient Ayrault pour cocktailer à nos frais à la mairie.

Quelques personnes présentes ayant décidés de nous traiter de "lepeno-nationalistes", une engeulade démarra rapidement entre des socialistes et des militants bretons, celle-ci se termina devant l'hôtel de ville où les vigiles nous ont refusés l'entrée à nous les gueux, quelques uns ont réussi à se faufiler à l'intérieur pendant que dehors les esprits s'échauffaient quelque peu entre la sécurité et des militants bretons.

Haut de page


Interview dans l'Express de JPC !

"vous réalisez le rêve des indépendantistes! Comme le virus informatique I Love You, le virus introduit par le processus de Matignon a contaminé, à travers votre projet, l'ensemble du logiciel républicain."

pour lire la suite :

http://www.lexpress.fr/Express/Info/France/Dossier/datar/dossier.asp?nom=

Diwall : les nazis reviennent !

C'est pour une meilleure compréhension, et afin de ne pas dénaturer son propos, que nous avons maintenu le texte de Mr Untel tel que nous l'avons reçu : approximations historiques notamment dans l'écriture des noms et prénoms, textes en majuscules d'imprimerie et points d'exclamation, nous n'avons pas gardé le surlignage au marqueur jaune fluorescent, c'est trop difficile à lire sur un écran d'ordinateur.

Untel
6890 St Avé

 

à Emgann

Le 15 / 9 / 2002

 

Madame, Monsieur,

Je suis niçois, marié à une bretonne. Le samedi 14 courant avait lieu à Vannes, une manifestation organisée par votre association, en faveur de la langue bretonne.

Je ne vois, pour ma part, aucun inconvénient à ce que les bretons et les bretonnes parlent breton.

Par contre ce qui est choquant, voire indécent, c'est que vous parliez clairement de "pouvoir politique breton".

Je tiens à vous rappeler que les pères fondateurs de la "BRETONNITUDE" furent des COLLABORATEURS NOTOIRES DU IIIème REICH et l'ALLEMAGNE NAZIE

1 / ROPARZ HAMON (sic) - authentique collaborateur NAZI, il fut nommé en juillet 1941 responsable des émissions en langue bretonne à RENNES. salarié de la PROPAGANDASTAFFEL NAZIE

2 / YAN FOURE (re-sic) Pétainiste flagrant et déterminé. C'ets le fondateur du... FLB !!

3 / ALAN HEUSAFF Membre de la tristement célèbre "BEZEN PERROT" Unité bretonne, rlevant des SS à RENNES

J'espère que vous savez ce qui précède, et que vous n'avez pas la nostalgie d'une époque où certains bretons collaboraient sans HONTE, pendnat que d'autres se battaient et mourraient pour leur PAYS : LA FRANCE

 

Haut de page


extrait du site du premier ministre

29-08-2002 16:34

Soutenir la diversité culturelle en France et dans le monde

Le ministre de la culture et de la communication, Jean-Jacques Aillagon, a présenté, lors du Conseil des ministres du jeudi 29 août, une communication sur la diversité culturelle.

Comme le précise le compte-rendu du Conseil des ministres ,"la promotion de la diversité culturelle représente plus que jamais une ambition inspirant l'action du Gouvernement."

Le Président de la République, pour qui la dimension culturelle du développement durable est un axe essentiel de l'humanisation de la mondialisation, "présidera", d'ailleurs, comme l'a rappelé Jean-Jacques Aillagon, "une table ronde sur ce thème" au Sommet de Johannesburg.

Soutenir et diversifier la production nationale

Pour promouvoir la diversité culturelle, il est nécessaire d'agir tout autant sur les modes de production et la nature des produits culturels que sur les voies de diffusion de la culture.

Trois voies pour la diversité

Le Gouvernement entend "accroître [cette] diversité de la production et de la diffusion, à travers trois voies" : en soutenant les industries culturelles (cinéma, musique, édition) ; en élargissant l'offre de médias et de contenus (service public de la télévision, lancement de la télévision numérique terrestre, création d'un portail internet des cultures française et francophones) ; en défendant et stimulant la création et le droit des auteurs (consolidation de la propriété littéraire et artistique, soutien à la création plastique).

Cette démarche en trois temps permettra de dynamiser et de renforcer les conditions d'une production et d'une diffusion culturelles françaises sur son propre territoire avant "d'affirmer le rôle de la France comme acteur international de la diversité." Défense et illustration de la langue française : un combat pour la francophonie

Défendre la diversité culturelle c'est également défendre et "promouvoir la diversité linguistique". Une langue est en effet, à la fois un outil de communication et un vecteur d'identité essentiel à toute culture.

Le rayonnement linguistique d'une culture est, par ailleurs, nécessaire à l'accueil, au dialogue et au partage avec d'autres cultures. C'est pourquoi Jean-Jacques Aillagon entend affirmer "la primauté du français sur le territoire de la République, et son statut de langue internationale".

La place du français sur le territoire national mais également à l'étranger, et son existence forte aux côtés d'autres langues, doivent être pris en compte, pour assurer le rayonnement de la France au sein des processus de création, de diffusion et de dialogues culturels. C'est une condition de lutte essentielle contre les risques d'uniformisation de la culture sur le modèle anglo-saxon.

"Le Sommet de la Francophonie qui se tiendra en octobre à Beyrouth, sera à cet égard une échéance importante. Le Gouvernement valorisera le dynamisme culturel de notre pays, à travers sa présence culturelle à l'étranger, la mise à l'étude d'une chaîne d'information internationale, l'accueil et la formation d'artistes et d'opérateurs étrangers et enfin le soutien aux pays en développement, notamment pour le cinéma et le livre."

Renforcer la culture au sein des institutions

L'Europe de la culture

Pour défendre l'expression d'une diversité culturelle, "la France souhaite également porter l'Europe culturelle".

C'est en renforçant "la place de la culture dans l'édifice institutionnel" de l'Union que l'on pourra faciliter la décision des Quinze en matière culturelle.

Il s'agit d'améliorer l'efficacité de la mobilisation "pour des enjeux comme l'aide au cinéma, la préservation du dispositif instauré par la directive Télévision sans frontières, la baisse de la TVA sur le disque, l'amélioration de la situation du marché de l'art", a indiqué le ministre de la Culture et de la Communication.

Défendre la diversité mondiale

Ce travail de promotion de la diversité culturelle se poursuivra également "dans les enceintes internationales, en restant vigilant sur les négociations en cours à l'OMC", et dans le combat "pour l'adoption d'un instrument juridique international sur la diversité culturelle, sur la base de la déclaration de l'UNESCO."

Le Président de la République et la délégation française au Sommet de la Terre, y contribuent d'ores et déjà "en rappelant à Johannesburg que le développement durable et la diversité culturelle sont indissociables", a conclu Jean-Jacques Aillagon.

Haut de page


Emgann à Corte

stand d'Emgann à Corte


Leurs valeurs et les nôtres

Le combat pour l’Indépendance de la Bretagne n’est pas seulement un combat politique c’est également et avant tout un combat moral et un choc de valeurs.

L’essence de notre lutte se trouve dans ce constat. L’avoir compris c’est nous avoir compris. Un rejet. La France voulait représenter la République, une certaine morale. Mais la France représente des images, des valeurs et par dessus tout une réalité.

La réalité de la France. La France c’est Paris, l’exil pour la jeunesse d’au-delà-du-périph, le parisien qui vient chaque année visiter sa réserve de ploucs entre juin et septembre, les 50 trains par jour vers Paris et les 2 trains par mois vers Pontivy en gare de Rennes, la France c’est « va chercher du boulot à Paris tu trouveras plus facilement », le mot « province », le bon nigaud qui présente la météo à la télé « avé l’assent » et le coquelicot dans le veston, les plaques « 75 » dans les publicités, la France c’est aussi la gueule de bois de 81, les années Mitterrand, la gauche caviar, la droite matraque, la gauche pétard, la corruption, leurs années fric, nos années de taule, les « frankiz evit Kabon » sur les murs quand on était gamin, les « Liberté pour les prisonniers politiques bretons » qu’on tague nous-mêmes maintenant, les déportations de nos potes vers Paris, les soirées à attendre devant le commissariat pour ceux qui ont de la chance et dans le commissariat pour ceux qui en ont moins. Mais la France c’est également les cousins petits paysans minés par l’alcool, le crédit agricole et les quotas condamnés pour « inadaptation » et qui n’auront jamais vu l’An 2000. La France c’est les tracteurs dans les champs toujours plus gros et le découvert à la banque toujours plus grand, la France c’est le remembrement et les voisins qui se crachent à la gueule pour un bout de champ, la France c’est aussi le mot« patois », le mot «préfet » et le mot « pétrole ».

Ah ! la France c’est aussi le « cormoran de l’Amoco », le fameux cormoran qui essaye de s’envoler et qui finit par couler dans sa mer de mazout, la France c’est aussi les supermarchés et leurs parkings gigantesques, les lotissements moches et la joie ultime d’avoir fait construire sa maison strictement identique à celle de son voisin dans le lotissement Kermachin, les MJC glauques, les ensembles urbains à la « réveillon chez fred »(film) et le sale appart’ de vacances « résidence Costa-bella » à Port-Navalo du parvenu ou du parigot de service dont on entend parler à chaque réunion de famille. La France c’est les pays de loire, c’est le refrain « mais qu’est ce que vous feriez sans la France,hein ? », le refrain « là, j’ bouge sur Paris c’est trop nul ici », le refrain « le breton ? le gallo ? ça ne te serviras à rien, apprend l’anglais ». La France c’est le kidnapping du mot « République »,l’Histoire-fiction de Jules Michelet, les mensonges de la guerre d’Algérie, d’Indochine, de Madagascar, du Tchad, les barbouzeries, les armes vendues à la moitié de l’Afrique pour qu’elle extermine l’autre moitié, Charles Pasqua, Paul Barril, Schuller, Chirac, Le Pen, Carignon mais aussi Alain Minc, Sollers, Giesbert, B.A. Lévy, Glucksmann, Jardin, Le Bris, Télérama et l’accent bourgeois de Jack Lang et d’Irène Frain. La France c’est Jean-Pierre Gaillard,c’est Coudurier, c’est F.R. Hutin et ses éditos sur les scouts et le pape. La France c’est Paskal Laizé traîné en laisse dans les rues de Paris. La France ? Mais voyons c’est l’orientation en lycée professionnel pour les crétins, pour les ratés puisqu’en France être plombier c’est un beau métier mais c’est un métier que mon fils n’exercera pas. La France c’est les contrats à durée déterminée, l’intérim, les CES, TUC, CEC et les ANPE du Centre-Bretagne où il y a 30 annonces d’emplois de découpeurs de dindes et une annonce de dessinateur en bâtiment, Mais la France, la France c’est aussi et surtout l’impunité Chirac, l’ENA, la DRAC, les préfectures, sous préfectures et Komandantür, les faux-vrais statut Diwan et le vrai-faux attentat de Pornic. La France c’est « Céline écrivain anticonformiste » mais « Roparz Hémon, salaud de collaborateur ». La France c’est une centrale nucléaire au Carnet tous les 15 ans et une porcherie industrielle dans le Trégor tous les mois. La France c’est une mégapole entre Nantes et Saint-Nazaire et un désert entre Saint-Méen et Châteaulin, la France c’est le golfe du Morbihan massacré par « Pierre et Vacances » et Mérinel, la France c’est les menhirs en prison et les pots de yaourt sur Saint-Aubin-du-Cormier, la France c’est le paysan à qui on abat son troupeau parce qu’il ne faut pas que« Libé » titre le lendemain « l’Etat fait l’impasse sur le principe de précaution », la France c’est les espagnols qui viennent vendre leur poisson sur le port de Douarnenez, la France c’est Saint-Cyr Coëtquidan, la France c’est le portrait de Colonna dans les gendarmeries et le portrait de Chirac dans les mairies, la France c’est « Vive le Québec Libre » et « Vive l’Algérie française », la France c’est Fañch Broudic et ses 90 mn de Breton à France 3 depuis FR3, la France c’est une tâche sur mon identité et une erreur sur ma carte d’identité. Le français c’est l’ami et le voisin.

L’Etat français voilà l’ennemi.

Fabien LECUYER


Interdiction d'Unité Radicale : première étape selon Sarkozy !

En effet, il n'est pas question la, comme c'était avancé par le gouvernement espagnol avec Batasuna, d'interdire des partis "soutenant" le terrorisme, mais des mouvements dont les idées sortent du cadre de la République francaise (une, indivisible, etc ...).


PARIS (AP) - Le ministre de l'Intérieur Nicolas Sarkozy a expliqué lundi (29/07/2002) que la procédure d'interdiction lancée contre le mouvement d'extrême droite Unité radicale, après la tentative d'attentat perpétrée par Maxime Brunerie contre le président Jacques Chirac, n'était qu'une "première étape".

"Un processus est en cours, je crois que c'est un processus très important car nous n'avons pas à tolérer la diffusion d'idées qui sont si authentiquement contraires à l'idéal républicain et aux valeurs républicaines. La tolérance zéro, c'est aussi à l'endroit d'idées qui n'ont rien à faire dans le cadre de la République française", a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse place Beauvau.

"Est-ce que ce sera suffisant? Bien sûr que non. Mais ce n'est pas une raison pour rester passif. C'est une première étape, souhaitons qu'il y en ait d'autres", a-t-il ajouté.

Le ministère de l'Intérieur a lancé une procédure d'interdiction à l'encontre du mouvement d'extrême droite Unité radicale, dans lequel militait l'auteur de la tentative d'attentat commise contre le président lors du défilé du 14 juillet sur les Champs-Elysées.

Cette procédure devrait être entérinée en Conseil des ministres, le 31 juillet ou le 7 août prochain. Elle s'appuie sur la loi du 10 janvier 1936 sur les groupes de combat et les milices privées, votée à l'époque du Front populaire pour répondre à la montée de l'extrême droite et des ligues anti-parlementaires en France. AP


4 mai 2002


Chirac représente 8 % de la population hexagonale !!!

Chirac aura été désigné comme "premier choix" (le premier tour étant le seul représentatif surtout pour cette élection !) par exactement 20% des 75% de votants (rappel: 25% d'abstention). Parmi ces votants il y a 3% de bulletins nuls ou blanc (aux dernière présidentielles, il y a eu 1 millions de bulletins nuls !!!!!! 997 262 exactement selon le ministère de l'intérieur français -cf: http://www.interieur.gouv.fr-) Ce qui fait donc 20x0.75x0.97= 14,55% des personnes inscrites sur les listes électorales qui ont choisis Chirac Jacques comme président de la ripoublique française.

MAIS ces 14,55% ne représentent pas 15% de la population française car les personnes inscrites sur les listes électorales ne représentent qu'une partie des personnes en âge de voter -68% à peu prêt- (beaucoup de gens ne sont pas inscrits et ne votent jamais pour des raisons diverses) qui elles mêmes ne représentent qu'une partie de la population "française". (Les moins de 18 ans représentent une part importante de la population hexagonale et la classe d'âge -16-18 ans- à souvent déjà fait des choix politiques, voir milite dans des mouvements/partis.

Pour dire qu'au final Chirac à fait exactement 5 665 855 de voix au premier tour et, par le fait, est le choix véritable de grosso-modo.... 8% de la population hexagonales. (considérant qu'il y a 60 millions d'habitants dans l'hexagone).


« Parczae », première commune en gallo.

Miraùbiaù ! Dez paniaùs an Galo on taet greiae a l'antrauncz de Parczaè ( paei de Fójaerr) e Lódia (Paei de Lódia). Ela est tót cóm unn falhit bónn nóvyaell pór le Galo e unn bónn maenyaerr de faerr avanjae estt-la qeczion "rec'nessauncz foraenn".


« Parczae », première commune en gallo.

Une plaque en gallo a été dévoilée, dimanche matin, à l'entrée du bourg de Parcé. Une première en Haute-Bretagne. Prochaine étape : la création d'un centre de valorisation du patrimoine oral. Il pourrait ouvrir en septembre 2004.

« Pârceu » : c'est le nom que les habitants de Parcé ont l'habitude de donner à leur commune quand ils veulent le prononcer en gallo. La plaque qui accueille désormais le visiteur à l'entrée du bourg affiche une écriture un peu plus complexe : « Parczae ». Le mot signifie « lieu de pâturage » en vieux celtique. Il est écrit suivant le modèle ELG (Escrirr Le Gallo) promu par les associations de défense du gallo. Le « cz » et le « ae » ont une histoire : « Cette écriture reprend les traditions anciennes d'écriture du gallo tout en les faisant évoluer pour suivre les transformations de la langue depuis le Moyen Age jusqu'à nos jours. Le gallo n'est pas un patois du français : ces deux langues ont deux histoires voisines, mais différentes. Il n'est donc pas nécessaire d'écrire le gallo avec l'écriture du français », résume Christophe Simon, responsable de l'association rennaise Bretagne gallèse.

« Identité gallèse »

La plaque a été inaugurée dimanche matin, à l'occasion du prix Froger-Ferron. Un symbole fort en faveur de « la reconnaissance d'une langue qui a été souvent décriée », selon le maire de la commune, Lézin Gallais. C'est aussi une première dans toute la Haute-Bretagne. Une plaque en gallo a bien été installée dans une des stations du métro de Rennes. Mais aucune commune n'avait, jusque-là, osé afficher à ce point son « identité gallèse ».

Parcé, il est vrai, a déjà fait ses preuves dans ce domaine. Depuis dix ans, la commune tend les bras aux conteurs et aux chanteurs de Haute-Bretagne en accueillant le prix Froger-Ferron. Depuis 1999, son maire milite pour la création d'un centre de valorisation du patrimoine oral. Le projet était au point mort. Il est aujourd'hui relancé grâce au renfort de différents partenaires, comme l'AFAP, la Bouèze, Bretagne gallèse ou Dastum. Un calendrier a même été établi. Juillet 2002 : création d'une association. Juin 2003 : choix et acquisition d'un lieu pour l'implantation. Été 2003 : recrutement d'un directeur et d'un responsable de programmation. Septembre 2004 : début d'activité.

Comme prévu, cette nouvelle structure devrait voir le jour à Parcé. Mais son action serait étendue à l'échelle du pays de Fougères. Il serait ouvert au public scolaire, associatif et touristique pour des séjours de plusieurs jours. A la fois centre de documentation, d'exposition ou de spectacles, le Centre de valorisation du patrimoine oral serait ainsi couplé à un espace d'hébergement et de restauration. Cette formule de « centre d'accueil » aurait l'avantage de lui assurer une certain niveau d'autofinancement.

L'association pour la création d'un centre de valorisation du patrimoine oral du pays de Fougères sera créée lors d'une assemblée générale constitutive qui aura lieu le dimanche 7 juillet, 10 h 30, à la mairie de Parcé.

T. R

Mercredi 12 juin 2002 - ouest-france (Fougères)


Egalité républicaine

La préférence européenne en France

la loi française interdit aux étrangers non-ressortissants de l'Union Européenne de tenir un débit de boisson, de gérer un débit de tabac, d'exploiter un cercle de jeux, de fabriquer et de vendre des armes. Sont aussi interdits les emplois de l'éducation nationale, de la RATP, de la médecine hospitalière et tous les emplois publics. Sans oublier: l'interdiction de diriger des entreprises de spectacle, de surveillance, de gardiennage ou de transports de fonds, des instituts privés de recherche ou d'enseignement technique, de revues périodiques, de messageries de presse ainsi que l'interdiction de siéger au comité de rédaction d'une publication destinée à la jeunesse. Ils sont aussi exclus d'uen série d'emplois ayant trait aux transports, aux assurances, à la bourse, au commerce, à la médecine, à la pharmacie, à l'architecture et la magistrature. Soit un total de 6 500 000 emplois réservés, répartis comme suit:

source: CERC, 1999)

Haut de page


LETTRE AUX RESISTANTS DU DIMANCHE

Pourquoi en tant que militant d'Emgann je n'appelle à voter NI POUR CHIRAC NI POUR LE PEN

Le scrutin du 21 avril dernier a été un bouleversement a plusieurs niveaux :
Loin d'être un raz de marée Front National comme on l'entend ici et là (le Front National aura fait sensiblement le même nombre de voix qu'il y a 7 ans), le résultat aura été une déferlante de ras le bol à l'encontre du PS, du PCF et du RPR,(le PS aura d’ailleurs perdu à lui seul plus de 4 millions de votants !) Le message des électeurs hexagonaux est clair et sans ambiguïté : « NOUS NE VOULONS PLUS DU PS et de son faire-valoir PCF ET NOUS NE VOULONS EGALEMENT PLUS DU RPR et de son président-escroc ».
A ce constat ajoutons le dégoût des pratiques politiques et des formations politiques traditionnelles qui s'est exprimé à travers l'abstention record et le report des voix vers Lutte Ouvrière ou Olivier Besancenot de la LCR, le fameux « petit facteur » tant brocardé par les professionnels de la politique et des médias.

OR A QUOI ASSISTE-ON AUJOURD'HUI ?
Aujourd'hui on assiste à une MASCARADE ! A une mascarade où on jour à se faire peur, où l'on parle comme le chébran Pierre Arditi l'air grave, entre deux coupes de champagne au QJ de Jospin au soir de la débâcle socialiste de « rentrer en résistance », où l'on convoque l'Histoire pour prouver ce que tout le monde sait déjà : Le Pen est effectivement un réactionnaire, un ancien tortionnaire, un héritier spirituel du maréchal Pétain !

Oui mais...

Oui mais l'ascension de Le Pen a été facilitée et encouragée par FRANCOIS MITTERAND !
(Le Pen simple dirigeant d'un groupuscule faisant 0,7% des voix sera invité en 1984 dans le journal de France 3 –fait quasi-unique dans l'histoire de la télévision !- sur intervention directe du président Mitterrand qui aura ainsi « inventé » le meilleur diviseur de la droite. Le talent d'orateur de Le Pen séduisant les journalistes il ne quittera désormais plus les studios de télévisions et de radios et le FN ne cessera de monter)

Oui mais le premier à avoir fait démolir au bulldozer un foyer d'immigré est le maire PCF de Vitry-sur-Seine !
(Le 24 décembre 1980 , Paul Mercieca, maire PCF avait ordonné que l'on rase à coup de bulldozer un foyer de travailleurs africains, laissant à la rue et sans logement les anciens occupants du dit foyer. La municipalité voisine d'Yvry –également PCF-refusa le lendemain, jour de Noël, de reloger les familles, maliennes pour la plupart)

Oui mais Robert Hue faisait en février 1981 l'amalgame entre « drogue et immigration »
(A Montigny-les-Cormeilles, ville dont il est député-maire, Robert Hue se livra en février 1981 à un amalgame entre drogue et immigration. Au cours d'une conférence de presse, il s'en prit à une famille marocaine, accusée de fournir de la drogue à toute la cité. Des militants manifestèrent devant le domicile de cette famille pendant que Robert Hue demandait à chaque citoyen de dénoncer ceux qui parmi ses voisins se livraient à du trafic...)

Oui mais Chirac parlait en 1991 « du bruit et des odeurs des immigrés »
" Comment voulez-vous, que le travailleur français qui travaille avec sa femme, et qui ensemble gagnent environ 15000 francs, qui voit sur le bas du palier à côté de son HLM, entassée, une famille, avec un père de famille, trois ou quatre épouses, et une vingtaine de gosses, et qui gagne 50000 francs de prestations sociales sans naturellement travailler, si vous ajoutez à cela le bruit et l'odeur, et bien le travailleur français, sur le palier il devient fou. Ce n'est pas être raciste que de dire cela, nous n'avons plus les moyens d'honorer le regroupement familial, et il faut enfin ouvrir le grand débat qui s'impose dans notre pays, qui est un vrai débat moral pour savoir s'il est naturel que les étrangers puissent bénéficier au même titre que les Français d'une solidarité nationale à laquelle ils ne participent pas puisqu'ils ne payent pas d'impôts. " (Jacques Chirac, 1991)

Oui mais la puante « préférence nationale » défendue par Le Pen existe déjà en France dans la fonction publique !
(Qui se souvient et ose dénoncer notamment parmi les syndicats français que dans l'hexagone les emplois de fonctionnaires sont INTERDITS AUX ETRANGERS et ce depuis toujours ! La République français donneuse de leçon applique donc bien la préférence nationale dans son administration, eh oui !)

Oui mais le RPR a déjà fait alliance avec le FN !
(Depuis la percée du Front-National à Dreux, le RPR a TOUJOURS fait des alliances locales avec le Front National. De plus pourquoi Chirac ne veux pas débattre avec Le Pen ? De peur que celui-ci révèle que Chirac avant son élection de 1995 avait secrètement rencontré Le Pen pour que celui-ci fasse voter ses militants pour le candidat Chirac au second tour de l'élection présidentielle, peut-être ?)

Oui mais le PS a permis a toujours permis à Le Pen d'avoir ses 500 signatures !
(Depuis que Le Pen se présente aux élections présidentielles, le Parti Socialiste encourage les maires non-encartés au PS mais proche de lui a accorder leurs signatures au candidat FN afin de diviser les votes de la Droite. Daniel Vaillant a même avoué récemment dans un livre que si Le Pen n'avait pu recueillir les fameuses 500 signatures lors de l'élection présidentielle de 1981 c'est uniquement parce que François Mitterrand avait voulu diviser encore davantage les résultats de la Droite en incitant les maires PS a donner leur signature à la candidature de... Marie-France Garraud)

Le Pen est effectivement un réactionnaire, un ancien tortionnaire, un héritier spirituel du maréchal Pétain MAIS CE N'EST PAS AU JOUR D'AUJOURD'HUI UN DANGER CAR IL N'A AUCUNE CHANCE D'ETRE ELU !

Le danger c'est ce qui en train de se passer à côté. Le danger c'est qu'une ministre en exercice la très « gauche caviar » Ségolène Royale déclare sur RMC Info ce jeudi 25 avril « qu'il faudrait absolument limiter le temps de parole de Jean-Marie Le Pen » ; le danger c'est l'incroyable et l'absolue servilité des journalistes à l'égard du nouveau sauveur de la Démocratie, Jacques Chirac ; le danger c'est que l'on parle dans les médias de la possibilité d'interdire les sondages jusqu'au 5 mai ; le danger c'est que celui qui ne participe pas au cirque, au catharsis ambiant en allant de son couplet sur le « nécessaire vote Chirac » est obligatoirement taxé ou soupçonné de collusion avec Le Pen, le danger c'est le délire verbal des battus d'hier qui n'envisagent absolument pas leur défaite autrement que comme une « erreur de communication » (« peut-être avons nous mal expliqué notre programme » dixit certains caciques du PS), le danger c'est la soudaine flambée de repentance qui s'empare soudainement de jeunes gens pris au hasard (?) exprimant devant les caméras leur honte « d'avoir voté Laguiller ou Besançenot au lieu d'avoir voté Jospin ».

Nous vivons une incompréhensible mascarade ! Si demain le premier tour était annulé et rejoué sur le champ, il y a fort à parier que le fameux « peuple de gauche » élirait Jospin dès le premier tour !

Peut-être... mais peut-être pas finalement...

Peut-être pas car « le Peuple », « le Peuple » est un salaud. QUI a donné son simili-triomphe à Le Pen ? Les anciens électeurs de « la gauche » ! Ces anciens électeurs qui ne votent plus pour « la gauche » devenues entre temps la gauche poubelle, la gauche traîtresse, la gauche caviar mais pour le Pen et Arlette ou même Besancenot, ce facteur qui ressemble tant à ces électeurs. Ces anciens électeurs de la « Gauche », ces chômeurs, ces prolétaires, bien loin des tailleurs et des brushings impeccables de Marylise Lebranchu, ces cassés de la vie, ces apprentis à qui ont a conseillé de devenir maçon parce qu'ils ne pouvaient pas rentrer dans les statistiques du « tout littéraire » ou du « tout math » et du « zéro manuel » de Jack Lang et consorts. Finalement ce sont eux les salauds. Salauds de prolos ! Salaud de Peuple ! A mort le peuple ! Il faut dissoudre le peuple !

Mais le Peuple en a surtout MARRE des magouillards, des ripoux, des notables du PS et du RPR. Le Peuple n'est pas plus favorable à la dictature de la race blanche qu'il n'est favorable à la dictature du prolétariat, le Peuple ne VEUT PLUS DU PS ET DU RPR !

Oui mais il y a ces manifestations « spontanées »

Ces manifestations où l'on voit fleurir les banderoles du PS, des MJS, de LEFT, de l'UNEF-ID de ces courroies de transmissions abonnées au détournement d'argent et aux trucages d'élections universitaires, les banderoles de ces loosers qui hier condamnaient toute manifestation hostiles au gouvernement Jospin. Et puis il y a des jeunes, beaucoup de jeunes... Personnellement j'ai lancé des pierres contre les meetings du Front National ; quand j'étais lycéen il suffisait que l'on me parle « Front National » pour que je sorte mon lance-pavé et c'est toujours de même aujourd'hui dans tous les lycées, après tout nous sommes tous des enfants de l'anti-Le Pen.
Aujourd'hui je descendrais toujours dans la rue si la démocratie, même cette démocratie de façade qui a court dans l'hexagone était menacée, je « prendrais même le maquis » en rejoignant Yvan Colonna avec Pierre Arditi mais aujourd'hui objectivement elle n'est PAS MENACE, elle n'est menacée que dans les fébriles discussions d'adolescents qui, et c'est normal, jouent à refaire la guerre d'Espagne et la guerre 39-40 en proclamant la main sur le cœur « No Pasaran ! Le Pen ne passera pas ! », elle n'est menacée que dans les messages internet où l'on s'échange des comparaisons Le Pen-Hitler entre convaincus, elle n'est menacée que dans les discours de Chirac qui instrumentalise cette manne divine, lui l'escroc qui prévoyait un second tour difficile avec un Jospin lui rappelant ses « affaires » lors d'un débat télévisé que le président en question n'aura même pas le courage d'accepter avec le fameux « fasciste Le Pen ». Trouillardise applaudie par quasiment l'ensemble de la Presse... Qu'elle tristesse. Et mon voisin me parle de descendre dans la rue pour soutenir même su bout des doigts ce péteux, ah non j'oubliais « pour faire barrage » à l'autre.

Mais aujourd'hui je ne descendrai pas dans la rue. Je ne descendrai pas pour servir d'instrument de revanche aux perdants d'hier, aux branchouilles, aux chébrans, aux artistes privés de leur soirée petits fours le soir de la victoire annoncée de Jospin, aux bourgeois de la « gauche » bien-pensante qui éructe contre leur salaud de plombier qui a « sûrement dû voter Le Pen ou Laguiller », aux profs de philo qui eux « pensent bien » que le fascisme est aux portes.
Je ne descendrais pas car demain Chirac sera élu, c'est l'évidence même. Le Pen a quasiment fait son score habituel avec sa petite progression habituelle dans son électorat habituel. Le problème, je le répète est que Jospin, Chirac Hue et consorts ont fait un score minablissime. Le Pen n'a pas de réservoir de voix, il fera donc au maximum le même nombre de suffrages au deuxième qu'au premier tour. Avant cela 60 millions de personnes auront joué a se faire peur. 60 millions de personnes, breton, français, corses, basques, occitans, etc... qui seront gouvernés par un homme qui aura recueilli les suffrages de 9% de la population (20% de 72% de votants représentants eux-mêmes 65% de la population hexagonale =9% au final) au premier tour. Un président qui aura échappé à la justice parce qu'une poignée de ministres socialistes n'aura même pas réussi à convaincre son quota de profs habituel et être au second tour. Un président qui gouvernera un état où la démocratie est effective mais où les règles du jeu sont pratiquement changées entre les deux tours de l'élection présidentielles parce qu'un représentant légal d'un parti légal aura fait mieux que les péteux d'en face. Le FN est légal ? c'est donc un parti comme les autres. Il faut donc lui donner les mêmes chances que les autres... mais dans l'état français, on peut voter mais c'est uniquement le RPR et le PS qui a le droit d'exercer le pouvoir. Il fallait peut-être y penser avant à interdire le FN si celui ci est un danger pour la démocratie. Si demain Arlette Laguiller qui connaît la même progression actuellement que le FN dans les années 80 et 90 arrive au second tour, assistera t'on également à ces levées de boucliers de la gauche et de la droite bien-pensante ? J’espère que non sinon je comprendrai et j'approuverai une insurrection armée de milices rouges.

Aujourd'hui je suis FIER de faire partie d'Emgann, Mouvement de la Gauche Indépendantiste bretonne, seul mouvement politique avec Lutte Ouvrière, la LCR et No Pasaran a ne pas avoir appelé à voter Chirac. Le 1er mai Emgann sera présent dans des défilés. Pour défendre la justice sociale, pour défendre les droits des immigrés, pour défendre les travailleurs qu'ils soient bretons ou non mais non pour participer à la clownerie ambiante et à la plus grande manipulation de foules depuis le troisième reich.

« Ni Chirac ni Le Pen, nous voulons une Bretagne Libre et sans haine »

Fabien LECUYER
Militant d’Emgann

Ps : Jacques Chirac, 1976 : "La France ne devrait pas avoir autant de chômeurs, puisqu'elle compte plus d'un million d'immigrés"

Haut de page


la libre pensée parle de nous dans son mensuel d'avril 2002 "La Raison" :

" ....la première conférence permit à une poignée de militants d'Emgann ,de manifester leur conception de la démocratie et de la tolérance .Ce sont les mêmes,qui dans l'ombre des McDo,affûtent leurs menhirs et leurs coiffes, en attendant le grand soir de l'indépendance avec Fest-noz." Bref ces mecs là ont la haine contre la Bretagne, ils sont à gerber. Et puis on pourrait leur apprendre la présomption d'innocence,ça leur ferait pas de mal."

Haut de page


FRONT DE LIBERATION DES PRISONNIERS POLITIQUES BRETONS

Nous revendiquons l'enchaînage des permanences parisiennes des (huit) principaux candidats à l'élection présidentielle française dans la nuit du 15 au 16 février 2002. Par cet acte symbolique nous entendons poser les questions suivantes aux prétendants à la présidence d'un pays qui garde en otage, depuis plus de deux ans pour certains d'entre eux, huit militants politiques bretons présumés innocents.

1- POURQUOI l'état français se donne t'il le droit de juger des militants politiques bretons pour de prétendus "actes terroristes" alors qu'il est lui-même un état terroriste ? (raimbow warrior, paillotes corses, assassinat d'un officier taïwanais dans l'affaire Thomson/Elf des frégates vendues à Taïwan) ?

2- POURQUOI trois des huit prisonniers politiques bretons rendus gravement malades par leurs conditions de détention ne sont ils pas libérés afin de bénéficier de soins adaptés ?

3- POURQUOI les huit prisonniers politiques bretons ne bénéficient ils pas du statut de prisonniers politiques alors qu'ils sont emprisonnés en région parisienne, qu'ils sont soumis à des régimes carcéraux spéciaux ("détenus particulièrement surveillés" DPS) et seront jugés par une juridiction d'exception et, de plus, pourquoi ne sont ils toujours pas jugés pour les prétendus faits dont on les accuse ?

4- POURQUOI Didier Schuller, Alfred Stirven, Jacques Crozemarie et consorts sont ils emprisonnés dans le quartier VIP de la prison de la Santé alors que les huit prisonniers politiques bretons sont emprisonnés avec des détenus de droit communs et sont soumis à un régime contraignant et vexatoire (régime de "détenus particulièrement surveillés" DPS) ?

5- POURQUOI les personnalités du RPR, du PS, du PCF, de l'UDF ou même les "grands commis de l'état français" mis en examen pour de graves affaires de délits financiers, de trafics d'armes (JC Mitterrand), d'actes de terrorisme (Bernard Bonnet) ou d'assassinats (Roland Dumas dans l'affaire Thomson/Elf des frégates vendues à Taïwan) sont en liberté alors que les huit prisonniers politiques bretons sont en détention "provisoire" depuis plus de deux ans pour certains d'entre eux ?

6- POURQUOI Marylise Lebranchu, ministre de la justice française, s'inquiète elle du sort des prisonniers talibans français et plus particulièrement de leurs conditions de jugement alors que visiblement elle se fiche éperdument de celui des prisonniers politiques bretons et de la juridiction d'exception qui les jugera ?

7- POURQUOI les deux agents français responsables de l'attentat du raimbow warrior, qui a fait un mort, n'ont purgés qu'un an de prison sur un atoll paradisiaque avant d'être décorés de la légion d'honneur alors que les huit prisonniers politiques bretons sont, eux, incarcérés sans jugement depuis plus de deux ans pour certains d'entre eux et ceci pour des faits autrement moins graves ?

8- POURQUOI Jacques Chirac présumé responsable du détournement de millions d'euros d'argent public n'a toujours pas été présenté à un juge et bénéficie de fait d'une impunité complète alors que les huit prisonniers politiques bretons sont, eux, incarcérés sans jugement depuis plus de deux ans pour certains d'entre eux ?

POURQUOI ?

Tant que le peuple breton n'aura pas obtenu de réponses claires à ces questions nous, Front de Libération des Prisonniers Politiques Bretons, continuerons à dénoncer ces injustices flagrantes par les moyens que nous avons définis dans notre communiqué fondateur.

Les candidats à l'élection présidentielle française doivent être conscients d'une chose: si au terme de l'élection du nouveau président français, tous les otages bretons ne sont pas tous libérés dans les plus brefs délais, les cinq années de présidence du nouvel élu risquent d'être singulièrement agitées en Bretagne comme en france. Nous n'avons volontairement pas enchaîné les permanences de quelques candidats déclarés parce que pour certains d'entre eux, nous ne désirons pas poser de questions à des fascistes convaincus, d'autre part nous attendons de certains autres qu'ils abordent la libération des prisonniers politiques bretons au cours de leur campagne conformément aux idées générales qu'ils professent.

Pas de justice, pas de paix !

ANNA
evit ar Front

flppb@caramail.com

********************************

Liste des bâtiments enchaînés

. Permanence du candidat CHRISTINE BOUTIN
17 Bd raspail. 75007 Paris. france

. Permanence du candidat JEAN-PIERRE CHEVENEMENT
7 cité paradis. 75010 Paris. france

. Permanence du candidat ALAIN MADELIN
64 avenue de new-york. 75016 Paris. france

. Permanence du candidat NOEL MAMERE
25 rue Melingue. 75019 Paris. france

. Permanence du candidat JACQUES CHIRAC
67-69 rue du faubourg saint-martin. 75010 Paris. france

. Permanence du candidat LIONEL JOSPIN
325 rue saint-martin. 75003 Paris. france

. Permanence du candidat ROBERT HUE
2 place du colonel fabien. 75019 Paris. france

. Permanence du candidat ALAIN MADELIN
133 rue de l'Université. 75007 Paris. france

Haut de page